Présentation de Courtesy Ìrae
Identité
Nom : Courtesy
Prénom : Ìrae
Age : 34 ans
Camps: Maître Envoleur
Particularités : Yeux dorés, tatouage dans le bas du dos. Greffe : peut créer du feu dans le creux de ses mains.
Lieu de naissance : Île des Femmes
Descriptions
Famille : Ìrae vient de l'Archipel Alines. Des Îles des Femmes et du clan de la Loutre, plus précisément. Elle y a laissé sa famille pour suivre le Chaos. Derrière elle, sont restés sa mère, Aléa, son père, Kasak, et sa sœur aînée, Dies.
Aléa comme Kasak approchent maintenant la soixantaine d'années, et vivent toujours sur les Îles. La première, originaire du clan des Loutres, possède des yeux dorés, qu'elle a légué à sa fille, et des cheveux d'un roux éclatant, maintenant grisés par l'âge. Kasak, qui vient du clan de l'Albatros, a des cheveux d'un bronze brillant s'approchant de l'or, et des yeux d'un bleu métallique.
Leur première fille, Dies, aînée de cinq ans d'Ìrae, est à l'opposée de sa cadette. Yeux gris acier et une masse de cheveux roux, elle a attiré le regard d'un autre membre du clan de la Loutre, Saeran, qu'elle a épousé à 23 ans.
Saeran et Ìrae n'ont jamais pu se supporter, ce qui creusa un écart entre les deux sœurs qui autrefois s'entendaient parfaitement. Leur relation changea quand Ìrae quitta l'Île, et même si elles communiquent parfois, notamment via des lettres que la plus jeune envoie à ses parents, quelque chose s'est brisé entre elles. Ìrae sait néanmoins qu'elle est tante d'une jeune enfant nommée Elune, âgée de dix ans.
Fille de sculpteurs de bois, elle a faire croire à ses parents qu'elle vivait à Al-Jeit, et y exerçait ce métier, refusant de leur avouer qu'elle est devenue mercenaire du Chaos.
Caractère : Ìrae a un caractère semblable à celui d'un feu de camp. De prime abord doux et chaleureux, si l'on ne le surveille pas, il peut prendre brusquement de l’ampleur et brûler ceux s'approchant de trop près. Son humeur est changeante comme les vagues, et souvent exaltée.
Bien que servant le Chaos, elle n'adhère que peu aux valeurs de ses semblables, plutôt individualiste. Pour autant, elle n'hésite pas à tuer lorsque cela est nécessaire, et n'en éprouve aucun remord. Si on la cherche, on la trouve sans problèmes.
Elle aime jouer, aime aimer le temps d'une nuit pour partir dans le silence, et ne s'inquiète pas trop de l'avenir. Le monde est pour elle un vaste terrain de jeux ne demandant qu'à être découvert et exploré.
Souvent joyeuse, elle aime se battre, déclencher des bagarres, se mettre dans le pétrin, et cela sans jamais s'en excuser. Parfois qualifiée de catastrophe ambulante, elle adore les ennuis et le défi.
Quand elle n'a rien à faire, on peut la voir graver de petites figurines dans du bois, passe-temps hérité du métier de ses parents.
Physique : Ìrae possède de courts cheveux, allant aux épaules, d'un doré sombre légèrement métallisé flamboyant au soleil. Elle a des yeux d'un or surprenant, et une peau mate constellée de tâches de rousseur. Son physique peu banal aux yeux des Alaviriens lui attira parfois le mépris ou le rejet, sans qu'elle n'en eut cure.
Au fil du temps, prenant de l'âge, elle finit par attirer d'autres sortes de regard, ce qui ne l'intéressa pas davantage ; excepté le temps d'une nuit.
L'air glacial qu'elle arbore parfois ne parvient à effacer complètement le brûlant de son regard, qu'il soit de colère, de jeu ou de satisfaction. Elle a un corps élancé, affiné et musclé par des années d'entraînement. Frivolités qu'elle s'est accordée, elle a un tatouage en forme de dragon au creux des reins, deux anneaux à l'oreille droite et un piercing au nombril.
C'est globalement une belle femme, sans s'approcher d'une Aphrodite, grande avec une poitrine menue et des mains aux doigts fins.
Accessoires et Animaux : Elle possède deux poignards, attachés à ses mollets et gravés d'une vague, une courte épée courbe dans le dos, quelques outils de crochetage et autres fines armes dans les pans de sa veste de cuir sombre. Celle-ci est taillée sur mesure pour ne pas restreindre ses mouvements.
En dehors de cela, elle est vêtue d'une chemise écrue à lacets généralement un peu défaits, avec un serre-taille noir, de hautes bottes de cuir, d'un pantalon gris près du corps et, souvenir de son île, un petit pendentif en forme de loutre, taillé dans du bois sombre.
Après quelques années, elle fit l'acquisition d'une jument pur-sang nommée Écume, à la robe gris pommelé et tête tirant sur le blanc, comme son crin. Elle a les yeux noirs, une balzane avec herminure et une en-tête en forme d'étoile sur le front.
Écume est une jument avec un fort caractère, à l'image de sa propriétaire.
Histoire
Hey-o, here comes the danger up in this club
When we get started and we ain't gonna stop
We gonna turn it out till it gets too hot
Everybody sing, hey-o
Tell'em turn it up till they can't no more
Let's get this thing shakin' like a disco ball
This is your last warning, a courtesy call
- Et qu'est-ce que t'aimerais faire, gamine ?
- Déjà, tu m'appelles pas gamine. Ensuite, je vais tout découvrir.
- Seule ?
- S'il le faut.
- T'es intéressante, gamine. J'ai quelque chose à te proposer.
- D'accord. Si t'arrêtes de m’appeler gamine, le vieux.Il n'arrêta pas. Cela ne l'empêcha pas de le suivre.
* * *
Ìrae naquit un jour de tempête. Les Îles des Femmes baignaient dans l'odeur de la pluie, dans la lumière des éclairs et dans la tourmente des vents déchaînés. Elle naquit cinq ans après sa sœur aînée Dies, dans un cri plein de vie.
À quatre, ils formaient une famille parmi d'autres dans le clan de la Loutre. Peut-être que le fait que leur père Kazak venait d'un clan différent avait surpris, mais cela s'arrêtait là. Les parents travaillaient le bois et les filles courraient avec les autres enfants, insouciantes.
Ìrae était tel l'orage, tel un feu brûlant ; impétueuse, casse-cou, un brin narquoise, et avec un rire comme un roulement de tonnerre. Vivant chaque jour intensément, aimant la vie avec ardeur. Elle apprit à nager, comme les autres ; à escalader les falaises et se cacher dans les criques, comme les autres ; à faire tourner ses parents en bourrique, comme les autres... Sociable, elle se fit facilement une ribambelle d'amis, malgré son fort caractère.
Ìrae aimait la couleur du feu, et danser sous la pluie. Elle aimait ses parents, sa sœur, nettement moins son beau-frère qu'elle trouvait insipide et inintéressant, elle aimait son île, son clan...
Mais elle voulait plus grand.
Elle voyait les immenses navires passer au loin, et rêvait de monter à bord de l'un d'entre eux. Elle voulait voir au-delà de l'océan, au delà de son bout de terre. Elle voulait partir, et tout découvrir.
Un jour, vers ses vingt ans, alors que sa famille attendait avec inquiétude qu'elle se trouve un époux ou quelque chose comme ça, elle qui ne s'intéressait qu'aux vagues venant frapper les falaises avec force, un étranger arriva sur l'île. Elle savait qu'il n'était pas d'ici, parce que ses cheveux et ses yeux étaient gris, gris comme un jour de pluie, loin des couleurs arborées par les différents clans.
Cela attira son attention. L'étranger, malgré son âge, était vif et robuste. Il regardait comme s'il voyait tout à la fois. Il se mouvait comme s'il ne faisait qu'un avec le reste du monde. Il avait des armes, contrairement aux membres du clan, et un air d'inconnu.
Il était fascinant.
Ìrae était souvent qualifiée, et à raison, de têtue. L'étranger attirant son attention, elle décida de le suivre à la trace, le bombardant de questions. D'où venait-il ? Que faisait-il ici ? Qui était-il ? Pourquoi était-il vêtu de cuir et d'armes ? Qui lui avait appris à bouger ainsi ?
Loin de l'agacer, les éternelles questions d'Ìrae amusaient l'étranger. Il appréciait sa curiosité. Alors, lui aussi posa des questions. Qui était-elle ? Comment fonctionnait l'île ? Qu'avait-elle envie de faire de sa vie ?
Découvrir, répondit-elle. Tout découvrir.
Et aller plus loin que quiconque n'est jamais allé.
* * *
- Dis-moi, gamine...
- M'appelle pas gamine.
- D'accord, gamine. Dis-moi, tu comptes rester sur cette île toute ta vie ?
- Bien sûr que non.Évidence.
- Comment comptes-tu partir d'ici ?
- Avec un bateau, pardi !Il sourit.
- Le monde que tu veux explorer n'est pas sans danger, tu sais.- Alors j'apprendrai à me défendre.Bref silence. Une poignée de secondes pour décider d'une vie.
- Dis-moi, gamine, as-tu déjà entendu parler des mercenaires du Chaos ?* * *
Non, elle n'en avait jamais entendu parler. Mais quand il en parla, quand il lui dit qu'il pouvait lui donner la possibilité de tout découvrir, de se défendre et d'apprendre l'improbable, alors elle dit oui. Sans hésitations.
Elle dit à sa famille qu'elle partait pour le continent. Elle ne dit rien au sujet du chemin qu'elle avait choisi de suivre. Ils ne furent guère surpris de son départ, de toutes façons. Ìrae n'était pas du genre à rester éternellement sur une île. Ìrae n'était pas de celles qu'on enchaîne à une vie monotone.
Ìrae prit donc un bateau avec l'étranger, qui se révéla se nommer Heiren, et être maître envoleur. À peine sur le pont, elle fut mise à l'épreuve. Grimpe, dit-il, jusqu'en haut du mât, et n'en tombe pas.
Du moment où elle accepta, jusqu'à la fin de sa formation, elle ne cessa de le suivre. Durant trois années, elle parcourut le Royaume Raïs, et la Jungle d'Hulm ; la Forêt de Baraïl, et l'Oeil d'Otolep.
Elle apprit à se battre, à tuer, à soigner et esquiver ; à défaire des serrures en une poignée de secondes, et à glisser dans l'ombre ; à sauter, à plonger, à courir, à nager, bien plus que quand elle n'était qu'une jeune femme sur une île. Elle vit la mort et la regarda droit dans les yeux, affronta un brûleur, une fois, et des brigands, souvent. Elle s'entraîna à l'arc, au combat à mains nues, aux armes blanches...
Elle apprit à être envoleuse, et le devint.
Elle demanda la greffe. Deux mains qui se posèrent sur ses paumes, et une chaleur terrible qui les transpercèrent. Tu peux désormais, lui dit-on, créer du feu dans le creux de tes paumes.
Évidence.
Mercenaire accomplie, elle vécut la mort de son ancien maître. On ne cesse jamais d'être envoleur, lui dit-il au seuil de sa vie, avant de basculer dans les ombres.
Elle découvrit beaucoup. Jamais assez à son goût. Si les horizons étaient passionnants, elle apprit à s'intéresser aux êtres.
Parfois, elle sculptait des figurines de bois.
Elle se fit tatouer un dragon au creux de ses reins, et rêva d'en rencontrer un, un jour.
Elle se fit percer une oreille et le nombril, parce qu'elle en avait envie.
Elle évita de revenir sur son île natale ; elle en était trop nostalgique.
Têtue, si elle croyait au chaos pour s'équilibrer avec l'harmonie, elle ne nourrit jamais de haine viscérale à l'encontre des marchombres – juste, toujours, de la curiosité.
Et puis, un jour, alors qu'elle s'arrêtait au Domaine suite à une mission, quelque chose s'imposa à elle.
Une évidence.
Il était temps pour elle de devenir Maître Envoleuse.
Derrière l'écran
J'ai connu le forum : eeeeh bonjour c'est encore moi, Neige ?
J'ai emprunté les îles des Femmes de Dolce, si ça va pas faites-moi signe et je change cela *disparaît*
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