Borel Rhuwin

Nom : Rhuwin
Prénom : Borel
Age : 18 ans
Camps: Envoleurs
Particularités : Faible Don du Dessin
Lieu de naissance : Le Domaine
Famille : Et bien, Borel n'a pas été élevée par ses parents, mais les voyait quand ils étaient aux environs du Domaine. Sa mère étant envoleuse et son père mentaï, ils préféraient sillonner le continent que de se poser, tandis que Borel n'avait jamais eu l'occasion de s'aventurer plus loin que la forêt d'Ombreuse. Elle a donc été sous l'autorité d'une nourrice, Almia, et au contacts des quelques autres enfants qu'elle gardait. Ce climat n'était pas compatible avec ce à quoi elle aspirait, mais elle s'est sentie de plus en plus responsable de la nourrice qui vieillissait tout en essayant de laisser une certaine distance. Elle n'a pas de frères et sœurs biologiques, ce qu'elle trouve plutôt positif.


Caractère : Sa vie est barrage. Barrage et paradoxe. Contre les sentiments, traîtres, qu'elle méprise plus que tout. Les siens ou d’autrui. Elle est pourtant émotive et se déteste très souvent pour cela. Mais cela ne concerne pas seulement l'amour, l'amitié ou la confiance, mais à peut près tout qui pourrait être néfaste dans les réactions, comme la haine. La vengeance est un plat qui se mange froid, et elle approuve parfaitement cette expression. Selon elle, manger chaud, c'est risquer de se brûler. L'instinct n'en demeure pas moins un allié essentiel lors d'un affrontement, ou n'importe quand, à condition de contrôler le moment où il intervient.

Son but est de gagner le respect et l'admiration de tous, en particulier de ses parents et de son Maître. C'est pourquoi elle cherche à entretenir son image, et à devenir son image.
Son chemin est le Chaos. Atteindre son objectif, quels que soient les obstacles. Physique ou mentaux, vivant ou inanimé. Rien ne doit interférer, ou simplement restreindre sa liberté.
Sa marche est l’entraînement, sans cesse. L'impossible n'est rien si on se donne les moyens de le rendre possible. Pour cela, il suffit simplement de visualiser ce que l'on veut et de courir l'obtenir.
Son guide est son Maître. Ce mot est un supplice, ne serait-ce que pour sa fierté démesurée, mais elle sait qu'elle peut désormais aller plus vite, plus loin que seule. Elle n'en reste pas moins solitaire.
Une peur : décevoir. Et les tigres depuis qu'elle a faillit se faire dévorée vers 12 ans, mais cela à nourri sa détermination déjà importante. Elle a hâte de faire payer à ces félins leur affront.




Physique : Borel est une jeune femme à peine majeure. Elle n'est ni grande, ni vraiment petite, environ 1m 70. En revanche, elle est fine, mais musclée et athlétique. Elle se meut avec souplesse et assurance même si son apprentissage vient de débuter, démarche copiée sur ses pairs au cours de son enfance. Elle s'habille entièrement de cuir, avec de nombreux lacets, même en plein été, avec des poignards un peu partout, visibles ou non, et sa peau est rarement en contact avec l'extérieur, son visage et ses doigts seulement, généralement. Celle ci est pale, à peine pygmée, jamais bronzée. Elle n'aime pas s'encombrer de son arc, alors elle ne l'a généralement que dans un but précis, mais il est sculpté dans un bois noir et verni, plutôt élégant quand on aime le style.

Son visage est assez fin, doux, en contraste avec son expression. Ses lèvres claires ne portent quasiment jamais un sourire sincère, quelques fois moqueur. Son regard est noir, mais ses yeux sont verts et pales. Quant à ses cheveux, ils sont d'un blond décoloré, légèrement ondulés (simple touche de volume), et lui arrivent à peu près à la poitrine, très souvent libres dans la vie quotidienne. Lors des entraînements, elle a tendance à les natter pour éviter de les avoir dans les yeux, puis à oublier de les détacher ensuite.

Accessoires et Animaux : Poignard, poignard... ah, et poignard.


- Non ! A crié la petite. Je n'y irai pas.
- Voyons Borel, répondit calmement la nourrice, ce sont tes parents, tu veux les rendre fiers, non ? Tu penses qu'il seraient fiers de cette crise ?

La nourrice, Almia, connaissait bien l'enfant. Elle savait que Borel n'avait qu'une peur : les décevoir. Qu'elle voulait coûte que coûte être à leur hauteur. Ils ne venaient pas souvent la voir. La mère était une envoleuse, et n'avait pas apprécié de sacrifier plusieurs mois d'activité pour un être qui ne respirait même pas encore. Le père, mentaï, ne l'aimait pas plus que sa compagne. Ils jouaient davantage le rôle de professeurs que de parents, alors Borel ne pouvait que les prendre comme modèles.

L'enfant hésita un instant, cherchant la bonne réplique, mais elle ne trouva rien qui la convint réellement.

- Ils le seraient pas non plus de me voir comme ça. Naharim m'a mis plein de paille dans les cheveux... Il l'a fait exprès, j'en suis sûre !

La nourrice soupira. Naharim était un garçon dont elle avait également la charge, mais ces deux là avait des caractères incompatibles, et il en suffisait de peu pour que la situation dégénère. Cinq minutes seuls pouvaient entraîner de dégâts bien pires. Un peu de paille, ce n'était rien.

- Oui, c'est possible. Et tu n'es certainement pas innocente non plus. Aller, sort de là, je m'occupe de tes cheveux.

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Borel n'avait qu'une dizaine d'année, mais son ambition était déjà bien définie : elle voulait devenir envoleuse. Malheureusement jugée trop jeune pour être formée, elle était contrainte à se débrouiller par elle-même. Elle avait l'impression que, si elle le souhaitait de toutes ses forces, elle pourrait tout réussir. Alors le matin, elle avait pris une décision : elle allait s'infiltrer dans l'école.

D'une démarche souple et déterminée, aussi silencieuse qu'elle en était capable, elle avait suivit le cour de l'extérieur. Elle répétait les mouvements, tâchant d'imiter au mieux les apprentis. Le Maître n'ayant pas réagit, elle avait pensé qu'elle n'était pas encore découverte. Absorbée dans les exercices, elle sursauta lorsqu'une branche craqua. Elle regarda ses pieds, mais ce n'était pas elle. Elle paniquait totalement, mais elle rassembla ses forces afin de rester digne.

* Calme, tu n'as rien à te reprocher. Tu serais venue ici un jour ou l'autre. *

Elle prit un air confiant et, si elle rêvait de fuir à toutes jambes, elle se contenta de regarder dans les yeux de l'homme qui l'avait remarquée. Elle l'avait vu s’entraîner avec les autres mais ne devait pas être très expérimenté puisqu'il avait commit cette erreur de débutant. Apparemment, il s'en voulait de cette dernière autant que Borel d'avoir manqué de discrétion.

- Qu'est-ce ce que tu fais là ?

Nouveau sursaut. Sa voix était plus grave qu'elle ne l'avait pensée au premier abord et le ton, plus autoritaire qu'elle ne l'avait imaginé. Elle lâcha le peu d'espoir qu'il lui restait que tout ce passe bien. Son cœur accéléra. Elle ne sera jamais apprentie envoleuse, donc ne pourra jamais briller, donc être respectée, enviée et estimée.

- Euh, t'as perdu ta langue ?
- Ce que je fais là, c'est ce que je veux faire. J'use de ma liberté pour apprendre.

L'homme sourit, un instant, avant de reprendre un expression sérieuse et un semblant d'autorité.

Écoute, tu as l'air sur la bonne voie pour devenir une grande mercenaire, peut-être même envoleuse, mais tu es encore trop jeune. Quand à ta liberté, il faut que tu la gagnes, mais elle t'attendra patiemment. Pour le moment, file avant que je ne te dénonce à mon Maître.[/b][/color]

Il lui tut que c'était ce même Maître qui l'avait envoyé éloigner l’intruse. Borel lui jeta un regard noir, essayant de détecter s'il mettrait sa menace à exécution. Ne voulant pas prendre de risque inutile, elle haussa les épaules et partit comme si cela la laissait indifférente. Elle attendit d'être suffisamment loin pour commencer à courir.

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Borel s'entraînait, mais n'avait jamais remis les pieds à l'école du Domaine depuis l'incident. Elle ne savait presque rien de l'apprentissage des Envoleurs, aussi elle pratiquait beaucoup de course afin de renforcer sa vitesse et son endurance, ainsi que du lancé de couteau – elle en avait volé un à l'occasion – et du tir à l'arc. Elle essayait aussi de pratiquer la natation de temps en temps pour développer son souffle et montait à cheval, bien qu'elle ne possédait personnellement aucune monture. Elle voulait que son corps soit capable de supporter le travail intensif de la formation, et accessoirement tromper l'ennui.

Elle vit une silhouette animale s'enfoncer dans les fourrés, elle la suivit, lame à la main. Elle ressemblait à un félin, à sa manière de se mouvoir en silence, mais n'importe quel Apprenti – peut-être même Novice – aurait pu l'entendre aussi distinctement que si elle criait. Mais sa proie poursuivait son chemin comme si elle n'existait pas.

Borel aurait pu la tuer si elle l'avait voulu, manquer involontairement sa cible aussi proche relevait de l'exploit. Un sourire s'étala sur son visage, moment rare qu'elle ne se serait pas autorisé si elle n'avait pas été seule. Le jeu ne valait rien s'il restait aussi facile. Elle jeta une pierre pour effrayer l'animal et profiter d'une traque plus intéressante.

Le coureur – car c'était un coureur – détala dans une forêt plus dense. L'adolescente resta attentive et l'y suivit. Elle aurait préféré chassé le marchombre, pensait-elle, elle qui n'avait jamais tué d'humain. La difficulté n'en aurait été que plus appréciable. Elle se rappela néanmoins des prédateurs qui tapissaient Ombreuse et se dit que c'était à un niveau raisonnable.

L'oiseau était parti. Il n'était certainement pas allé loin, mais l'environnement pouvait le dissimuler sans aucun problème. Elle se laissa guider par ce qu'elle avait apprit ces dernières années afin de retrouver la bête. A nouveau, elle la fit fuir. A nouveau elle l'a rejoignit. Encore et encore, jusqu'à ce qu'elle choisissent d'arrêter de la laisser gagner.

La blessure était nette, le coureur n'avait pas tardé à cesser de vivre. Borel attrapa sa carcasse et la ramena au Domaine. Almia ne gagnait pas beaucoup et elle pourrait cuisiner un bon repas avec la volaille. S'estimant suffisamment débrouillarde pour ne pas nécessiter l'aide de la nourrice, elle y trouvait simplement un toit, contre un peu de gibier. Ça l'occupait surtout et lui donnait une excuse pour ses sorties.

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Puis le temps à passer et le moment tant attendu est arrivé. Nouvelle marche vers son destin. Qu'elle monta non sans émotion, malgré ses efforts. Nouvelle page du livre de sa vie. Qu'elle tourna avec un sentiment de renaissance. Nouvelle identité, peut-être ?

- Bienvenue parmi les Apprentis Envoleurs, Borel Rhuwin !

J'ai connu le forum : Par partenariat, avec Ewilan RPG. A vrai dire, je n'y suis plus, mais j'ai gardé ce forum en tête et, ayant achevé pour la millième fois la trilogie du Pacte des Marchombres, je reprend le RP en Gwendalavir.
Présence sur le forum : Je sais pas/7, désolée, vraiment pas ^^'