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 Des jours impairs [libre]

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MessageSujet: Des jours impairs [libre]   Des jours impairs [libre] Icon_minitimeMer 06 Fév 2013, 14:40

https://www.youtube.com/watch?v=95N-SSuPHRg



Des jours impairs



Un air frais accompagnait le jour jeune.
Ce matin là aurait pu être comme tout les autres mais le ciel bleu d’une pureté extraordinaire et la brise amicale en avaient décidé autrement. L’hiver s’était déjà confortablement installé sur l’Empire et pourtant aujourd’hui pas l’esquisse noire d’un nuage ne se dessinait à l’horizon. A croire que la deuxième moitié de la journée promettait d’être douce et agréable.
Cela faisait si longtemps que ça n’était pas arrivé que je savourais le goût de ce jour paisible comme une enfant émerveillée par le nouveau monde. Tout avait une nouvelle saveur, une nouvelle couleur, une nouvelle odeur.
Je me baissai pour éviter un branchage, le détournant d’un geste de la main. Ajoutés au souffle frais du vent, mes pas faisaient craquer l’herbe que la rosée avait glacée au lever du jour.

J’inspirai.

Cela faisait, me semblait-il, une éternité que je ne m’étais pas sentie aussi... tranquille. Peut-être était-ce parce que j’avais enfin affronté les vieux démons qui me perforaient l’âme. Peut-être m’étais-je enfin libérer de la culpabilité qui m’avait rongé pendant plus d’un an. Peut-être que ce retour que j’avais plus que redouté m’avait finalement aidé à me détacher des chaines qui me clouaient au passé.
Peut-être qu’il n’y avait plus aucun doute à avoir.
J’étais de nouveau libre.

Je fermai les yeux un instant, savourant la caresse fraiche de l’hiver et la réalité de cette affirmation.

J'étais de nouveau libre.

Et tout était parti d’une prise de conscience il y a un an et demi de ça. Lors d'une rencontre inattendue sur les bords de mer avec Aaron et sa... sœur, Papillon.

* * * * * * *

Presque un an plus tôt...

Il y avait en ces arbres, aux troncs bruns et au feuillage fourni, quelque chose d’à la fois énigmatique et rassurant. Il y avait en ces chemins de poussière, sinueux et accidentés, quelque chose d’à la fois féerique et inquiétant. Et les feuilles roussies par l’automne qui virevoltaient dans le vent. Et les nuages blancs qui se délitaient dans le ciel. Et les odeurs de la rosée humide des matins neufs. Et la caresse quasi imperceptible de la bise. Et les sifflements musicaux des oiseaux. Et…
Les sons, les couleurs et les mots qui se répondaient.
Cette barrière d’arbres, aux sentiers abrupts, était l’ultime rempart qui protégeait le bourg. C’était ces arbres qui séparaient les fermes du reste du monde. C’était ces arbres qui délimitaient l’espace de jeu des enfants du village. C’était cette frontière inexistante sur les cartes que j’avais traversé il y a deux ans déjà, mon sac sur l’épaule, les yeux rivés sur l’horizon d’un nouveau jour. J’avais presque couru en descendant la côte, manquant de me prendre les pieds dans les racines, mais manquant surtout d’une raison de vivre.
Des rires échouaient à mes oreilles tandis que je gravissais les quelques mètres qui me séparaient du bourg.
Mon cœur se serra.
J’avais été de ces enfants là. Je connaissais l’histoire. J’avais joué aux mêmes jeux qu’eux, j’avais moi aussi essayé de transgresser aux règles instaurées par les parents, j’avais manqué de me casser la nuque quelques bonnes dizaines de fois, j’avais regardé le monde avec des yeux émerveillés, ne sachant pas que ce que l’on nous autorisait n’était d’un grain de sable sur une plage infinie, j’avais ri, je m’étais amusée.
Avant.
Avant que l’adolescence ne fût interrompue par l’évènement qui me poussa à partir.

Vertiges.

Je passai les derniers arbres d’un pas décidé.

Vertiges.

Je savais que j’avais oublié bien des choses mais pas à un tel point.

Les Géantes de pierre, confondantes de hauteur, se dressaient non de là comme les gardiennes impérissables de l’est du continent. Et alors que le ciel dénudé laissait ces dents de roche se découper sur un bleu pâle mes yeux tombèrent finalement sur les bâtisses de chaume et de paille qui s’établissaient devant moi. Rien n’avait bougé. Rien n’avait changé.
C’était comme dans mes souvenirs.
Tranquille.
Parfait.

_ Deeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeew !


Une voix me ramena soudainement à la réalité et je n’eus que le temps d’ouvrir les bras et de m’enfoncer dans le sol avant de recevoir une quarantaine de kilos lancés à pleine vitesse. Une tête brune s’enfouit dans mon cou. Je sentais le parfum de ses cheveux bouclés et c’est submergée par les émotions qui déferlaient sur moi que je fermais les yeux. Après le parfum de ses boucles merveilleuses, celui de sa peau tiède.
L’odeur de l’enfance. Berceau de tant de souvenirs…

_ Alicia…

Ce n’était qu’un murmure, soufflé du bord des lèvres, comme une vague soulevée du fin fond de mon cœur. Je n’avais que très rarement fermé les yeux si forts.
Tout me paraissait si lointain, si indécis, si impalpable, si surréaliste, si étranger… et pourtant... Je connaissais tout, tout m’était proche et précis en mémoire. Par quel pouvoir pouvais-je ressentir quelque chose et son contraire…
Je serrai le corps de l’adolescente contre moi.
Le silence avait remplacé les rires des enfants dont, malgré mes paupières closes, je sentais la présence autour de nous. Puis… les sanglots de la jeune fille qui se cramponnait à moi, ses mains crispées sur ma chemise. J’aurais voulu la rassurer, lui dire que j’étais de nouveau là, que je ne partirai plus comme je l’avais fais, que je n’avais pas changé. J’aurais voulu m’excuser de tout ce qu’il s’était passé, des faiblesses qui m’avaient poussé à m’enfuir comme une lâche. J’aurais voulu… lui promettre de ne pas repartir.
J’aurais voulu mais la voix m’avait quitté. Les mots m’avaient fui, s’enfermant à double tour dans mon cœur.
J’ouvrai finalement les yeux. La ribambelle d’enfants de tout à l’heure était bien là, à nous regarder silencieusement enlacées. Je reconnaissais la plus part d’entre eux mais certaines têtes m’étaient inconnues. D’autres encore… manquaient à l’appel. Je détachai l’adolescente avec douceur, essuyant du bout des doigts les quelques larmes qui roulaient sur ses joues.
L’air me revenait.

_ Pourquoi tu reviens que maintenant ?

C’était un commentaire. Pas un reproche. Mais pourquoi donc ces mots se fichèrent dans mon cœur, si tranchants…

_ Il m’a fallu du temps pour me rendre compte que ma véritable famille était ici.

Rester dans le vague. Ne pas tout dire.

_ Et ?

Soupir.

_ Et je suis venue reprendre ma vie en main.

Silence.

_ Pourquoi t’es partie ?

Nouveau silence. Je laissai mon regard se perdre dans le sien.

_ Je ne suis jamais vraiment partie, tu le sais bien.

_ Si. Tu nous as abandonné.

Choc.
Silence.
C’était tellement prévisible que je m’y étais depuis toujours attendue. Je savais en décidant de revenir que j’avais devoir affronter cette évidence. C’était prévisible. Et pourtant cela n’enlevait rien au poids des mots et à leur violence. La douleur était belle et bien là, déroulant le tapis impérial du vide à mes pieds.
Chute libre.
Il n’y avait rien pour éviter cela.

_ Oui, en effet. Et tu sais pourquoi ?

_ Non ?

_ J’avais besoin de me convaincre qu’il y avait une vie ailleurs. Qu’elle continuait là bas alors qu’ici nous étions morts.

_ C’est égoïste.

Encaisser. Diable. Surtout encaisser. Ne pas défaillir. Ne pas flancher. Ne rien montrer. Ne pas laisser de prises. Je passai une main, que je savais tremblante, sur mon visage et poussai un soupir. Ne disions-nous pas que la vérité sortait de la bouche des enfants ?
Bien que la fille qui me faisait face avait deux ans de plus que la dernière fois que je l’avais vu. Et qu’elle n’était plus une simple enfant. Avait-elle déjà été qu’une simple enfant à mes yeux ?
J’inspirai, ouvrai la bouche, la refermai, m’agenouillai, pris la main de l’adolescente et la posai sur son cœur. Ses yeux me transpercèrent.

_ Pourquoi je te fais faire ça à ton avis ?

_ Pour ne pas que j’oublie que tu es toujours dans mon cœur ?

J’esquissais un sourire.

_Non, ca je n’en étais pas sure.

_ Pour ne pas…

_ Que tu oublies que…

_ Que ?

_ Quoi qu’il arrive tu dois…

_ Je dois ?

_ Suivre ton cœur.

Je sentais briller l’étincelle de nouvelles larmes au fond de son regard et les tressaillements qui agitaient ses lèvres me confirmaient que les mots manquaient à ses émotions. Le vent balaya ses boucles brunes, parfumant encore notre étreinte.
Nouvel hoquet au creux de mon épaule. Je fermai les yeux en refermant mes bras autour d’elle.

_ Je suis désolée… J’ai été… si stupide.

_ Alicia, par tous les anges, tu n’as jamais été stupide. Mon départ était égoïste oui. Mas il était par-dessus tout vital. Tu comprends ?

_ Oui, évidement. On aurait tous fait comme toi si nous n’étions pas forcés de rester.

Je souris, heureuse de la sentir plus apaiser. Maintenant je devais m’affronter au pire.

_ Licia…

_ Oui ?

_ J’ai besoin de voir tes parents.

Elle mit fin à notre étreinte, me regarda avec sérieux de sa petite taille. Je ne remarquai que maintenant qu’elle avait grandi, que les traits de son visage s’étaient affinés, laissant derrière elle les années de l’enfance, que sa poitrine n’aurait bientôt plus rien à envier aux femmes. Quel âge avait-elle déjà ? Je me sentais honteuse de l’avoir oublié mais j’avais effacé il est vrai toute notion de temps en partant. Ne gardant comme unité de compte rien que les hivers…

_ Tu connais le chemin. Ils sont aux champs à travailler. La route n’a pas changé et eux non plus.

_ Merci…

Je me relevai, embrassai son front et fendis le cercle des enfants, les pensées fixées sur mon objectif. Si je croyais que parler à sa sœur était un calvaire, je ne pouvais imaginer à quel point parler à ses parents serait un enfer. Ou du moins si, je l’imaginais. Et ça promettait d’être terrible.
Peut-être que je devrais passer voir papa et maman avant de…
Non.
Après.
Ses parents d’abord.
Je dépassai les chaumières aux murs de chaux et aux toits de paille, une à une, croisant quelques malheureux fermiers qui pour certains me saluaient de la tête et avaient pour bonne idée de ne pas me questionner. Des bruits de vaisselle s’échappaient de la fenêtre de ma maison et je fus soudain partagée entre l’appel du cœur et celui de la raison. Ca devait être maman qui préparait le repas du soir… Ou peut être Karl qui… Ou peut être l’épouse de Karl…
C’était fort possible qu’il se soit passé tant que choses en deux ans que je n’envisageais pas tout. Si ça se trouvait, il était même père et j’allais pouvoir endosser le rôle de tante. S’il ne m’avait pas jeté de sa famille… S’il me considérait toujours comme sa sœur… Et s’il était toujours de ce monde…

Je m’étais arrêtée face à un petit muret de pierres instables qui clôturait un champs de céréales. Je me demandais depuis que j’étais en mesure de me poser la question comment il faisait pour tenir debout après toutes ces années, tout ces intempéries et tout ces enfants qui s’amusaient à sauter par-dessus près d’une centaine de fois par jour. Un sourire triste étira mes lèvres quand au souvenir des courses que l’on faisait avec James on passait un nombre incalculable de fois par-dessus. Combien de fois nous étions-nous fais rouspéter à toujours déplacer des pierres… Combien de fois avions-nous recommencé…
Le muret.
James.
Et déjà trop d’émotions qui remontaient à la surface.
Serais-je assez forte pour les affronter eux…

Les yeux dans le vague je n’avais pas vu la silhouette qui s’était figée devant moi. Je m’assénai une claque mentale et levai les yeux sur l’homme qui me faisait face. Le sang quitta chacune de mes cellules en une fraction de secondes et le vide qui s'était étalé plus tôt à mes pieds me perfora entière.
Je me sentis vaciller.
Mon cœur rata un battement.
Puis deux.
Avant de s'affoler.

Ce n'était pas James. Même si ça aurait pu l'être un jour ou l'autre. Non, ce n'était pas lui. Ce n'était que son père. Mais même allure, même traits du visage, même courbure des lèvres, même teint halé, même carrure, même... regard. Seuls les rides qui parcheminaient sa peau et ses cheveux grisonnants étaient là pour me rappeler que je ne faisais pas face au fantôme de l'homme que j'avais toujours aimé mais à son géniteur.
Géniteur qui avait posé sur moi un regard brûlant...
Et tellement froid.
Si j'avais repris conscience j'avais l'impression que lui ne me voyait pas. Et pourtant il semblait improbable qu'avec cette présence écrasante il ne soit pas conscient. Les hommes de cette famille avaient un don. Un charisme exceptionnel à en clouer les autres sur place. Ils dégageaient une telle force qu'ils paraissaient indestructibles. Malgré tout, ceux qui savaient les connaître reconnaissaient qu'ils n'étaient pas moins sensibles.
Puissance et sensibilité...
Le parfait duo père-fils.
James et...

_ Herold...

Ma voix se cassa. J'avais la gorge si serrée que je ne pouvais pas dire un mot de plus. J'étais partie il y a deux ans ; un matin de printemps, sans prévenir personne. Ne laissant qu'une lettre écrite à la va vite sur mon lit vide. Lettre adressée à mes parents et à mon frère. Pas à Herold et sa femme. Pas à ses parents à lui.
Et pourtant tous savaient à quel point ils comptaient pour moi. Que m'avait-il pris de les ignorer de la sorte ? De quoi avais-je eu si peur ? Qu'avais-je redouté ? J'étais comme une fille pour eux, je savais qu'ils me portaient dans leur cœur. Je savais que ma présence les aurait aidé à remonter la pente. C'est connu, on va toujours mieux quand on côtoie des gens qui vont encore plus mal que nous... Je savais qu'ils ne me pardonneraient jamais ce départ. Je savais que je ne serais pas excusable.

J'avais convaincu Alicia avec des morales à la con.

Avec eux je ne me l'autoriserais pas. Je n'avais pas le droit. C'était, oui, aussi simple que ça. Je ne pouvais pas faire ça. Si Alicia tenait à son grand frère, abandonner ses parents à une peine insurmontable avait été un acte abominablement cruel de ma part.
D'ailleurs vu les traits de son père et le regard qu'il posait sur moi, j'avais l'impression que ma vue lui était déjà insupportable.
Je m'apprêtais à faire demi-tour et renoncer à renouer avec eux quand je tombai à genoux sur le chemin de poussière et enfouis mon visage dans mes mains. Si les mots ne me venaient pas, les larmes, elles, se bousculaient pour s'échapper.
J'avais mal.
Mal car revenir me rappelait à quel point son décès m'avait tuée. M'avait réduite à n'être qu'une coquille vide, épuisée de pleurer, perforée par la douleur, anéanti par le poids de l'absence.
J'avais mal.
Mal car revenir me rappelait qu'il y avait eu un jour où tout allait encore bien. Où l'on jouait, on l'on profitait en riant de la vie. Où l'on s'aimait, simplement.
J'avais mal.
Mal.

Tellement mal que je ne me sentais plus vivre.
Tellement mal que la souffrance m’effaçait.
Tellement mal que je n'espérais qu'une chose : mourir.
Pour me libérer du poids de la douleur.
Et surtout... pour le rejoindre.

J'ignorais à l'aide de quelle force l'homme que j'avais laissé à sa peine deux ans plus tôt avait trouvé le moyen de me réconforter...
Une main s'était posée sur mon épaule.
Un corps s'était accroupi près de moi.
Des bras s'étaient ouverts et je m'y étais irrésistiblement jetée.
J'ignorais aussi combien de temps nous étions restés là à pleurer l'un contre l'autre. Effondrés. Morts une deuxième fois...
Mais quand je suis enfin sortie de cet état infiniment chaotique, un bol de tisane fumait devant mes yeux rougis et j'étais assise à une table en bois brun...

S'ils savaient combien je les aimais...


* * * * * * *

Je suis restée presque un an au village, à travailler dans les champs avec nos deux familles. Un an à combattre mes vieux démons. Un an pour faire la paix avec tous. Et surtout moi-même. Un an de bonheur retrouvé au sein de ces familles qui n'en formaient qu'une. Nous étions Un. Un dans la douleur. Un dans le bonheur.
Un an de passé, déjà.
Et tant de choses qui avaient changé.

Il était temps de partir, de reprendre ma formation de marchombre en main. Et surtout, de réapprendre à vivre.

Je marchais entre les arbres, sac sur l'épaule, dague à la ceinture, à l'affût des loups, ours et autres prédateurs. Il faisait bon vivre. La journée était douce pour le moment, malgré la présence indéfectible de l'hiver.

C'était un matin de ces jours impairs et...

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