AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  RèglementRèglement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Pacte VS L'Ordre
Bienvenue sur Chaos VS Harmonie !

Tu pourras ici incarner un personnage de ton choix, Marchombre ou Mercenaire, et le faire évoluer dans l'univers du forum.
Cours pour améliorer les capacités de ton personnage, aide en RPG, Hors RPG et jeux, tu ne peux que t'amuser avec nous !

Si tu ne connais rien à Gwendalavir, cela ne t'empêchera pas de te joindre à nous, car un récapitulatif de tout ce qu'il y a à savoir est disponible dans le contexte

En espérant te compter très bientôt dans nos rangs,
L'équipe
Le Pacte VS L'Ordre
Bienvenue sur Chaos VS Harmonie !

Tu pourras ici incarner un personnage de ton choix, Marchombre ou Mercenaire, et le faire évoluer dans l'univers du forum.
Cours pour améliorer les capacités de ton personnage, aide en RPG, Hors RPG et jeux, tu ne peux que t'amuser avec nous !

Si tu ne connais rien à Gwendalavir, cela ne t'empêchera pas de te joindre à nous, car un récapitulatif de tout ce qu'il y a à savoir est disponible dans le contexte

En espérant te compter très bientôt dans nos rangs,
L'équipe
Cours Envoleurs
Cours Marchombres
Panneaux
Votez (1)
Votez (2)
Votez (3)
Votez (4)
Tops Sites


Le Pacte des Marchombres VS l'Ordre des Envoleurs
 

Tous les membres prennent un an !

En ce début d'année scolaire, merci de consulter ce sujet !

Si d'ici trois semaines, vous n'avez pas ajouté l'année à votre personnage,
vous serez sorti de votre groupe.
Si d'ici un mois cela n'est toujours pas fait, cela sera un avertissement !


N'oubliez pas de poster pour nous notifier de vos modifications !


Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 Bastian et...

Aller en bas 
AuteurMessage
Bastian Derue
Mentaï
Bastian Derue


Nombre de messages : 115
Citation : "Toute mon existence est une toile tissée de secrets" [Robin Hobb]
Date d'inscription : 01/03/2018

Feuille de personnage
Age: 31
Greffe: Non
Signe particulier: Sourd de naissance

Bastian et... Empty
MessageSujet: Bastian et...   Bastian et... Icon_minitimeJeu 24 Déc 2020, 15:20

On ne fait pas ses adieux sans émotions et, toute fanfaronne que je suis, je n’échappe pas à cette généralité : la gorge nouée, je fixe l’écran de mon ordinateur avec la certitude que chaque mot est un coup de poignard. Comment puis-je seulement m’infliger ça ? Est-ce que je suis devenue folle ? Je m’apprête à noyer mon chagrin dans une bonne lampée de tisane à la menthe lorsqu’un bruit sourd me fige dans mon mouvement, la tasse à quelques centimètres de mes lèvres.

Je la repose doucement.

Un coup d’oeil en direction de Meelo et Natsu m’apprend que mes féroces matous dorment profondément, apparemment insensibles à mon inquiétude. Je peux donc retirer “féroce” de leur description, et ajouter un autre adjectif certainement plus approprié, comme “charmant” ou bien encore “paresseux”. Mais je m’égare, n’est-ce pas ?

Car le bruit reprend et fait bondir mon coeur dans ma poitrine. Peut-être que, s’il n’était pas aussi tard, je ne serais pas autant sur mes gardes… seulement voilà, à minuit et des clopinettes, je ne suis plus raisonnable et un rien m’effraie ! Je quitte lentement ma chaise de bureau et m’approche du couloir plongé dans la pénombre. Dans ma main gauche, mon arme ultime : un double décimètre en plastique rose avec des licornes collées dessus. Un emprunt à une élève (je dois penser à le lui rendre à la rentrée !).

J’avance prudemment vers le salon, à peine éclairé par un rai de lumière qui provient d’un lampadaire et qui se glisse dans la pièce, dessinant un trait orange sur le parquet. Sur le seuil, je plaque la main sur l’interrupteur et allume le plafonnier. L’éclat qui envahit le salon ne laisse rien dans l’ombre et après avoir plissé les yeux, éblouie, je laisse échapper un long soupir de soulagement : il n’y a rien, ni personne, mais une pile de manuels scolaire est tombée. Déséquilibre ou coup de patte malicieusement félin ?

Incapable de trancher je pivote pour retourner dans le bureau…

… et heurte de plein fouet l’homme qui se tient debout dans le couloir.

J’ouvre la bouche dans un réflexe pour hurler de terreur ; il aplatit sa main sur mes lèvres et me colle contre le mur.

Ne fais pas ça. Je ne suis pas là pour te faire du mal.

La voix a retenti non pas à mes oreilles, mais dans ma tête. Et ce n’est pas du tout ça qui me surprend le plus, au bout du compte. Non, ce qui me sidère, alors que je suis à moitié écrasée sous le poids de cet inconnu, c’est que justement, je le reconnais.

Mais comment peut-il être ici ?

C’est bon ? Je peux te lâcher ?

Incapable de répondre, je me contente de fixer le personnage que j’ai créé de toutes pièces pour le forum. Dans un sourire, Bastian Derue me libère de son étreinte d’acier.


*


Je n’y comprends rien.
Moi non plus ! J’espérais que tu allais m’éclairer…
Attends une minute, tu débarques chez moi en pleine nuit et c’est moi qui dois te renseigner ?
Je n’ai pas débarqué du tout, c’est toi qui m’a fait venir ici.


Nous nous regardons en silence. Du haut de ses presque deux mètres il baisse la tête pour m’observer, et moi je m’expose à un torticolis à force de me dévisser le cou pour soutenir son regard.

Assied-toi, dis-je finalement dans un soupir. Tu veux boire quelque chose ?
Tu as de l’eau de vie ?
Seulement de la tisane.
Rien de plus fort ?

Bon, eh bien va pour de la tisane alors.


Il s’installe dans mon canapé pendant que je mets l’eau à chauffer. Lorsque je dépose un mug à l’effigie des Aristochats devant lui, un petit rire nerveux m’assaille : j’ai soudain du mal à garder mon sérieux devant ce grand bonhomme, assassin de métier, tout vêtu de cuir et armé jusqu’aux dents, qui est assis parmi une flopée de coussins colorés ! Le contraste déjà flagrant tend à son paroxysme lorsque Meelo vient s’installer sur ses genoux en ronronnant comme un moteur. Indécis, Bastian hésite un instant puis passe une main dans le pelage roux du félin qui se pâme de plaisir.

Je me pince, juste au cas où.

Je ne pensais pas te rencontrer un jour.
Moi non plus… tu es déçu ?


Il lève la tête et m’observe de son regard acéré. C’est déstabilisant ! Je me précipite vers la bouilloire et manque de me brûler en l’ôtant de son socle. Bastian reste silencieux le temps que je le serve, caressant distraitement Meelo. Je remplis ma propre tasse et me pelotonne dans mon fauteuil.

Je suis impressionné, admet alors le Mentaï.
Tu plaisantes ?
Non.


C’est vrai que Bastian n’est pas du genre à plaisanter à tort et à travers… Je penche la tête, réalisant soudain que je le connais comme si nous étions amis depuis toujours. Je sais tout de lui : son enfance, la façon dont il a découvert le Chaos, les liens qui l’unissent à Galaad, son appartement dans les cachots du Domaine… Il capte mon regard pensif et sourit, ce qui me tire un sourire à moi aussi.

Connivence. Je pense que nous sommes tous les deux un peu moins impressionnés maintenant.

Il paraît que tu vas arrêter d’écrire…
C’est vrai. Sur le forum, du moins.
Mais pourquoi maintenant ?


J’ai beau avoir pesé mon choix depuis des jours, voire des semaines, il m’apparaît soudain très difficile de le justifier devant l’un des principaux concernés !

Parce que… c’est le moment de le faire. Je ne suis pas écrivain, tu sais ; j’ai un métier qui me demande énormément de temps et d’énergie au quotidien.
Tu as toujours su conjuguer ce métier à l’écriture.
C’est vrai mais… je me suis lancée dans un concours, en plus de ce métier, et...


Bastian porte le mug à ses lèvres, goûte la tisane et se brûle la langue.

... et puis je ne suis plus toute jeune. Ni seule. Elle n’habite pas ici, j’ajoute en le voyant hausser un sourcil. Mais j’aime passer du temps avec elle et ce peu de temps libre que j’ai, je ne peux plus le consacrer au forum.
Raisons honorables, je te l’accorde, mais non essentielles.
Pardon ?


Il repose le mug sur la petite table et se tourne vers moi. Quel calme se dégage de sa personne ! C’est un tueur, je l’ai imaginé sans pitié et il n’en a jamais éprouvé une once en assassinant ses victimes, pourtant je ne peux m’empêcher de l’admirer. Est-ce que c’est grave ?

Ta vie privée, ta vie professionnelle, ton temps libre… Depuis des années, tu alimentes le forum sans jamais faillir ni renoncer. Ma question n’est pas seulement “pourquoi”, demoiselle ; je sais bien qu’une vie aussi remplie n’est pas toujours une mince affaire. Je crois cependant que le mot qui t’a échappé dans ma question, c’est “maintenant”.

Pendant un très long moment, je ne dis rien, abîmée dans la réflexion provoquée par les paroles de Bastian. Je sais qu’il est là uniquement pour que je me confronte véritablement à ce grand choix. Je comprends aussi qu’il n’est pas venu me dissuader : sa présence m’offre un exutoire, une possibilité d’échanger sur cette décision qui me brise le coeur.

Une façon de m’expliquer.

Je crois que maintenant, c’est le bon moment.

Je me lève, m’approche de la porte fenêtre qui donne sur un carrefour du centre-ville ; la nuit le rend calme, silencieux même si de temps à autre, une voiture éblouit la rue de ses phares en passant. Je contemple les néons du magasin d’assurance, les fanions colorés, tendus d’un bâtiment à l’autre, qui dansent sous l’effet du vent d’automne. Combien de fois ai-je puisé mon inspiration dans cette atmosphère tranquille ? Combien de voitures sont passées sous cette fenêtre pendant que j’écrivais une réponse ? Mes poings se serrent ; je presse mon front contre la vitre.

Il est simplement temps de tourner une nouvelle page et d’écrire un nouveau chapitre, mais pas sur le forum. Il y a ce silence que je supporte de moins en moins, cette solitude qui me fait errer entre les sujets, et je n’aime pas la nostalgie pesante qui commence à s’installer chaque fois que je me connecte. Tu comprends ?
Plus ou moins. Continue.
J’ai besoin d’autre chose. Je suis en train d’entamer une histoire toute neuve, plus longue qu’un Rp, plus ambitieuse aussi. De nouveau personnages sont nés. Ils m’attendent. Et puis…
Et puis ?


Je souris et me détourne de la fenêtre pour planter mes yeux dans ceux de Bastian.

Et puis vous aussi, vous avez une vie à continuer, n’est-ce pas ?

Il hoche la tête. Etranger à mon monde, il comprend ce qu’au-delà des mots je cherche à exprimer.

Bien plus tard, alors que je sens l’engourdissement du sommeil me gagner, il se lève, délogeant doucement mon chat qui marmonne pour le sport et s’installe aussitôt à sa place encore chaude. Je me lève à mon tour.

Il est temps.
Oui.


Parle-t-il de mon départ, ou du sien ? Tout à coup, une vague d’hésitation me submerge et le doute m’attire dans un puits sans fond : je me noie dans mes émotions. Je ferme les yeux pour retenir des larmes qui s’échappent tout de même et roulent sur mes joues.

- Je… ne veux pas… dire adieu !

J’ai parlé à haute voix sans réfléchir, mais Bastian a compris depuis un moment déjà. Son dessin bascule dans la réalité, délicat mouchoir en papier que je contemple avec incrédulité.

Alors ne le dis pas. Parfois, se contenter de tourner les talons est suffisant.
Mais…
L’au-revoir qui s’esquisse dans le sillage de celui qui part est une promesse pour celui qui reste.


Le mouchoir trempé disparait.
Les mots demeurent.
Je souris.

Est-ce que… tu vas disparaître, toi aussi ? Et Syn ? Gil ?

Larmes, au nom du ciel, fichez-moi la paix, bon sang…

Où veux-tu qu’on aille ?

La surprise de Bastian est telle que je cesse de pleurer. Tiens. C’est vrai, ça : où peuvent-il aller sans moi ? Et si…

Imagine-moi un peu moins grand la prochaine fois : c’est pénible de se cogner la tête partout, tu sais.
Tais-toi, idiot,
je rétorque dans un rire en essuyant mes yeux.
C’est ironique ?

Il se prend un coup de poing dans le bras mais il l’a bien cherché, et puis il n’a pas mal du tout, c’est un coup pour rien. Pour moi. Je bâille, ce qui me fait fermer les yeux une seconde.

Tu dors ici ? J’ai un canapé-lit dans le…

Le vide me frappe avant même que je rouvre les yeux : Bastian est parti. Je réalise que je suis avachie dans mon fauteuil, au coeur de la nuit, un tas de copies à moitié corrigées à portée de bras. J’ai encore dû m’assoupir en travaillant, moi. Je peste, me débat avec mon plaid pour me lever, passe une main distraite dans la fourrure soyeuse de Meelo, décide d’abandonner les mugs sur la table, fais un pas vers le couloir…

… les mugs ?

J’attrape celui des Aristochats et regarde bêtement le fond de tisane à la menthe. Puis un sourire se dessine sur mes lèvres.

D’accord, Bastian. Je peux le faire.
M’en aller sans un regard en arrière.
Façon Lucky Luke en plein désert.
C’est aussi simple que respirer.
Mais, quand même.

Tu aurais pu dessiner une boîte de mouchoirs.

C’est tellement dur, de dire au revoir...
Revenir en haut Aller en bas
 
Bastian et...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» RP de Bastian
» [-16] Just fuck it and let's go [Bastian]
» Bastian Derue
» Liens de Bastian
» [-16] I put a spell on you [Bastian]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Pacte VS L'Ordre :: Entre nous :: Registres pour personnages :: Biographies-
Sauter vers: