Présentation d'Inwëlle

Nom : Aïras
Prénom : Inwëlle
Age: 17 ans
Particularités : Très douée à l'escalade urbaine et à la course.


Description physique : 3 lignes minimum
Inwëlle n'est pas belle, mais farouche. Elle n'est pas discrète, mais plutôt imposante et remarquable, à son grand désarrois. Ce trait de physique n'est pas lié à sa taille, puisqu'elle ne dépasse pas le mètre 70, ni à sa carrure, puisqu'elle est maigre et assez fine, ni à ses formes généreuses puisqu'elles ne le sont pas plus que sur une femme constituée normalement, mais plutôt à ses cheveux. Elle possède une crinière flamboyante qui attire assez l'oeil, et tente de cacher l'éclat laiteux de sa peau de rousse sous des vêtements de tissu usé et sombre. Son air buté frappe les gens, aussi.
Elle n'a pas les yeux d'un superbe vert émeraude, mais marrons et très banaux. Et qui n'hypnotise pas les gens, parce qu'elle évite de les regarder en face (voir caractère). Tâches de rousseurs et moue omniprésente, sourcils froncés, expression narquoise ou à-la-pitt-bull la plupart du temps, son visage en lui-même lui sert à repousser les personnes qui cherchent à créer des liens. Lorsqu'elle est triste, qu'elle se plonge dans ses souvenirs, elle ne peut garder son air buté de façade, et le perd aussitôt pour laisser place à une mine déconfite et à des yeux larmoyants.

Description de caractère : 3 lignes minimum
Inwëlle est tout ce que l'on pourrait qualifier d'excécrable. Anti-sociale depuis l'accident (voir l'histoire), peu amène, taciturne, aggressive, elle ne supporte pas que l'on tente de l'approcher sans que la personne ne lui plaise. Habituée à commandée depuis toute petite, elle déteste être sous les ordres de quelqu'un et ne se gênera pas de le faire savoir. Elle a peur de l'amour depuis l'accident (histoire, encore une fois) et son associabilité se traduit par une quasi-terreur de reproduire ce qu'il c'est déjà passé. Si elle est très peu sociable, l'exeption confirme toutefois la règle. Une personne peut spontannément lui plaire (mais elle n'ira pas lui parler d'elle-même, dû moins pas de son plein grès) ou elle peut remercier une personne qui l'a aidée en lui offrant son amitié.
Taciturne, elle apparaît donc morne aux yeux des autres, ce qui ne signifie pas triste. Si elle est joyeuse, elle le montrera juste par sa façon moins aggressive de rabrouer les gens, et en redressant un peu plus la tête. Elle déteste parler, et ne maîtrise pas bien le discours et les réthoriques. Ses phrases seront le plus court possible, explicites ou non, familières, et les injures ponctues ses dialogues.
Inwëlle a une grande, une immense faiblesse: le souvenir de l'accident. A ce souvenir, elle se terrorrise elle-même, se dégoûte, peut-être prise de folie selon l'intensité. Mais au souvenir du principal concerné de l'accident, elle pleure, obligatoirement. Elle en a honte, elle se sent faible, mais elle pleure, c'est ainsi. Elle n'arrive pas à l'oublier.
Une autre de ses faiblesse est celle de ses yeux. Si elle fixe quelqu'un dans les yeux, elle se noira dans son regard, se perdra dans le sien, contrairement à ses intentions. De plus, il est facile de voir ses émotions en passant par ses yeux, qui reflètent toutes sortes de faiblesses et d'aspect de sa personnalité cachée et qu'elle ne veut pas dévoiler au grand public.


Histoire : 7 lignes minimum

"Je peux jouer avec vous?"

"Rêve, minus. Retourne jouer à la poupée."

Un rire narquois qui se stoppa bien vite. La petite fille, six ans ou sept tout au plus, avait frappé son petit pied l'entrejambe du garçon. Ce dernier, de huit ou neuf ans se plia en deux, trop surpris pour pleurer. Il articula un "Oui" gémissant, et la petite fille sourit largement.

***

Une fillette de dix ans courait. Pas toute seule, en fait. Autour d'elle se trouvait d'autres enfants, un peu plus âgés, tous des garçons. Elle était en tête de file avec un autre jeune garçon blond, plutôt charmant. On ne voyait que ces deux-là. Rousse et blond, frêle et puissant. Le rythme de leur course imprégnait les autres, les aidait à suivre, à ne pas s'arrêter, à ne pas se faire rattraper. Ils n'avaient pas plus de douze ans mais devaient déjà fuir pour survivre. La horde de gamin suivit les deux meneurs, deux bonds, une traction, et on continue. Sur les toits, sauvés.

***

La douceur d'une main dans la sienne. Cela fait trois ans. Trois ans qu'elle peut à sa guise laisser aller ses doigts dans la chevelure blonde, trois ans qu'elle le laisse prendre sa main. Dix ans bientôt qu'ils se sont rencontrés. Ils se connaissent à merveille, et leur complicité est sans bornes. Pourtant, il y a une limite, une drôle de limite. Encore une fois, il essaye de la repousser, se penche vers son aimée, avance ses lèvres... Elle y pose un doigt, le fait reculer, le sourire aux lèvres. Non, ce n'est pas encore pour aujourd'hui, ni pour demain. Un peu déçu, il ne comprend toujours pas, mais comme à chaque fois, oublie vite.
Main dans la main, ils regardent le soleil se coucher sur Al-Jeit, illuminant les tours d'une lueur rosée et faisant étinceler les cascades et les délicates passerelles. Ils sont tranquilles, assis sur le toit. Ils s'Aiment.

***

Une escalade un peu plus complexe que les autres. Inwëlle arriva la première, comme d'habitude. Elle observa ses mains écorchées, ses vêtements sales et abîmés. La jeune fille fit la grimace. Ce soir, elle se ferait de nouveau disputer, comme tous les soirs depuis qu'elle avait rencontré les garçons. Ce soir, sa mère serait encore excédée, son père se demanderait de nouveau ce qu'il avait fait pour avoir une telle fille, et elle finirait la soirée dans sa chambre, tandis que sa mère s'échinerait à recoudre le tissu. Toutes les mêmes, les soirées. Toujours.
Elle regarda arriver le deuxième. Willy. D'habitude, c'était Lui le deuxième. Là, le blond était un peu à la traîne. Il n'avait pas l'air d'aller bien, elle lui parlerait toute-à-l'heure. Willy arriva, donc, et se rapprocha d'elle, une lueur maligne dans les yeux.

"Pst, Inwëlle... T'fais quelque chose ce soir?"

"Dégage tes mains."

A peine la rouquine eut-elle prononcé ses paroles que son interlocuteur fut ceuilli par un violent coup dans l'estomac. Elle eut le temps de voir une furie blonde se jeter sur lui et Willy se reculer prudemment.

"De quel droit tu touche à 'Wëlle!"

"Calme-toi, chef, c'était juste pour rire..."

"Je ne rigole pas!"

Dans toute sa puissance et son agilité, Il passa à l'attaque, ruant Willy de coups, ne laissant aucune zone n'y échapper, tel un feu folet insaisisable. Inwëlle, exaspérée, essaya de les raisonner. La bêtise des hommes était vraiment grande. D'autant plus qu'ils ne l'écoutaient pas. Enervée, elle s'élança entre les deux garçons, les repoussants l'un du pied et l'autre de la main. Elle n'était pas trop douée au combat, mais savait parfaitement échapper à deux brutes avinées. Contre le blond, elle ne faisait pas le poids, ni contre la plupart des gars de la bande. Mais elle se débrouillait, avec quelques techniques. Sans armes, car elle n'avait jamais tenu un poignard entre ses mains.
Elle les repoussa, donc. Et vit la scène au ralenti. Lui, projeté en arrière, sentir le vide sous ses pieds. Ses yeux qui s'aggrandirent d'un coup, sa bouche entrouverte dans un sourire de stupéfaction, une esquisse de "Je t'aime" sur ses lèvres qu'elles n'avait jamais goûtées, et la régression du corps musclé qui clamait sa volonté de vivre, la chute lente et douloureuse, et enfin, la disparition. Abasourdie, Inwëlle se plaqua sur le bord du toit plat, la tête au dessus du vide, plusieurs secondes après la chute. Elle ne vit rien. Ils étaient haut, trop haut. Bien trop pour survivre à une éventuelle chute.

***

Elle se retourna une dernière fois. Elle regarda l'étincelante Al-Jeit étinceler sous le soleil resplendissant. Ca faisait à peine trois-quart d'heure qu'elle était descendue de la tour en trombes, était rentrée chez elle, avait profité de l'absence de son père et de sa mère pour réunir ses affaires, et avait quitté la ville. A peine trois-quart d'heure que Lui aussi l'avait quittée.
Elle avait décidé de partir. Partir se trouver un but, nimporte lequel. Peut-être même un but sans queue ni tête. Par exemple, trouver l'académie des Marchombres, ces êtres dont son père lui parlait tant et qui hantaient les marchés. Il paraissait qu'elle existait, près du lac Chen. C'était farfelu, mais c'était un but. La rouquine pris la direction d'Al-Chen.

Autre :
Remarques quand au forum =)
Tout d'abord, merci d'avoir pris ton temps pour le re-créer. C'est sympa de ta part.
Dans le formulaire précédent, il y avait pas une partie famille? Pas sure, hein.
Je me rappelle que les villes, ou au moins Al-Chen, étaient plus détaillées, il y avait le marché, des trucs comme ça... Après on peut vivre sans, heiin.
Et avis personnel, je trouve que sans fond, le forum est un peu vide :/
Sinon c'est tout, c'est du beau boulot que t'as fait =) Félicitations =)

Remarque quand à mon perso:
Inwëlle n'est pas attachée à ses parents, puisqu'elle a vécu avec sa bande depuis toute petite, ne rentrant que pour dormir chez elle. Son pied droit et recouvert de fines cicatrices, dûes à une technique de combat bien à elle.

HJ: Ou avez-vous connu le forum?
Par l'ancien.

Re bienvenue Inwëlle !

Bon pour moi il n'y a pas de soucis quant à ta fiche, tu es donc validée. Je te donne ton statut de novice.

Pour ce qui est de l'ancien forum, je suis sûr qu'il n'y avait pas de partie 'famille' car ma fiche est restée telle-quelle, puisque je l'avais enregistrée.
Pour les parties des villes, oui, en effet, tu as raison. Néanmoins, je pense que l'on peut rester comme ça pour l'instant.

Pour le fond je n'avais pas du tout pensé, et je trouvais aussi qui manquait quelque chose. Voici cela rectifié.

Merci en tout cas !