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 (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)

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MessageSujet: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeJeu 19 Oct 2017, 04:32

Je soupire en ignorant une fois de plus les dix mecs qui me suivent.

Ça doit faire trois jours qu'ils ont tentés de m'attaquer, en bandits médiocres... Et se sont fais rembarrer.

Ils m'ont déjà expliquer que c'est leur loi, que celui qui tue leur chef deviens leur nouveau chef, qui qu'il ou elle soit et blah blah blah, mais moi j'en ais rien à foutre. En plus ils étaient 30 et que 10 ont ''Suivis'' cette loi, ça doit pas être si important..!

J'ai vu une demi portion de mec qui se croyait Thül parce qu'il était grand et je lui ais foutu des gnons jusqu'à ce qu'il demande pardon.

Pas ma faute s'il est mort avant, voilà tout.

Comme papa disait, il est mort, il était donc une divinité moins importante, minime... Et ce que dieu veux, dieu prends..!

Pourtant, ils continuent de me suivre même si je leur ais dis que je veux rien savoir, même si j'ai tenter de leur faire peur en disant que j'allais à l'ombreuse, dont mon père m'as relater la réputation, même si j'ais pris la bonne direction selon ma carte... C'est con, qu'ils me suivent, pour le coup, parce que je voulais rien savoir, et pourtant j'ai appris hier, d'un marchand qui me connais bien que j'ai rencontrer par hasard sur la route, que j'étais recherché... Pour être chef d'une organisation criminelle, incendie criminel, meurtre, même pour terrorisme..!

Moi qui ais absolument rien fait... Bon sauf l'incendie... Et le meurtre, je suppose, mais bon, presque rien fait, bref.

Pour le coup je prépare sommairement mon campement pour la nuit... Et eux ils font encore ce stupide cercle de campements autour du mien, même si je leur ais dis de dégager.

D'une certaine façon, même si je l'avouerais pas, c'est quand même bien, d'avoir ces imbéciles...

...Le son de leur panique l'hors d'une attaque feras un bon système d'alarme au besoin.


For the grace, for the might of their ''lord'',
For the home of the holy...

For the faith, for the way of the sword,
Gave their lives so boldly...

Dire qu'hier encore je doutais de leur utilité, me dis-je en observant l'ex bande de brigands, devant moi.

Je me doutais que les chasseurs de prime, avec cette récompense de ouf totalement stupide de plus de dix mille pièces d'or, ne tarderais pas à venir à ma recherche, et à me trouver grâce à ma description, parce qu'en plus le dessin est fichtrement ressemblant, me dis-je.

Celui qui en voulait à mon père doit y être pour quelque chose, pourquoi diable tant d'or pour une gamine de 19 ans..?

Et ce matin, en me réveillant et en entendant, au loin, le bruit de sabots, je croyais être seule au monde contre une armée.

Pourtant, à deux voir trois contre un, les bandits qui me suivaient ont dégainés.

Ils m'ont même demander de m'enfuir, de me servir de leur mort pour m'échapper...

...C'est complètement stupide, je ne les croyaient pas...

...Jusqu'à ce que le premier soit transpercer d'une épée...

...Et continue à se battre jusqu'à se faire transpercer trois fois de plus.

Et je sais pas pourquoi, mais cette façon de jeter sa vie pour sauver la mienne, probablement car c'était le genre de chose que mon père aurait faite, m'as tellement mise en rogne que j'ai tiré mon épée et me suis lancer dans le tas.

Ils auraient dut être désespérés de savoir que j'allais sûrement mourir avec eux... Surtout que j'ai pas été gentille avec eux du tout et qu'ils se sacrifient...

...Pourtant quand j'ai rejoint le combat, ils ont tous eu comme une surcharge d'énergie...

...Est-ce que c'est ça, avoir des amis..?


Dying for salvation with dedication,
No Capitulation, annihilation,
Theian commendation, reincarnation,
Heaven is your destination...

...In the name of god..!

J'expire et inspire rapidement, épuisée... De tout ceux qui se battaient à mes côtés, il ne reste qu'environ trois hommes... Deux, maintenant, deux hommes.

Ils se placent à ma droite et à ma gauche, juste un peu devant, puis l'un d'eu, le second de l'ancien chef, semblant encore plus exténuer que moi, me dis quelque chose qui me marque à jamais...


Je... Ah...Ah... Je me nomme Morin...

...Pardonnez... Ah...Ah... Pardonnez nous, madame, nous n'avons même pas... Ah... Même pas réussis à vous sauver.


Au début, je crois qu'il se moque de ma gueule... Puis je vois son regard.

Et je comprends que c'est ce regard, dont papa me parlais, ce regard de respect inconditionnel qu'il disait que chaque membre d'une bande as pour son chef Thül.


...Theia...

Ils me regardent tout deux avec des yeux curieux un instant, comme se demandant de quoi je parle.

C'est pas madame... C'est Theia.

Ils ouvrent les yeux grand une seconde, puis souris, redressant leurs épées.

Pour le coup, je me demande pourquoi diable les chasseurs de prime attendent... Surtout qu'ils nous ont entourés.

Et un type s'avance, on dirait le chef, vu comment les autres s'écartent, suivi d'un autre mec, en tabard, les mains dans les poches, on diraient qu'il crie ''J'veux pas être ici, donnez moi mon pognon que j'me casse.'' par son style. Ce dernier grogne parfois comme pour répondre aux regards un peu méprisants ou moqueurs du reste de la bande... Je l'ais pas vu se battre, en même temps, on diraient qu'il en avait vraiment rien à fiche, de combien des autres crevaient, tant qu'il était payé à la fin.


Allez, la bleusaille, monsieur mercenaire aguerrit! Un combat trois contre un, c'est rien pour toi, pas vrai!?

La bande ri carrément, le mec soupire et me fixe un instant, on diraient que même s'il sait que c'est ma tête qui est à prix, il demande de tout son corps ''Hep tu veux pas qu'on se barrent? Ensuite je te fais ça propre, yoink tranché la tête, tu sentiras rien, promis juré!''...

...Puis ils sort les mains de ses poches. Ses mains non armés.

Et quand le premier s'élance pour attaquer, je sais avant même qu'il ne l'atteigne qu'il est déjà mort.

Ce type le trucide comme si c'était une formalité. Comme s'il n'avait pas près de quinze mecs qui auraient pus s'occuper de ça autour.

Pour la première fois de ma vie, je me dis que j'ai peut-être trouvé quelqu'un de plus fort que mon père.

Il ne donne pas son 100%, moi je le vois bien, il pourrait presque baillé aux corneilles que je serais pas étonné je m'attends presque à ce qu'il dise d'un moment à l'autre ''Quand est-ce qu'on mangent?'' et pourtant il as déjà tué les deux hommes qui se battaient à mes côtés, qui étaient pourtant plus que décents avec leur armes. Il avance, lentement, il semble presque pensé que je ne résisterais pas... Je vois une lueur dans son regard... Pas lubrique, comme les autres cons, une lueur... D'hésitation... On diraient qu'il... Qu'il s’interroge..? Mais sur quoi..?


In the name of god,

Gave their lives so boldly,
Come and tell theia's guards' story again...

Il frappe à une vitesse fulgurante, plus rapide que ce qu'il as utilisé jusqu'à maintenant...

...Un peu moins rapide que papa.

Je réussis à bloquer, même à placer un ou deux coups, mais il évite tout, même mes attaques les plus folles.

Puis il augmente sa vitesse.

C'est impensable qu'un humain soit si rapide, même la bande autour s'est tût devant cette démonstration. En plus il frappe plus fort, je recule en même temps que le cercle autour de nous, qui ne veulent pas manquer une seconde de tout ça, et ce malgré moi.

Il me repousse, puis je le vois... Soupirer..?

En plein combat?

Il as l'air... Déçu...

Et je ne tolère pas ça.

Mourir? S'il le faut, je pourrais l'accepter, avec assez de temps. Mais pas de mourir décevante!

Il n'en est pas question!

Alors il me pique mon épée comme si c'était un jeu d'enfant, la jette et retourne son bras désormais armé d'une dague d'un mouvement fulgurant, puis donne un coup d'estoc très, trop rapide.

C'est à peine si je peux le suivre, mais...

...Je PEUX le suivre.

Je vois ses yeux s'ouvrirent grands quand il aperçoit ma main gauche, dans le chemin de sa lame, l'arrêter avant qu'elle ne touche ma tête, et qu'il me voit carrément poussé ma main sur la lame en grinçant des dents, puis en criant carrément, me déchirant un grand trou dans la main, pour m'approcher et, dans un coup aussi inattendu que violent, lui percé l'épaule de ma dague en os de loup.

C'est loin d'être une blessure mortelle, mais ça le fait grincer des dents et nous passons un instant, une seconde peut-être même moins, près l'un de l'autre, à quelques centimètres du visage de l'autre. Et je vois enfin ce que je cherchais dans son regard...

...Du respect.

Pas un respect amical, pas du tout, un respect presque haineux, mais un respect.

De guerrier à guerrière.


Brother sin, believe in sword,
To nights of blood and thunder.

Strike for glory and reward,
We came to kill and plunder...

Je tourne ma dague un peu dans son épaule, il grince un peu plus des dents, mais as un sourire bizarre, sur les lèvres, comme s'il demandait si c'était tout ce que j'ai et je vois dans ses yeux qu'il va faire la même chose à ma main.

Alors avant qu'il le fasse, je lui fiche un coup de boule qui le fait reculer d'un ou deux pas, laissant sa dague dans ma main par réflexe au passage alors que la mienne reste dans son épaule.

Pour les autres c'était Theia.

Toi, monsieur la bleusaille de chasseur de prime, ce seras Madame Locklear, pour toi..!


There's a foe of a thousand swords,
They've been abandoned by their lords,
Their fall from grace will pave their path to damnation...

Je m'apprête à mourir dignement, ce mec il joue avec moi, il pourrait me tuer de suite, là... Pourtant, tout à coup, il sourit... Semble même ricaner un peu en retirant ma dague de son épaule...

...Puis, contre toute attente, la lance d'un mouvement hyper rapide vers le chef de la bande, qui se la prends en pleine tronche, et juste avant que les autres ne réagissent, m'envoi un regard qui veux tout et rien dire...

...Mais je comprends.

Je sais pas pourquoi je semble lui rappeler quelqu'un, ni pourquoi il déciderait de me sauver, mais je comprends ce regard.

Si je survis avec son aide, il ne me tueras pas... Et peut-être répondra-t-il à une ou deux questions.

Les hommes tout autour tirent leur armes, se préparant au combat, et j'en vois cinq se concentrer sur moi et sembler hésité une seconde.

Alors je retire la dague de ma main en un grincement de dents, regarde les dommages... Pas d'hémorragie, pas de nerfs touchés... Une égratignure en forme de trou, quoi, me dis-je en souriant. Ça fait un peu mal de la fermée, mais quand l'adrénaline aura quittée mon corps, ce seras bien pire.

Alors j'apporte la dague à mon visage et lèche lentement un côté de la lame, recueillant le sang sur ma langue.

Ça fait frissonner les cinq cons de peur... Et l'autre inconnu frissonne, mais c'est ni de peur ni de dégoût, je le sens.

Alors j'éclate de rire, puis avance lentement, un sourire sur les lèvres, vers les cinq mecs qui tiennent même pas leur lames droites.


Ça tombe bien, j'avais soif...

...Vous m'en voudrez pas j'espère..?


Quatre des mecs m'observent avec des points d’interrogations dans les yeux. Le dernier, lui, se contente de se lancer dans le tas.

Mauvaise idée, j'évite son coup en me glissant sous sa garde grande ouverte, puis plante la dague de l'autre mec, que j'ai maintenant, dans sa gorge et en montant au travers de la mâchoire.

Je la tourne violemment, ça cause une éjection de sang un peu partout, les quatre autres frissonnent encore.

Alors je lèche mes lèvres, couvertes de son sang... C'est drôle comment ce goût métallique peut être... Addictif.


Vous m'en voudrez pas trop de me désaltéré sur votre sang..?

J'entends l'autre derrière ricaner.

Et les quatre se lancent vers moi en même temps, tremblants de partout, le combat psychologique, ça fait de l'effet.

Ici, petits petits...


We drink your blood,
And we call the sanguine saints.

We drink your blood,
When the midnight sky is red,
We drink your blood,
And we open your veins...

Haletante, je m'assoie sur un des cadavres... Ce mec as fait une vraie boucherie de tout ceux qui s'approchaient de lui. Rapide, mortel, efficace.

Il as du en tuer plus de huit à lui tout seul sur les quinze.

Maintenant, me dis-je alors qu'il s'arrête à deux pas de moi, c'est le moment de vérité.

Il va peut-être me tuer...

...Mais à la place, il se met à parler.


We are the dark,
We are the saints of blood at night.

We hear the call,
When the moon shines red,
We grab your body,
In morning all we are,
Satisfied when you are dead...
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Giliwyn SangreLune
Maître Envoleur
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Giliwyn SangreLune


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Feuille de personnage
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(-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Empty
MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeMer 25 Oct 2017, 18:08

Gil se décala, esquissa un mouvement de hanches pour éviter le bras armé qui ne fit qu’effleurer sa poitrine et saisit le poignet ennemi. Ainsi que son coude. Alors voyons, un quart de tour à gauche et… le craquement, suivi du hurlement, tirèrent un soupir à l’envoleur. Prévisible. Décevant au possible. Il lâcha son adversaire pour se retourner face à celui qui tentait de le prendre par surprise. Pas assez rapide, mon pote. Quelques dents volèrent. Le cœur de Gil s’emballa soudain tandis que ses pupilles se dilataient. Briser des os. Trancher des chairs. Oui… oui ! C’était tout à fait ce qu’il…

- STOP !

Tout le monde s’immobilisa, y compris Gil. Pourquoi ? Parce que l’homme qui venait de s’interposer était dressé sur son cheval, à deux pas de là. Et parce qu’il pointait une flèche en direction de sa tête. Gil était très rapide mais pas invincible. Eviter un tir à cette distance ? C’était irréalisable. Il écarta les bras, ouvrit ses poings, montra ses mains vides. L’archer plissa les yeux. Bon, eh ben tant pis…

- Oren, baisse ton arme.
- Pas avant d’avoir éliminé ce rejeton de…
- Maintenant, Oren.


Le dénommé Oren hésita encore trois folles secondes durant lesquelles Gil, parfaitement impassible, se contenta de le toiser. Puis il abaissa son arme. La flèche était toujours encochée. Sur ses gardes, Gil tourna la tête vers l’homme à qui il devait un gain de temps supplémentaire : grand, mince, des cheveux ras, d’un gris acier aussi dur que son regard, la barbe taillée impeccablement… C’était lui, le chef incontesté du groupe. Et il n’avait pas l’air d’un mercenaire.

- Qui es-tu, étranger ?
- Un étranger.


Relations diplomatiques ? Zéro pointé, mon vieux, songea Gil dans un rictus.

- Nous n’aimons pas beaucoup les étrangers qui s’attaquent à nous sans raison, poursuivit l’homme à la barbe.
- C’est lui ma raison, répliqua Gil en désignant le corps d’un geste du menton. Enfin… c’était. Il m’a sauté dessus.
- Ce type était sur notre route !
rugit quelqu’un.
- Il ne voulait pas nous laisser passer malgré nos avertissements ! renchérit un autre.
- Avertissement ? Oh, pardon. Je croyais que c’étaient des insultes. Au temps pour moi, les gars.
- Sale petit…
- Couché, Oren.


A nouveau en pleine ligne de mire, Gil soupira. Il cherchait les emmerdes, là, pourquoi s’étonner de les trouver si vite ?

- Dis-moi, étranger Ô combien susceptible… t’y connais-tu en matière de traque ?
- Ça dépend de ce qu’on traque.
- De l’humain.


Ronronnement bestial. De l’humain, hein…

- Qu’est-ce que je gagne à traquer de l’humain ?
- Une bonne récompense. La prime sur notre cible est énorme.
- Enorme comment ?
- Comme le trou qu’Oren va percer entre tes deux yeux si tu t’obstines à nous tenir tête.
- Donc je n’ai pas le choix ? Accepte ou crève, c’est ça ?
- Non, étranger. Tu as le choix. Si tu refuses, nous nous engageons à te laisser tranquille. Mais nous avons besoin d’hommes comme toi pour cette mission. Ceux que nous traquons sont des humains peu ordinaires. A toi de décider !


Gil croisa les bras sur la poitrine et réfléchit. Ces gars-là ne lui inspiraient pas confiance, même si leur chef s’exprimait bien et parlait juste. D’un autre côté, il avait besoin d’argent. Pas pour lui mais pour Mak, à qui il souhaitait acheter un cheval. Dil’Duran planchait déjà sur la fabrication d’une selle adaptée. Pour ce genre d’achat faramineux, la paye obtenue pour sa dernière mission, en duo avec Lëroya, ne lui avait pas rapporté assez…

- Alors ? Que choisis-tu ? Nous n’avons pas toute la journée !
- Je choisis la traque.
- A la bonne heure ! Nous sommes les Nettoyeurs. Mon nom à moi, c’est Pilan Idiar. Tu connais déjà Oren Teran, je crois.
- Nous avons échangé quelques… formalités d’usage,
marmonna Gil en soutenant le regard de l’archer.
- Oren est mon bras droit. C’est à lui que tu devras obéissance, à part moi.
- Merveilleux…
- Quel est ton nom, étranger ?
- Gil.
- Eh bien, Gil…


Pilan Idiar tendit une main et serra celle de l’envoleur.

- … bienvenue parmi nous !


*


Les Nettoyeurs…
Une bande de chasseurs de primes comme il en existaient des tas au sein de l’Empire. La plupart avaient toutefois du mal à s’équiper aussi bien, faute de moyens, mais il semblait que ce ces bougres avaient pas mal de relations avec la garde impériale. Des relations dont le point d’orgue n’était autre que Pilan Idiar. Gil se fichait pas mal de qui l’employait, pourvu qu’on le rétribuait correctement, mais il n’avait pas pu s’empêcher de remarquer que cet homme détonnait au milieu de la racaille environnante : lui, ce n’était pas un paumé qui n’avait rien trouvé de mieux pour subvenir à ses besoins… L’Envoleur haussa les épaules et se concentra à nouveau sur sa tâche : panser Chante-Brume. Elle s’était foulée le pied la veille, alors qu’ils avaient franchi un sentier glissant de boue ; une blessure anodine mais qui avait scellé la décision de Gil : il monterait à l’assaut sans elle.

- Tu sais que c’est pas pour te laisser en arrière, marmonna-t-il quand elle pressa ses naseaux contre son flanc. Mais je préfère encore te savoir boiteuse que t’envoyer au charcutage, ma belle.
- On fait dans le sentiment, l’étranger ?
lança Oren, narquois.

Gil continua de s’occuper de sa jument en silence. Il faisait mille efforts pour ne pas répondre à la provocation du guerrier. Le tuer ici et maintenant, c’était flanquer sa récompense aux oubliettes…

- Quand t’auras fini de conter fleurette à ta dame, amène-toi. On part.

Une fois seul, Gil jeta son étrille dans le seau avec colère, mais quand il attrapa la tête de Chante-Brume entre ses mains, dans son regard vairon, il n’y avait plus que de la tendresse.

- Tant qu’il y aura des dames, il y aura toujours des jaloux, murmura-t-il. Ne mange pas tout le foin et attends-moi ici bien sagement, d’accord ?

La jument souffla son accord, il tapota son encolure, attrapa son tabard posé sur la barrière du box et sortit du chapiteau de toile qui tenait lieu d’écurie. Dehors, la horde des Nettoyeurs était sur le départ : hommes et femmes s’étaient mis en selle et piaffaient plus d’impatience que leurs montures. Certains vérifiaient que leurs armes coulissaient bien dans leur fourreau, d’autre faisait danser leur hache au bout de leurs doigts. Tous n’attendaient qu’une seule et unique chose : la bataille. Gil aussi. Un sang vif coulait dans ses veines, son cœur battait vite et ses yeux brillaient : il avait hâte d’en découdre. De se défouler. D’empocher ses gains et de filer retrouver Mak. Comme il se frayait un chemin parmi les guerriers, Pilan Idiar s’avança vers lui : juché sur un destrier puissant, il portait une armure qui en imposait franchement. Il tenait une monture sans cavalier par la bride, un cheval baie qui semblait nerveux.

- Oren m’a dit que tu étais sans cheval. Prends celui-ci.
- Il n’appartient à personne ?
- Plus depuis notre dernière mission.


Gil hocha la tête, régla quelques sangles et, d’un mouvement souple, se hissa en selle. Il était en train de battre la poussière qui maculait le cuir de son tabard quand il s’aperçut que ses mains tremblaient. Merde. Où étaient passées les feuilles ignobles du vieux schnoque ? Il fouilla ses poches, jura : elles devaient être restées avec ses fontes. Et Chante-Brume. Enfer de bordel de… ses doigts touchèrent quelque chose de froid. Surpris, il attrapa l’objet et le leva à hauteur de ses yeux. La fiole de l’herboriste d’Al-Far ! Qu’est-ce qu’elle a dit que c’était, déjà ? Du jus de céleri. Yerk. Il plissa les yeux, observa le liquide qui ne lui inspirait pas confiance, envisagea d’aller plutôt chercher ces satanées feuilles qui calmaient son manque d’Anarysine… Pilan Idiar donna le signal du départ. Bon, plus le temps pour les satanées feuilles alors. Gil déboucha le flacon et avant de ne plus en avoir le courage, avala une gorgée du breuvage. Il faillit tout recracher aussitôt. Yerk yerk yerk !

- Pourquoi ce qui soigne doit toujours être à vomir !?
- Un problème, l’étranger ?
s’enquit un mercenaire qui passait près de lui.
- Oh, toi, ta gueule, grogna Gil en glissant le flacon dans la poche intérieur de son tabard.

Il ne comptait plus en boire une seule goutte, mais retrouver cette fille et se faire rembourser son… cadeau.


*


Ce fut une jolie bagarre.
Le groupe ciblé n’avait pas été très long à repérer. Encore moins à attaquer. Il était pourtant composé de guerriers aguerris, mais ils étaient en infériorité numérique et ils ne tardèrent pas à être submergés par les Nettoyeurs. A son grand regret, Gil n’eut pas grand-chose à faire. Tout juste s’il ne fut pas spectateur du massacre. Quinze minutes après l’assaut, il ne restait plus que trois opposants encore debout. Gil sentit venir le blabla de routine. Agacé d’avance, il glissa à terre et plongea les mains dans les poches de son tabard. Pourvu que ça se fasse vite. Il avait déjà envie de rentrer.

- Allez, la bleusaille, monsieur mercenaire aguerri ! clama soudain Oren. Un combat trois pour un, c’est rien pour toi, pas vrai !?

Gil haussa un sourcil. Pourquoi il continue de me chercher, lui ? Il tourna la tête vers Pilan Idiar, toujours juché sur sa monture. Celui-ci acquiesça imperceptiblement. Enfer. Pas moyen d’être tranquille deux minutes avec vous… l’envoleur reporta son attention sur les trois survivants. Deux hommes et une femme. Ils étaient à bout de forces. Regarde bien, crétin, lança-t-il silencieusement tout en pensant à Oren. Ça va prendre moins d’une minute. Il fit quelques pas tranquilles tandis qu’un cercle se formait autour d’eux. L’un des types fonça sur lui. Gil le laissa venir, économe du moindre effort, comme d’habitude. Quand son adversaire ne fut plus qu’à un pas de lui, il sortit brusquement les mains de ses poches. Sa paume cueillit le margoulin au niveau du menton et lui brisa la mâchoire. Gil fit un pas en avant. Un seul. Cette fois-ci, sa main se referma sur la gorge de l’importun et l’accompagna jusqu’au sol. Le crâne du type se fracasse et sa trachée s’écrasa. Gil se redressa. Et de un. Autour de lui, quelques murmures ébahis. On n’avait pas encore compris… on réalisait seulement… eh ouais, les mecs. Chui pas un bleu, moi.

Mais Gil ne frimait pas pour autant. Il aurait pu leur en mettre plein la vue, c’était le moment, mais il s’ennuyait carrément, alors il prit le temps de s’amuser un peu avec le deuxième homme, se contentant d’esquiver souplement la lame ennemie comme s’il ne risquait pas de se faire décapiter pour une seule petite seconde de retard… Il finit toutefois par se lasser. Rechignant à l’idée d’utiliser sa greffe devant tout ce monde, il pivota, vif comme jamais, et le poignard qui était apparu entre ses doigts ouvrit une plaie béante sur la gorge de son adversaire. Et de deux. Sans attendre que l’homme se soit écroulé, Gil lança son poignard en l’air, le rattrapa dans la main gauche et s’avança vers la fille. Il la détailla un instant. Grande, mince, les cheveux emmêlés, couverte de sang de la tête aux pieds – pas le sien – elle avait un regard de la couleur du métal et un air de furie qui, soudain, lui en rappela une autre. Il fronça les sourcils. Fit repasser son poignard dans sa main droite. Et se jeta sur elle. Cette fois, c’était bien le maître envoleur qui était aux commandes, preuve en était sa vitesse, sa précision, sa technique ; Oren lui-même ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux, stupéfait. Gil, lui, était étonné que la fille parvienne à lui tenir tête. D’accord, c’était de la chance, principalement. Bon, et aussi de l’audace. Mais il y avait autre chose. Il ne savait pas ce que c’était ni comment l’exprimer… cette fille lui faisait penser à un tigre qu’on aurait acculé pour mieux l’assassiner. Elle donnait des coups de pattes avec la ferme intention de le blesser avant de succomber. Elle ne tomberait pas sans avoir réussi à le faire saigner ! Elle finit toutefois par reculer. Un pas, puis un autre… la fatigue prenait le pas sur la volonté, tandis que chez Gil, l’intérêt était remplacé par la lassitude.

La déception.

Il décida d’en finir rapidement. C’était tout de même le moins qu’il pouvait accorder à cette fille, dernière des siens ! Jouant du poignard, il chercha à ouvrir sa gorge, de la même manière qu’il l’avait quelques instants plus tôt. Mais au lieu de trouver le cou, sa lame s’enfonça… dans la paume de la fille. Elle avait levé la main ! Idiote, pensa-t-il, avant de cligner des yeux quand un couteau taillé dans de l’os se ficha dans son épaule. Mmh. Ça chatouille. Les deux combattants se figèrent. Gil plongea ses yeux dépareillés dans ceux, gris acier, de la fille. Il réalisa seulement à ce moment-là combien elle était jeune. C’était rien qu’une gamine ! Et elle venait de lui planter son couteau dans l’épaule… D’accord, rectifia-t-il alors. Une sacrée gamine. Quand elle tourna son arme dans la plaie, il eut un rictus. Ah, tu veux jouer à ça ? Très bien, j’ai…

*Ssblaf*

Sonné, Gil fit un pas en arrière. Il avait lâché son poignard, toujours planté dans la paume de la fille, pour tâter son front, là où le sien l’avait percuté avec vigueur. Et une fois de plus, la similitude s’imposa à lui, brûlante, sidérante. Franchement flippante. Pitié, ne me dis pas que tu es parente avec Tsukia !!! En même temps, que ce soit le cas où pas, il comprit, en voyant les rangs se resserrer, que cette fille n’avait plus que quelques secondes à vivre. Elle était blessée, épuisée, encerclée par une sacrée ribambelle de guerriers. Gil sentit quelques gouttes de pluie mouiller sa peau. Il regarda la gamine. Elle avait des allures de Thüle, avec cet accoutrement, pourtant il en était sûr, c’était une Alavirienne – elle en avait les traits. Il soupira. Dans son champ de vision, il vit Oren bander son arc, prêt à décocher la flèche qui aurait raison de cette bataille.

Eh merde. Trop tentant. Désolé, Mak.

Le poignard quitta son épaule, dansa entre ses doigts, vola entre les gouttes et se planta entre les deux yeux de l’archer.

Je me débrouillerai autrement pour ton cheval…


*


Bon. Cette fois, il était vraiment épuisé. Trempé, couvert du sang de ses adversaires, Gil essuya la lame de son épée courte sur le manteau d’un macchabée et la glissa dans son fourreau, puis il se redressa et, les mains sur les hanches, observa les alentours. Il y avait des corps partout. Assise sur l’un d’eux comme s’il s’agissait d’un bête tabouret, la fille qu’il avait épargnée attendait. Qui était-elle ? Intrigué, il refusa d’écouter le brin de raison qui lui soufflait de s’en aller maintenant. Il n’avait jamais été doué pour l’écouter, celle-là… Il se planta devant la fille et attendit qu’elle ait levé la tête vers lui pour prendre la parole d’un ton parfaitement neutre :

- Tu me dois la vie et une partie de la récompense qui est placée sur ta tête, tronche de Thül.

Est-ce que ça suffirait à couvrir les frais d’un cheval ? Pas sûr. Et ceux qui avaient appartenu aux Nettoyeurs ? De nobles destriers qui ne convenaient pas à Mak, c’était certain. Ouais, mais des nobles destriers ça se vend, mon vieux. Bon. Eh bien, dans ce cas…

- Bah, laisse tomber. A plus.

Il se détourna, fit quelques pas, jeta un coup d’œil par-dessus son épaule.

- Tu devrais soigner ta main. Si ça s’infecte, tu pourras plus t’en servir. Dans le meilleur des cas.

Pourquoi prendre cette peine ? Il fourra les mains dans ses poches, fit trois pas supplémentaires, puis s’arrêta et soupira.

- Pitié, dis-moi que tu sais au moins faire de la couture…

Elle avait besoin de points, mais lui aussi. Son épaule saignait et un vague stimuli lui annonçait que sa jambe aussi. S’il l’aidait, elle devait l’aider en retour.

Non mais, sans blague !


[Voilà, tu dis si quelque chose te dérange ! Oh, et je pense que Pilan Idiar s'en est tiré. Je sais pas encore à quoi il va servir, mais il a survécu. Je pense qu'il s'est carapaté pour l'instant. Bref, voili voilou !]
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MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeMer 25 Oct 2017, 23:10

Tu parles beaucoup trop.

Il me fixe les yeux grand ouverts... Bah quoi, c'est vrai, t'as pas fermer ton appareil à mâcher le steak depuis tout à l'heure..!

Pour le coup il me fixe un instant, m'étudie un peu plus. En grognant. Comme un ours mal léché.

Je sors ma trousse de premier soins d'un de mes sacs, à ma ceinture, et sors l'aiguille et le fil.

Il me regarde sans rien faire et je soupire.


Mais t'es une mouche ou un homme? Un feu! Pour stérilisé l'aiguille! Et pour cautériser ta jambe, la plaie peux pas être recousue, alors fait pas ton enfant et prépare un feu.

Il grogne beaucoup, mais au moins il bouge, et prépare ce qu'il faut.

Pendant ce temps, moi, je prépare le fil, sort un peu d'alcool et en vide sur ma main.

Ça fait un mal de chien, mais papa as déjà guérit bien pire, alors je sers les dents et je sors les bandages pendant que l'autre fait bouillir de l'eau... Au moins, son cerveau est revenu dans sa tête..!

Je place l'aiguille dans l'eau un moment et, après le temps nécessaire, la ressort brûlante.

Pas de temps à perdre alors je l'attrape et lui recoud l'épaule sans m'occuper de ma main, une fois bander, faire des mouvements délicats avec va être plus dur alors...

Une fois bien recousu, je fiche l'aiguille dans l'Eau de nouveau pour qu'elle se nettoie et je prépare les bandages pour lui, lui passants malgré ses grognements réguliers et son ''J'peux l'faire tout seul...'' auquel je réponds par un sifflement qui le fait taire.

Un instant plus tard, je tire l'épée que j'ai prise sur un cadavre du feu, elle est tellement chaude qu'elle rougit un peu sur les bords et quand il la voit il me regarde en mode ''Hep non tu me touche pas avec-- MERDE!'' et il mord son manteau en me fixant rageusement, mais il est pas assez con pour éloigner sa jambe, juste grogner très fort en respirant tout aussi fort.

Quand je retire la lame, la plaie ne saigne plus, elle est bien cautériser, mais son souffle prends un moment à redevenir normal.

Il doit se dire que je lui revaudrait ça... Plus tôt qu'il ne le pense, me dis-je en lui refilant deux autres épées hyper chaudes, il me fixe une seconde en les tenants, méfiant...

...Puis comprends quand je place ma main en plein milieux.

Et encore une fois il y as cette légère lueur un peu folle de respect bien au fond.

Un instant avant qu'il ne referme ce sandwich de lames bouillantes sur ma main, je me contente de le fixer en serrant son avant bras et en mordant le bout de cuir que j'ai mis entre mes dents.

De guerrière à guerrier.


Brother sin, belive in sword,
To nights of blood and thunder.

Strike for glory and reward,
We came to kill and plunder.

To your fate, your crusade,
To the holy war.

Mater Maria.

To the end we will stand,
We are fighting for...

...Deus in regnium..!

On se fixent depuis un moment sans rien dire, il as bander sa jambe, moi ma main.

On s'observent encore.

Il aurait put partir depuis un sacré moment, avait dit qu'il partirait depuis un tout aussi long moment.

Pourtant il est là.

Je vois qu'il as une pensée en tête.

Pourtant il hésite.

Encore.


C'est contagieux, de l'ouvrir seulement pour ce qui est pas important et pas pour ce qui l'est ou si je risque rien..?

Il grogne.

Au moins, c'est une amélioration, il fait un bruit..!

Bon, moi cela dit, je me demande une seconde ce qu'il veux, s'il veux parler, qu'il parle, s'il veux coucher...

...Ben, j'ai jamais fais, mais qu'il parle, on verras ensuite.


I pray to father, son, testosterone,
In darkest night,
Don't leave my mind alone,
Stand..!

Forever be my demon,
The resurrection of the carnivore,
The mind of maleness turned to whitened stone,
Come and sanctify the seamen...
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Giliwyn SangreLune
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MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeJeu 26 Oct 2017, 15:11

- Tu parles beaucoup trop.

Gil rouvrit les yeux et se tourna à demi vers elle, surpris. Qui ça ? Moi ? C’était la première fois qu’on lui servait une salade pareille ! Il grogna, désabusé, et la fille lui donna encore plus matière à grogner puisqu’elle le compara à une mouche et lui ordonna, sans y mettre les gants, de faire un feu. Et c’est moi qui cause le plus ? Gil hésita encore un instant. Elle avait raison bien sûr, même si l’idée de la laisser en charge de cette mission de cautérisation lui plaisait moyennement. Non, ce qui l’emmerdait, au fond, c’était qu’elle décide de rester là. Sur le champ de bataille. En plein milieu d’Astariul. Soit cette fille avait un sérieux grain, soit elle se fichait pas mal des bestioles qui pouvaient à tout moment leur tomber dessus. Enfin. Le feu les tiendrait peut-être à distance, qui sait… Il haussa donc les épaules et ramassa autant de combustible que possible pour démarrer un feu dans une plaine balayée par les vents.

Heureusement qu’il savait défier les éléments de ce pays. Un quart d’heure plus tard, tout au plus, il était penché et soufflait pour nourrir les grandes flammes qui s’élevaient joyeusement. Bien. Ça, c’était fait. Ne restait plus qu’à… Il sentit une poigne sacrément ferme l’attraper par le col, et l’instant suivant, la fille se mit à lui recoudre l’épaule. Comme ça, sans rien dire, et surtout sans prévenir. Ravalant la bordée de jurons qui lui était spontanément venue à l’esprit, Gil se contenta de la foudroyer du regard. Il commencer à regretter d’être resté là. Dès qu’elle aurait terminé, il allait décamper. Il voulut se dégager pour achever lui-même son pansement, mais elle l’en empêcha avec une autorité qui le surprit encore une fois. D’où lui venait cette prestance que l’on ne devinait pourtant pas au premier coup d’œil ? Quand elle lui lâcha enfin le bras, il fit doucement jouer les muscles sensibles de son épaule et grimaça. Il allait rester raide quelques jours. Heureusement que c’était son bras gauche, celui dont il se servait le moins… Crépitements. Gil tourna la tête et son regard se posa sur la lame chauffée à blanc. Haha. Hep, non tu me touches pas avec - - MERDEUH !!! A défaut de pouvoir faire autre chose, Gil mordit dans le revers de cuir de son tabard, frémissant de douleur et d’animosité. Il sentit sa peau grésiller. Quand ce fut terminé, il apprécia franchement la fraîcheur du vent sur sa cuisse blessée.

La fille n’avait pas encore fini de s’amuser. Elle venait de plonger deux lames dans le feu. En la regardant faire, Gil comprit. Cette fois-ci, c’était à lui de s’y coller. Jubilant intérieurement, il sourit en coin et se décala de manière à ce qu’elle puisse passer son bras entre ses jambes. Il ignora la douleur qui pulsait dans sa cuisse gauche pour serrer les genoux et bloquer son coude. C’était une bien drôle de figure, en vérité, et un observateur extérieur aurait pu se demander pourquoi une fille était en train de passer son bras entre les jambes d’un mec. Oui, vraiment, pourquoi ? Agacé par sa propre ironie, Gil attrapa fermement les deux épées.

- Prête ? A trois. Un. Deux.

Il cautérisa à deux, plaquant les lames de chaque côté de la main perforée. Ça grésilla, ça fuma, ça empesta – mais la fille mordit son bout de cuir sans rien laisser échapper d’autre qu’un long sifflement de souffrance pure. Gil jeta les épées sur le côté et attrapa la main inerte pour appliquer l’onguent qu’elle avait sorti de sa ceinture. Ensuite, il lui jeta un rouleau de bande de tissu et entreprit de s’occuper de sa jambe pendant qu’elle s’occupait de sa main. Chacun sa blessure. Ils achevèrent leur travail en silence. Et le silence s’éternisa. L’on n’entendait plus que les mouches voler, premières arrivées sur les lieux – mais Gil en était persuadé, d’autres charognards allaient se ramener et eux, ils étaient un tout petit peu plus gros. Et un tout petit peu plus dangereux aussi. Mais, assis sur le cadavre qui leur servait de banc de fortune, il se contenta de soupirer. Puis de grogner quand Miss Boutade fit à nouveau la maligne.

- Sans blague, t’es un cas bien plus désespéré que moi, ronchonna-t-il en se levant.

Bon. Sa jambe tenait le coup. Il avait juste un peu faim. Etonnant au milieu de ce champ de cadavres, n’est-ce pas ? Gil s’arrêta devant le corps d’Oren. D’un geste vif, il récupéra le couteau d’os, l’observa un instant puis l’essuya sur les vêtements du mercenaire. Il pivota, visa la fille, lança son arme. Soupira. Oui, c'est un peu raide, songea-t-il en massant son épaule. Mais ça allait encore. Elle avait fait du bon boulot. Il la regarda, puis le couteau d’os planté dans l’herbe, à ses pieds.

- C’était sympa. Allez, salut !

Il siffla doucement pour attirer un cheval qui broutait non loin de là, reconnut celui qu’on lui avait refilé, s’approcha à pas lents. Quand il fut assez proche, il attrapa les guides de son nouveau compagnon et se hissa sur la selle en grimaçant. Allons récupérer Chante-Brume et cassons-nous de cet endroit pourri !


[C'pas fini hein, je compte bien sur "Miss Boutâââde" pour rattraper mon couillon de cabochard avant qu'il ne mette véritablement les voiles !]
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MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeVen 27 Oct 2017, 22:28

vingt-cinq pièces d'or.

Il s'arrête. J'ai pas parler fort, mais même à cheval et loin, il as entendu le bling bling de l'argent facile.

Ça tout de suite, la même chose après pour m'aider à retrouver qui as mis ce prix sur ma tête, si tu reste jusqu'à s'occuper de lui, alors toute la fortune de ce pourris est à toi...

Il as l'air de considérer le truc, soupire plusieurs fois...

...Puis marmonne un ''Soixante quinze''

Bon, au moins il est à l'étape des négociations...

...Et puis au total, ma fortune s'élève à 100 pièces d'or, donc je vais batailler ferme pour tenter de ne pas lui refiler les 3/4 de l'argent des économies de moi et mon père combinés.

Et j'ai 19 ans d'entraînement en négociations, il as qu'à bien se tenir...

...Enfin, c'est ce que je pense jusqu'à ce qu'il hausse les épaules et sorte des dés.

Il est zarbi ce mec, il veux jouer aux dés pour décider s'il m'aide..?Louche le type.


I'm Mr.King Dice,
Heed just what I say,
The Devil has his price,
And I'll make sure you pay..!

I don't have time to mess round,
And I hope you'll agree...

...You'd better pay me...

Au moins les chevaux de ces imbéciles étaient bien entraînés.

Marrant ce mec quand même, il sauve une étrangère en crachant sur 50 000 pièces d'or, mais pour à peine 60, après négociations et moyennant un cheval et un petit cours rapide sur une de ses techniques bien précises, donc il perds plus qu'il gagne, il va m'aider et risquer sa vie pour ça.

Bon, et pour apprendre comment je fais pour gagner aux dés, semble-t-il. Quand il va apprendre que c'est une question de savoir comment brasser, il va vraiment s'en vouloir d'avoir jouer à ça, le petit. Mais je sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'il me testais, avec ses dés. Enfin bon, faut dire, si je perdais, il disait qu'il me passerait dans un bordel pour le payer puis me tuerais pour la récompense, pas très gentleman le mec, mais si je me fie à ses yeux, il baratinait.

Je crois.

Bref, l'important c'est qu'il m'aide.


Who do you think you are?
Tearing us all apart...

Where did you think you could go?

'Cause everyone already knows...

...It's twenty to one...

...Yeah, so you better run..!

Je regarde le mec qui menait la bande de sous ma capuche, Gil, il as finit par se présenter entre deux grognements, est plus loin, bien camouflé.

C'est notre seul lien, faut donc le suivre et il nous connais tout les deux alors c'est une filature dans les règles de l'art qui s'annonce... Jusqu'à ce que le mec se lève, verrouille la porte et ne fixe Gil, dans son coin, en souriant alors qu'une vingtaines d'hommes se lèves dans la salle.

Le type dit qu'à vingts contre un, Gil devrait courir parce qu'ils sont tous apparemment beaucoup plus fort que la bande d'avant, les meilleurs, il dit.

Il rit et moi je cale ma choppe en descendant mes pieds de sur ma table, alors il se retourne vers moi, curieux de qui ose.


Normalement, t'aurais raison sauf qu'en ce moment...

Je retire ma capuche et il semble intimidé une seconde avant de me reconnaître et de soupirer.

On est pas pris ici avec vous, pauvre type, VOUS êtes prisonniers ici avec NOUS.

Et les hommes chargent.

Ni moi ni Gil ne bougeons avant le dernier moment.

Ces hommes ''les meilleurs'' ne sont, au final, pas si bon que ça, rien à comparer à papa... Encore moins comparer à ce type allié du moment.

Une formalité.


Listen up!
There's not a moment to spare,
It's quite a drop,
From the top,
So how are you feeling down there..?

It's a cold, cruel, harsh reality.

Caught, stuck, here with your enemies..!

Le mec tente de déverrouiller la porte en paniquant, je vois Gil l'approcher, l'attraper par le collet et le lancer carrément dans une chaise.

En tout cas, cette auberge auras la marque de notre passage un moment, ce type as bien dut en massacrer huit avant même qu'une quelconque riposte ne soit tentée..!

Et pour le coup il me le laisse... Ah, l'interrogatoire était pas inclut dans le contrat?


T'as deux choix, tu parle à moi ou tu parle à notre nouveau copain commun, ton choix.

Il grogne, je m'écarte et laisse le chemin à Gil, qui approche en soupirant.

L'est temps de voir si ce mec est intelligent.


You got the world on it's knees,
You're taking all that you please,
You want more..!

But you'll get nothing from me.

You're like the burden we bear,
You love the hate that we share,
You want more..!

But you'll get nothing from me.

But enemies...

Enemies..!
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Giliwyn SangreLune
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MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeSam 28 Oct 2017, 20:54

Vingt contre deux, rien que ça ! Enfin, rectifia Gil en jetant un rapide coup d’œil à Theia – elle s’était présentée entre deux insultes – disons plutôt un et demi. Il se leva, fit jouer ses articulations, ignora la raideur de son épaule, bougea les doigts qui dépassaient de ses mitaines. C’était démentiel comme situation, non ? Un étrange sourire se dessina sur les lèvres de l’envoleur.

Ça tombe bien, parce que ce qui est dément, j’aime !


*


- Vingt-cinq pièces d’or.

Gil arrêta sa monture. Il lui tournait le dos, elle ne pouvait pas voir la grimace dépitée qu’il faisait à ce moment précis. Vingt-cinq pièces ? Elle le prenait pour qui, un pigeon ?

- Ça tout de suite, la même chose après pour m’aider à retrouver qui as mis ce prix sur ma tête, si tu restes jusqu’à s’occuper de lui, alors toute la fortune de ce pourris est à toi…
- Soixante-quinze,
marmonna-t-il après un soupir.

A quoi je joue, là ? De quoi je me mêle ? J’ai bien assez à faire de mon côté, moi ! Pas besoin d’aller m’occuper des emmerdes des autres ! Surtout pas d’une tronche de Thülle pareille ! Alors qu’elle commençait à négocier, il soupira de nouveau et balança sa jambe par-dessus la selle du cheval pour descendre de son dos.

- Te casse pas, j’en ai pas terminé avec toi, grogna-t-il à l’attention de l’animal, qui agita une oreille et se remit à brouter.

Gil fourra les mains dans ses poches, fit demi-tour et vint se planter devant Tronche de Thülle. Il la fixa sans un mot, plongeant sans hésitation dans son étonnant regard d’acier. Il était intrigué, c’était pas nouveau, il avait toujours été d’un naturel curieux – mais là il flairait le truc vraiment, vraiment gros. Vraiment dangereux aussi. Voire vraiment con. Mais c’était pile poil ce qu’il lui fallait en ce moment : un truc gros, dangereux et con. Sans quitter Tronche de Thülle du regard, il retira une main de sa poche. Dans sa paume, deux dés rouges. Piqués sur l’un des corps par simple attrait du jeu. Depuis quand le hasard, ce connard, était-il son compagnon de route ? Un pote fidèle, y’avait pas de doute ! Pourquoi ne pas le déranger un peu pendant sa sieste, du coup ?

- Alors écoute-moi bien, tête à claques. Si je perds, je t’accompagne et tu as le dernier mot pour le prix. Si je gagne, c’est toi qui m’accompagne. Je connais un bordel sympa, à Al-Far, où tu pourras bosser un peu pour me ramener un peu de fric…


*



Pas démentiel, non… inconcevable. Bon, ce n’était pas comme s’il avait eu le choix. Les dés avaient parlé, à moins que ce ne soit l’envie d’aventure – ou bien d’emmerdes, il ne savait pas trop… et puis initialement, cette filature était supposée se dérouler bien sagement. Que s’était-il passé ? Une erreur de débutant ? Possible. Toujours est-il qu’affronter autant d’hommes d’un seul coup, c’était une sacrée performance. Du genre qui vous consacre… ou vous massacre. Gil souriait quand même. Il était couvert de sang et ce n’était pas le sien. Insaisissable, toujours en mouvement, il filait comme une flèche et ôtait la vie quand il le pouvait. Ses griffes d’acier étaient impitoyables, sa technique imparable. Seul, il aurait sans doute fait des merveilles dont on aurait parlé longtemps dans les légendes – et il serait mort sous l’effet du nombre. Mais il avait déterminé son périmètre d’action, et ce périmètre se résumait à une zone relativement serrée autour de Theia. Il gardait un œil sur elle. Et il ne pouvait s’empêcher de la jauger en même temps, d’apprécier le potentiel indéniable qu’il reniflait malgré lui. Graine de Thül ou bien graine d’envoleuse ?

Cette question résonna bien après que le dernier homme ait été égorgé d’un coup de maître.

Enfin, l’avant-dernier homme, en fait.


*


Debout devant un Pilan Idiar méchamment amoché, Gil réfléchit quelques secondes. Il n’était pas d’humeur à torturer un homme, ça ne lui arrivait pas souvent mais c’était ainsi. Il se sentait plutôt l’âme taquine. Un éclat scintilla dans ses yeux vairons et il plongea la main dans sa poche… pour en sortir les deux dés rouges.

- Une petite partie, chef ? Le gagnant pose les questions, le perdant répond. Simple, non ?
- T’es si sûr de toi ?


Gil ne répondit pas immédiatement. Il prit le temps de lever les yeux pour croiser le regard de Theia. Un sourire se dessina lentement sur les lèvres de l’envoleur. Oh oui, je suis sûr… Perdre aux dés ? Il n’était pas idiot. La technique était d’une facilité redoutable quand on la connaissait. Même pas besoin d’utiliser des dés pipés, c’était moins amusant. Face à Tronche de Thülle, il avait été tenté de l’utiliser, avant de se raviser : il voulait la voir à l’œuvre. La laisser faire ses preuves. Qu’elle s’illustre rien qu’avec ce petit jeu lui avait plu, c’était un fait. Mais c’était surtout la suite qui l’avait séduit. Cette gamine avait de quoi aller très loin si elle le souhaitait. Pourquoi diantre la moitié de l’Empire était-elle à ses trousses ? Il reporta son attention sur le mercenaire.

- Choisis ton chiffre.


*


- Mërvea D’il Royan, rue des Embruns, Al-Jeit. Et voilà le travail.

Gil se laissa tomber sur les fesses. Il n’en donnait peut-être pas l’air mais là, il était un peu fatigué. Ce n’était visiblement pas l’avis de cette fichue Tronche de Thülle qui se mit à babiller – et après, on dit que je suis bavard, songea-t-il en fermant les yeux. Quelques secondes plus tard, sa tête partait en arrière, contre le mur, et il s’endormait. Le sommeil des justes.

Le repos des braves.
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MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeSam 28 Oct 2017, 21:19

Rue des embruns hein? On as pas laisser de survivants qui pourraient parler donc je ne crois pas qu'on ais à se méfier de--

Mon regard le capte un moment et je comprends... Ce type dort.

Couvert de sang, dans une baraque en morceau à l'intérieur... Paisible comme un bébé.

Je souris malgré moi, puis le couvre avec ma seconde cape de voyage, après tout...

...J'ai bien quinze minutes...


A short girl from the north,
A girl of the wild,
Thrown into combat,
Where bodies lie piled...

Hides her emotions,
Her blood's running cold.

Just like her victories,
Her story unfolds...

Pour le coup on en as tout deux profiter, chacun de notre côté,
moi j'ai ma cape en peau de loup, lui l'autre, plus légère, en coton,
enfin, il l'avait sur lui quand j'ai fermé les yeux, maintenant elle n'est plus qu'à moitié sur lui... Et il me fixe.

Avec ce regard bizarre d'adulte gamin, de curieux pas intéressé...

...Et il s'est pas barré.

Il avait largement le temps, il aurait même put me dépouiller, m'amenée à ceux qui me cherchent, ou bien à cette maison close dont il parlait.

Pourtant il n'en as rien fait, il s'est assit sur place, sans un bruit, et m'as fixé jusqu'à ce que je m'éveille.

Une partie de moi se demande vraiment ce qu'il veut... Une autre le remercie silencieusement.

Je me contente de me lever, il continue de me fixer, et de regarder dehors... On as dormi jusqu'au soir, le ciel est tout rosé, feras beau demain donc, faudra en profiter, me dis-je en replaçant ma cape dans mes affaires.

Puis en prenant celle qu'il me tant aussi.

Alors, prêt à y aller, Mr. l'énigme..?

Pourtant je peux pas m'empêcher d'apporter une correction à quelque chose.


Je crois qu'on parlent tout les deux trop pas assez, non..?

Ses yeux me répondent en brillant une seconde, est-ce un demi sourire qui étire le coin de ses lèvre?

De toute façon l'on sorts de l'endroit un derrière l'autre.

Nous avons un travail à terminer et ensuite...

...Ensuite, je ne le reverrais surement jamais.

Il doit sûrement être impatient de ça, lui.

Et moi aussi voyons, j'en peux plus d'attendre, bon débarras...

...Je crois...


Crosses grow on Anzio,
Where no soldiers sleep,
And where hell is six feet deep.

That death does wait,
There's no debate,
So charge and attack...

...Going to hell and back.
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MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeSam 28 Oct 2017, 22:02

Gil émergea du sommeil avec une douceur étonnante. Il bâilla, s’étira, et réalisa seulement à ce moment-là que 1) on avait posé une cape sur lui, c’était rudement gentil et agréable et 2) la graine d’envoleuse dormait à deux pas de lui, enveloppée dans sa peau de loup. Gil s’étira encore, fit craquer quelques os au passage et s’assit en tailleur. Il observa pensivement la gamine qui roupillait comme si de rien n’était. Enfer, elle n’avait pas froid aux yeux, celle-là… C’était ça qui le faisait rester. Ça, et tout le reste. Il se gratta la nuque. Maître depuis une paye, il n’avait jamais spécialement aimé enseigner. Ne s’était jamais particulièrement senti à la hauteur, pour tout dire. Il ne pouvait pas guider une fille pareille, c’était impossible – sa santé mentale allait en prendre un coup et il n’avait pas besoin de ça ! Non, la véritable raison s’appelait Khamill et elle l’attendait. Il avait une promesse à honorer. Mais il connaissait quelqu’un qui allait peut-être pouvoir prendre en main ce cas exceptionnel…

Il devina que Theia s’éveillait au changement de sa respiration. Ne bougea pas pour autant. Sa décision était prise, aussi incroyable soit-elle. Il allait la coller dans ses pas jusqu’au Domaine, enfin un peu avant, pas tellement envie de retourner là-bas, il n’avait jamais supporté cet endroit… Elle allait le suivre. Parce qu’elle cherchait des réponses, il le lisait dans ses yeux encore tout brillants de sommeil, et parce qu’elle était faite pour ça. Surtout parce qu’elle était faite pour ça. Gil secoua légèrement la tête, étonné de sa propre certitude. C’était nouveau ça, les certitudes, surtout quand ça concernait une gamine qu’il connaissait seulement depuis quelques heures. Il la regarda se lever, regarder dehors, tergiverser. Attendit patiemment la suite.

- Je crois que l’on parlent tous les deux pas assez, non… ?

Gil leva les yeux, esquissa un sourire. Ouais, ça lui arrivait foutrement souvent ces derniers temps.

- Je crois que t’as raison sur ce coup-là.

Et sans plus de commentaires, il se leva pour la rejoindre.

Tout simplement.


*


- T’as quel âge, en fait ?

Question venue de nulle part, mais pas tant que ça en vérité, puisqu’elle suivait le fil de ses pensées. Ils avaient été récupérer Chante-Brume puis, alors qu’un vent puissant se levait sur l’immense plateau verdoyant, ils s’étaient mis en route vers le sud. Menant sa monture au pas, son genou pas loin de celui de Theia, Gil se demandait comment une gamine avait fait pour en arriver là. Sans blague, il lui avait fallu attendre d’avoir trente piges pour voir son visage placard dans les cités de l’Empire. Il était un peu jaloux, là.

C’était dur à dissimuler.
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MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeSam 28 Oct 2017, 23:02

Il attends un peu, puis se retourne impatient...

...Et semble enfin comprendre en me voyant compter sur mes doigts, les yeux au ciel.

Bah ouais mon grand, je connais pas mon âge par coeur, rien à foutre, dans la nature, de mon âge, et puis un anniversaire, c'est pas nécessaire, vu que je sais pas quand je suis née...


Euh... Environs 19 ans je dirais..?

Il m'observe incrédule, alors j'évite un peu son regard.

Je suis pas habitué d'avoir quelqu'un qui me connais pas prêt de moi bon.


J'connais pas mon père ni ma mère biologiques, mon père adoptif s'appelle Theran, il est en prison...

Je suis orpheline...


Le mot me frappe.

J'ai jamais été vraiment seule au monde, j'ai toujours eu mon père sur qui compter mais là...

...Là, j'ai que ce parfait inconnu, au fond.

Et je réalise à peine à quel point ça me rends vulnérable.

Mon père n'est plus là pour me protéger.

Et j'ai bien envie de demander à ce type de... Ben de m'apprendre.

À être comme lui.

Mais il refuserait sûrement alors...


Et toi?

Façon de détourner l'attention, son age n'as au final que très peu d'incidence sur tout ça si l'on ne se revoient plus...
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Giliwyn SangreLune
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MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeVen 03 Nov 2017, 18:07

Dix-neuf ans, hein… Gil se contenta de hocher la tête. Malgré lui son esprit vagabonda dans le passé. Où était-il, à dix-neuf ans ? Probablement en train de se faire défoncer la tronche quelque part, sous l’œil attentif de Seren… Il bouclait alors sa dernière année de formation. La pire de toutes. Lui non plus n’avait plus de parents à cette époque. Ce sont les épreuves qui nous forgent, réalisa-t-il en laissant son regard caresser la ligne d’horizon. Sans la tragédie qui avait d’abord frappé sa famille, serait-il devenu maître envoleur ? Servirait-il le Chaos ? Tuerait-il sans le moindre état d’âme, comme il l’avait quelques heures plus tôt ? Difficile à croire. A l’époque, sa seule passion était la musique, le spectacle ; peut-être serait-il devenu barde… Giliwyn et Sinéad auraient-ils essayé de l’entraîner sur leurs voies respectives ? Je n’aurais jamais été fichu de choisir. Aujourd’hui encore, il se demandait parfois ce qu’il fichait là. La Bête qui vivait en lui était née de toute cette souffrance qui lui collait à la peau depuis ses seize ans ; mais, d’un autre côté, il avait cette douceur dans le cœur, cette faiblesse qui le rendait simplement et purement humain. Il était condamné à vivre avec cette dualité jusqu’à la fin.

Et toi, alors ? s’interrogea-t-il en jetant un coup d’œil à Theia. Le potentiel qu’il avait senti en elle était vibrant de la jeunesse et de l’inexpérience ; il allait falloir l’endurcir et la polir pour en tirer quelque chose de convenable, mais elle avait des bases intéressantes. Thülles, s’il ne se trompait pas. C’était étrange, elle semblait avoir grandi avec eux au point d’en adopter l’attitude brute de décoffrage, la fierté et la puissance sauvage. Ces traits avaient pourtant la délicatesse alavirienne et le gris métallique de ses yeux était décidément très particulier. En outre, Gil devinait une certaine fragilité sous l’assurance qu’elle s’efforçait d’afficher. Il soupira. Fallait-il vraiment qu’il ne rencontre que des gamines en détresse ? Ces temps-ci, elles s’enchaînaient si bien qu’il commençait à se demander si cela allait finir par cesser. Il pouvait encore se carapater dans les Nimurdes ; il n’était pas encore trop tard pour trouver un peu de tranquillité…

- Et toi ?
- Trente-huit.


Gil haussa les épaules, montrant là le peu de cas qu’il faisait à ce sujet, puis il lâcha les guides de Chante-Brume, qui avançait très bien toute seule, et cala ses mains derrière sa nuque, étirant son épaule douloureuse dans une grimace.

- Qu’est-ce qu’il a fait ton père, pour se retrouver à l’ombre ?

Question personnelle ? Certes, mais Gil se fichait pas mal des convenances et puis, maintenant qu’il voyageait en compagnie d’une graine de Thülle recherchée par la moitié de l’empire, il estimait avoir le droit d’être au courant. Chaque détail avait son importance, sans parler du fait que cette étrange gamine l’intriguait. Autant y aller franchement, quoi. Tourner autour du pot, ce n’était pas vraiment son genre. Les mains toujours croisées derrière la nuque, il attendit la réponse de sa compagne.
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MessageSujet: Re: (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL)   (-16) Brother sin, believe in our swords... (PV GIL) Icon_minitimeDim 14 Jan 2018, 18:26

Une pacotille...

...Une erreur..?

Il as tué son chef...

...Il m'as sauvé la vie. Élevé...

...Et ils ne lui ont jamais pardonné.


Était-ce une erreur? aurait-il dut me laisser mourir? Il aurait sûrement été plus content non? Pourtant, l'autre idiot au tabard décide de me fiche par terre à ce moment, et de me fixer dans les yeux... MAIS C'EST QUOI SON PROBLÈME!?

He lives in you,
He lives in me.

He watches over,
Everything we see.

Into the waters,
Into the truth.

In your reflection...

...He lives in you.

Bon, on en est à l'ombreuse, la question c'est pourquoi il pique dans sa direction, à c'te forêt, et pourquoi diable il est si silencieux mais pensif, depuis un moment...

Hep tu va où, mec, Al-Jeit c'est par ici...

Il as oublier où on va ou quoi..?
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