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 Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib)

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Libertée Iuaskallaphun
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MessageSujet: Re: Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib)   Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib) - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Juin 2016, 20:11

Elle frissonna doucement quand il s’approcha d’elle avec brusquerie, attrapant sa main pour la poser sur la poignée de son sabre. Son sabre à lui. Prenant une petite inspiration, la marchombre relâcha doucement son souffle en fermant les yeux. Elle ne voulait pas voir Gil à genoux devant elle.
- Tu es libre de t’en aller. De me quitter. De me blesser au moins aussi fort que j’ai blessé. De me tuer même… C’est facile, tu sais ? Je ne lutterai pas pour me défendre. Si tu t’en vas, je ne serai jamais très loin parce que je ne peux pas faire autrement, j’ai besoin de te voir, de savoir que tu vas bien. Si tu me quittes, je n’aimerai jamais personne plus fort que toi. Si tu me blesses, je ne broncherai pas. Et si tu me tues, ici, maintenant…
Tuer, c’était facile ?
Sans doute. Mais elle n’aimait pas les solutions de facilité, déjà. Et ensuite, elle ne voulait pas le tuer. Elle l’aimait trop pour ça. Elle s’était encore mal exprimée, c’était ça ?
Son cœur fit un bond dans sa poitrine quand elle ouvrit à moitié son œil droit. Ses paupières s’ouvrirent brutalement quand l’image de Gil, la gorge offerte, et elle, les doigts sur sa lame, atteignit son cerveau.
Non !

Elle jeta brutalement l’épée sur le côté, et elle rebondit contre une étagère en l’entaillant, dans un bruit mat et étouffé par l’épaisse moquette.
Il remettait sa vie entre ses mains ! Elle ne voulait pas de cette responsabilité, et en même temps c’était elle qui avait demandé de savoir. Alors, elle savait.
Se jetant à genoux devant Gil, Libertée fit glisser ses doigts sur ses joues pas rasées, appréciant leur texture sous la pulpe de ses doigts, sur la paume de ses mains.
Elle l’embrassa, à pleine bouche.

Un baiser au goût de sel.

Elle ne comprenait pas. Elle ne le comprenait pas. Est-ce qu’elle l’aimait moins pour autant ? Non. Ça la blessait qu’il puisse aller baiser ailleurs, qu’il puisse fourrer sa queue dans n’importe quel trou demandant, mais elle ne pouvait rien y faire. Syles avait raison, c’était sa liberté à lui qu’elle tentait de prendre, comme si elle voulait le changer…
Une dissonance, dans son torse, suivi cette pensée. Elle n’avait pas l’impression de vouloir le changer, juste… C’était naturel pour elle de se dédier à une seule personne, quand on l’aimait. Quand on aime plusieurs personnes, c’est compréhensible de les vouloir toutes, mais là, cela relevait plus du… besoin.
Elle n’était sans doute pas assez bien pour lui.

Mais si elle n’était pas assez bien, pourquoi l’aimait-il ainsi ? A lui offrir sa vie, au point de pouvoir mourir pour le lui prouver ? Parce qu’il était persuadé qu’elle ne le tuerait pas ? Parce que c’était aussi la seule manière de la toucher ? Comment savoir si c’était sincère, désormais ? Elle sentait sa confiance rationnelle s’effriter en des milliers de particules alors que son inconscient et une partie profondément enfouie, instinctive, la poussait à se presser contre lui.

Se détachant de ses lèvres, la marchombre planta son regard dans celui de l’envoleur.

- Fais-moi l’amour.
Pour oublier tout ça Pour montrer que ça avait quand même un peu d’importance. Que ce n’était pas que des paroles, pas que du bluff, pas seulement une solution de facilité.
Pourtant, quand il s’approcha, elle ne put s’empêcher de faire quelque chose de stupide.

Elle lui envoya son poing dans la pommette. De toutes ses forces.
Et l’embrassa alors qu’il était encore sonné, enfonçant sa langue dans la moiteur de sa bouche.

Tiraillée entre deux sentiments, deux émotions totalement opposées, Libertée ne savait plus quoi faire. Même son corps hésitait, frémissait avant de se rigidifier totalement, frissonnait encore.
Chaud et froid.
Brûlure et engelure.


♥ ♥ ♥

I swear that you're just sinking in
Like a stain that's on my skin
I try to fight but I won't win any how,
It's too late for me now cause

Your love's like ultraviolet
I can feel it burn
But I like it, yeah
I'm on autopilot
Heading for the sun
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Giliwyn SangreLune
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MessageSujet: Re: Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib)   Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib) - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Juil 2016, 17:16

L’épée vola à travers la pièce, tomba sans bruit sur la moquette. Et Libertée se jeta dans les bras de Gil. Surpris, il resta immobile un bref instant, avant de refermer les bras sur elle, ne sachant pas trop s’il devait s’estimer soulagé d’être encore en vie ou non ; avec elle, rien n’était simple… Elle l’embrassa, il la laissa faire. Ne chercha pas à lutter contre le courant et goûta le sel de ses larmes sur ses lèvres. Il n’avait jamais aimé la faire pleurer et pourtant, c’était arrivé si souvent… Est-ce que tu pourras être un jour heureuse avec moi ?

Fais-moi l’amour.

Quatre mots.
Le trouble de sa vie ! Gil frémit, il en crevait d’envie mais elle avait pleuré à cause de lui… La marchombre ne lui laissa pas le temps d’hésiter davantage. Elle le frappa à la mâchoire, si fort qu’il vit trente-six petites étoiles roses, puis l’attrapa par le col et l’embrassa furieusement. Gil sentit les battements de son cœur devenir erratiques. Ses pensées tourbillonnèrent, son âme se délita. Le goût de la pêche, la douceur de sa peau, les cicatrices sous ses doigts, ici et là, son sexe en elle, le son de sa voix… Il la voulait, ici, maintenant. Dans ce maintenant figé, celui qui n’appartenait qu’à eux, celui où tout était possible, absolument tout. J’ai envie de toi. Murmure, souhait inébranlable. Il la sentit trembler contre lui et il la serra un peu plus fort, elle était si fragile et pourtant si forte ! Rien ne pouvait la briser. Juste lui, et sa vie toute cabossée. Libertée.

Sans la lâcher, il roula sur le tapis, l’emporta avec lui. On pouvait entrer à tout instant dans la pièce, les surprendre comme ça, il s’en fichait comme de sa première cuite : le ciel pouvait bien se déchirer au-dessus de sa tête, il n’arrêterait pas d’embrasser cette femme. Parce qu’il l’aimait. C’était ça, la réponse ! Il l’aimait. Il n’aimerait jamais personne aussi fort, aussi pleinement qu’elle. Ses doigts dans ses cheveux… Ses lèvres sur les siennes… Gil laissa glisser sa main sur une épaule dont il connaissait par cœur le dessin, puis sur la poitrine que le haut dissimulait encore. Frôla la pointe d’un sein à travers le tissu, poursuivit son chemin, passa sur son ventre plat, descendit encore. Doucement. Elle remuait sous lui, il la maintenait sur le sol, mû par l’urgence de son désir mais terrifié à l’idée d’aller trop vite. Il voulait que  maintenant soit une éternité. Ses doigts jouèrent avec la fermeture du petit short, l’ouvrirent, disparurent à l’intérieur… à l’intérieur de toi… Un feu humide. Un incendie mouillé. Les oxymores se bousculaient dans son esprit embrumé et il leva la tête pour plonger dans ses yeux. C’était beau, ce qu’il y lut, beau et lumineux, comme si son regard avait volé toutes les étoiles du ciel. Elles y brillaient bien mieux. Ton regard. Je t’aime…

Doucement, comme l’on attrape un rêve du bout de son sommeil, il cueillit son orgasme du bout de ses doigts. Gil serra les dents pour ne pas jouir à la simple vue de son plaisir : ses joues roses, ses lèvres entrouvertes, son cri silencieux, ses doigts enfoncés dans son crâne… Il se pencha et l’embrassa parce que je ne peux pas m’en passer. Il comprit, alors, qu’il n’y avait que dans les bras de Libertée qu’il était en mesure de dompter la bête. Elle avait beau rugir, griffer, gronder, feuler, rien n’y faisait. Un papillon parfumé à la pèche la maintenant en respect et, d’un battement d’ailes, lui intima de se coucher. Il s’allongea sur elle, de tout son poids. Sentit son cœur ricocher contre le sien et se tendit légèrement. Elle était dans ses bras et il avait envie de mourir là. Mais tu ne me laisserais pas faire, hein ? Souriant, il lui retira son short, puis la débarrassa de son joli corset. Nue, elle était plus jolie que la plus jolie femme de ses rêves. Il la laissa ouvrir son pantalon et prendre en main son membre dur, soupira lorsqu’elle bougea les doigts, et emprisonna son poignet avant qu’elle ne le fasse venir. Je veux te faire l’amour, Libertée. Maintenant. Doucement, il ramena son poignet au-dessus de sa tête, il joignit le deuxième et bloqua ses deux mains. Ses yeux étaient dans les siens.

- Je t’aime, murmura-t-il en glissant lentement en elle.


*

Le guérisseur entra dans le salon, trouva son patient en train de discuter avec le jeune homme aux yeux de félin, fronça les sourcils. Où était passé le grand ténébreux ? Un bruit, à l’étage. Il leva la tête, sans comprendre, tandis qu’Atal posait un bras sur ses yeux comme pour se protéger de la lumière.

- Je ne monterai pas avant une petite heure, à votre place, se contenta-t-il de dire.

Héliès Lumas ne songea pas à demander pourquoi.


*


Trempé de sueur et à bout de souffle, Gil roula sur le dos et écarta les bras. Replia le gauche pour glisser la main dans les cheveux courts et ébouriffés de Libertée. Il voulut savoir si sa greffe était toujours là, ne trouva pas la force d’articuler un mot, renonça. La serra davantage contre lui.
Je t’aime.


*


- Est-ce que je peux juste…
- Non. Pas encore.
- Mais…
- Trop tôt.



*


Gil descendit la volée de marches comme s’il volait. Passant devant Héliès, il referma sa braguette d’un geste – zip ! – et offrit un clin d’œil à celui-ci :

- Elle est cool votre bibliothèque.

Sur le canapé, Atal poussa un profond soupir. Gil l’ignora et regarda Syles.

- Tu nous cuisinerais un truc ? La demoiselle a faim…

Moi aussi.

- Et moi aussi, marmonna le blessé.

Au tour d’Héliès de soupirer.

- Venez, jeune homme. Je vais vous aider…
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Syles Agarest
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MessageSujet: Re: Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib)   Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib) - Page 2 Icon_minitimeMar 02 Aoû 2016, 15:38

Syles fit un genre de mouvement de mains étrange rappelant un oiseau qu'on approche de trop prêt quand leur hôte tenta de lui prendre l'épaule pour le guider à la cuisine. Non mais alors, il fallait pas exagérer hein! Déjà lui il était habitué de cuisiner seul, en plus il avait bien eu envie de foutre un poing à Gil en mode ''Nope, fais-toi ta propre bouffe'' donc...

Dans la dite cuisine, l'homme eu beau protester, le jeune envoleur passa toutes les armoires et tout les recoins au peigne fin, sortant des choses ici et là, des oeufs, du lait, de l'huile, du pain, etc, qui ne semblaient pas être possibles à combiner. Mélangeant les oeufs dans du lait, faisant une drôle de mixture qu'il s'empressa de mettre au frais pour préparer des sandwich fromage, poulet et jambon, il mit un peu d'huile à bouillir devant le regard surprit de l'homme qui se demandait à la fois que diable ce garçon tentait-il de créer et comment il faisait pour être si précis et rapide sans aide et sans mesures.

Le frontalier sortit sa mixture un peu crémeuse de lait et d'oeufs, y trempa ses sandwichs qu'il avait piquer de cure dents pour les tenir en place puis les fit frire. Sortant les sandwichs désormais dorés avec une apparence un peu étrange à cause de la mixture cuite dessus, il recommença l’opération pour en faire pour tout le monde puis sortit de la cuisine en portant tout les plats, au grand dam de l'homme soupirant qui le suivit.


J'avais pas grand temps et je savais pas quoi faire alors faudra se contenter... Sandwichs Monte Cristo.

Le garçon déposa le tout sur la table, content du résultat, et déposa le sucre non loin, certains préférais ce genre de sandwichs avec du sucre, d'autres avec du beurre... Lui il s'en foutait... Et frappa le dessus de la main de Gil avant qu'il ne commence à manger, s'attirant un regard interrogateur du genre ''D'où tu me tape, toi..?''

Les papillons qui batifoles ils se lavent les mains avant de manger, espèce de garnement.

Le commentaire sembla faire rire Atal, et Gil, qu'il le sache ou non, rougit légèrement en marmonnant dans sa barbe comme à son habitude quand son ancien élève lui faisait ce genre de coup.
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Libertée Iuaskallaphun
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MessageSujet: Re: Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib)   Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib) - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Aoû 2016, 22:30

Boum. Boum. Boum.
Elle entendait et sentait le coeur de Gil tambouriner sous son oreille, alors qu’elle avait la tête collée contre son torse. Elle avait chaud et transpirait. Mais elle était là, enveloppée de l’odeur de l’envoleur, et n’aurait échangé cet instant contre rien au monde. Les doigts de l’homme glissèrent dans ses cheveux courts et elle poussa un petit soupir, se détachant de lui un instant pour mieux se blottir contre son corps brûlant.
Son sexe pulsait doucement, lui aussi, et elle se surprit à fermer les yeux.
A sourire.

Pourtant, rien n’était jamais simple…
Mais elle l’aimait tellement !



♥️ ♥️ ♥️


Se rhabillant lentement alors que Gil franchissant la porte de la bibliothère pour redescendre et rejoindre les autres personnes dans la maison, Libertée poussa un long soupir.
Son regard erra sur les étagères de la bibliothèque autour d’elle. S’approchant d’un étalage, elle laissa ses doigts glisser sur les couvertures des livres. Leur contact la rasséréna un peu, cette texture si particulière sur la pulpe de ses doigts avait un étrange effet apaisant.
Cela ne répondait à aucune question, mais son cœur et son cerveau se calmèrent légèrement avant qu’elle ne prenne la direction de la cuisine, elle aussi.

Arrivée en bas, elle capta la mine pas vraiment avenante de Syles à qui Gil avait demandé s’il cuisinerait quelque chose. Fronçant les sourcils, la marchombre se passant une main dans les cheveux en poussant un petit soupir.
Son regard tomba sur Atal, toujours dans le canapé, se remettant doucement de ses blessures. Elle ne put s’empêcher d’avoir un sourire coupable en coin, en observant le frère de Naïs. Sa dernière rencontre avec la jeune femme ne s’était pas exactement passée comme elle aurait pu le croire…
S’ébrouant toute seule, la marchombre se glissa dans la cuisine. Elle aurait bien proposé son aide à Syles, mais ce dernier semblait bien s’en sortir et elle préféra rester silencieuse en observant l’ancien apprenti de Gil s’occuper de la nourriture.

Cela se voyait que son entraînement n’avait pas été de tout repos, et surtout qu’il continuait à s’exercer convenablement. Il était moins musclé que Gil, en tout cas en volume, mais cela correspondait parfaitement à ce qu’elle aurait pu imaginer d’un apprenti masculin. Nuhadu était aussi comme ça, après tout. Pour avoir une musculature efficace, avoir du volume n’apporte pas grand-chose.
D’autant qu’il n’était vraiment pas désagréable à regarder.
Poussant un soupir en secouant la tête, la marchombre sortit de la cuisine alors que l’odeur de la nourriture embaumait toute la maison.

Elle se serait bien assise sur le canapé, à côté d’Atal, mais elle avait encore la gorge serrée. Clignant des paupières, elle leva son regard vers Gil et poussa un petit soupir qui dénoua le nœud dans sa gorge.
S’approchant de lui, elle glissa ses doigts sur sa barbe de quelques jours avec un petit sourire, avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres.


- Les papillons qui batifolent, ils se lavent les mains avant de manger, espèce de garnement.
Cela fit sourire Libertée, qui laissa ses doigts quelques secondes de plus sur l’avant-bras de Gil… Avant de saisir un sandwich vivement, presque avec malice, de croquer dedans…
Et de sortir à l’extérieur de la maison.

Se glissant dans les ruelles, elle continua de manger le sandwich de Syles – il était vraiment bon ! – et finit par disparaitre.
Cela n’allait pas vraiment mieux, ou si un peu, mais elle devait rentrer à l’Académie, maintenant. Elle avait des apprenties qui devaient l’attendre… non ?





[ Bon, et bien Lib s'arrête là, mais j'ai beaucoup aimé ce petit bout de RP à trois ! Very Happy En espérant que Lib ait pas fait trop mauvaise impression à Syles Razz ]
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Giliwyn SangreLune
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MessageSujet: Re: Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib)   Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib) - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Oct 2016, 11:07

[Désoléééée de terminer si tard, j'avais un peu oublié que c'était à moi de répondre ! heureusement que Syles veille au grain... Rolling Eyes]




Enfin ! Gil tendit la main et écarquilla les yeux lorsque Syles la repoussa d'une pitchenette.

- Les papillons qui batifolent, ils se lavent les mains avant de manger, espèce de garnement.
- Tu sais ce qu'il te dit le garne...

Les lèvres sucrées de Libertée le réduisirent au silence avec efficacité : il n'en fallait guère plus pour qu'il oublie tout – le salon, les sandwiches qui sentaient si bon, le sourire goguenard de Syles, celui d'Atal à qui, étrangement, personne n'avait donné de petite tape lorsqu'il s'était emparé d'un morceau, Héliek qui contemplait la scène sans vraiment savoir quoi en penser... Rien n'existait plus que les lèvres de la marchombre sur les siennes. A tel point que lorsqu'elle se détacha de lui, il resta un moment immobile, presque sonné. Complètement fracassé. Mutine, elle attrapa un sandwich et fila sans demander son reste, ne laissant derrière elle que le souvenir léger du contact de ses doigts sur la peau de son bras. Gil ne tenta pas de l'arrêter ni ne chercha à la rattraper. Elle était plus libre qu'il ne le serait jamais, c'était un fait auquel il s'était habitué sans même s'en rendre compte. A la place, il se laissa tomber sur le canapé, non sans bousculer Atal au passage, et tendit le bras pour attraper un bout de sandwich.

- Pas mal, concéda-t-il après une bouchée.
-Délicieux, appuya Atal avant de lever les yeux vers Syles. Qui t'a appris à cuisiner comme ça ? Parce que ce n'est certainement pas Gil...
- Tu veux que je te rouvre ta blessure ?
grogna l'interpelé en mordant dans son pain.
- Je crois que ce n'est pas une... commença Héliek, inquiet à cette idée, mais il s'interrompit en réalisant que les deux hommes ne l'écoutaient pas.

Ils avaient recommencé à se chamailler comme des enfants. Des enfants, c'est ça, conclut-il en les regardant en venir aux mains. C'était difficile à croire, venant de grands gaillards comme eux, et pourtant ! Pourtant ces trois-là semblaient unis par cette complicité presque puérile. Difficile de savoir qui était plus sage que qui, et au fond cela n'avait pas d'importance : ce qui comptait, c'était que les joues du blessé avaient repris des couleurs et qu'il était en train de reprendre des forces à vue d'oeil. Héliek finit par quitter la pièce sur la pointe des pieds, emportant avec lui un morceau de ce met dont il n'avait pas connaissance – mais qui était absolument divin !


*


- C'est bon, je vais y arriver...

Ignorant les protestations d'Atal, Gil glissa un bras sous le sien et le soutint pendant qu'ils traversaient la rue. Son ami avait sacrément bien récupéré mais tant qu'il ne le sentait pas capable de se déplacer sans vaciller, hors de question qu'il le lâche. Son regard se posa sur Syles, interrogateur.

- Et maintenant ? Tu comptes faire quoi ? N'imagine pas que je vais te laisser nous suivre...

Il serait difficile de se débarrasser de ce nain de jardin s'il décidait de n'en faire qu'à sa tête, songea Gil, mais heureusement pour eux, il n'en fut rien. Chacun allait repartir de son côté, apparemment. Bien. L'Envoleur observa un instant son ancien apprenti. C'était étrange : parfois il avait l'impression qu'hier encore, ils cheminaient ensemble, liés par cette complicité unique que seul un maître et son élève savent reconnaître ; d'autres fois, c'était comme si des années les séparaient de ces journées insouciantes. A croire que Syles filait sur sa propre Voie avec la vélocité d'un coup de vent.

- Gaffe à toi, lança-t-il au moment de se quitter. La prochaine fois ce sera peut-être moi qui surgirai pour te faire la misère...

Parce que cela ne faisait absolument aucun doute.
Il y aurait une prochaine fois !
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MessageSujet: Re: Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib)   Tavernier, je voudrais une rousse, s'il-vous-plait! (PV Gil et Lib) - Page 2 Icon_minitime

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