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 L'ambre et la glace [Gil]

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2 participants
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AuteurMessage
Kanaëkhian Kwaekoanok
Maître Marchombre



Nombre de messages : 107
Date d'inscription : 24/02/2016

Feuille de personnage
Age: 32 ans
Greffe: Regard paralysant
Signe particulier: Insensibilité au froid - Léger accent quand elle parle

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MessageSujet: Re: L'ambre et la glace [Gil]   L'ambre et la glace [Gil] - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Mar 2019, 15:47

Khia arqua gracieusement un sourcil, tandis que Gil se murait un mutisme profond. Malgré elle, la jeune femme ne put retenir un petit sourire attendri : c’était un homme brisé – complètement et totalement brisé – et il faudrait être idiot, ou alors aveugle, pour ne pas le remarquer. Pour le coup, elle ne pouvait pas être moins en accord avec lui ! Toutes ces émotions qui bouillonnaient en lui, cette fragilité à fleur de peau, c’était exactement ce qui faisait toute sa sensibilité. C’était ce qui faisait de lui un homme – ni plus, ni moins – avec ses forces et ses faiblesses.

Plissant légèrement le nez, l’Aoki ne retint pas son protégé, alors qu’il dégageait sa main de la sienne, pour se détourner littéralement. Au contraire, la jolie blonde observa l’homme, dont les épaules courbées donnaient l’impression qu’il portait le poids du monde entier sur son dos. Se mordillant légèrement la lèvre inférieure, Khia lutta un instant contre l’envie de poser une main douce et amicale sur l’épaule de Gil, pour se contenter finalement de lui emboîter le pas avec une tranquillité déconcertante. Elle ne tarda pas à le rattraper, puisqu’il avait largement ralenti l’allure.

Une lueur de malice brilla soudain dans le regard d’un bleu glacier étonnant de la Marchombre, lorsque de la question du brun ténébreux fusa dans l’air. La blonde émit un petit rire sincère, avant de répondre du même ton.

- « Ca doit arriver à peu près aussi souvent que toutes les fois où je t’ai vu sourire ces derniers jours ! »

Rarement donc ! Mais au moins sa pique eu l’effet escompté : une ombre de sourire s’esquissa sur les lèvres de Gil. C’était un début et Khia ne comptait pas s’arrêter là : après tout, il avait un petit garçon dont il fallait qu’il s’occupe désormais, sauf que dans cet état, difficile d’endosser d’aussi lourdes responsabilités que celles d’être père. Il pouvait bien penser ce qu’il voulait, il ne pouvait s’en sortir seul. Mais elle était là, il pouvait compter sur elle, au moins pour lui faire oublier momentanément ses problèmes. Oh, elle était bien consciente qu’elle n’effacerait pas la blessure béante au fond de lui, mais elle pouvait juste lui offrir un moment hors du temps. Un moment pour lui-même, et uniquement pour lui-même !

~ * ~ * ~

- « Bienvenue chez moi ! »

Khia échangea un bref regard avec Gil. Le bleu de ses yeux brillait d’une fierté intense. Oh le camp qui se dressait sous leurs yeux avait tout ce qu’il y a de plus rustique ! Les Aokis étaient nomades et se déplaçaient au grès des saisons, s’installant au plus près des zones de leurs zones de pêche de prédilection. Les habitations étaient de vastes tentes circulaires dressées dans d’épaisses peau de bêtes qui tenaient bien chaud au cœur de l’hiver. Le camp avait de quoi impressionner, non seulement par sa taille mais aussi par sa localisation : il s’étendait sur plusieurs hectares, et surmontait une crique incessamment balayée par la violence des vagues. Et la vie grouillait au sein du camp, bouillonnante et chaleureuse malgré la rudesse du climat.

C’était là, qu’elle avait grandi. C’était cet océan qui lui avait arraché l’un de ses frères. C’était également au fond de cet océan que gisait désormais son père. Khia voulait montrer à Gil ce mode de vie si singulier : pour les Aokis, ils venaient de la mer et à la mer ils devraient s’en retourner un jour. Les conditions de vie, extrêmement difficiles, les rapprochaient les uns des autres. Pouvoir se reposer sur sa famille, sur ses amis, dans ce monde hostile, c’était obligé pour quiconque désirait vivre. Les loups solitaires ne duraient jamais très longtemps dans cette contrée ! La vie était simple, rude, mais loin d’être malheureux, les Aokis brûlaient d’une profonde joie de vivre.

Elle en était sûre, Gil trouverait assez vite sa place, ici.

~ * ~ * ~

Trois jours s’étaient écoulés lorsque Theran vint chercher les deux compagnons, pour les ramener à Al-Chen. Le chemin de la guérison serait encore long, la Marchombre en était clairement consciente, mais Gil était sur la bonne pente. A vrai dire, Khia espérait qu’avec ce séjour, il ait compris que repousser ses proches n’était pas nécessairement la solution pour ne pas souffrir. Bien au contraire ! Elle avait fait son possible pour le remettre sur des bons rails, à lui de continuer maintenant.

Trois jours durant lesquels elle lui avait fait découvrir le mode de vie dans lequel elle avait grandie. Denali et Isha avaient passé toute une journée en mer avec Gil, lui faisant ainsi découvrir l’art complexe de la pêche. Dena, quant à elle, avait tenté de lui apprendre les rudiments de sa langue natale – en vain ! La petite Niewah avait pris un malin plaisir à le faire tourner bourrique dès qu’elle le pouvait. Oh, et la fête d’anniversaire d’Amarok était aussi grandiose qu’elle l’avait espérée et la jolie blonde était ravie que Gil ait pu y assister : ce fut d’ailleurs l’occasion de lui apprendre quelques pas de danse propres aux rythmes Aokis. Ils avaient également passé beaucoup de temps tous les deux, à parler, observer les étoiles, jouter, se taquiner, rire. Une solide amitié était née durant ces trois jours. Tout cela sous l’œil circonspect d’Ohawee, qui avait toujours eu tendance à se méfier de ce qu’elle ne connaissait pas, des étrangers.

La Marchombre croisa le regard bicolore de Gil, étrange mais si familier à la fois.

- « C’est ici que je te laisse, Snygg » souffla-t-elle doucement « J’ai pas mal à faire, et toi, tu as ton fils à retrouver » ajouta la jeune femme, un sourire sur les lèvres.

Avec une infinie précaution, l’Aoki se rapprocha de l’homme, pour passer ses bras autour de son cou dans une longue étreinte affectueuse. Elle laissa filer quelques secondes, tandis que le parfum de Gil imprégnait ses narines.

- « Prends soin de toi, Gil » murmura Khia à l’oreille de l’homme « Et surtout, ne fait pas trop de bêtises ! » blagua-t-elle en administrant un coup de poing sur l’épaule de Gil.

Avant de se détacher tout à fait de son ami, la jeune femme planta un petit bisou jusqu’à la commissure de ses lèvres. Alors seulement, elle se retourna et fila, rapide et légère comme la brise, et disparu dans les rues d’Al-Chen.







[Désoléeee pour le retard :/ Je termine ici ce Rp qui traîne en longueur, mais une chose est sûre, Khia aimerait vraiment revoir Gil dans un prochain rp !! Quitte à aller le chercher au fond de sa grotte xD]
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Giliwyn SangreLune
Maître Envoleur
Créateur de psychopathes
Giliwyn SangreLune


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Greffe: Aiguilles jaillissant du dos de ses poignets, d'une dizaine de centimètres de long
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MessageSujet: Re: L'ambre et la glace [Gil]   L'ambre et la glace [Gil] - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Mar 2019, 12:15

La réponse de Khia jaillit avec la légèreté d’une bulle de tendresse et d’humour qui atteignit Gil sur le bout du museau : malgré lui, il sentit la commissure de ses lèvres se retrousser en un fantôme de sourire. Comment résister à la douce malice de cette jeune femme ? D’instinct, il tendit le bras et la laissa nouer à nouveau ses doigts aux siens. Le vent froid emportait sa colère, et la chaleur de cette paume, tout contre la sienne, acheva de l’apaiser.


*


- Bienvenue chez moi !

Immobile, Gil fixa l’immense campement sauvage en se demandant si trois mots étaient réellement suffisant pour décrire un tel endroit. Le regard amusé que lui retourna Khia lui offrit un élément de réponse. Non, bien sûr que non. Très loin des cités bâties d’architecture complexe, le camp qui s’étendait devant ses yeux s’accordait toutefois parfaitement à la tourmente du paysage et du climat. Rudimentaire mais pratique, il offrait à son peuple une totale liberté de mouvement, détail important aux yeux des nomades qu’ils étaient. Les cases arrondies plantées ça et là auraient disparu le mois suivant. Des hommes, des femmes et des enfants vinrent les accueillir ; ils étaient visiblement ravis de retrouver Khia, mais également heureux de rencontrer Gil. Celui-ci serra quelques mains, incertain de la conduite à tenir dans pareilles conditions, et incapable de comprendre le sens de leurs paroles animées. Une petite fille aux boucles blondes et aux yeux légèrement plus clairs que ceux de Khia s’accrocha à sa jambe comme un petit singe. Comprenant la demande, l’envoleur la hissa dans ses bras. Elle était aussi légère qu’une plume, mais engoncée dans un manteau de fourrure chaude et douce qui lui chatouilla le menton. Elle baragouina quelque chose dans sa langue. Gil gonfla les joues et secoua la tête, déclenchant le rire pétillant de la fillette.

- Niewah, dit-elle en pointant le doigt dans sa direction.
- Niewah, répéta-t-il, conscient que dans sa bouche, le prénom était nettement moins joli que dans la sienne, puis il posa sa propre main sur son cœur et se présenta à son tour : Giliwyn.
- Gilly…
- …wyn. Gi-li-wyn.
- Gi-lly !
scanda-t-elle avec détermination, aussitôt reprise par les enfants curieux qui s’étaient amassés autour d’eux.

Soupir de l’intéressé.

Ainsi donc il serait Gilly… !


*

Trois jours.

C’est le temps que Gil passa au sein de la tribu Aoki. Trop longues journées qui s’écoulèrent en un claquement de doigts tant il eut à voir, à découvrir et à apprendre ; une culture différente, pour commencer, de toutes celles qu’il connaissait déjà. Coutumes et traditions se mêlaient souvent à l’imagination, les Aokis étant friands de légendes, ce que Gil trouvait singulièrement étonnant dans un cadre et un mode de vie aussi durs. On était très loin des salons de thé et des cérémonie pompeuses d’Al-Jeit. Pas de fêtes foraines ni de gens en train de lire dans un jardin fleuri. Ici, le quotidien était jalonné de tâches plus ou moins complexes, et toutes essentielles : pêcher, chasser, fabriquer, cuisiner, élever, soigner et surtout, transmettre : priorité était faite à la nécessité la plus simple. Pourtant les enfants riaient tout le temps. Hommes et femmes accomplissaient ce travail journalier sans se plaindre ni s’agacer, dans une précision des gestes qui traduisait un goût de l’effort et une volonté d’acier. Les plus âgés avaient sur le visage cette expression de sérénité qui fascinait Gil, preuve évidente d’un bonheur savouré à chaque instant de la vie.

Les deux frères de Khia réussirent à l’embarquer sur la mer agitée pour aller pêcher. C’était une première, et passée la première demi-heure à redouter que son estomac ne parvienne pas à garder son petit-déjeuner, Gil se découvrit un véritable intérêt pour cette activité autrement plus complexe que la pêche dans un lac ou dans une rivière ; il fallait mener l’embarcation au gré des vagues, déployer des filets, en remonter d’autres, concevoir des lignes spéciales pour attraper certaines espèces de poissons grands comme l’avant-bras, éviter les grands requins dont la nageoire dorsale fendait parfois les flots… Une baleine plus immense qu’une Dame, et entièrement blanche, dansa un moment autour d’eux. Impossible à oublier. Isha et Denali, quoiqu’aussi joyeux que chacun des membres de leur tribu, ne parlaient pas pour ne rien dire et Gil apprécia aussi cette économie de mots qui lui permis de profiter du silence tout à fait relatif, puisqu’agrémenté de la musique des éléments au cœur desquels il se trouvait plongé.

Il y eut une fête, en l’honneur du frère aîné de Khia, Amarok ; et alors que son premier réflexe avait été de s’en tenir à l’écart, à la fois pour demeurer dans l’ombre de la solitude et pour laisser tous ces gens célébrer l’un des leurs en toute tranquillité, Gil se surprit à accepter l’invitation des Aokis à participer lui aussi. C’est ainsi qu’il se retrouva assis en tailleurs près d’une flambée gigantesque, dégustant une spécialité avec les doigts et savourant la puissance prodigieuse des voix qui chantaient. Les Aokis faisaient la fête exactement comme ils vivaient : à fond. Sans se poser de questions. Sans rien laisser au hasard. Sans octroyer à quiconque le droit de gâcher un bonheur aussi évident. Au cœur de ces ondes positives, il était impossible de ressasser, de ruminer de sombres pensées. C’était ridicule et inutile. Gil oublia sa peine, ses tracas, et le poids qui pesait sur ses épaules s’allégea sensiblement. Niewah ne le quitta pas d’une semelle. A l’instar de Khia que la situation amusait visiblement, elle lui apprit quantité de choses sur ses coutumes, pas le moins du monde gênée par la barrière de la langue.
Les Aokis n’avaient que faire des barrières.

Il passa aussi beaucoup de temps avec Khia, durant ces trois jours. Elle ne cherchait pas à s’imposer, le laissant volontiers entre les mains de sa famille et de ses amis, mais sa présence était une flamme qui réchauffait son être tout entier, sans qu’il sût très bien comment ni même pourquoi. Elle lui dévoilait son monde sans la moindre prétention, lui faisant don d’une nouvelle réalité à laquelle il n’avait jamais songé. Vivre libre, c’était déjà ce qu’il faisait, même si cette liberté lui semblait bien lourde à supporter, parfois. Mais vivre heureux ? Allongé sous les étoiles aux côtés de la jeune femme, il avait posé la question sans attendre de réponse. Elle ne vint pas. Elle ne dépendait que de lui, voilà pourquoi. Vivre heureux était possible, encore fallait-il l’accepter. Il n’était sans doute pas encore prêt.

Au matin du quatrième jour, l’enfoiré qui avait dessiné un pas sur le côté sans prévenir, Theran, revint les chercher. Il fallut dire au revoir, se quitter. Gil réalisa qu’il avait un peu de mal à s’en aller, après seulement trois jours passés en la compagnie des Aokis. Tout le clan était présent. Petits et grands, jeunes et vieux. Niewah grimpa dans ses bras et lui passa un lien de cuir autour du cou, au bout duquel était suspendu une tête de loup en bois, taillée avec la précision d’un orfèvre. Isha lui remis un poisson qu’ils avaient pêché ensemble, la veille, et Amarok lui donna un couteau de chasse au manche sculptée dans l’os d’une baleine. Le plus beau des cadeaux toutefois, ce fut Ohawee, la mère de Khia, qui le lui offrit, en alavirien maladroit :

- Moi aussi j’ai perdu un enfant, mais je sais que tant que je respire, il vit en moi, à chaque instant. Ne te laisse pas mourir, Gilly. Vis pour les tiens. Vis pour toi.

Gil enferma ces paroles pleines de sagesse dans l’écrin de son cœur meurtri. Il jeta ensuite un regard noir à Theran et se prépara mentalement à subir les effets d’un changement de lieu trop rapide ; quand ils arrivèrent à Al-Chen, il se pencha en avant et inspira profondément par le nez, luttant contre le tournis et la nausée. Puis il se redressa et observa les alentours, avec la drôle d’impression de ne plus reconnaître une ville qu’il avait quittée une poignée de jours seulement. Tout à coup, les hauts bâtiments lui paraissaient plus froids que les cases déployées à perte de vue dans les plaines du Septentrion. Et si Khia n’était pas avec lui, il aurait pu douter de ce qu’il avait vu là-bas. Au milieu d’une rue bondée de monde, ils se regardèrent. Blonde et jolie, bien davantage que toutes les femmes qui les croisaient en caquetant sans intérêt, la jeune femme continuait de réchauffer son cœur. Même si ses yeux avaient la couleur des glaciers qu’il avait aperçus en voguant avec Denali et Isha.

- C’est ici que je te laisse, Snygg. J’ai pas mal à faire, et toi, tu as ton fils à retrouver.

Aucune idée de ce que « snygg » voulait dire, et avant même qu’il ait eu le temps de se renseigner, Khia l’enlaça. Doucement. Précautionneusement. Et bing ! La carapace derrière laquelle il s’était claquemuré tout ce temps se fendilla, l’espace d’un instant – le temps qu’il pose ses mains dans le dos de son amie. Contre lui, elle était aussi chaude et douce qu’un rayon de soleil par un matin de printemps.

- Prends soin de toi, Gil. Et ne fais pas trop de bêtises !
- Toi d’abord, répliqua-t-il en laissant retomber ses bras le long de son corps.

Mutine, elle déposa un baiser au coin de ses lèvres, si léger qu’il y porta les doigts juste après, comme pour s’assurer qu’il n’avait pas rêvé. Elle était déjà partie. La petite flamme s’en était allée. Alors pourquoi la sentait-il toujours brûler au fond de lui ? Quelques minutes encore, il resta planté là, incrédule, mais conscient qu’il venait de vivre quelque chose d’unique. Puis il plongea lentement les mains dans les poches de son tabard, et tourna les talons.


[Qu'il était bien ce Rp ! Et qu'est-ce que j'aime cette Khia, bon sang !!! A refaire, évidemment Wink benv]
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