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 Groupe Fyrh - Cours n°2

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MessageSujet: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 07 Fév 2012, 15:17

Le feu de la cheminée était éteint, faute de consommable à détruire. Mais dans la petite pièce aux murs en bois, la température n’avait rien à envier : douce et chaleureuse, on aurait pu y dormir comme un bébé sous ses couvertures. C’était à moitié le cas.
Nabu et Nitia étaient endormis, tous les deux, dans les bras de leur mère ; Leur petite bouille angélique donnait un air serein et tranquille à la scène, alors que les parents s’adonnaient à des conversations paisibles. Kyra serrait sa fille contre elle, protectrice, tandis que Lacy avait une main sur son fils, et une autre dans celle de son mari. Les deux sœurs avaient sept ans d’écart, et pourtant leur premier enfant à toutes les deux avaient le même âge, à quelques mois près. Oui, Kyra était encore jeune, pour avoir un enfant, mais c’était ainsi, et ce n’était pas pour autant qu’elle avait été rabrouée : cela avait été son choix, en tout cas pour Aïwen, il n’avait aucune raison de lui faire une quelconque morale.

Pour lui, c’était simplement un bonheur d’avoir autour de lui ses petits-enfants, et ses arrières-petits-enfants. Haly et Samba étaient aussi là, assis au coin du feu, le regard brillant d’émotion, de joie. Une famille réunie…
Entendant Naïkiti lâcher un soupir, Aïwen suivit le cours de ses pensées comme si cela avait été les siennes.

- Bientôt.

La vieille conteuse lui sourit tendrement.

- J’espère, Wen…

Il n’avait pas besoin d’espérer. Il le savait.
Réunir toute sa famille, au plus grand complet. Il manquerait Noahé, comme elle manquait depuis des années déjà. Mais tous les autres, il les voulait près de lui. Près d’eux. Vingt-sept personnes, qui formaient leur famille. Grande famille. Quatre enfants – même si Noahé n’était plus de ce monde – et leurs compagnons, leurs enfants, les compagnons des enfants, et les enfants, encore.

Un sourire étira les lèvres parcheminées d’Aïwen, et il déposa un baiser sur le dos de la main de Naïkiti.

**

Luayy galopait indolemment. Pas besoin d’aller vite, le soleil se levait tout juste dans le dos du Marchombre qui la chevauchait. Ils avaient encore du temps : Aïwen avait donné rendez-vous à ses apprentis devant les écuries. Il projetait évidemment de les emmener voyager, de monter loin dans le Nord, de leur faire découvrir de nouvelles choses, sans cesse. Passer dans une ville leur ferait le plus grand bien, il y avait énormément à y apprendre. Mais pour cela, il préférait faire le trajet à cheval, en partie.

Non pas qu’il n’en avait pas les capacités, au contraire. Mais les trois jeunes gens devaient apprendre à monter à cheval. Il ne doutait pas qu’ils avaient tous posé sans doute une fois leurs fesses sur une selle, ni qu’ils apprendraient rapidement à diriger et écouter leur monture. Cela serait à lui de leur montrer, et cela le faisait sourire.

Flattant l’encolure du hongre, Aïwen le fit ralentir pour passer au pas, tandis qu’ils pénétraient dans les bois aux alentours de l’Académie. Le cheval s’ébroua quelques secondes, tirant un éclat de rire à son cavalier. Ils se comprenaient parfaitement, tous les deux. C’était avant tout une histoire d’ouverture, du cavalier à son cheval ; car la plupart du temps, les chevaux étaient naturellement ouverts à leur cavalier. Leur instinct de survie les poussait à toujours s’adapter.

Ouverture, comme il leur avait dit une semaine auparavant, alors qu’ils s’étaient exclusivement concentrés sur les gobelets. Ce n’était pas parce qu’ils avaient failli à cette épreuve qu’ils n’allaient pas avoir droit de continuer ; au contraire. Leur « examen » - décidément, il n’aimait pas ce mot – s’était parfaitement déroulé, et il avait pu s’apercevoir qu’ils avaient bien continué leurs exercices et entraînements en son absence. Ce n’étaient que dix jours, mais le vieux Marchombre rechignait à les laisser seuls plus que cela : après tout, jusqu’alors, tous les apprentis qu’il avait pu avoir, il ne les avait pas quittés. Ou alors, à la fin de leur apprentissage, pour les envoyer dans une mission, et au Rentaï. Sept apprentis, qui avaient suivi la Voie seuls, avec lui. Jamais à plusieurs. C’était peut-être aussi pour cela, que c’était différent…

Luayy s’arrêta de lui-même devant le battant de la grande porte des écuries. Un sourire sur les lèvres, Aïwen descendit de son dos sans daigner utiliser les étriers, malgré son âge. Flattant l’encolure de sa monture, il l’amena un peu plus loin, au niveau de l’aire de pansage, sans l’attacher. Patient et calme, le hongre bloqua ses articulations pour soulager son postérieur droit, et ferma les yeux, somnolant indolemment et presque immédiatement.

Quelques bruits, dans les feuillages.
Entre les buissons, sur la terre gelée.

Aïwen ouvrit les bras, se fendant d’un sourire sincère.

- Bonjour à vous, jeunes gens.

Il s’avança d’un pas, les saluant d’un hochement de tête.

- J’espère que vous êtes prêts, car nous partons pour un long moment… Avez-vous pensé à prendre le nécessaire ?

Sur le mot qu’il avait laissé à l’intention de ses apprentis, Aïwen avait bien précisé de prendre des habits chauds et un sac de provisions. Lui-même avait, dans les sacoches sur la selle de Luayy, des armes, de la nourriture, des habits, une large tente, des couvertures et surtout des onguents divers et variés pour les petites blessures.
Hochant la tête en voyant que tout le monde était en effet paré pour la grande aventure, le vieux Marchombre hocha la tête.

- Je ne sais pas si cela va faire plaisir à tout le monde, mais nous allons voyager à cheval. Il vous faut donc apprendre à les connaître et à les monter. On va commencer très simplement, en allant chercher une monture dans les écuries. Je vais vous montrer les chevaux qui sont à votre disposition, vous les choisirez.

Joignant le geste à la parole, le Marchombre fit donc entrer ses trois apprentis dans les écuries et leur donna à tous un licol pour prendre les chevaux. Il présenta les chevaux de l’Académie, et les aida à en choisir, puis à passer le licol, et à les mener dehors, dans l’aire de pansage où Luayy dormait toujours. Il bougea seulement une oreille quand il entendit les autres chevaux arriver.

- Le pansage, maintenant… C’est très simple, et indispensable. Cela permet de vérifier que votre monture n’est pas blessée, ou qu’elle n’a rien d’anormal, et cela permet de la décrasser pour éviter que les cuirs ne l’irritent quand vous la chevaucherez. Voici comment faire…

Il montra donc. A chaque fois, il donnait le nom de ce qu’il faisait, précisait comment distinguer la brosse, comment la passer, où la passer. Il expliquait pourquoi on pouvait faire ceci ici, et non là. Quand les trois chevaux furent pansés et brillants, il passa aussi au harnachement, qui fut plus laborieux. Encore une fois, et avec une patience tranquille, il expliqua, nota, montra, recommença, jusqu’à ce que les trois apprentis eurent réussi à faire les choses d’eux-mêmes au moins une fois.
Satisfait de leurs efforts, Aïwen se dirigea alors vers Luayy, qui se réveilla presque instantanément, et le suivit un peu plus loin. Il leur montra comment monter, avec un pied dans l’étrier, et en s’élançant souplement par-dessus le dos du cheval, se poser doucement sur la selle pour ne pas leur faire mal au dos. Il fit contrepoids pour Aaron, et resangla son cheval qui avait eu la bonne idée de se gonfler lorsqu’il lui avait mis la selle. Quand ils furent tous en selle, enfin, Wen monta sur son propre cheval et leur lança :

- Vous voilà donc en selle ; On commence doucement, par du pas. Vos chevaux vont se contenter pour l’instant de suivre le mien, Luayy. Il faut que vous soyez à l’aise, et on n’accélèrera pas tant que cela ne sera pas le cas.

Allez, en avant ! On serre légèrement les jambes, et relâche dès qu’ils esquissent un pas vers l’avant. Sinon, ils vont trop accélérer.


Malgré cela, Aïwen ne fit que donner un léger coup de bassin dans sa selle pour mettre sa monture au pas. Ils commençaient doucement, et le vieux Marchombre se plaça en tête, ses trois apprentis côte-à-côte, juste derrière lui…
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeSam 11 Fév 2012, 19:13

Peut-on être heureux comme jamais grâce à un simple papier ?
Il faut croire que oui, à la vue de cette brunette qui saute de joie dans les dortoirs de l'académie Marchombre.

*****

Exit les mitaines, bonjour les gants en cuir de siffleur, doublés de fourrure. La tenue du jour n'a plus rien de celle que je portais lorsque ma route a croisé celle d'Aïwen. Les vêtements en toile ont laissé la place à deux épaisseurs de vêtements chauds, et les fines chaussures à des bottes fourrées. Néanmoins le froid qui me cueille à ma sortie de l'académie perce mes habits et réussit à venir caresser ma peau. Brrr ... j'aime ce temps hivernal, même si les températures qui l'accompagnent pourraient faire l'effort d'être un peu plus chaudes.

Du haut du perron, je laisse mon regard planer sur la cour devant le bâtiment. Ici et là, des herbes se dressent, habillées de leur parure d'hiver. Le blanc du gel leur donne une teinte évoquant la pureté des sommets montagneux. Une moue rêveuse traverse mon visage alors que je me remémore la vue depuis mon ancien village. Cette "demeure des anges" que j'ai toujours admirée n'était jamais loin de mon regard. A tel point qu'elle est devenue le but dans ma vie. Celui dont je me rappelle à chaque fois que quelqu'un prononce mon nom. Ange. Un de ces êtres purs qui savent voler. Pour l'instant, la seule chose qui sait voler, c'est ce bout de parchemin qui se fait emporter par le vent. J'aurais voulu le regarder une nouvelle fois pour savourer les mots qu'il renferme. Pour relire une énième fois son message. Au lieu de cela, je le regarde planer dans les airs, me remémorant simplement son contenu. Il m'aura bien fallu un quart d'heure pour déchiffrer l'écriture soignée d'Aïwen, mais j'ai finalement réussi à comprendre qu'il nous donnait rendez-vous aux écuries pour un voyage encore plus palpitant que le précédent.

D'un saut, je me retrouve au bas des marches et vais ramasser le précieux morceau de parchemin, avant de partir pour le point de rendez-vous. Ce chemin que foulent mes pieds, je le parcours tous les jours pour aller prendre soin de mon Shantal, en particulier depuis trois jours, date à laquelle il s'est abimé le boulet arrière droite, entrainant un boitement qui m'a forcée à le laisser dans son box. Le pauvre animal apprécie peu d'être enfermé toute la journée, surtout quand le soleil brille dehors, mais c'est la meilleure option que j'ai pu trouver. Ce n'est donc pas lui que je vais prendre avec moi pour le voyage avec Aïwen, et j'aurais peut-être du faire un repérage avant le début du cours, ce que je n'ai évidemment pas fait. J'ai passé assez de temps à préparer mes bagages, me forçant sans cesse à ne pas rajouter des habits ou de la nourriture inutile. Dur tâche que de voyager léger, tout en étant sûr de ne manquer de rien. Mais je pense que j'ai mené ma mission à bien, au vu de la taille du sac qui pend sur mon dos.

L'odeur des écuries emplie mon nez, se dotant de nouvelles touches à mesure que je m'en rapproche. D'abord c'est une vague odeur de purin, puis celle propre aux chevaux, et enfin celle de la paille et du foin provenant du bâtiment à côté. Il y aussi les hennissements qui appellent à travers l'Académie les cavaliers Marchombres. Parmi eux, je sais qu'il y en a un qui est pour moi.

Devant l'écurie, une silhouette que je reconnaitrais entre mille attend tranquillement. Aïwen. Je me retiens de courir vers lui, tentant d'arborer une attitude calme. De l'excitation qui bout en moi, il n'est apparent que le sourire que je ne peux cacher. Le temps qu'il me faut pour saluer mon Maître est aussi celui dont profitent Aaron et Shalie pour arriver à leur tour, aussi ponctuels qu'à nos deux rencontres précédentes. Le vieil homme nous salue à son tour, apparemment aussi heureux de nous voir que nous le sommes.

- Je ne sais pas si cela va faire plaisir à tout le monde, mais nous allons voyager à cheval. Il vous faut donc apprendre à les connaître et à les monter. On va commencer très simplement, en allant chercher une monture dans les écuries. Je vais vous montrer les chevaux qui sont à votre disposition, vous les choisirez.


Nous enjoignant de le suivre, Aïwen entre dans l'écurie et passe devant les différents box, s'arrêtant devant ceux qui abritent un cheval appartenant à l'académie. Le dernier abrite une jolie jument grise répondant au doux nom de Brume, mais ce qui m'intéresse avant tout, c'est son voisin. Shantal. Mon hongre. Le gros cheval sort sa tête de son box et hennit joyeusement en me voyant. Mon rire est la réponse équivalente à sa joie de me voir. Avec une affection non dissimulée, j'embrasse son chanfrein et glisse me doigts dans sa crinière emmêlée.

- Non pas toi mon gros. La prochaine fois promis.


Tout en démêlant sa crinière, je réfléchis aux quelques chevaux que je viens de voir. Lequel vais-je donc prendre ? … C'est une tête fine qui se rapproche de moi, qui me donne la réponse. La jument du box à côté a décidé de venir troubler mes pensées d'un petit coup de tête. Elle a due sentir l'odeur émanant de ma poche, et veut que je partage le cadeau ramené pour Shantal.

- Ta voisine a l'air de s'ennuyer. Tu pense qu'elle voudra bien te remplacer ?


Pour être sure que mon cheval ne va pas protester, je sors la pomme que je gardais dans ma pomme et la coupe en deux, lui offrant un morceau puis tendant l'autre vers la jument grise.

- Brume c'est ça ? Ravie de te rencontrer.


J'ouvre son box et me glisse à ses côtés, lui laissant le temps de me renifler et d'accepter ma présence. De ma main, je caresse son corps, de sa crinière à sa croupe, appréciant la douceur de sa peau. Puis je me décide à lui passer le licol qu'Aïwen nous a donné à l'entrée de l'écurie. La jolie jument ne refuse pas une seule seconde l'objet que je fixe à sa tête. Ses deux jolis yeux me fixent sans aucune crainte pendant que je m'active. Elle a compris qu'au milieu des apprentis Marchombres, elle ne risque pas de souffrir.

J'accroche une longe au licol et quitte le box, suivie par la jument, docile comme un rêve de gentillesse. Avec une telle voisine, Shantal devait être ravi. Aïwen attend que nous arrivions tous les trois, accompagnés de nos montures respectives. Son cheval, un superbe animal tacheté de crème, arbore la même attitude calme que son maître. Il agite une oreille pour saluer ses trois futurs compagnons de voyages, ce qui me tire un petit sourire.

- Le pansage, maintenant… C’est très simple, et indispensable. Cela permet de vérifier que votre monture n’est pas blessée, ou qu’elle n’a rien d’anormal, et cela permet de la décrasser pour éviter que les cuirs ne l’irritent quand vous la chevaucherez. Voici comment faire…

Ayant passé ma jeunesse dans une ferme, j'ai appris comment m'occuper des bêtes, chevaux y compris. A travers Aïwen, j'ai l'impression de revoir mon père. Il répète les mêmes gestes précis, et sa voix se mêle à celle dont mes souvenirs conservent encore l'écho. Avec le temps qui passe, les contours du visage de ma famille ont disparu de ma mémoire, et leurs voix ne sont plus qu'un souvenir imprécis. Pourtant leurs gestes et leurs paroles restent gravés en moi.
A la suite de mon Maître, le regard à moitié perdu dans ma vague de nostalgie, je panse Brume avec douceur. Cette jument n'est pas un animal de trait, j'essaye donc d'avoir la main plus douce avec elle. Ses muscles se dessinent avec grâce sous sa peau, et plus je m'occupe d'elle, plus je tombe amoureuse de sa beauté équine. Je n'y connais rien en chevaux, mais quelle que soit sa race, Brume a tout d'un animal de noblesse. Un bijou que je n'aurais jamais pensé monter. Je veux absolument qu'elle et moi nous entendions bien, et je ne peux m'empêcher de lui parler pendant son pansage. Ce n'est qu'un léger murmure, et j'ignore si quelqu'un d'autre que Brume peut l'entendre, mais c'est plus qu'assez.

Viens ensuite l'étape " seller et monter", chose que j'exécute avec légèreté, appliquant les conseils d'Aïwen que mon père avait été un peu trop rustre pour m'apprendre. Dans une ferme, ce n'est pas forcément la finesse qui prime. Evidemment avec Shantal, il est inutile de trop réfléchir car je n'ai jamais eu peur de lui faire mal. Alors que là … cette jument me semble tellement fine par rapport à mon destrier habituel que le simple fait de lui grimper sur le dos me fait peur. Il ne faudrait pas qu'elle succombe sous mon poids … Tiens et en parlant de poids … Mon regard se tourne vers Aaron dont le cheval a fait des siennes, forçant Aïwen à resserrer les sangles de la selle. Inconsciemment, je me tourne vers la mienne et vérifie que l'espace qui sépare le ventre de la sangle n'a pas changé. Brume n'est pas aussi joueuse que la monture de mon camarade, et je suis rassurée de voir que je ne risque pas de glisser de ma selle. La hauteur de la jument est peut-être moins importante que celle de mon hongre, mais elle n'en reste pas moins assez haute pour m'assurer une chute douloureuse.

- Vous voilà donc en selle ; On commence doucement, par du pas. Vos chevaux vont se contenter pour l’instant de suivre le mien, Luayy. Il faut que vous soyez à l’aise, et on n’accélèrera pas tant que cela ne sera pas le cas.
Allez, en avant ! On serre légèrement les jambes, et relâche dès qu’ils esquissent un pas vers l’avant. Sinon, ils vont trop accélérer.

Monter avec douceur et finesse. Je n'ai jamais appris à diriger mon cheval avec seulement l'usage de mes jambes et de mon poids, alors l'idée de revenir aux bases, c'est-à-dire au pas, ne me déplait pas. Notre rythme a beau être lent, il n'en reste pas moins propice à la concentration. Mes pensées virevoltent entre l'observation de mon Maître et son attitude, et ma propre position. La souplesse dont il fait preuve au sol se retrouve dans ses mouvements de monte, chose dont je suis incapable. Je suis loin de ressembler à un sac à patates, pourtant je me sens moins à l'aise que je le croyais jusqu'à présent. Il faut dire que je n'ai pas l'habitude de ne pas monter Shantal. Brume est différente en bien des aspects de mon cheval, et j'essaie de me faire à ses mouvements. Pas une seule fois ne tente-t-elle de s'échapper, de rechigner à mes ordres. Il faut croire que j'ai hérité de la crème de la crème. Voilà un cours qui commence bien.
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeDim 12 Fév 2012, 16:04

Une semaine déjà, depuis la dernière rencontre. Je n'ai pas oublié le sourire d'Aïwen auprès de sa compagne. Un sourire pour nous et pour elle, le genre de sourires contagieux. Je n'ai pas oublié non plus ses épreuves et surtout pas celle de la bille ! Un échec commun aux trois apprentis du vieux marchombre. Je ne sais pas pourquoi, mais il pensait vraiment qu'on le réussirait. Le pouvait-on vraiment ?

Une semaine, mais un mot nous a tous trouvé en milieu de celle-ci, nous communiquant les instructions pour le prochain voyage : Des vêtements chaud et un sac de provision. La route promet d'être longue.. et peut-être nous dirigera-t-elle vers le nord ? Les fameuses chaînes du Poll, les plateaux d'Astariul et les Marches du Nord ? Des territoires peut-être trop dangereux pour trois jeunes personnes. Non, les recommandations sont sûrement du à la température tombante sur l'Empire.. le sol était déjà gelé après tout.

C'est donc en réfléchissant à notre destination que je rejoins Ange, Shalie et notre Maître aux écuries. Le vieux marchombre, arrivé sur un cheval, nous accueil avec sa joie et sa grâce naturelle. Comme toujours, il nous laisse admiratif devant sa vivacité et sa souplesse. Comment peut-on être aussi vieux et aussi.. aussi.. marchombre ! C'est totalement ahurissant ! Impensable ! Il y a sûrement un secret derrière tout ça.. ce type n'est pas humain ! Tout simplement. Allez savoir qui a pu dessiner pareil représentation du parfait marchombre ! Que puis-je faire d'autre sinon incliner la tête pour répondre à sa chaleureuse salutation ?.. impossible de lui rendre la pareil ! Je n'ai ni sa prestance, ni cette aura troublante qui le rend automatiquement amical. Mais j'espère que l'admiration de mon regard suffira à lui témoigner ma joie de le revoir.

Le sac de vivre sur le dos et chaudement vêtu, je réponds à l'appel du maître sans fautes. Je ne suis pourtant pas habitués à ce genre de fourrures et vêtement rembourrés. Je préfère de loin les tenues plus légères qui, si elles ne tiennent pas tête au froid, restent agréables à porter. Mais même les marchombres doivent s'adapter au temps. C'est l'une des rares choses qu'Aïwen ne défiera sûrement pas.. Je crois.

Quelque soit notre direction, il semblerait bien que le trajet se fera à dos de cheval. Je n'ai jamais monté ces créatures, mais l'idée ne me déplaît pas.. Les trajets seront plus court si je peux en emprunter à l'Académie ! Et elle a mit a nos service ces sympathiques créatures ! Que les choses sont bien faites ! Sauf qu'un cheval s'accompagne d'une certaine préparation et Aïwen entreprend de nous l'inculquer. Il y a des mots qui fusent, accompagnés de gestes précis. Le cavalier est loin d'être un maître insouciants ! Il doit prendre grand soin de sa monture. Pour un cheval qui ne m'accompagnera peut-être qu'une fois dans toute ma vie, ce Roméo a déjà droit à beaucoup d’égard ! J'ose croire qu'il le vaut bien, mais il paraît que le calme annonce la tempête..

Et le canasson était décidément trop calme ! Il me jouait déjà un tour le traître ! Sans l'aide d'Aïwen et son œil aiguisé, je me serais sûrement retrouvé par terre en essayant de le monter. Ce Roméo que j'ai choisi est décidément le pire possible, mais il était plutôt intéressant.. justement parce qu'il ne se démarquait pas trop des autres par une robe uniforme. Le genre de cheval que je pensais simple. Je me trompais !

Mais nous sommes parvenu à le maîtriser et je pu même le monter. On dirait qu'il ne fera pas des siennes. Suivant les consignes d'Aïwen je presse légèrement mes jambes sur ses flancs. Roméo répond docilement, me tirant un soupir de soulagement, je n'en stop pas moins ma pression, trop inquiet qu'il ne s'emballe comme nous avez prévenu Aïwen.


Dernière édition par Aaron Til'Maavon le Sam 25 Fév 2012, 18:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeLun 13 Fév 2012, 18:52

Une semaine qu'ils c'étaient quittés, comment une semaine pouvait-elle passée si lentement ? Shalie avait bouillonné d'impatience toute la semaine, la dernière fois qu'ils s'étaient revus Aïwen Ange et Aaron c'était lors de l'examen. Ils avaient tous réussit bien qu'il subsistait encore des lacunes et qu'ils aient tout trois ratés l'épreuve des gobelets. Et dire qu'il aurait suffir qu'ils regardent Aïwen et non pas la danse des gobelets imposer par ses mains.

C'était l'aube et Shalie venait tout juste de sortir de son lit bien douillet, après un petit-déjeuner léger composait de pommes et de fruits secs elle s'habilla rapidement. Tout en se préparant son regard se porta sur la feuille posée sur la petite tablette. Un message d'Aïwen leur donnant rendez-vous aux écuries et précisant qu'il fallait qu'ils prennent des vêtements chauds ainsi que des provisions. Fin prête elle se fit une tresse avant de prendre son sac et de se mettre en route.

Un vent froid l'accueillit et elle regratta la douce chaleur des draps, mais même avec une tempête de neige, cela ne l'empecherait pas de rejoindre son maitre et ses camarades. Elle se mit en route d'un bon pas, elle était restée proche de l'académie afin de ne pas avoir un trop long voyage à effectuer. Aïwen les attendaient déjà sur place, comme toujours souriant il prit la parole :

- Bonjour à vous, jeunes gens.

Il s'avança d'un pas avant de les saluer d'un hochement de tête.

- J'espère que vous êtes prêts, car nous partons pour un long moment... Avez-vous pensé à prendre le nécessaire ?

Par réflexe Shalie vérifia qu'elle avait bien son sac, ça aurait été stupide de l'avoir oublié au moment du départ. Apparemment satisfait Aïwen hocha la tête avant de poursuivre :

- Je ne sais pas si cela va faire plaisir à tout le monde, mais nous allons voyager à cheval. Il vous faut donc apprendre à les connaître et à les monter. On va commencer très simplement, en allant chercher une monture dans les écuries. Je vais vous montrer les chevaux qui sont à votre disposition, vous les choisirez.

Elle ne savait pas ce qu'en pensé ses camarades, mais elle était de son coter contente de monter à nouveau à cheval. Elle en avait un en plus une jument du nom de nael, elle avait préférait la laissait chez ses parents, mais souvent sa présence lui manquait. Elle allait avoir l'occasion de renouer avec l'équitation. Docilement elle suivit avec ses camarades leur maitre qui les aidât à choisir une monture parmi les chevaux de l'académie.

Déambulant entre les boxs elle observait un à un les chevaux et s'arrêta devant un magnique cheval, sa robe était d'un noir magnifique et on voyait parfaitement sa musculature. Sans faire de geste brusque elle entra et se retrouva face à face avec l'animal, non pas l'animal Kami, car tel était son nom. Tout curieux, il approcha et se mit à renifler Shalie, elle lui laissa prendre son temps et lorsque ce fut chose faite elle lui passa le licol que lui avait donné Aïwen. Ayant tous fait leurs choix il les entraînât ensuite vers l'aire de pansages avec leurs montures. Il s'y trouvait déjà un magnifique cheval, surement celui de leur maitre qui dormait paisiblement.

- Le pansage, maintenant... C'est très simple et indispensable. Cela permet de vérifier que votre monture n'est pas blessée, ou qu'elle n'a rien d'anormal et cela permet de la décrasser pour éviter que les cuirs ne l'irritent quand vous la chevaucherez. Voici comment faire...

Ses parents possédant des chevaux, elle avait déjà l'habitude de voir ses gestes bien que son père était plus comment dire robuste dans sa manière de faire. Contrairement aux soldats de bases pensant qu'un cheval n'était que bonne à les porter ont lui avait toujours apprit qu'il fallait respecter avec le plus grand soin sa monture. Un jour cela pourrait même sauver la vie du cavalier.

Ils durent pense ; coiffer et anarcher leurs chevaux respectifs et lorsqu'Aïwen fut satisfait il leur montra avec son propre cheval comment monter avec un pied dans l'étrier. Rien de bien sorcier en soi quand on avait l'habitude, Aaron avait l'air de rencontrer quelques problèmes avec sa monture, car Aïwen vint à sa rescousse. Souplement Shalie se hissat sur sa propre monture avec facilité et flatta le flanc de Kami avec douceur.

- Vous voilà donc en selle ; On commence doucement, par du pas. Vos chevaux vont se contenter pour l'instant de suivre le mien, Luayy. Il faut que vous soyez à l'aise, et on n'accélèrera pas tant que cela ne sera pas le cas.
Allez, en avant ! On serre légèrement les jambes, et relâche dès qu'ils esquissent un pas vers l'avant. Sinon, ils vont trop accélérer.


Concentrer Shalie fit partir Kami au pas, il suivait docilement Luayy ce qui lui permettait de se concentrer sur sa posture et de suivre les instructions d'Aïwen. Le problème quand on était sur une nouvelle monture c'était qu'il fallait oublier les habitudes que l'on avait. Kami et Nael étaient différent en tout point et même si elle avait pu monter sur Kami il lui faudrait du temps pour que des liens se forment entre eux.
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 14 Fév 2012, 11:19

Les apprentis étaient tous impatients de reprendre la route, et de le retrouver, c’était un fait tout à fait visible : tous piaffaient presque d’impatience, et un large sourire entamait leur visage, aux yeux pétillants. Heureux de constater qu’il ne les avait pas encore trop effrayés, Aïwen les salua très simplement.

Panser et s’occuper d’un cheval peut sembler une formalité, pour ceux qui ont déjà appris à le faire. Il n’y a rien de compliqué à cela, certes, mais il faut savoir les choses, d’autant qu’un bon pansage permet de découvrir son cheval, et les blessures éventuelles qu’il peut s’être faites. Heureusement, les quelques gestes semblent déjà appris par Ange et Shalie, qui étaient plutôt à leur aise, tandis qu’Aaron a tout à apprendre, ce qui n’est pas pour déplaire au vieux Marchombre. Il note toutefois que les deux jeunes filles ne ratent aucune de ses paroles.

Lorsque tous les chevaux furent enfin pansés, harnachés et fins prêts, ils se mirent donc en selle. Luayy avait salué les trois autres chevaux d’un hennissement tellement grave qu’il ‘était impossible pour des oreilles humaines de l’entendre. Pour Aïwen, cela n’avait été qu’un déplacement d’air bizarre, à ses oreilles pointues et hypersensibles.

Et dans un sourire, ils commencèrent donc à marcher.
D’abord du pas, tranquillement. Le Marchombre se retournait sur sa selle pour observer ses apprentis, qui s’affairaient sur leur chevaux : en effet, tous ne semblaient pas forcément à l’aise. Il avait pu discerner dans les gestes de Shalie qu’elle avait monté, et qu’elle avait sûrement un cheval, bien qu’il ne fût pas à l’Académie ; il avait également vu qu’Ange avait sa propre monture, mais elle ne l’avait pas prise – peut-être cette dernière était-elle blessée et ne pourrait pas supporter un voyage, surtout de la longueur dont il voulait le faire. Ainsi, les deux jeunes filles tentaient de prendre de nouveaux repères, de s’adapter à leur monture comme elles le pouvaient, trop habituée à leur propre cheval.

Un sourire sur les lèvres, ce fut donc Aaron que le vieil homme observa plus en détails. Le garçon se tenait un peu voûté, on pouvait deviner la tension dans tout son corps, même s’il ne semblait pas spécialement angoissé. Néanmoins, Aïwen donna quelques premières consignes, conseils, pour mieux tenir à cheval, et faire attention à ce que sa monture pouvait dire sans parler.

- Essayez de vous tenir le plus droit possible. Pour les filles, le moins cambré, vraiment droite. Un axe droit doit pouvoir passer par vos talons, la pointe de vos fesses et vos épaules, c’est la position de référence du cavalier. Tenez les rênes avec un angle de coude ouvert, pour dégager vos épaules. Redressez le menton, regardez où vous voulez aller.

Un sourire.
Ils continuaient de marcher. Parfois, Aïwen faisait allonger le pas à sa monture, pour que les autres équidés accélérassent dans leur pas eux aussi. Cela sembla poser une certaine difficulté, pourtant.

- Accompagnez le mouvement du cheval avec votre bassin. Il faut vous détendre. Suivre le pas. Pour vous aider, vous pouvez essayer d’entendre quel pied se pose sur le sol. Ne serrez surtout pas les genoux, au contraire, il vaut mieux les ouvrir un peu trop. Descendez les talons, posez-vous dans les étriers.

Il ne cessait de donner des conseils sur leur position, leur manière de se tenir, de tenir les rênes, de regarder les choses. Pour l’instant, ils marchaient plutôt droit, mais lorsque le Marchombre vit que les trois apprentis étaient plus à l’aise, il reprit tout du début, notamment pour le débutant dans le groupe. Ils firent donc des lacets, des virages, entre les arbres.

Ouvrir la main intérieure, regarder où on veut aller, tourner les épaules dans la direction, effleurer le flanc au niveau de la sangle du côté extérieur au virage. Pouces toujours vers le ciel. Les chevaux se prêtaient au jeu, virevoltant entre les troncs, semblant même s’amuser de temps en temps à forcer un peu du côté où eux voulaient aller : première confrontation avec une volonté réellement différente de celle des cavaliers.

- Mieux vaut ne pas utiliser la force. Faites plutôt des compromis, essayer de demander d’une autre manière. L’équitation en elle-même n’est qu’une question de compromis, toujours, et tout au long de votre vie. Même avec un cheval dont vous êtes très proche…

Glissant ses doigts dans la crinière de Luayy, Aïwen sourit quand le hongre secoua la tête, pour confirmer ce qu’il venait de dire.

Allant au rythme de chacun, Aïwen demanda à Shalie et Ange de trotter dès qu’ils furent sortis de la forêt, autour d’eux, en cercles, en agrandissant et en rétrécissant ces derniers. Il attendit qu’Aaron fut vraiment à l’aise avec le pas et le changement de direction pour lui proposer le trot. Pour ne pas qu’il prît l’habitude de s’accrocher aux rênes, le vieux Marchombre lui demanda de prendre la crinière – les chevaux sont insensibles à ce niveau – et accrocha une longe au mors de Roméo pour mettre son propre cheval au trot. Ainsi, le jeune homme n’avait pas à se soucier de la direction, mais seulement de ressentir l’allure.

Ils avancèrent donc ainsi, Ange et Shalie indépendantes, retrouvaient rapidement leurs réflexes et s’adaptaient à leur monture. Aïwen les fit donc faire plusieurs exercices de précision dans la direction, de changements d’allures, toujours autour d’eux, alors qu’eux-mêmes continuaient à trotter.

Au bout d’une petite heure, un sourire sur les lèvres, le Marchombre fit s’arrêter Luayy pour enlever la longe qui le liait à Roméo, et donna donc l’occasion à Aaron de faire des exercices à son tour. D’abord uniquement pour prendre en main l’allure dans les changements de direction, puis il lui fit faire les mêmes enchaînements que Shalie et Ange un peu plus tôt. Ces deux dernières s’étaient d’ailleurs rangées à ses côtés.

Une fois ces quelques routines acquises, Aïwen finit par laisser tranquilles les apprentis et leur monture : ils ne firent que trotter pendant un certain temps encore, avant de passer au galop. Ils avançaient à une allure non négligeable, directement vers le Nord, contournant le Lac Chen par l’Est pour ce faire. Ils étaient tout le long sur la river de l’immensité miroitante, sous un soleil froid d’hiver.

Lorsque l’astre diurne dépassa son apogée, on pouvait discerner l’ombre d’Al-Chen au Nord-Ouest de leur trajectoire. Aïwen attendit de dépasser la grande ville, et de ne plus la voir dans son dos, avant de proposer à ses apprentis de s’arrêter pour manger quelque chose.

Normalement, ils avaient tous faits leurs propres provisions, et ce ne fut qu’à ce moment-là qu’Aïwen s’autorisa un coup d’œil à ce qu’ils avaient pu emporter, tous. Il put voir ainsi qu’ils ne s’étaient pas trop mal débrouillés, et chacun mangea son propre déjeuner. Une fois rassasiés, le Marchombre se releva et montra quelques étirements supplémentaires à ses apprentis pour ne pas qu’ils eussent trop de courbature à la suite d’une longue chevauchée. Mais il n’allait pas se contenter de cela : ainsi, quand ils repartirent, il leur imposa de nouveau des exercices plus difficiles, de gymnastique et de souplesse, les chevaux les suivant tranquillement.

Il finit par arrêter la petite procession qu’ils formaient, tous les quatre, au milieu de l’après-midi. Laissant ses apprentis monter le camp comme il leur avait demandé – ils savaient le faire maintenant - et s’occuper de leurs montures pour les déharnacher et les panser à nouveau – Aïwen faisait confiance à Ange et Shalie pour aider Aaron si besoin s’en faisait sentir. Il s’occupa lui-même de Luayy, avant de s’éloigner du camp pour tracer trois cercles, larges de cinquante centimètres de diamètre chacun, dans la terre, à l’aide d’un bâton. Quand les apprentis en eurent terminé avec leur monture, il les emmena près des cercles, un sourire aux lèvres.

- Vous avez appris à manier un arc, la dernière fois. Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur l’utilisation – les utilisations diverses d’un poignard.

Souriant toujours, il fit une légère pause, avant de demander :

- Quelles sont les manières d’utiliser un poignard, d’après vous ?

Redressant le menton, Aïwen avait le regard qui pétillait.
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeJeu 23 Fév 2012, 21:04

Caché dans les branches nues des arbres, un oiseau accompagne de son chant le début de notre voyage. Ses trilles se mêlent au bruit des brindilles qui craquent sous le pas des chevaux. Joyeuses. Il a beau ne pas être notre compagnon de route, sa mélodie reste dans ma tête pendant la traversée du bois. Elle devient mon murmure, celui que je chantonne dans ma tête et parfois aux oreilles de Brume. Dans ces moments là la jument secoue sa fine tête, allant parfois jusqu'à la tourner vers moi en fixant ses yeux noisette sur moi. Nulle animosité ne s'y lit, ce regard étant rarement plus qu'un simple coup d'œil vers celle qui s'amuse à lui souffler dans les oreilles. Puis elle revient vers le chemin qui s'ouvre devant nous, au cas où un improbable tronc d'arbre déciderait de la bloquer.

Les conseils d'Aïwen viennent rythmer le voyage, cassant par instant la monotonie de cette marche au pas qui tend à me bercer sur ma selle. A chaque fois, c'est l'occasion pour moi de me concentrer sur un nouveau point et de secouer un peu ma cervelle. Se tenir bien droite, sans être pareille à un piquet. Tout en souplesse. Cela semble être un maître mot de l'apprentissage Marchombre. Il y en a dans la majorité des exercices imposés par notre vieux mentor : course, grimpette dans les arbres, joutes entre apprentis. Et puis à côté des conseils basiques de monte, comme pour la position des coudes, Aïwen nous guide sur comment mieux écouter notre monture pour pouvoir s'accorder à son allure et mieux la guider. Encore et toujours, la finesse prévaut sur la dureté. Nous sommes de futurs Marchombres, non pas des Thüls pensant via leurs muscles et non leur cerveau. Ici il s'agit d'accorder son corps à celui de sa monture, comme ces êtres légendaires mi-homme, mi-cheval. Encore une histoire à dormir debout que ma mère racontait à l'enfant impossible à coucher que j'étais. Pourtant tous les mythes ont une base réelle, ou tout du moins un rêve humain qui les a engendrés. Ne faire qu'un. Cavalier et monture. Centaure. Quelle idée idiote. Quelle idée merveilleuse. Et pourtant Aïwen nous guide sur la Voie d'un tel rêve.

Le Marchombre enchaîne sur des exercices de contrôle de la direction, toujours au pas. Il ne s'agit plus de rêvasser sur sa selle, car Brume a beau suivre Luayy, je la sens prête à aller se promener vers quelques touffes d'herbes appétissantes ornant le bord du chemin. D'une main que j'essaie de rendre à la fois ferme et douce, je la guide dans le slalom imposé par Aïwen. Difficile d'imposer sa volonté à un animal pesant au moins dix fois mon poids, encore plus lorsqu'on le connait à peine. J'ai beau avoir hérité de la crème de la crème, je n'en rencontre pas moins quelques résistances lors des changements de direction. Un vague regard en arrière me rassure en voyant qu'Aaron a vraiment choisi une monture dôtée d'un esprit malin. Ce n'est pas un cadeau qu'il s'est fait avec ce choix … si j'ai un cœur, peut-être lui prêterais-je Brume après la pause déjeuner… peut-être…

Très vite, la balade redevient quelque peu monotone, à mesure que les chevaux et les cavaliers se lassent du nouvel exercice. Sous mes jambes et mes bras, je sens la jolie jument truitée qui essaie d'accélérer insidieusement le pas, allongeant sa foulée et tirant sur son mors. Des caresses affectueuses sur son flanc ne suffisent pas à calmer ses ardeurs, et je suis obligée de recourir à un peu de force pour empêcher Brume de s'élancer au galop à travers les arbres. Pas que je n'en rêve pas …

Aïwen a dut sentir la tension qui monte entre ma monture et moi, lorsqu'il annonce que Shalie et moi pouvons passer au trot. Un soupir ravi s'échappe de mes lèvres, alors que je libère la jument de la pression maintenue sur sa tête. A peine ai-je effleurée ses flancs qu'elle passe au trot, avec une joie que je sens vibrer à chacun de ses pas. En plus la forêt n'est plus qu'un souvenir laissé derrière nous, et l'absence d'arbres donne une impression de liberté que je savoure autant que l'accélération de notre allure.
Cette fois-ci, ce sont des cercles complets que je dois m'efforcer de décrire autour du duo que forment Aïwen et Aaron. Quoi qu'ait fait le jeune homme dans sa vie passée, ce n'était pas en lien avec les chevaux. Sa monte est encore tendue, mais grâce aux conseils de notre Maitre, je peux voir qu'il commence à prendre confiance. Pour preuve, il finit par se mettre lui aussi au trot, très vite encadré par Shalie et moi qui le mêlons à nos exercices. Le temps qu'il se fasse à sa monture a été pour moi et ma camarade l'occasion de retrouver nos marques, et désormais Brume et l'autre cheval se comportent à notre égard aussi sagement qu'à l'égard de cavaliers chevronnés. La moindre pression des jambes ou inflexion des rênes est suivie d'un changement de direction.

Malgré le soleil qui brille dans le ciel, le temps n'en reste pas moins froid. A travers mes gants, je sens mon sang qui se glace, l'absence de mouvement de mes doigts accélérant cette tétanisation. Déjà qu'en temps normal les longues chevauchées sont fatiguantes pour les mains, ces basses températures n'arrangent rien. Faisant maintenant assez confiance à Brume, je me permets de lâcher ses rênes un instant pour faire bouger mes doigts et raviver le sang qui y circule. Le simple fait d'essayer de desserrer mes mains me tire une grimace: plus de deux heures de chevauchées m'a transformée en statue. D'un effort qui me semble presque surhumain, j'arrive à décrisper mes muscles et lâcher le guide, le renouvelant ensuite pour faire onduler mes doigts et leur redonner leur souplesse normale. Quelques minutes suffisent pour réchauffer mes mains et me permettre de reprendre le contrôle de ma jument, heureusement guidée par Luayy et les deux autres chevaux.

Décidant que nous sommes assez à l'aise sur le sujet "équitation", Aïwen nous fait cesser les va-et-vient et nous continuons notre route, à travers champs et forêts, vers un point aussi vague que lors du premier cours. Considérant que le silence nécessite d'être comblé, je me hasarde à poser une question à mon Maitre.

- Où allons-nous cette fois-ci Aïwen ? Vous nous avez dit de nous équiper, mais vous n'avez pas précisé pour quoi …


Seul son sourire pétillant répond à ma question, aussi clair qu'un "Tu verras bien assez tôt." Sa réponse me suffit et je n'insiste pas plus. Le soleil est mon ami, celui qui m'apporte un élément de réponse. Par sa position, il m'indique que nous fonçons plein Nord. Qu'y a-t-il là bas à part des Raïs ? Ces terres lointaines ne sont vivantes dans mon esprit que par les histoires rapportées par les voyageurs. Quatre mots ressortent de ces histoires. Sentinelles. Frontaliers. Thüls. Raïs. Il y a des gens qui vivent dans ces hautes terres, mais tous sont des guerriers chevronnés chargés de protéger l'Empire contre la menace des hommes cochons. Une fille comme moi n'a pas sa place si loin… je ne me sens pas de taille à me retrouver mêlée à des hommes qui ont la mort et la guerre dans le sang. Le sang … tout d'un coup le mien se gèle et arrête de palpiter. Les joies de l'aventure me donnaient de l'énergie du temps où je pensais rester en sécurité dans le Sud. Je ne suis plus sure de vouloir continuer …

Sans me demander mon avis, Brume s'élance au galop à la suite de Luayy, me tirant de mes sombres pensées. Mécaniquement je me colle à la selle et m'allonge le long du cou de la jument. Sa crinière vole au vent, obstruant ma vue. Je relève un peu ma tête pour prendre conscience du paysage qui défile à une folle vitesse. Après mes doigts, c'est au tour de mon nez de pâtir du froid sous l'effet du vent glacé qui frappe mon visage. Je doute que les températures soient assez basses pour le faire tomber et ne m'en préoccupe pas, toute à la joie du galop. Je sens les muscles rouler sous mes jambes, pleins d'une énergie que la jument me communique. La pensée du sang et de la mort s'effacent sans peine devant le sentiment de joie et de bien-être que je ressens.

La silhouette d'Al-Chen s'étend dans notre dos, diminuant à vue d'œil. Sur les mille et une destinations possibles en Gwendalavir, nous venons d'en éliminer une. Youpi… Sauf que je ne sais toujours pas où nous allons … Peu importe pour l'instant car Aïwen nous donne l'ordre de descendre de cheval pour un rapide casse-croûte. Dans mon sac, je me saisis d'un morceau de siffleur séché et d'une pomme. Je m'étais pourtant promis de ne pas prendre cette nourriture infecte avec moi, puisque j'en avais le choix, mais la dure réalité d'un bagage à minimiser m'a fait finalement abdiquer. Peut-être qu'avec le temps il est possible de s'habituer à ce goût … de toute façon la pomme et la saveur sucrée qu'elle dégage est là pour faire rapidement oublier l'inconfort de cette viande dans ma bouche.

La suite de la journée ressembla à une de celles de notre premier voyage, fait d'étirement et d'exercices divers visant à développer notre souplesse et notre aisance. Le test que nous avons subit il y a une semaine semble avoir prouvé à Aïwen que nous sommes prêts à passer à la vitesse supérieure, dont à des exercices au moins un cran plus difficiles que les précédents. Lorsque nous montons le camp, je me sens aussi fourbue que si j'avais passé la journée à courir. Heureusement désharnacher et panser les chevaux demande peu d'efforts, ce qui m'offre un léger repos avant la suite du cours. Notre Maitre ne semble pas disposé à nous accorder un seul instant de répit …

- Vous avez appris à manier un arc, la dernière fois. Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur l’utilisation – les utilisations diverses d’un poignard.
Quelles sont les manières d’utiliser un poignard, d’après vous ?

Une seule réponse me vient en tête. Tuer. Si Aïwen voulait un "pour dépecer une cerf" en guise de réponse, il n'aurait pas dessiné des cercles-cibles au sol. Son regard pétillant est une insulte aux souvenirs qui remontent en moi, douloureux. Dans ma tête se dessinent les contours d'une scène où le feu lance ses flammes à l'assaut de corps empilés. Je revois mes amis les yeux vides, tournés vers un ciel qui attend leurs âmes. J'entends encore le crépitement des chairs qui brûlent. Je sens encore cette douleur qui inonde mon cœur et mon corps.

- On peut s'en servir pour … tuer …

Ce sang qui tâche mes souvenirs a décidé de quitter mon visage, donnant à ma peau une couleur que la neige n'a rien à envier. La blancheur dont je me suis teintée fait ressortir mes lèvres rouges, crispée dans un sourire mal à l'aise. Mon regard passe sur Aïwen, s'échappant du sien avant qu'il n'ait pu exercer une quelconque emprise, évite celui de mes deux camarades et file se poser sur les chevaux.

- Je crois que je me passerai de cet exercice. Je vais surveiller les chevaux.

Sans attendre un mot de la part de mon Maître, je tourne le dos au groupe et pars en trottinant vers le campement. Là, je me dirige vers nos montures qui broutent tranquillement. Brume est la seule qui lève sa petite tête en m'entendant arriver. Les trois autres sont trop occupés à bâfrer pour se soucier de la nouvelle arrivante. Du moment que je ne les emmène pas se balader, ils se fichent pas mal de moi. Dans leurs cerveaux chevalins, ils ont compris que je ne suis pas leur maître.
Seule la jument s'arrête donc de manger, son regard curieux plongé dans le mien. Quelle que soit la réponse qu'elle y trouve, celle-ci la convainc de ne pas esquisser un seul pas de retrait lorsque je pose ma tête contre son cou.
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMer 29 Fév 2012, 13:31

Une petite seconde d'égarement, ou plus.
L'exercice, bien que nouveau, n'est pas vraiment difficile. Puisque ni Roméo, ni le destin ne veut s'y opposer, j'aimerais me permettre un petit temps pour réfléchir, prendre conscience.. J'avance toujours sur la Voie du Marchombre, essayant de ne pas perdre la main d'Aïwen qui me tire à toute allure. Je n'ai pas eut le temps de me lamenter sur mes défauts que déjà je sais tirer à l'arc, survivre dans la nature et jouer au singe dans les arbres ! Peut-être même me fait-il comprendre que mon élément favoris recèle encore bien des mystères. Aujourd'hui, je commence à monter, sur un cheval joueur mais pas méchant, demain, il nous fera peut-être jongler, les deux pieds sur la selle.
C'est effrayant.. L'idée que tout peut changer si vite. Mon corps, ma façon de penser et de voir.

Avant, aurais-je aperçut les gestes tendres d'Ange pour sa jument ? Aurais-je pris la peine de fermer les yeux pour accueillir une caresse gelée du vent ? Sûrement pas. J'aurais gardé les yeux sur le sol, me cantonnant à rester silencieux et me montrer aussi vivant qu'une ombre. A force d'observer Aïwen, je commence à observer les autres et le décor qui m'entoure. Je me prends à fouiller les buisson du regard, ou même à penser sur une trace au sol qui pourrait être celle d'un petit animal. Je me permet de sortir un peu de ce cocon où Papi était mon unique vision.
Oh bien sûr il n'y a pas qu'Aïwen ! Lenter avait commencé le travail, mais si peu. Peut-être finirais-je par oublier ce personnage rieur qui m'a mené à l'Académie. Mais quand j'y pense, il aurait du prendre un cheval ! C'est tout de même moins fatiguant !
Même si ce n'est pas très pratique au début.

Il faut bien avouer que j'ai de la peine pour me faire comprendre. Ce Roméo ne m'écoute pas quand je tire sur sa bride. Les premiers conseil d'Aïwen m'apportent un peu d'aide, mais la posture à tenir ne m'est pas coutumière. Se tenir droit.. C'est un peu se montrer confiant, ce que je ne suis vraiment pas, surtout pas sur cette bête. Il paraît que plus on se tient droit, plus on paraît ouvert aux gens, de même qu'une main fermé en un poing et moins engageante qu'une main ouverte. Le principe est compréhensible, plus on paraît tendu, plus on nous évite. C'est sans doute ce qui m'a poussé à adopter un dos voûté la plupart du temps, pour éviter la compagnie indésirable. Ici, c'est un défaut. Un cavalier se tient droit.

Plus nous avancions, plus Aïwen prenait de vitesse. Je serrais maladroitement les genoux pour intimer à Roméo de suivre le rythme, mais celui-ci du le prendre mal, car il accéléra plus vite que voulut.. C'est tout de même peu fiable ces têtes de mules ! Avec quelques conseils supplémentaire, je parvins à le ramener au bon rythmes, mais ça s'accompagnait d'un lot constant de difficulté, au point où le terme de compromis me semblait devenir synonyme de bataille. Tout le corps doit accompagner le mouvement du cheval.

Comme c'est ma première fois, contrairement à Ange et Shalie, je suis la principale cible du regard marrons du vieux marchombre. C'est assez gênant de me sentir ainsi étudier, bien sûr il le faisait déjà avant, mais je ne me sentais pas aussi isolé sous ses yeux. Le plus dur est peut-être de l'entendre insister sur ses instructions que je peine à suivre correctement, mais qu'y puis-je si diriger un être vivant sur les routes est bien plus compliqué qu'une planche dans une tempête ? Que ce soit ce cheval ou un autre, je n'ai pas spécialement d'affinité pour eux. Lenter ne devait pas en avoir non plus. Et pourtant, c'est bien plus pratique pour voyager.

Shalie et Ange purent bientôt ''trotter'' autour de nous, nous c'est Aïwen et moi. Il y a beaucoup à parfaire de mon côté, mais malgré ses nombreux conseils le marchombre semble confiant.. s'il n'avait pas cru en moi, je me serais sûrement vexé de ce traitement particulier.. et puis au fond.. c'est un peu comme retrouver la solitude que je partageais avec l'autre maître..
Décidément, on ne peut pas l'oublier celui-là.
Le recroiserais-je un jour ?

Finallement les bases s'intègrent, mais pour me faire travailler ma position à plus grande vitesse Aïwen préfère diriger Roméo à l'aide d'une longe. Il semblerait aussi que s'accrocher aux rênes n'est pas à faire, c'est pourquoi on m'a conseillé de me tenir à la crinière du pauvre canasson. Je suis d'abord hésitant, mais puisqu'on m'assure qu'il ne sentira rien j'obéis. Heureusement car sinon j'aurais bien pu être éjecté si je ne l'avais pas fait. La surprise du changement je suppose, car ce n'est plus si effrayant au bout d'un moment. Les consignes d'Aïwen étaient de ressentir l'allure, sans doute parlait-il d'appliquer le mouvement qu'il nous a apprit à ce tout nouveau rythme. C'était déjà assez difficile.

Une heure plus tard, je me retrouva seul à faire les exercices autour d'Aïwen avec les deux autres apprenties. C'est une bonne chose car j'aurais été bien embêté de prendre du retard, même si je n'ai pas leur niveau au moins aurais-je des bases pour ne pas freiner l'enseignement.

Ce n'est que bien loin après Al-Chen qu'Aïwen que l'ont pu se reposer et se rassasier. Toujours vigilant, Aïwen prit soin de nous montrer des étirements pour se préserver des courbatures que suscitent les long voyages a dos de canasson. Nous aurions pu espérer que c'était une parfaite fin de journée et qu'un repos bien mérité nous aurait été offert. Douces illusions. D'autres exercices, à pieds nous ont guidés jusqu'au moment de monter le camp et de s'occuper des chevaux.

Aïwen avait dessiné des cercles sur le sol, juste assez larges pour contenir une personne chacun.. quelle coïncidences, ils sont trois ! Qu'a-t-il bien pu leur préparer cette fois ?

- Vous avez appris à manier un arc, la dernière fois. Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur l’utilisation – les utilisations diverses d’un poignard. Quelles sont les manières d’utiliser un poignard, d’après vous ?

Poignard ne sonnait pas comme couteau, mais le principe ne devait pas en être éloigné.. On coupe ou du moins on tranche avec un couteau comme avec un poignard. Ange semblait penser que son utilisation était réservé à voler la vie et l'idée semble lui déplaire puisqu'elle s'empresse de s'éloigner du groupe. Aïwen la laissera faire sans un mot ?

-Je pense qu'on peut.. l'utiliser pour couper.. ou même tailler le bois.. mais je n'ai jamais eut a en utiliser.


[pardon de l'attente ^^']
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Shalie Altan
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeLun 05 Mar 2012, 21:56

Pour le moment sa monture semblait être docile, mais elle ne doutait pas qu'à un moment où un autre cela se corserait. Pour le moment aucun lien n'avaient été tissaient entre eux et il leur faudrait du temps, enfin il fallait un début à tout. On voyait qu'Aïwen et sa monture, eux, étaient en parfaite harmonie, il n'avait pas besoin de regarder devant lui, elle le savait, car elle sentait son regard qui la fixait.

- Essayez de vous tenir le plus droit possible. Pour les filles, le moins cambré, vraiment droite. Un axe droit doit pouvoir passer par vos talons, la pointe de vos fesses et vos épaules, c'est la position de référence du cavalier. Tenez les rênes avec un angle de coude ouvert, pour dégager vos épaules. Redressez le menton, regardez où vous voulez aller.

Shalie tenta d'appliquer au mieux les conseils que venait de leur prodiguait leur maitre et cessant d'avoir les yeux fixer sur la tête de son cheval regarda devant elle. Ils continuairent ainsi un petit moment avant qu'ils ne durent faire allonger le pas à leurs chevaux. L'exercice paraissant moins simple qu'il ne le semblait, Aïwen vint rapidement à leur secours :

- Accompagnez le mouvement du cheval avec votre bassin. Il faut vous détendre. Suivre le pas. Pour vous aider, vous pouvez essayer d'entendre quel pied se pose sur le sol. Ne serrer surtout pas les genoux, au contraire, il vaut mieux les ouvrir un peu trop. Descendez les talons, posez-vous dans les étriers.

Pour la deuxième fois de la journée elle corrigea sa position, les réflexes revenants petit à petit. Lorsqu'ils se débrouillèrent tous à peu prêt il refit faire à ses élèves les exercices du début, zigzaguer entre les arbres entre autre. Les premières difficultés apparurent lorsque les chevaux décidaient de dévier de la trajectoire en faisant des écarts où en voulant passer par un autre chemin.

- Mieux vaut ne pas utiliser la force. Faites plutôt des compromis, essayer de demander d'une autre manière. L'équitation en elle-même n'est qu'une question de compromis, toujours, et tout au long de votre vie. Même avec un cheval dont vous êtes très proche...

Kami voulait partir dans l'autre sens et obligeait de ne pas se servir des rennes elle donna des petits coupsrégulier pour lui faire comprendre que ça n'était pas le bon coter. Au bout de quelques minutes il parut afin comprendre et suivi le chemin voulut, contente elle lui flatta le flanc avant de se reconcentrait sur ce qui se trouvait devant elle. En quittant la forêt un autre exercice leur fut imposé, avec Ange elles durent faire à nouveaux des cercles autour d'eux en étant le plus précis possible et en changeant l'allure. Aaron de son coter avait droit à l'apprentissage d'Aïwen et au bout d'une heure il les rejoignit commençant doucement avant de faire comme elles. Shalie était stupéfaite, en une heure seulement il avait réussi à apprendre de nombreuses choses à son camarade, ses techniques étaient vraiment bonnes.

Le temps passait à toute vitesse, Shalie se sentait bien se tenant droite sur sa monture, ils galopaient à présent librement jusqu'à ce que leur maitre leur autorisa à passer au galop. Joyeusement Shalie partit aux cotés d'Ange au galop, le vent fouettant sa tresse, ainsi ils allèrent plus vite et bientôt le paysage changeât. Elle ne s'était jamais aventurée dans cette partie du territoire, elle découvrait donc de nouvelles contré, Ange curieuse posa une question :

- Où allons-nous cette fois-ci Aïwen ? Vous nous avez dit de nous équiper, mais vous n'avez pas précisé pour quoi ...

Bonne question soit dit en passant, mais ils n'eurent comme réponse qu'un sourire énigmatique, bon apparemment ça serait une surprise, après tout pourquoi pas ? Ils dépassèrent une grande ville et continuèrent encore un moment leur chemin avant de faire une pause pour manger. Leur maitre en profita pour vérifier ce qu'ils avaient emporté comme provision, ne disant rien elle en conclut que ça devait convenir. Avant de se remettre en route ils durent faire de nouveaux étirements, Shalie commençant à ressentir les courbatures de sa chevaucher les accueillit avec plaisirs. Tout en effaçant ils s'exercèrent donc sous le regard vigilant d'Aïwen, leurs montures les suivant docilement derrière eux.

Ils s'arrêtèrent en milieu d'après midi et durent monter le camp avant de s'occuper à nouveau de leurs bêtes. Elle pensa consciencieusement Kami après l'avoir déharnacher et vérifia l'état de ses sabots. Ensuite leur maitre les emmena près de trois cercles larges qu'il avait tracé et un sourire aux lèvres prit la parole :

- Vous avez appris à manier un arc, la dernière fois. Cette fois-ci, nous allons nous pencher sur l'utilisation - les utilisations diverses d'un poignard.

Il marqua une pause avant de reprendre :

Quelles sont les manières d'utiliser un poignard, d'après vous ?

Ce fut Ange qui répondit la première :

- On peut s'en servir pour ... tuer ...

Shalie se tourna vers elle étonnée du ton qu'elle avait employé, son regard papillonnait vers eux sans toutefois se croiser.

- Je crois que je me passerai de cet exercice. Je vais surveiller les chevaux.

Et sans ajouter autre chose, elle partit en direction des chevaux, apparemment l'idée de tuer ne lui convenait pas, enfin c'était ce qu'elle pensait non pas que dans son cas cela la rendait heureuse de donner la mort. Au contraire même, mais dans des situations on ne pouvait faire autrement.

Aaron prit ensuite la parole sans faire de commentaire sur le départ d'Ange :

-Je pense qu'on peut.. l'utiliser pour couper.. ou même tailler le bois.. mais je n'ai jamais eu a en utilisé.

- Comme Ange l'on dit précédemment on peut s'en servir pour tuer, ça fait office d'arme de jet et possède une lame à double tranchant. Toutefois, pour ma part je pense que pour tailler le bois on doit plus utiliser un couteau qu'un poignard.

Bon concrètement elle n'avait pas apporté des réponses, mais bon au moins elle s'était exprimé.

[HRPG : Désolé pour le temps d'attente ><]
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 06 Mar 2012, 12:36

- Hum...

( Il se racle la gorge )

- Je ne vous ai pas demandé pourquoi ou dans quel but on pouvait utiliser un poignard... Mais bien comment. C'est à cette question que je veux des réponses.

Ange, s'il te plaît, reviens ici...


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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 06 Mar 2012, 14:47

-Si on ne sait pas à quoi on doit les utiliser, comment peut-on savoir comment? De toute façon je n'en ai jamais eut, je n'ai aucune idée de la façon dont on les manipule quelle que soit la situation..
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 06 Mar 2012, 16:16

- ...

["S'il te plait" n'est pas un argument valide Smile ]
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 06 Mar 2012, 19:11

- Aaron à raison, si vous ne nous précisait pas dans quel domaine on ne pourra vous répondre. Par exemple si on veut s'en servir comme arme de jet on le tiendra par la pointe tandis que si on doit se battre avec on le tiendra par le manche.
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 06 Mar 2012, 19:55

- Faux, Shalie. On peut utiliser le poignard de la première manière pour faire le second acte, et de la seconde manière pour faire le premier. Mais c'est un début...
Je veux simplement savoir comment vous envisageriez de pouvoir utiliser un poignard. Soyez imaginatifs !

Ange !

( Un ton plus sec, cette fois-ci, de la part d'Aïwen, pour Ange Wink )
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 06 Mar 2012, 20:24

(ton blasé)

- La lame pour attaquer. Le manche pour tenir. A moins évidemment de vouloir finir avec une main tranchée par erreur ...
En quoi est-ce qu'un poignard et son utilisation doivent nous rendre imaginatifs ? On l'utilise comme n'importe quelle arme de poing, le mouvement de base reposant sur le geste qu'on effectue avec le bras et le poignet. Après ça tout dépend de l'ordre qu'on lui insuffle ... Parade, attaque, défense ... je ne sais pas comment exécuter une seule de ces actions, donc ne comptez pas sur moi pour bien vous répondre ...




[Et tout ça en restant toujours éloignée du groupe hein ; ne crois pas que tu as gagné Aïwen Smile ]
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMer 07 Mar 2012, 16:19

- Au risque de m'attirer votre mécontentement, je suis d'accord avec Ange sur la première partie de ce qu'elle vient de dire. A part l'utiliser comme ça je ne vois pas comment faire d'une manière imaginative...
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeSam 10 Mar 2012, 13:17

-Je suppose qu'on peut saisir le manche en effet, mais j'ai parfois vu des gens se menacer avec la lame tenue vers le haut et d'autres vers le bas.. je ne sais pas s'il y a une réelle différence.. Après, c'est un outil à la fois tranchant et poitnue, donc.. on peut couper et planter avec.. Votre question est trop difficile pour moi..
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeLun 12 Mar 2012, 21:02

Un soupir franchit les lèvres fripées d’Aïwen, tandis que ce dernier posait son regard sur ses trois apprentis. Ses yeux filèrent même jusqu’à Ange, et il plissa ses paupières. Puis, se redressant légèrement, il ferma les paupières, avant de se tourner vers les trois cercles.

- Dans ce cas…

Se retournant vers les trois apprentis, il leur sourit tranquillement, faisant apparaitre les pattes d’oie à la commissure de ses lèvres et de ses yeux.

- Il y a principalement deux manières de se servir d’un poignard : en arme de jet, et en arme de corps à corps. Mais on peut aussi l’utiliser pour découper la viande, se tailler un bâton, trancher du bois pour le feu…

Plantant son regard dans celui d’Ange, il eut un petit geste du menton.

- Un poignard peu faire mal. C’est l’une de ses utilisations, en effet. Ce n’est pourtant pas la seule. C’est comme si je vous disais qu’une petite cuillère peut être une arme de crime – et c’est vrai. Tout peut devenir une arme, et une arme n’est pas nécessairement utilisée en tant que telle. Il faut se défaire de ses préjugés…

Prenant une légère inspiration, son regard se posa sur les trois cercles. Un sourire sur les lèvres, il sortir alors de son sac à dos quatre poignards, qu’il déposa devant lui, sur une petite roche. Il les contempla quelques instants, lames luisantes à la lueur du feu, avant de continuer.

- Ce que je souhaite, c’est vous apprendre à vous en servir. Pour ne pas vous blesser avec. On peut ôter une vie avec un poignard, certes. Mais on peut aussi en sauver. On peut sauver sa propre vie. Il suffit de le voir comme un bouclier, une aide, une protection. Et pour que cette protection soit efficace, il faut savoir la manier promptement.

S’approchant d’Ange, il lui effleura le dos pour qu’elle revînt près de ses deux camarades, légèrement insistant. Cette jeune fille allait devoir faire preuve d’un peu plus de courage, et surtout, elle allait devoir surmonter le traumatisme qu’il lisait dans son regard. Le but n’était pas de la pousser à bout – quoi que, il fallait bien chercher les limites pour les franchir – mais bien de la faire sortir de sa gangue, et ainsi la libérer de toute entrave psychologique.
L’ouverture était le premier choix.
La première notion qu’elle devait totalement intégrer. Malgré les traumatismes.

- Vous pouvez donc prendre chacun un poignard. On va se contenter de les lancer dans les cercles.

Mais d’abord, vous allez commencer par sentir ces poignards dans vos mains. Comprendre comment ils fonctionnent d’eux-mêmes, chercher leur centre de gravité, vous familiariser avec leur poids et leur forme… Allez-y tranquillement.


Aïwen lâcha un léger soupir, son regard planté sur Ange.
Un air aussi serein que déterminé, presque autoritaire, sur le visage…







[ Désolée pour cette réponse médiocre... ]
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 13 Mar 2012, 20:54

Le vent souffle dans mes oreilles. De tous les sons qui m'entourent, c'est bien le seul dont je me remémore le chant. Les paroles d'Aïwen entrent par une oreille pour mieux ressortir par l'autre. Je sais que la majorité de ses paroles me sont destinées, mais je laisse aux deux autres le plaisir de les enregistrer pour moi. Mon esprit vide est incapable de recevoir ses paroles de sagesses. Tout ce que je ressens, c'est une envie de vomir. Un dégoût trop profond pour être guéri par mon Maitre. Son regard qui revient toujours vers moi ne peut pas manquer de comprendre l'expression sur mon visage, claire traduction des sentiments qui agitent mon esprit.

- Un poignard peu faire mal. C’est l’une de ses utilisations, en effet. Ce n’est pourtant pas la seule. C’est comme si je vous disais qu’une petite cuillère peut être une arme de crime – et c’est vrai. Tout peut devenir une arme, et une arme n’est pas nécessairement utilisée en tant que telle. Il faut se défaire de ses préjugés…

Se libérer de ses préjugés ? Qu'est ce qu'il croit faire en nous faisant tirer dans un cercle ? Est-une façon de découper de la viande ou de tailler un bâton ? Le but final n'est-il pas de se défendre ou d'attaquer une autre être humain ? La question se posait aussi pour le tir à l'arc, mais je n'ai jamais utilisé cette arme pour autre chose que la chasse, et cela me suffit. Je n'ai pas besoin d'un cours sur le lancer de poignards. Cet art ne me sera jamais utile pour autre chose que pour blesser un humain. Il m'est donc inutile.

- Ce que je souhaite, c’est vous apprendre à vous en servir. Pour ne pas vous blesser avec. On peut ôter une vie avec un poignard, certes. Mais on peut aussi en sauver. On peut sauver sa propre vie. Il suffit de le voir comme un bouclier, une aide, une protection. Et pour que cette protection soit efficace, il faut savoir la manier promptement.

Le vieil homme s'avance de sa démarche incroyablement leste vers moi, un sourire d'encouragement sur les lèvres. Son regard par contre ne cache pas la lueur impérieuse qu'il abrite. A la manière du ton qu'il a employé un peu plus tôt, je sais que je n'ai pas intérêt à désobéir. Est-ce là la liberté du Marchombre ? Comment peut-il nous apprendre une si belle notion en nous forçant à renier nos principes ? Peut-il vraiment me montrer la Voie qui est la mienne ?
Soit. Il ne changera pas le dégoût que je ne peux réprimer, encore moins le fait que je ne me servirais jamais de ce qu'il compte nous apprendre. Je vais pourtant me plier à ses ordres et expédier l'exercice pour ne plus avoir à affronter mes souvenirs. S'il pousse le vice jusqu'à nous apprendre le combat rapproché avec ces joujous, alors je m'opposerais vraiment à ses ordres.

- Vous pouvez donc prendre chacun un poignard. On va se contenter de les lancer dans les cercles.
Mais d’abord, vous allez commencer par sentir ces poignards dans vos mains. Comprendre comment ils fonctionnent d’eux-mêmes, chercher leur centre de gravité, vous familiariser avec leur poids et leur forme… Allez-y tranquillement.

Un soupir accompagne mon mouvement lorsque je me saisis d'un des poignards posés sur la pierre. Le contact avec le manche recouvert d'une fine couche de cuir usé n'est pas désagréable. Au contraire. Celui du couteau qui pendouille à ma ceinture a été taillé dans de la corne, en faisant plus un outil de découpe qu'une arme véritable. Ces deux œuvres n'ont rien à voir.
La légèreté du poignard dans ma main me surprend d'abord, peu habituée que je suis à manipuler des armes de jet. Mon regard se perd dans les reflets de la lame, appréciant la couleur de l'acier, puis se perd dans les discrets volutes qui parent la garde. Un bel objet. Dommage qu'il ait été créé pour donner la mort.

Voulant éviter des commentaires de la part d'Aïwen, je me force à jouer avec le poignard, le faisant virevolter dans les airs pour apprendre à apprécier son poids. D'un léger mouvement de la main, je fais exécuter un demi-tour, puis un tour complet à l'arme. Comme utilisation il y a aussi le jonglage … ça aussi ça m'irait. Tout sauf le combat.
Satisfaite de la prise en main que je pense avoir acquise, je m'essai au lancer à proprement parler. Je suppose que comme pour le tir à l'arc, il faut accompagner le mouvement. Ne pas casser son bras au moment du lancer. Joindre son souffle à l'action.
Un seul geste.
Le projectile vole dans les airs, tournant sur lui-même. Sa course ne dure qu'un bref instant pour se terminer, manche le premier, dans les herbes à un mètre environ du cercle tracé par Aïwen. Voilà un exercice qui en plus de m'écœurer va me demander des efforts pour l'accomplir … Voilà une journée qui s'annonce plus mauvaise que prévue.
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeSam 17 Mar 2012, 13:43

- Dans ce cas…

Pourquoi ais-je l'impression que ses trois mots portent sa déception. Peut-être n'aurais-je pas du m'acharner dans mon idée et essayer de mieux le comprendre. C'est si facile de le penser, de le regretter, mais quand sa question est tombée, je n'ai rien vu d'autre que ce trop grand nombre de possible qui me laissent figé d'incertitudes. On ne peut pas choisir n'importe lequel, puisqu'il attend quelque chose de nous. S'il seulement il avait prit la peine de se préciser un peu.. J'aurais peut-être pu trouver mieux, ou m'aventurer un peu plus loin, mais dans le doute je n'ai pas voulu perdre trop de possible en essayant d'entrer dans les détails.. J'ai l'impression d'entendre un Dessinateur, leur art doit-être bien compliqué s'il ressemble à ce petit choix.

En y repensant et en tournant les yeux vers Ange, ce choix n'était pas facile. Je ne sais pas pourquoi elle est comme ça tout d'un coup. Elle a toujours suivit Aïwen et accompli ses demandes au mot près pourtant ! Elle passerait même pour la plus talentueuse de ses élèves si Shalie n'avait pas aussi des points fort incontestables. Qu'elle est donc cette soudaine répugnance pour les armes ? L'idée de blesser et de tuer ont soudainement l'air de l'effrayer.. alors que la chasse ne l'a pas rebutée, allant jusqu'à s'en montré habituée. N'y a-t-il pas comme un manque de logique chez cette fille ? Je n'arrive pas à trouver d'explication à ses étranges réactions. C'est à peine si j'ai osé aborder le sujet des armes. Je ne voudrais pas la blesser ou la gêner.

- Il y a principalement deux manières de se servir d’un poignard : en arme de jet, et en arme de corps à corps. Mais on peut aussi l’utiliser pour découper la viande, se tailler un bâton, trancher du bois pour le feu…
Un poignard peu faire mal. C’est l’une de ses utilisations, en effet. Ce n’est pourtant pas la seule. C’est comme si je vous disais qu’une petite cuillère peut être une arme de crime – et c’est vrai. Tout peut devenir une arme, et une arme n’est pas nécessairement utilisée en tant que telle. Il faut se défaire de ses préjugés…


Je ne vois aucune marque de déception sur son visage. Il sourit, comme toujours, avec son air serein et apaisant. Bien sûr il parlait plus particulièrement de l'utilisation martiale de cette arme. Même s'il cite les autres intérêt du poignard et insiste dessus, il n'envisage pas de nous les enseigner pour le moment et je dois aussi avouer qu'ils ne me semblent pas si intéressant que cela au final.
Le vieux marchombre dépose alors quatre poignards sur une pierre. Ils semblent identiques, fait sans fioritures ni décorations inutiles, une lame aux allures aiguisées et un manche. Je ne comprend cependant pas ce que nous allons faire de ses poignards avec les cercles tracées au sol..


- Ce que je souhaite, c’est vous apprendre à vous en servir. Pour ne pas vous blesser avec. On peut ôter une vie avec un poignard, certes. Mais on peut aussi en sauver. On peut sauver sa propre vie. Il suffit de le voir comme un bouclier, une aide, une protection. Et pour que cette protection soit efficace, il faut savoir la manier promptement.

Même si Ange s'était obstinée à s'éloigner de nous pour ne pas participer à cet exercice, Aïwen la ramène doucement, avec une insistance qui ne semble pas plaire à la jeune femme. Tant pis pour elle, il faut croire que ce n'est pas négociable. Je lui lance néanmoins un petit sourire d'encouragement. Après tout, une arme ne fait pas de mal toute seule, il faut que quelqu'un la porte pour ça. Je doute qu'Aïwen ait jamais blessé quelqu'un, il semble si pacifique et calme... il doit lui falloir de sacrés raisons pour s'énerver.


- Vous pouvez donc prendre chacun un poignard. On va se contenter de les lancer dans les cercles.
Mais d’abord, vous allez commencer par sentir ces poignards dans vos mains. Comprendre comment ils fonctionnent d’eux-mêmes, chercher leur centre de gravité, vous familiariser avec leur poids et leur forme… Allez-y tranquillement.


Ce sont donc des armes des lancers ? J'en prend un dans ma main pour suivre les consignes de notre maître. La poignée me paraît tout de suite trop petite, comme si l'idée de le tenir en main était la plus mauvaise de monde.. Mais bon, s'il n'est pas destiné à y rester, ça n'a pas grande importance. Il n'est pas spécialement lourd, mais je sens qu'il peut voler loin si je venais à le jeter. Qu'il se plante est une autre histoire que je remets à plus tard. Je fait glisser ce nouvel outil dans mes mains, essayant d'en découvrir les subtilités précédemment décrites par notre mentor et guide. Le poids n'est pas bien dur à assimiler, la forme non plus. La lames sont assez épaisse, pour qu'on puisse les aiguiser à souhait je pense.
Je grimace en apercevant Ange jouer avec le sien comme s'il avait toujours été dans sa main. Si j'essayais ça, je perdrais un doigts à n'en pas douter. Je préfère me concentrer sur ma découverte, ça m'évitera d'être démoralisé.

Une lame brillante à souhait. C'est une belle arme. Mais je ne vois absolument pas comment on peut la planter dans quoi que ce soit.. La direction, la précision, et surtout l'arrivée.. comment peut-on gérer tout ça ? Les deux premières encore, pourquoi pas, mais l'arrivée.. Ange elle même n'atteint pas cet objectif. Peut-être que Shalie fera mieux..
Je prend mon poignard par le manche et inspire un bon cou avant de le projeter vers le cercles, lame la première dans un mouvement de bras circulaire. Le bout de la lame rentre légèrement dans la terre avant de retomber sans grands effets.. en dehors de la zone qui plus est. La méthode ne semble pas être la bonne..

Les explications vont venir.
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeDim 18 Mar 2012, 16:27

Aïwen soupira.

Se figeant Shalie ce demanda à quoi pouvait-il correspondre : soupir de déception ? De consternation ? Où bien de quelque chose d'autre qui n'était pas à la portée de la compréhension. Shalie n'avait pas compris la question et apparemment il ne s'attendait pas à ce genre de réponse, néanmoins il ne devait pas oublier qu'ils n'étaient que des apprentis.

Il regarda ses élèves un sourire aux lèvres avant de prendre la parole :

- Dans ce cas... Il y a principalement deux manières de se servir d'un poignard : en arme de jet et en arme de corps à corps. Mais on peut aussi l'utiliser pour découper la viande, se tailler un bâton, trancher du bois pour le feu...

Shalie fronçât légèrement les sourcils, pourtant c'était ce qu'il leur avait dit précédemment. Bon pour sa part elle avait dit qu'il valait mieux utiliser un couteau pour trancher du bois, mais quand même ils étaient dans la bonne voie non ?

Plantant son regard dans celui d'Ange, Aïwen eut un petit geste du menton.

- Un poignard peu faire mal. C'est l'une de ses utilisations, en effet. Ce n'est pourtant pas la seule. C'est comme si je vous disais qu'une petite cuillère peut être une arme de crime - et c'est vrai. Tout peut devenir une arme, et une arme n'est pas nécessairement utilisée en tant que telle. Il faut se défaire de ses préjugés...

Euuh, d'accord une petite cuillère pouvait être une arme de crime, mais la victime aurait sûrement le temps de mourir de vieillesse avant de mourir par les coups de cette arme.

Sans un mot les apprentis regardèrent le maitre sortir quatre poignards qu'il déposa sur un rocher prêt du feu, il les regarda quelques instants avant de reporter son attention sur eux.

- Ce que je souhaite, c'est vous apprendre à vous en servir. Pour ne pas vous blesser avec. On peut ôter une vie avec un poignard, certes. Mais on peut aussi en sauver. On peut sauver sa propre vie. Il suffit de le voir comme un bouclier, une aide, une protection. Et pour que cette protection soit efficace, il faut savoir la manier promptement.

C'est sûr que si on nous attaquait, un poignard pouvait nous sauver la vie, même si en contre partie du sang devra sûrement couler. Mais comme dans toute action c'était un risque pouvant subvenir et à choisir elle préférait faire couler du sang en défendant sa vie que de se laisser faire. Lorsqu'il eut terminé sa phrase il se dirigea vers Ange et malgré son air mécontent la ramena au sein du groupe Aaron et Shalie lui lancèrent des sourires d'encouragements pour la motiver.

Lorsque ce fut chose faite il reprit la parole :

- Vous pouvez donc prendre chacun un poignard. On va se contenter de les lancer dans les cercles.

Mais d'abord, vous allez commencer par sentir ces poignards dans vos mains. Comprendre comment ils fonctionnent d'eux-mêmes, chercher leur centre de gravité, vous familiariser avec leur poids et leur forme... Allez-y tranquillement.

Imitant ses camarades elle prit le poignard et ne fut pas surprise de voir qu'il était plus léger que ce qu'il n'y paraissait. Ange de son côté s'amuser à jongler avec d'une main entrainait tandis qu'Aaron plus prudent se contentait de le faire glisser d'une main à l'autre tout en l'observant. Des souvenirs resurgirent lorsque le contact froid du manche entra en contact avec sa peau. Elle se revoyait plus jeune avec un couteau par contre dans les mains son père à ses côtés lui ordonnant de le manier dans ses mains :

- Tu ne pourras pas toujours te défendre avec une épée où bien avec tes mains, le couteau et le poignard sont aussi des armes que tu apprendres à manier. Joue avec, apprends à le manier, sens le, il doit être comme le prolongement de ton corps.

Les paroles de son père l'avaient faite sursauter et à la place de rattraper l'arme par le manche elle l'attrapa par la lame ce qui lui laissa une entaille. Grimaçant elle l'avait laissé tomber sa main lui brulant, d'une voix froide la voix de son père avait retenti de nouveau :

- Ignore la douleur ! Ça n'est qu'une estafilade rien de bien grave, ramasse ton couteau et recommence.


Ce qu'elle avait fait et ça ne fut pas sa seule blessure, il lui avait fallu du temps avant de manier l'arme sans se blesser. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas touché un poignard, à sa hanche pendait un couteau, mais ça n'était pas la même chose. Après une inspiration elle envoya en l'air pas trop haut le poignard avant de le rattraper, elle faillit ne pas y arriver le manche ratant de peu le manche. Inspirant et expirant à nouveau elle retenta son coup et cette fois-ci réussit, elle souria légèrement, les réflexes lui revenant petit à petit.

S'arrêtant elle regarda ses deux camarades terminaient de s'accoutumer au poignard et se mirent à le lancer, aucun d'eux ne réussirent à atteindre leur cible, néanmoins ils n'étaient pas trop éloignés d'elle donc en plusieurs essaies ils y arriveraient. Stoppant son jeu de main elle se concentra sur la cible pour tenter à son tour sa chance. Il fallait qu'elle fasse un lancer à rotation rapide vu qu'elle cherchait la précision cela donnait un effet gyroscopique qui le stabilise pendant le vol et permettait de lancer à de grandes distances sans forcer, donc avec moins de mouvements parasites qui gêneraient la précision du geste. Prenant par la lame le poignard elle plia son avant bras tout en essayant de ne pas bouger le rester du corps ni l'épaule et tout en le dépliant elle donna un léger coup de poignet.

Telle une flèche le poignard fila pour se planter sur la ligne de la cible. Shalie s'asséna une claque mentale, elle avait mal calculé la distance entre elle et la cible il faudrait qu'elle recule pour le prochain lancer. Ne sachant pas si elle devait aller où non récupérer l'arme de jet elle se tourna vers Aïwen attendant ses instructions.
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeLun 19 Mar 2012, 09:36

- Allez chercher vos poignards, jeunes gens.

Shalie, je vois que tu as déjà manié cette arme. N'hésite donc pas à retrouver tes réflexes, on va les aiguiser.
Aaron et Ange, vous avez eu le réflexe de faire comme avec l'arc : accompagner votre arme. C'est déjà un très bon début ! Mais pour lancer un poignard avec précision, il faut le faire tourner. Imprimer un mouvement de rotation du poignet au moment où vous le lâcher. Comme l'a fait Shalie.


Un léger sourire, et Aïwen récupéra le dernier poignars sur la pierre. Le faisant bouger dans ses doigts, il le mena jusqu'à son visage un instant, avant de se mettre au niveau de ses apprentis.
Levant lentement le bras, tenant son poignard du bout des doigts, il l'amena près de son oreille avant de le lancer dans une détente qu'il tenta de ralentir. Un léger mouvement du poignet accompagna la dernière phase de la descente, et le poignard fila en tournant sur lui-même pour se planter au centre d'un cercle.

- Vous devez vous décontracter. La moindre tension induit un mouvement qui serait moins fluide. Nous sommes dans des conditions de lancer idéales, autant en profiter !

Se tournant vers Shalie, Aïwen lui adressa un sourire.

- Shalie, dès que tu réussis un lancer, du recules d'un pas. On s'arrêtera quand Ange et Aaron auront réussit à planter deux fois de suite leur poignard dans leur cercle...



[ Désolée, c'est court, mais je n'ai écrit que le nécessaire, je ne pense pas qu'il était utile de partir dans des considérations "inutiles", et je ne voulais pas me contenter d'un dialogue ! ^^ ]
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeLun 19 Mar 2012, 11:23

[Vu qu'on avait dit qu'il n'y a pas d'ordre à respecter pour ce cours ci je me permet de répondre cette fois avant mes autres camarades Smile S'il y a un problème MP moi au pire Smile]

- Allez chercher vos poignards, jeunes gens.

S'éxécucant tous les trois ils récupérèrent leurs armes avant de retourner devant Aïwen.

Shalie, je vois que tu as déjà manié cette arme. N'hésite donc pas à retrouver tes réflexes, on va les aiguiser. Aaron et Ange, vous avez eu le réflexe de faire comme avec l'arc : accompagner votre arme. C'est déjà un très bon début ! Mais pour lancer un poignard avec précision, il faut le faire tourner. Imprimer un mouvement de rotation du poignet au moment où vous le lâcher. Comme l'a fait Shalie.

Elle s'était attendue à une phrase comme celle là, étant donné qu'elle était plus avancée, elle devrait forcement fournir un effort plus important. Mais, elle ne serait pas la seule, ses camarades aussi devraient se concentrer pour oublier les réflexes du tir à l'arc, c'était un schéma qui arrivait souvent quand on apprenait le maniement d'une nouvelle arme. Inconsciemment on ne pouvait s'empêcher de l'associer à une autre arme et de mimer la technique apprise. Il fallait à chaque fois repartir de zéro dans l'apprentissage, pas tout le temps bien sûr, mais dans la plupart des cas si.

Souriant légèrement Aïwen prit le dernier poignard et le fit bougeait rapidement dans ses doigts quelques instants avant de rejoindre ses élèves. Tenant du des doigts l'arma il levant lentement le bras avant de l'amenait près de son oreille et de le lancer au dernier moment il avait donné un léger mouvement de poignet. Shalie n'eut même pas besoin de regarder la cible pour savoir qu'elle atteindrait parfaitement son but, le lancer avait été parfait et étant donné que les conditions climatiques étaient parfaites il était impossible que le tir rate. Sans surprise elle put observer en tournant la tête que le poignard avait atteint avec précision le centre du cercle.

- Vous devez vous décontracter. La moindre tension induit un mouvement qui serait moins fluide. Nous sommes dans des conditions de lancer idéales, autant en profiter !

Il avait raison, pas de vent pour les gêner, ni de pluie et le soleil ne tapait pas assez fort pour les éblouir pendant leur lancer. Aïwen se tourna alors vers Shalie et tout en lui souriant reprit la parole :

- Shalie, dès que tu réussis un lancer, tu recules d'un pas. On s'arrêtera quand Ange et Aaron auront réussi à planter deux fois de suite leur poignard dans leur cercle...

Il corsait donc l'exercice, plus elle reculerait et plus elle devrait doser son lancer en faisant attention de ne pas le lancer ni trop prêt ni trop loin. Hochant la tête elle se remit à l'endroit où elle se trouvait pour son premier lancer, le poignard ayant touché la limite ça n'était pas un lancer réussit pour elle. À présent qu'elle avait estimé la distance elle devrait pouvoir parvenir à le planter. La technique étant bonne elle effectua le même lancer avec avant bras replier et petit coup de poignet, cette fois-ci elle força légèrement sur le coup de poignet ce qui fit que le poignard se planta dans la cible. Pas au milieu comme Aïwen, mais le principal était qu'elle ait réussi.

D'un pas léger, elle récupéra son poignard avant de retourner à sa place et de reculer d'un pas. Un pas cela pouvait semblé peu, mais il fallait compter de nombreux facteurs à chaque changement de position. Déjà la distance, il fallait à nouveau la calculer pour ensuite doser la force. Ensuite il y avait le vent, en reculant d'un pas on pouvait très bien se trouvait dans un courant d'air et il fallait alors prévoir que le poignard dévirait plus où moins de la cible donc lancer plus largement.

Prenant compte de tous ses facteurs utilisant toujours la même technique elle lança son poignard qui se planta trop loin de la cible. Elle avait trop forcé, sans se démoraliser elle récupéra son arme pour à nouveau la lancer, cette fois-ci elle atteignit son but. Et elle recula à nouveau d'un pas, néanmoins elle n'eut pas à reculer de beaucoup, car en peu de temps Ange et Aaron réussirent à planter par deux fois de suite leurs poignards dans le cercle.

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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 20 Mar 2012, 22:04

Deux éclats brillants.
Shalie et Aaron ont eu aussi fini de jouer avec leur arme. Les choses sérieuses commencent.

*****

- Allez chercher vos poignards, jeunes gens.


Etrange comme je ne me le fais pas dire deux fois. Aurais-je peur d'aller à l'encontre de mon Maître plus que je l'ai déjà fait ? Ou ai-je quand même envie d'apprendre à manier un poignard ? Je ne sais pas vraiment qu'elle réponse choisir au milieu des sentiments dans lesquels je nage, mais toujours est-il que je vais chercher mon arme sans protester.

Aïwen accompagne ses explications de son sourire confiant, me donnant l'impression qu'il veut me montrer que cette arme est comme l'exercice : inoffensive. Il peut toujours essayer… Quoi qu'il fasse, il n'arrivera à rien de plus qu'à me forcer à lancer ce couteau vers le sol. Même me communiquer son sourire sera impossible. Il en faudrait un million pour chasser ce nuage qui noie mon visage.

Accompagner son poignard.
Le faire tourner.
Rien de plus en soi que ce que j'ai déjà fait. Il me manque juste l'expérience dont Shalie semble être l'heureuse détentrice.
Voir mon Maître tirer avec précision et netteté me tire un frisson. Mortel lancé. J'essaie de l'imaginer l'utilisant sur un être humain, lui le Marchombre à l'air si paisible. J'imagine son visage si amical concentré par le meurtre qu'il s'apprête à commettre. Ce geste qu'il exécute comme s'il lançait un caillou dans une mare, comme s'il était innocent, me dégoûte. Le monde dans lequel je mets les pieds n'est pas celui dont je rêve … Ma Voie ne me semble plus être la sienne … Pourtant je continue comme la résolution qui monte en moi n'était pas. Poignard en main, j'écoute les derniers conseils d'Aïwen avant de me replacer sur la ligne de tir.

Nouveau soupir.
Je dois me concentrer.
Oublier.
Mon passé.
Mon avenir.
Faire le vide.

J'inspire et expire pour m'aider à me calmer. L'étau qui serre mon cœur se décontracte légèrement alors que j'oublie. Il n'y a plus que moi, ce maudit poignard et cette cible.
Ma main moite assure sa prise sur le manche alors que plie mon bras. Puis je le détends. Mon poignet imprime un mouvement de rotation à l'arme lorsque je la lâche. Comme Aïwen. A la différence que mon résultat est plus proche de celui d'Aaron. Raté.

Le poignard de retour dans ma main, je réalise une chose : je suis une arme. Un arc plus précisément. Mon bras en est la corde. Je dois me comporter comme cet instrument : à la fois tendue et souple.
Effectuant plusieurs mouvements sans tirer, j'essaie de comprendre. De sentir. De ressentir. Est-ce que faire balancier avec mon autre bras ne serait pas une bonne idée ? A quelle hauteur lâcher mon arme ? Comment placer mon bras ? Quel mouvement communiquer au poignard ? Quelle puissance utiliser ? Et des milliers d'autres questions sur les milliers de petits points qui font qu'un tir est réussi.

Je rouvre les yeux, m'apercevant dans le même temps que je les avais fermés. S'enfermer dans son monde est une de ces choses que j'ai toujours su faire …
Respirer.
Puis appliquer tout ce à quoi j'ai réfléchi.
L'arme quitte mon bras pour aller se planter à un pied de la cible, distance non négligeable mais représentant un progrès de taille.
Suis un nouvel essai. Moins puissant. Plus précis. Réussi.
En temps normal, j'aurais souri. Je me serais ravie de ce pas en avant. Là, aucun éclat ne traverse mon esprit. Peut-être une vaguelette de soulagement à l'idée d'en avoir bientôt fini avec l'exercice …
Je recommence plusieurs fois, réussissant de manière de plus en plus régulière à planter mon poignard dans la cible. Jamais vraiment au centre, mais le but n'est pas encore d'être aussi précis.

Shalie a reculé d'un grand nombre de pas quand je juge que je suis assez "douée". Elle aussi va finir par me dégoûter … personne ne devrait savoir se servir d'une arme comme elle le fait.

*****

♫ Oh girls, they wanna have fun … ♫

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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMar 27 Mar 2012, 21:51

Un léger soupir passe sur les lèvres du vieux Marchombre.
Un sourire subsiste pourtant dans son regard, presque flamboyant.
Il sent comme une hésitation, dans l’air. Ultime hésitation, puis une décision. Comme irrémédiable. Son regard se pose sur Aaron, qui hésite.
Infime acquiescement.
Le garçon semble soulagé de la réaction d’Aïwen.
Il le salue, d’un mouvement de menton, ainsi que ses camarades. Pour s’évanouir dans la nature, légèrement pataud, mais déterminé.
Les yeux légèrement plissés, le Marchombre le regarde s’éloigner, avant de reporter son entière attention sur les deux jeunes filles qui étaient là, à s’entraîner. Il sentait, dans le plus profond de lui, qu’Aaron ne s’éloignait qu’un temps de la Voie : il avait besoin de faire le point avec lui-même, vraisemblablement, et il ne l’en empêcherait pas. Partir pour mieux revenir est parfois la solution la plus plausible. Et la plus raisonnable.

Un soupir franchit ses lèvres, tandis qu’il notait que les deux jeunes filles n’avaient pas encore vu le départ de leur camarade. Néanmoins, il ne se permit aucun commentaire ; par contre, il n’était pas contre répondre aux questions des deux apprenties si l’envie leur prenait d’en poser, et si elles en avaient le besoin : elles auraient toutes les deux leur manière bien particulière d’interpréter les choses, et même si c’était parfaitement clair pour Wen, cela pouvait l’être nettement moins pour elles, d’autant qu’elles n’avaient pas vu leur échange, à lui et Aaron.

Ange faisait des efforts pour lancer son poignard, il devait lui reconnaître cela.
Mais il devait avouer que s’il entendait sa manière de voir les choses, il trouvait cela dommage : en effet, elle avait peur des poignards, simplement parce qu’ils pouvaient tuer, amener la mort et la souffrance. Certes. Mais toutes les armes étaient ainsi. Et l’arc ne lui avait pas nécessairement posé de soucis ; pourtant, d’un trait puissant, on pouvait transpercer le cerveau d’un homme, ainsi que son crâne… Et le corps, évidemment, était la plus puissante de toutes les armes : avait-elle peur de ce dernier pour autant ? Pas à ce qu’il pouvait en voir…

Il était sans doute temps de mettre certaines choses au clair, d’autant que la jeune fille avait réussi à planter son poignard un certain nombre de fois dans le diamètre qu’il avait tracé.

- Shalie ?

Une interrogation, un appel.
Lorsque la jeune fille se fut arrêtée et eût récupéré son poignard, il s’approcha tranquillement de Ange. Récupérant l’arme qu’elle venait d’envoyer, il jongla avec quelques secondes, avant de la poser à côté de lui, sur la pierre. Se redressant, il s’avança vers Ange, un sourire sur les lèvres.

- Je vous ai expliqué pourquoi je vous apprends à vous servir des armes, en général. Parce qu’il ne faut pas se leurrer : poignard ou arc, c’est la même chose, et la mort peut être aussi violente !

Faisant une pause, il planta son regard pâle dans celui de chacune de ses apprenties.

- Pourtant, vous connaissez et maniez déjà la plus puissante de toutes les armes. Chaque jour. Vous l’entraînez quand vous courrez, quand vous caracolez, quand vous escaladez, quand vous respirez…

Laissant ses mots atteindre la conscience de Shalie comme d’Ange, Aïwen redressa légèrement le menton.

- Le corps. Oui, le corps est la plus redoutable de toutes les armes… Regardez, je peux juste effleurer un endroit…

Dans un pas vers l’avant, il s’approcha d’Ange, et le bout de ses doigts glissa sur son épaule, pour finir le long de sa nuque. Un point névralgique qui, pressé, avait tendance à paralyser tout le dos, ainsi que les jambes. Un effleurement ne prodiguait qu’un long frisson désagréable le long de la colonne vertébrale, et une sorte de douleur sourde et éphémère.
Le regard d’Aïwen se planta dans celui d’Ange.

- Je comprends ton point de vue, Ange. Mais on peut tout autant souffrir d’un coup porté avec atteinte de l’épiderme supérieur qu’avec une atteinte des organes internes. Saigner ne veut pas dire mourir plus vite, ou souffrir plus…

Il inclina légèrement la tête sur le côté, avant de plisser légèrement les yeux, soudain curieux.

- As-tu peur de ton corps, Ange ?
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MessageSujet: Re: Groupe Fyrh - Cours n°2   Groupe Fyrh - Cours n°2 Icon_minitimeMer 28 Mar 2012, 18:25

Nouvel essai. Nouvelle réussite.
Je m'immerge dans l'exercice pour ne pas penser. Je suis parfaitement consciente d'être en train de me refermer sur moi-même, mais je ne fais rien contre cela. Je me déteste pour être incapable de maitriser mes émotions. Je le déteste pour me forcer contre ma volonté. Et ces souvenirs qui remontent à ma mémoire par vagues douloureuses. C'est pour éviter de me laisser submerger par tout cela que je focalise mon énergie dans ces tirs, laissant ma rage s'envoler avec mon arme.

Jusqu'à ce qu'Aïwen me devance et la récupère à ma place. Je voudrais éviter son regard. M'enfuir. Revenir en arrière … revenir à cette falaise … retrouver ma famille … Mais si je suis là, à essayer d'avancer sur la Voie Marchombre, c'est pour aller de l'avant. Parce que j'espère toujours au fond de moi que mon Maître à la clé de mon futur, je plonge le bleu de mes yeux dans le vert des siens. Son sourire n'apaise pas le mélange d'anxiété et d'obstination butée qui m'agitent. Je crains qu'il ne me reproche mes peurs irraisonnées, mes doutes partagés.

- Je vous ai expliqué pourquoi je vous apprends à vous servir des armes, en général. Parce qu’il ne faut pas se leurrer : poignard ou arc, c’est la même chose, et la mort peut être aussi violente !


Voilà qu'il souligne une de mes absurdités. Pourquoi suis-je capable d'utilise un arc et non un poignard alors que les deux peuvent tuer. N'y avait-il pas une flèche plantée dans la montagne de corps brûlants ? Si … surement … Sauf que j'ai apprivoisé l'un dès mon enfance, et ait associé l'autre avec la mort de mes amis. Comment faire comprendre cela à Aïwen ? Ou comment soigner cette blessure qui s'est rouverte en moi?

- Pourtant, vous connaissez et maniez déjà la plus puissante de toutes les armes. Chaque jour. Vous l’entraînez quand vous courrez, quand vous caracolez, quand vous escaladez, quand vous respirez… Le corps. Oui, le corps est la plus redoutable de toutes les armes… Regardez, je peux juste effleurer un endroit…


Sa main glisse le long de mon cou, frôle un point sensible et repart. Ce simple geste à l'allure inoffensive me fait frissonner et réveille en moi une douleur sourde, en particulier dans mon dos. Les muscles de mes jambes se crispent un instant puis se délient. Comme si pour elles, le temps s'était arrêté une seconde.
Mes yeux interrogateurs fixent Aïwen. Qu'a-t-il fait ? Je suis certaine qu'une pression plus importante aurait eu des conséquences plus douloureuses. La plus puissante des armes hein ? Que veut-il me prouver ? Que je devrais plus avoir peur de moi que d'un bout de métal tranchant ? Raté. Une fois de plus, je n'associe pas la mort de mes amis avec un corps humain. Tout ce dont je me souviens, ce sont ces éclats métalliques et ces blessures béantes. Rien qu'une main ne puisse faire.

Aïwen enchaine avec une nouvelle phrase tentant de me faire comprendre que … que quoi au juste ? Que le sang est une chose, la mort en est une autre ? Ses paroles ne touchent que du vide. Je le sais.

- As-tu peur de ton corps, Ange ?


- Non.


La réponse jaillit sans une réflexion de ma part. Ma bouche s'ouvre à nouveau, tentant d'articuler une pensée, mais rien ne sort. Les yeux soudain tournés vers le sol, je cherche en vain les mots pour exprimer ce que je ressens.
La pierre où Aïwen avait posé les poignards me sert de siège improvisé. Ainsi installée, je suis complètement dominée par mon Maître, mais au moins j'ai un appui. Le son atteindra toujours ses oreilles, si j'arrive à en laisser sortir un…
Un à un, les mots s'alignent dans ma tête, et je les laisse finalement sortir de mon cœur.

- J'ai juste peur de la mort et du sang pour ce qu'ils réveillent en moi. La nuit ne ramène pas les cauchemars de mon passé, mais une simple goutte de sang le peux.
Comment pourrais-je ôter la vie d'un homme en pensant que sa fille, sa femme, l'attend chez lui ? Je ne veux pas que des gens ressentent la douleur que j'ai pu ressentir. Ne puis-je vraiment pas me contenter de devenir une bonne archère ? En chassant je n'ai pas l'impression de faire du mal à quelqu'un … je n'ai pas l'impression de briser l'harmonie. N'est-ce pas d'ailleurs la base de la Voie des Marchombres : l'harmonie ? Je ne vois pas où elle se trouve dans un meurtre, avec ou sans sang.

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