Absences de Syles/Tsukia/Narek

Salut vous tous.

Premièrement, ce n'est pas vraiment un post d'absence ni même de réduction de rythme vraiment... Pourquoi le faire alors?

Pour faire simple, Narek se retrouve à ne plus autant avancer et il est un peu trop silencieux à mon goût. La plupart d'entre vous savent que mes petits persos adorés, dans mon crâne, ne sont pas du type silencieux, et bien dernièrement mon petit musicien adoré l'est trop. Ça peut sonner étrange, voir carrément zarbi, mais j'ai peur qu'il ne disparaisse si je ne fais rien.

Par conséquent, je vais forcer Syles et Tsukia à ralentir, prendre moins de place. Croyez moi, ils ne sont pas contents de cette décision, mais je préfère les fâcher un peu et endurer un ou deux maux de crânes que de perdre Narek...

Désoler de ce contre temps, je sais que la plupart de mes RPs s'attendent à avoir mon rythme habituel, de réponses presque immédiates la plupart du temps, mais dans le choix entre ''Répondre à tout mes RPs en un jour mais perdre Narek'' ou ''Faire attendre un peu mes partenaires mais garder Narek'' je me dois de choisir la seconde option.

Encore désolé pour ça, je répondrais quand même dans des délais acceptables autant que possible, c'est promis, et mon rythme reviendras une fois que je serais certain de ne perdre aucun perso.

Merci de votre compréhension.

Courage ! C'est sûr que c'est jamais facile ce genre de silence, je te comprends, c'est comme ça que j'ai perdu Rubis donc...

J'ai pas de RP avec toi, mais je t'apporte mon soutien !

Courage ! C'est cool que tu sois motivé pour garder Narek Comme Dolce, j'avais aussi fini par abandonner un personnage comme ça, mais elle ne m'inspirait vraiment plus

Bonjour/soir/nuit/peut importe tout le monde.

En ce moment, je n'écrit ni pour Narek, Syles, Tsukia ou Theia.

J'écris pour moi.

En effet, j'ai appris aujourd'hui que mes parents planifient, depuis aujourd'hui jsutement, de se divorcer.

Comme je vis avec eux, le moment ou ceci seras fait, je deviendrais officiellement un sans abris/ ''Sans domicile fixe'' et, vu mon salaire de misère et l'état de mes finances, je ne peux malheureusement pas me garantire de trouver un appartement me permettant de vivre ma vie tel qu'elle est, tel qu'elle devrais l'être, etc.

Je dois donc prévenir à l'avance d'une potentielle absence pour une période indéterminée.

Je suis désolé pour mes partenaires de RP.

Je ne fais qu'appuyer ce que dit Syn, mais on est là pour toi Sylou.
Alors vraiment, courage pour tout ça, et n'hésite pas à nous en parler !

Comme je t'ai dis, je suis sûre que tu pourras trouver une solution (des amis, un truc temporaire, aller chez un parent). Courage à toi petit nem, on est là pour toi nous

J'arrive un peu après la bataille mais avec les mêmes intentions ! *empile les boîtes de soutien et leur accroche des ballons pour qu'elles arrivent jusque chez ton chez toi provisoire*

J'ai retarder comme je pouvais, refusant de l'avouer.
Je passe donc une dernière fois laisser mon au revoir à un forum que je ne pourrais jamais oublier.

Je laisse le dernier au revoir de Tsukia ici.
Ce fo' mérite bien ça.




Je place un genou en terre et passe doucement la main sur la poussière.

Je croyais qu'on s'étaient promis d'être là pour se sortir l'un l'autre de nos emmerdes, Gil..?

Et ce con, en plus, il se noie, comme il a faillit le faire en me sauvant une fois par le passé, coïncidence, message subtil ou bien remontrances de la vie elle même..?

Me revient à l'esprit ce que je lui ai dit, il y a longtemps.

''Tout ce que j'approche de trop près meurt par ma faute''

As-tu décidé de me prouver le contraire en te noyant loin de moins avant que ça ne devienne réalité, Gil..?

Ah si seulement je pouvais parler aux fantômes, juste une fois de plus lui crier dessus, peut-être même l'embrasser.

Le seul homme avec qui j'ai partagé un lit, le père de mon enfant mort avant de naître.

Une part de moi se demande ; Et si la dernière fois qu'on s'est vus, il m'avait remise enceinte? Après tout ça fait pas si longtemps, j'aurais peut-être pas remarqué, puis je réalise que je pense comme ça seulement dans l'espoir d'avoir une part de Gil, sous forme d'enfant, à serrer dans mes bras une fois de plus un de ces jours.

Et je fronce les sourcils.

Makeno.

Bon sang, ce gamin, il n'as pas de vacances hein...

J'ai suivi Gil jusqu'à retrouver sa trace, inquiète, ça n'a pas été facile depuis le temps, et j'ai serrer contre moi cette satanée flûte trouvée dans l'eau comme si c'était son corps encore chaud.

Sa flute.

J'observe la tombe de fortune, me mord l'intérieur de la lèvre.

Je devrais pas vérifier mais...

Désolé Gil, mais... Je dois savoir...


Je baisse l'écharpe qui me sert de couvre visage en observant la maison dans l'éclat de la lune, ayant évité le chien paressant sur le porche de la maison grâce au vent et à mon silence.

Bon sang, ça fait combien de temps..?

Dix ans?

Plus?

J'en ai aucune foutue idée, me dis-je en rajustant mon bandeau.

Quand même, il aura été difficile à traquer, cet idiot, bien plus que toutes mes cibles depuis que j'ai découvert la mort de Gil, depuis que j'ai quitter la voie, ou du moins plusieurs diraient que je l'ais quitter.

Techniquement, j'ai pas vraiment fini mon cours, après le Rentaï, mais bon, c'était comme ça que tout devait se passer.

Ça fait des lustres que je suis parti en voyage dans l'est, hors des territoires cartographiés et raconter toutes mes aventures... Ça prendrait trois siècles, au moins.

Je m'apprête à grimper le mur jusqu'à la fenêtre quand j'aperçois de la lumière à celle-ci, je redouble donc d'effort pour être silencieuse, invisible, inaudible...

J'observe dans la pièce et vois un jeune homme écrivant sur un parchemin d'une main un peu tremblante... J'ai imaginé mille fois ce que je pouvais dire, mais en me concentrant un peu je réussis à lire plus ou moins des bouts de la lettre et comprends.

Du coup je me hisse sur le rebord de la large fenêtre ouverte, un pied dans le vide à l'intérieur et l'autre plié contre moi sur ce même rebord...

...Et je tire une vieille flûte trop usée de mes affaires pour la porter à ma bouche, jouer le seul morceau que je ne connaisse par coeur...

...Le seul morceau que Gil ait un jour accepté de jouer pour moi.

Et je souris tristement, n'arrête pas de jouer même quand l'homme surpris et alerte se retourne avec une expression de pure surprise sur le visage, utilise un moment où je n'ai besoin que d'une main pour lâcher une flûte trouvée il y a longtemps au fond de l'eau dans sa direction.

Il l'attrape, semble en plein rêve, ou cauchemars, puis enfin son regard s'attendrit, il sourit... Et se met à jouer.

Il ne l'avait plus, pourtant le son est juste, sans fautes, il as pratiquer, c'est sûr.

Et pour le coup quand il a repris la mélodie qu'il doit connaître mieux même que moi qui la joue tout les jours, je laisse ma flûte un instant pour joindre une voix mélodieuse se joindre à ce son.

La porte s'ouvre en panique un moment, j'aperçois Nora, j'ai appris qu'elle était venu aider avec l'accouchement et les soins des jours suivants, qui observe un instant la scène, les yeux grand ouverts, incrédules, puis lève les mains à ses lèvres tremblantes en tombant à genoux.

Sans manquer une note, mon sourire un peu triste sur le visage, je laisse une seule larme couler d'un iris bleu et descendre sur ma mâchoire, se perdre dans mon cou.

Je suppose qu'il y as de quoi choquer ; Avec mes yeux, mon tabard usé, les gants, le bandeau et mes vêtements ressemblant fortement aux siens, en plus de ma façon d'arriver à l'improviste sans prévenir, si j'étais un homme et que je n'avais pas gagner cette cicatrice près de l'oeil, j'aurais sûrement l'air d'un fantôme de Giliwyn.

Peut-être que c'est ce que je suis, après tout j'ai beau voyager, progresser sur mon nouveau chemin, ni marchombre, ni envoleur... Mon chemin entre chiens et loups, je le sais bien.

Une partie de mon âme est morte avec Gil.

Certains diront que j'aurais dut être là pour Mak, que je n'aurais pas dus faire comme son père et me casser, que j'aurais dut donner signe de vie à Syndrell au lieu de juste lui envoyer cette lettre disant que je partirais sans savoir si je reviendrais, que c'était cruel de lui écrire que je la laissant dans les bras de son amoureux parce que moi, je venais de perdre l'homme qui tenait cette place dans mon coeur, que je n'aurais pas dut ainsi lui demander de ne pas me chercher, de comprendre comment je me sentais en imaginant sa réaction à elle, si elle perdait ce ''Narek'' du jour au lendemain.

J'ai quand même pris un peu d'infos.

Elle a une famille il paraît ; Un garçon et une fille.

Il parait qu'ils ont tout les deux les cheveux de leur mère... Et ''Les yeux de leur père'', quoi que cela veuille dire.

Ma mélodie s'envole dans l'air alors que la pleine lune entre dans la pièce derrière moi.

Au loin, un loup hurle pour me répondre.


Tout semble être arrivé très rapidement.

Tout a pourtant été très lent.

Ils m'ont accueillis comme si je n'étais jamais partit, non, pas vrai, Mak cela dit as presque autant pleurer que quand il était jeune, même s'il tentait de faire son homme, il as suffit que je dise que Gil serait très fier de lui pour briser le barrage et qu'il se vide le coeur sur mon épaule.

Je leur ai dit que je tenterais de revenir, mais que je ne pouvais rien promettre, ils n'ont presque pas voulu me laisser partir.

Mais quand j'ai dit à Makeno que j'avais un compte à régler, de l'époque où j'apprenais comment vivre de Gil, il a insisté pour qu'on me laisse faire, même Nora n'as pas sut répliquer.

J'ai un peu le coeur lourd, même moi je ne sais pas comment va finir cette rencontre, me dis-je en approchant de la clairière, un sourire sur les lèvres.

Pas d'embuscade, il m'attends avec ses compères, l'un desquels je reconnais, il est toujours beau gosse hein...

...Ma main droite se porte un instant à ma gauche, où l'anneau qui m'a été donné par Gil est toujours, je ne le retire jamais, pas sûr que ce soit toujours possible de l'enlever d'ailleurs...

...Puis je fait un pas de plus et ils se retournent.

Je croyais pas que tu viendrais vraiment...

...Je suppose que tu sais que j'ai vraiment tuer Sylvan après tout donc.

Mais Tsukia, dit moi...

...T'es sûre de vouloir faire ça? Après toutes ces années? Nous n'avons pas quitté nos voies tu sais, je doute... Je doute fortement de tes chances, disons.

Gil n'est plus là pour te sauver.

Je souris un peu plus, toujours ce sourire espiègle mais cachant une touche de tristesse qu'il m'as appris.

Je devrais plutôt te demander ça à toi... Un Mentaï et deux maîtres envoleurs, même ton propre fils...

...T'es sûr tu veux pas aller en chercher d'autres pour être sûr..?

Syles s'avance, une main sur son épée droite.

Tsukia... C'est sérieux.

Même une Til'Werin ne peut pas gagner en combat singulier contre Rybris, Theia et Moi.

Abandonne, on te laisserais partir.

J'éclate de rire.

Ils semblent penser que j'ai craquer alors je tire lentement les dagues à ma ceinture.

Fous c'que vous êtes aveugles.

Une Til'Werin aurait aucune chance..?

...Et une Sangrelune, alors..?

Une dispute d'un moment entre eux, je crois que tout n'as pas été dit.

Le beau gosse éclate de rage, frappe Rybris puis il se casse en envoyant chier le monde.

Il as toujours été émotif et quelque chose me dis que la mort de Gil l'as marquer si profondément que tuer quelqu'un qui le connaissait assez pour avoir son attitude envers le danger, sa garde avec des dagues, qui sont d'ailleurs marqués de son nom de famille visiblement depuis toujours, ce n'est pas dans ses plans.

Je dirais bien qu'à 2 contre un, c'est plus chouette, mais un instant plus tard une autre nana apparait en disant ''Alors quoi c'est elle?''.

Une dessinatrice de plus qui semble connaître Rybris, elle as même un air de parenté, une fille..? Je croyais qu'il n'avait qu'un fils, mais bon.

Un hochement de tête plus tard, elle ne perd pas de temps, se lançant vers moi plus vive qu'une étoile filante.

Je ricane en bloquant le coup de pied initial ainsi qu'un pieux d'acier sorti de nulle part...

...Si les trois sont doués comme ça...

...Ça va être serrer alors..!


Du sang coulant dans un de mes yeux, le bras gauche inutile, ayant reçu un pieux à l'épaule, une dague entre les dents et l'autre dans ma main droite, couverte de sang de dizaines de coupures et de mes adversaires, je lève un regard fatigué, haletant.

Syles approche sans bruit, fou comment il ressemble à Gil, quand on le regarde marcher.

Je sers les dents, il va s'en mêler finalement..?

Il place un genou par terre et ferme les yeux de ce traître de Rybris.

Part.

Oublie être venue ici un jour.

Voïmakas, un autre Mentaï, plus dangereux de loin, arrivera bientôt pour savoir pourquoi Ryb' est en retard.

S'il te trouve, tu n'auras aucune chance...

...Je vais m'occuper de dévier son regard...

...Mais à ta place, je quitterais Gwendalavir.

Ah et Tsukia..?

...Merci de n'avoir tué que mon père...

...Elle est une égoïste aussi, mais c'est ma soeur, après tout..

Je grogne en me tirant de là comme je peux, les jambes douloureuses, direction un rêveur que je connais - Je veux pas laisser une trace de sang jusqu'à Mak après tout.


Manaël? Drôle de nom pour une femme... Mais bon, si vous le dites... Serrez un peu les dents, rêve ou non, replacer un os n'est pas sans douleur..!

Sa vengeance de con pour pas lui donner un nom qui lui plaise je suppose.

Moi je jure comme un certain cabochard quand il fait son travail, m'attirant un regard courroucé alors même que je noie la douleur dans l'alcool.

J't'emmerde, rêveur à la con, pas parce que j'suis une femme que je dois pas jurer.

Dès qu'il finit le travail primaire et que ses acolytes à la con place des bandages je replace mes vêtements sans écouter ses recommandations le moins du monde et reprends le chemin des aventures en envoyant une seule lettre à Nora et Makeno...

...Si je viens vraiment de fiche des emmerdes avec ce ''voïmachinchouette'' alors pas question que j' retourne de suite...

Je ne vais pas briser leur vie ainsi...

...J'te dois au moins ça...

...Vieux grincheux dans le ciel, va.