I am a Duran, and I am digging a hole... (Dil'Duran)

PASSÉ

Face Me On The Battlefield...

En cours d'écriture :

Across the north a new start
The Time Has Come Partie 1 : To Find Your Taste For Danger
The Time Has Come Partie 2 : To Find Your Place In Nature

Face me On the battlefield...

J’observe la citadelle pour ce qui seras peut-être la dernière fois.

Mon sac est lourds, sur mes épaules, le regard d’Iren, aux portes du bâtiment, lourds sur mon âme. Il voudrait que je prenne un poste de commandement avec lui, ici, ‘’Chez nous’’, à la place d’aller balader avec la légion noire…

...Mais la citadelle as arrêter d’être chez moi depuis la mort de la seule personne à qui je tenais vraiment.

Je suis un veuf en deuil, et ce genre d’homme fait un mauvais genre de général.

Un simple poste de sergent dans la légion me suffit amplement, quelques hommes à commander, des ordres précis, beaucoup de temps pour forger et aucune interdiction sur la bière.

Mon regard quitte l’énorme bâtiment qui m’as vu naître et mes pas reprennent le chemin derrière l’homme qui m’as recruter, un genre de noble Alavirien quelconque, pas trop compris, un duc ou le compte-d’elle-as-disparu ou peut importe. M’en fiche un peu, au fond, il croit que son titre de noble le rend meilleur que les autres, cet imbécile. Ici, nous savons que le froid et les loups mordent les nobles et les paysans de la même façon. La nature ne fait pas dans les préjugés, alors nous non plus.

Bon, sauf envers les Thüls, mais ces tronches de raïs le mérites, après tout.

Nous atteignons bientôt une caravane de recrutement, semblerait que ce sera eux, mes collègues… Une bande de bras cassés, je vois au moins cinq fermiers chétifs et trois mecs qui parlent ensembles et ont plus l’air de bandits des grands chemins que de soldats.

Ils me fixent un instant, l’un d’eux as un rictus mauvais et il chuchote un truc aux autres qui les font rire.

Ah, alors le rite de passage, ce seras eux..?

...Triste, j'espérais un peu de fil à retordre.

Puis un Thül gigantesque se pose derrière eux et c’est mon tour de sourire en leur direction.

Ça, c’est beaucoup, beaucoup mieux.

Après tout, maintenant que nous sommes des soldats, les péchés des uns seras aussi les péchés des autres...

Gods change my ways,
Those evil ways…

So I set out,
Cross that way.

Strike them down,
To make them pay…

Change their ways…

...Their evil ways...

Je soulève une fois de plus mon marteaux, nous avons monté le camp en attendant le reste des caravanes de recrues, par la suite nous partirons pour l’ouest, semblerait-il qu’il y ait des groupes un peu trop organisés de criminels, dans le coin, notre baptême du feu sera de s’occuper de ces cons avant qu’ils ne causent des problèmes entre l’empire et les Faëls.

J’attrape ma lame et l’envoi rapidement dans l’eau… Le craquement me fais jurer dans ma barbe et je la jette de côté une fois de plus, ça fait des mois que je travaille sur cette fichue technique, ils ont beau dire que la vargelite est impossible à forgée, je suis sûr que c’est qu’une question de température…

...Mes provisions du métal en questions sont plutôt basses, cela dit, j’vais avoir à en trouver de nouveau, heureusement, même s’il est assez rare, son inutilité le rends très abordable. Je m’apprête à attraper un nouveau morceau de métal et recommencer à frapper du marteau quand j’entends un froissement, dans le matériel de ma tente, et je souris malgré moi.

Après tout ce temps à marcher, j’en était presque venu à croire qu’ils avaient abandonné l’idée.

Je suppose que vous êtes pas venus partager une bière..?

La seule réponse que j’obtiens est une série de grognements, alors je me retourne pour me retrouver face aux quatres rigolos.

Apparement, ils étaient une bande de mercenaires quelconque, avant, puis la plupart des leurs sont morts et du coup ils ont intégrés les recrues… Et il semblerait que ça leur plait pas, que leur supérieur direct soit une recrue aussi, tout frontalier que je suis.

Je m’attends à une menace ou peut importe, mais à la place, le plus petit d’entres eux - Et aussi le plus stupide - s’élance avec une dague en mains. Je soupire en lui déviant la main et lui retirant son joujoux, puis je lui tape le crâne avec le manche de l’arme à trois reprises, une fois pour chaque tempe et une fois sur le dessus, puis il recule, alors je lance sa babiole à ses pieds.

Rentrez à la maison, les jeunes… J’ai pas de temps à perdre avec des gamins sans crocs.

Et voilà qu’ils me prouvent tous être idiots, me dis-je alors qu’ils tentent de m’attaquer à trois…

...Le problème, avec être en surnombre, c’est que ça limite les mouvements. Quand on as seulement accès au devant de notre victime en plus, parce qu’il as un enclume derrière lui, attaquer à deux n’est pas très utile, à trois, c’est carrément stupide, ils s'emmêlent les plumes et j’ai à peine à bouger les épaules et la tête pour éviter leur arme. Bon, j’vais leur donner trois seconde de plus.

Ou pas, me dis-je en attrapant la nuque du premier pour lui fracasser le crâne sur mon enclume, avant d’éviter la lame du plus petit encore une fois, me glisser le long de son bras et utiliser une prise de lutte pour le jeter par terre avec son propre poids, mon pied rencontre alors son visage, l’assomant aussi. J’attrape mon marteau, sur mon espace de travail, et le jette au visage du troisième, qui tombe aussi à la renverse.

Maintenant qu’on as finis avec les conneries… Le plat principal. Je souris en voyant le Thül, le chef de bande, tirer son énorme sabre avec une respiration rageuse.

Ma tente va y passer, s’il attaque avec ce truc, alors je cours vers l’arrière et me glisse dehors, attrapant une large valise à côté de ma forge au passage, puis me dirige vers le centre du campement, où il y as plus d’espace.

J’entends mon adversaire derrière moi et, quand je m’arrête pour me retourner, il as maintenant son sabre dans la main droit et une hache dans l’autre.

Un haut gradé quelconque viens pour nous arrêter… Mais moi je m’amuse, là.

Qu’est ce que tout cela veut dire!? Identifiez vous, soldats!

Laurian Allan Tu'Harlan, Sergent recrue, cet homme est un de mes futurs compères, monsieur!

J’m’apprétais à lui apprendre l'humilité façon frontalière, avec votre permission, monsieur..!

Il hésite, nous fixent… Puis, devant la petite bande de curieux qui s’est créé, hoche la tête, faisant sourire cet idiot de géant.

Moi aussi je souris.

Parce que je dépose mon énorme valise et l’ouvre d’un coup de pied, révélant son contenu.

Le doute s’insinue dans le regard du Thül, puis il me fixe sans vouloir le croire quand je ramasse le contenu en bandant mes muscles.

Ouais, ma lame, dans ma main droite, est plus grand que moi.
Ouais, ma mace, dans ma gauche, est énorme aussi.

Maintenant, mon gros, tu le sais, pourquoi on m’as offert un poste gradé dans la réserve direct.
Mais la leçon ne fait que commencer…

Started out as a reserve,
Soon promoted when deserved,
And the legend has begun...

Trois mois.

Ça fait trois putains de mois qu’on poursuit ce groupe de bandits beaucoup trop grand et organisé pour la norme.

Et voilà qu’enfin, on les as, ils sont tombés dans le piège, encerclés d’un côté par une partie de l’armée impériale et, de l’autre, par nous, la plus récente unité spéciale de la légion et, selon certains, la plus prometteuse.

Seulement voilà, on nous ordonnes l'assaut, on m’as personnellement donné l’ordre d’aller ‘’vaincre un champion choisi par l’adversaire’’. Parait qu’ils ont acceptés de se rendre si l’un de nous peut battre l’un des leurs. Mais moi, j’me suis pas engager dans la légion pour continuer les duels d’honneur, merde.

Quand tu fais cette tête là, cap’taine, c’est jamais bon signe.

J’observe le sol, séché par le soleil des derniers jours, pendant un instant avant de me tourner vers mon second, Verkil est probablement celui en qui j’ai le plus confiance, ici. Plutôt marrant quand on considères que c’est moi qui lui ait balafrer le visage, l’hors de notre première bataille il y as trois mois et demi.

Quand les rois et les ducs se croient divins et qu’ils ordonnent à un seul homme de gagner une guerre à leur place, cet homme as des raisons de se questionner, non..?

Il m’étudie une seconde avant de hocher la tête.

Un homme, oui. Un soldat, non. Un Duran… Et bien même pour moi, t’es toujours une énigme.

Je souris malgré moi. C’est devenu une blague vastement répandue que je ne parle jamais de mon passé, au point où Verkil s’amuse à dire aux nouveaux que je n’en parle pas parce que je suis le fils du dragon ou toute autre ineptie de ce genre à laquelle il pense.

Et bien, allons y alors, mon ami, nous ne voudrions pas que l’empereur ait à gagner sa propre guerre tout seul, après tout, t’imagine faire disparaître les taches de sangs sur sa jupe impériale..?

Nous rions tout les deux en marchant doucement vers le champ de bataille, une cinquantaine d’armure en vargelite nous suis, si j’avais su que je trouverais la solution si facilement en utilisant une forge improvisée, j’aurais quitter la citadelle bien avant.

N’empêche, si elles sont tolérés, les armures de notre unité n’est pas exactement réglementaire, c’est un peu loin de l’armure d’acier noirci au charbon de ‘’L’uniforme’’ standard du légionnaire, puisque la notre est noire sans rien y ajouter…

L’homme qui insiste en permanence pour que j’accepte de révéler le ‘’Secret de la Vargelite’’ nous observent approcher avec un dédain éternel dans les yeux.

Il me déteste.

Déteste que je refuse de me voir comme supérieur à mes troupes, déteste que je les joignent au combat au lieu de mener de derrière ‘’Comme tout bon noble’’, déteste qu’il ne puisse pas me fiche dehors de la légion puisque je suis déjà la recrue la plus médaillée qu’il y ait eu dans les dix dernières années. Déteste que je refuse de porter les médailles en question en dehors d'événements officiels.

Il déteste tout de moi, quoi, et je dois avouer que je ne le porte pas dans mon coeur non plus.

Capitaine Harlan! Qu’est-ce qui vous as pris si longtemps!?

Je Vérifiais si votre mère avait apprécié la nuit d’hier, monsieur.

Il s’offusque et jure en se tournant pour s’éloigner alors que Verkil, lui, éclate de rire.

Pas ma faute, s’il m’écoute pas, j’lui ais dit mille fois de m’appeller ‘’Duran’’. Pourtant pas si compliqué, il me semble.

Shout, Dil'Duran's name,
A soldier of this army knows the game,
Keeps its echo from the past.

Évidemment c’est un colosse.

Il fallait que ce soit un colosse.

Ils auraient pas pu choisir une fillette, comme champion? Ou mieux, une nana d’un âge respectable et bien montée, que j’l’invite pour un verre et qu’on couchent pour décider de qui gagne cette supposée ’’guerre’’.

Faites l’amour et la guerre, les deux en même temps, comme ça on en sauve, justement, du temps..!

Quand même, ils auraient pu choisir qui que ce soit d’autre pour se battre contre lui, alors pourquoi me choisir alors que mon propre supérieur me détes--

Ah, me dis-je alors que je vois ma vision m’embrouiller une seconde, un voile de noirceur s’y étendant.

Ça, ça explique tout. Un dessinateur… Alors forcément, ils m’ont choisis moi.

C’est logique, me dis-je alors que la noirceur oscille sans que je fasse quoi que ce soit pour laisser la lumière passer de nouveau.

Un dessin qui était supposé durer plusieurs minutes, écraser en moins d’une seconde.

Le champion, devant moi, as l’air de ne rien comprendre, retente l’expérience pour se heurter au même résultat…

Quand t’auras fini de jouer au clown on pourrait commencer..?

Tes tours de passe passe ne fonctionnent pas avec moi…

Il me fixe, douteux, un instant, comme se demandant c’est quoi le truc.

Demande à quelqu’un d’autre, mec, j’ai jamais compris, moi, tout ce que je sais, c’est que l’imagination n’as aucune emprise sur moi et que je n’y comprends rien non plus, comme si j’étais en marge de celle-ci, à part.

Heureusement que les rêves fonctionnent pour guérir les blessures, eux, même s’il parait qu’ils sont plus difficiles à déployer sur moi, prennent plus d’effort…

...Moi et toute cette poudre aux yeux de magie à deux balles, de toute…

With a bounty on his head,
The chaos army wants him dead,
Mentaï enemy number one.

Cross of Mountain pass,
Addicted to the war game,
Never-ending flame.

Victory reclaimed,
Oh, we remember,
We remember...

He remember..!

J’observe le cadavre de mon adversaire, au sol. Il était doué, très doué, trop doué, ce type n’était pas qu’un bandit.

Je me penche au dessus de lui dans le silence qui s’est étendu sur la bande de hors la loi et mon propre camp, puis utilise ma main droite pour fermer ses yeux et je croise ses bras sur sa poitrine.

Juste parce qu’il était un combattant ennemi ne veut pas dire qu’il ne mérite pas mon respect.

Je me lève ensuite et sens plusieurs paires d’yeux observer ma cuirasse, où j’ai fait exprès de prendre un coup d’une lame d’acier pour porter le coup de grâce.

L’armure est intacte et j’entends incrédulité de nos adversaires, puis les sons se multiplient quand quelques membres de mon unité viennent me rejoindre avec les mêmes cuirasses.

Le message, au moins, as l’avantage d’être clair… Non?

Rise from beyond your grave,
Son of Frontier and the Black Legion,
Will you rest in peace at last..?

...Laurian Allan Tu'Harlan...

Nothing else matters, Only us...

J'attrape mon armure et l'attache solidement au sac.

Qu'on me force à forger la vargelite pour la légion, je m'y attendais, mais qu'on refuse d'entendre mes objections et, pire, qu'on me pique mes recherches sur ce métal pour ensuite dire que cet enfoiré qui me sert d'officier supérieur les as découverts, non.

Ça, je refuse.

En plus ils m'ont refuser la décharge, selon eux, l'atout que je représente face aux dessinateurs ne peut pas être simplement laissé quitter l'armée.

On m'as offert un transfert, la belle blague, vous imaginez? Où diable pourraient-ils me transférer alors que je fais déjà partie des troupes d'élites les plus reconnues de l'empire..?

Il ne me reste qu'un choix ; Déserter.

Je ne prends pas ça à la légère, mes hommes souffrirons sous un autre commandant, mais je ne peux pas les embarquer dans tout ça, ils ne le mérite pas.

J'attrape mes armes en faisant le moins de bruit possible, puis attends...

...La patience est mère de toutes les vertus après to-- Ah, voilà, le garde passe dehors, me dis-je en commençant à compter.

Quarante, quarante et un, quarante deux, quarante trois... Maintenant.

Je sors en m'accroupissant, ma forge est inutilisable vu comment je l'ais laisser, et j'ai brûler mes notes. De toute façon, mes connaissances, je les ais dans mon crâne.

Quand même, ça donne presque envie de retourner à la citadelle, tout ça.

Presque.

J'évite un garde épuisé qui se réchauffe à un feu, puis un autre qui fait une ronde non loin pour me glisser en dehors du camp.

Reste plus que trois personnes à éviter et j'vais être hors de tout danger, me dis-je.

Bruissement, dans les buissons à gauche, un peu loin, mais si c'est un animal sauvage, ça pourrait tout faire flancher, il faut que--

C'est un homme.

Je ne vois pas très bien ses traits, mais on diraient un soldat qui porte une armure rembourrée pour ne pas faire de bruit en marchant.

Bon bah c'est pas mon problème, soit c'est un autre déserteur - Au quel cas je peux pas juger - Ou bien c'est un éclaireur ennemie - Au quel cas, je déserte de toute, j'suis plus un soldat - donc je m'assure simplement de ne pas être vu avant d'avancer, de passer entre les gardes et de rejoindre la forêt avant de me relever.

Dès que je suis derrière les premiers arbres, je dépose une partie de mes affaires pour passer de nouveau ma cuirasse, mes brassards, mon armure, quoi.

Ça fera moins bizarre un mercenaire voyageur qui porte une armure qu'un simple homme seul avec une armure sur ses bagages.

J'ai à peine passer celle-ci que je me retourne, dague en main, et la dépose sous la gorge de--

Verkil?! Mais bon sang de pirate trop gras, qu'est-ce que tu fou là!?

Il sourit, ce con.

La même chose que toi, cap'taine, j'déserte! Pas question que je serve sous un de ces crétins, et puis on savaient bien que tu te laisserait pas faire après leur dernier coup de salop..!

Je soupire à l'implication de sa phrase et m'agrippe l'arche du nez, pensif, en demandant sans vouloir le savoir une précision.

''On''..?

Son sourire (De con) s’agrandit et il siffle pour imiter une crécelle.

Plusieurs buissons bougent et... Bah oui, toute l'unité est là, avec leurs armures rembourrés de linge pour faire moins de bruit, et je soupire.

Au moins ça explique l'autre déserteur.

J'ai envie de demander ce qu'ils compte tous faire, maintenant, mais ils se fichent tous un genou en terre, ces cons.

Cap'taine Duran, nous comptons créer une petite bande de mercenaire, se battre, c'est tout ce que nous connaissons...

...Et nous serions honorez si vous acceptiez d'être le chef de cette bande.

Je grogne entre mes dents, c'est digne d'une mauvaise pièce de théâtre de la citadelle.

Prendre le commandement de cette troupe de déserteurs serait un grand manque à l'honneur...

...En même temps, j'ai jurer allégeance à la forge, puis à la citadelle, puis à la légion, puis à l'empereur...

...Mes promesses d’allégeances entrent déjà en conflit ; Les frontaliers, bien qu'alliés de l'empereur, ne sont pas ses soldats.

Alors les briser un peu plus, pourquoi pas..?

Vous êtes vraiment une bande de crétins...

...J'accepte. Maintenant levez vous tous ou bien je m'en occupe moi même d'un coup de pied aux fesses, on dois se barrer avant le lever du soleil, sinon on va avoir tout un campement au cul.

This hopeless doomed devotion,
The poison that I crave,
I jilt the new to return to you,
Endure you 'till my grave.

I'm no man of honor,
My guilt runs dark and deep,
My oaths betray each other,
Till there's nothing left to keep...

...So let it all burn down around us...

Capitaine! Capitaine!

Je me retourne vers l'éclaireur qui revient en sueur.

Capitaine! Troisième équipe d'éclaireurs, au rapport! Nous avons trouver le camp que nous cherchons mais... C'est loin de ce qu'on nous avaient dit, capitaine, ils sont organisés, armés, et ils ont des dessinateurs.

Meran s'est fait voir, il as reçu une flèche, capitaine, je l'ais apporter à la tente de Mörn, mais le pronostic est... Incertain...

Je jure en lâchant la carte que j'étudiais et m'élance vers la tente en question, Mörn est une recrue récente, un rêveur qui trouvait, semble-t-il, qu'il pourrait faire plus de bien à l'extérieur d'une confrérie, sur un champ de bataille.

D'abord, il était notre client, on devaient l'escorter, mais il as décider de rester, et quelle compagnie de mercenaire dirait non à avoir son propre rêveur..?

Quand j'ouvre la tente, je le trouve en pleine concentration et retient un juron de plus.

Meran est là, sur le dos, blesser. Sa cuirasse est, bien sûr, intacte, mais il as une flèche... Dans le cou.

Je sais pas s'il est possible de sauver quelqu'un blesser comme ça, surtout que même si la flèche retient le plus gros, ça saigne quand même beaucoup.

Par le dragon, faites que ça n'ais pas toucher une artère.

Mörn garde les yeux fermer, mais soudain il casse la tête de la flèche et tire dessus pour la retirer de la plaie qui se met à pisser le sang.

Je place mes mains dessus par réflexe, je connais pas grande chose de l'art des rêveurs, mais s'il lui claque entre les doigts, je doute que même toute une confrérie ne puisse le faire revenir, alors si je peux lui donner quelques secondes de plus en retenant le sang...

Je sais qu'il déploie son rêver, je ressens la plaie, sous mes mains, se refermer lentement.

Ça prends quand même un bon quinze minutes, pendant lesquelles je m'efforce d'appuyer autant que possible sans l'étrangler, avant que la plaie externe ne soit complètement fermée et que Mörn ouvre les yeux, couvert de sueur et semblant étourdit.

J'attrape une carafe sur une table non loin, lui coule une coupe de vin puis la lui tend. Il l'attrape et bois d'une traite avant de parler alors que je la remplie à nouveau.

B-bonjours, Capitaine...

Il sera bon si tu te rétabli et que tu sauve cet imbécile... C'est quoi ses chances..?

Il survivra. Faible au début, il as perdu beaucoup de sang, mais vivant. Il va lui falloir du repos et des repas chauds autant que possible, de ne pas marcher pendant un moment si possible.

Je hoche la tête puis sort de la tente en m'essuyant les mains sur un bout de tissu quelconque qu'il y avait sur la table.

Capitaine..?

...Où allez-vous, exactement..?

Je l'observe du coin de l'oeil. Parce qu'il sait très bien où je vais.

Personne ne touche à mes hommes.

Personne.

R'pose toi, petit... Moi, j'vais aller faire payer à ces chiens d'avoir un jour oser attaquer l'un des notre.

Je tire mon épée d'entre mes omoplates et marche vers la sortie du campement.

Sans que je ne dise quoi que ce soit, le silence se fait sur mon passage.

Puis le bruit d'armes et armures me suivants se joint à celui de mes pas. C'est la règle, dans cette bande.

Je ne demande pas de volontaires, personne n'est obligé de venir, chaque personne voyageant avec nous est sa propre personne, as ses droits et ses choix.

Mais nous sommes tous des frères et soeurs d'armes.

Et nous avons tous envie de leur faire payer, me dis-je en voyant même une de nos recrues les plus récentes. Elle as fière allure, avec son armure fraîchement sortie de ma forge et ses deux épées.

Je souris quand elle allume sa propre pipe en m'en tendant une en même temps.

Mauvaise habitude que nous partageons, je suppose.

Allez, tu nous fiche la première phrase, Yuna..?

D'acc, Cap'taine..!

Le chant de mineurs devenu notre chant de guerre remplit l'air alors que nous chantons en marchant.

Je sais pas trop pourquoi, mais j'adore cette chanson.

Me demande si on pourraient pas se faire une base dans une montagne, pour le coup...

Brothers of the mine rejoice!
Swing, swing, swing with me!
Raise your pick and raise your voice!
Sing, sing, sing with me!

Down and down into the deep,
Who knows what we'll find beneath?

Diamonds,
Rubies,
Gold and more,
Hidden in the mountain store..!

Born underground,
Suckled from a teat of stone.

Raised in the dark,
The safety of our mountain home.

To dig and dig makes us free,
Come on brothers sing with me..!

Brutale et rapide.

C'est la seule façon de décrire notre attaque.

Nos armures et notre rage nous as porter au coeur du camp ennemi, nos propres soldats et dessinateurs contrant les leurs coup pour coup et un peu plus.

Moi je coupe et déchire, enfonce et défonce, explose des crânes et dance la mort.

En étant impressionner.

Parce que Yuna, à mes côtés, suit mon rythme considéré par la plupart comme inhumain.

Bientôt, nos adversaires battent en retraite. Sans attendre, j'attrape un arc par terre, une flèche, puis place un genou en terre pour tirer... Et frapper un des mecs en même temps qu'une autre flèche venant de ma droite.

À quelques mètres à peine, cette nana inconnue il y as encore quelques jours est dans la même position que moi, un arc entre les mains également.

Si j'étais pas vacciné contre ça, je crois que je serais amoureux.

Je me lève, puis fait quelques pas vers elle.

Dit, c'est quoi ton rang, dans cette compagnie, en ce moment..?

Simple soldat, capitaine!

Bien ce qu'il me semblait...

...Dit, ça te dirait, d'être sergent..?

C'est pas le grand luxe, mais t'as les capacités pour...

Elle froisse le nez et je souris, qu'est-ce qu'elle va sortir encore..?

Sergent Yuna ça sonne pas si joli. Et puis couverte de sang ou pas, je suis une dame, moi..!

J’éclate de rire sans pouvoir me retenir. Ça, c'est original!

Et bien très bien alors!

HEP BANDE D'IDIOTS!

CETTE JEUNE FEMME EST DÉSORMAIS SERGENT... ALORS FAITES PLACE... POUR DAME YUNA!

Les cris d'approbation et de joie retentisses sur le champ de bataille.

Pas un seul regard jaloux.

Voilà pourquoi cette compagnie est aussi importante à mes yeux.

Nous sommes plus que des soldats.

Nous sommes une famille, me dis-je en secouant les cheveux de Yuna malgré son regard courroucé.

La vie est courte et nous savons en profiter...

...La vie est belle, quoi..!

I'd give my life, not for honor, but for you...

Halte! Personne n'entreras au palais armé de la sorte!

Je soulève un sourcil devant la lance qui est fiche devant moi en m’arrêtant, je sens que Yuna, derrière moi, était à un cheveux de se bouffer mes omoplates tellement l'arrêt fut brusque.

Nous sommes invités et le jour où un mercenaire dépose son arme est le jour où il cesse de respirer... Alors soit un gentil cabot et va chercher ton maître.

Il grogne et lève sa lance, les autres gardes autour semblent surpris et tirent les leur un quart de seconde plus tard... Pour nous pointer.

J'entends une patrouille qui était non loin approcher au pas de course, armes à la main, sûrement.

Et je soupire. Ces idiots sont à presque 2 contre un et je suis sûr qu'on pourraient prendre le palais d’assaut avec notre petit groupe de trente.

Range ce truc, tu pourrais te blesser, sale gosse...

Il tire sa lance vers l’arrière, prêt à un coup d'estoc, je le fixe sans bouger... Et son arme se fige au son d'une voix.

ASSEZ!

Tous se tournent vers l'homme qui viens de parler, enfin, tous sauf moi, je le vois très bien du coin de l'oeil et puis je préfère fixer ce crétin de garde pour pas qu'il tente de conneries.

Après tout, je l'ais déjà vu à la citadelle, à l'époque où il était encore jeune... Cédric, le chancelier impérial, un titre plein d'importance pour un rôle tout simple... Conseiller, ça aurait suffit.

Son job est de s'assurer que tout aille bien avec les affaires de l'empire, d'avoir les rapports d'autres imbéciles aux titres trop longs... Et contrairement à ce que le titre reste croire, c'est presque toujours garder dans la famille, dont je suppose fait partie le gamin qui s'accroche aux jupes d'une servante qui le tire à l'intérieur plus loin, Richard, si j'en crois le cris de la servante en question quand elle l'as retenu.

Ces hommes sont mes invités, capitaine, et possiblement mes associés, soyez un peu indulgent, voulez-vous..?

Si vous le voulez bien, maître Harlan, nous continuerons à l'intérieur..?

Je m'apprête à le suivre, mais le garde bloque Yuna et les autres derrière moi en mentionnant que je lui le seul à avoir eu le droit d'entrer...

...Je me retourne donc et je reste avec ma troupe.

''Cédric'' ricane et fait signe au garde, qui grogne de mécontentement, de nous laisser passer, je grimpe donc les escaliers avec Yuna et les autres puis entre dans la large salle, plusieurs servants et nobles nous fixent avec curiosité.

Forcément, des mercenaires en armure et pas forcément très propre, ça doit être rare dans le coin et--

J'attrape le petit crétin qui s’apprêtait à courir seul pour explorer et soupire en voyant ses compères nous rattraper... Bon, d'accord, ils sont pas si jeune, pas comme si j'étais très vieux, et puis ils sont tout trois de très bon membres de la troupe, même s'ils insistent qu'ils ne sont ''pas des mercenaires comme vous'' et qu'ils sont là, selon le plus parlant des trois, ''En mission importante!''.

C'est justement celui là, la grande gueule qui se débat comme un diable pour m'échapper alors que le chef de leur petite bande et la nana - Sur lesquels ils ont tout les deux un oeil, j'en suis sûr - nous rejoins.

Rybris... Je croyais t'avoir dit de rester CALME. Particulièrement ici.

J'suis très calme, vieux croulant, j'veux juste explorer! Y'as plein de trucs à voir ici!

Je soupire en le tirant vers les deux autres.

Bon, j'peux pas garder un oeil dessus en permanence, et puis de toute vous deviez nous quitter il y as trois jour ''pour les cours'' selon sa grande gueule...

L'autre mec as soudain un regard des plus noirs pour son ami, ah alors c'était un secret ou peut importe? Bah m'en fiche.

Bon, j'sais pas pourquoi vous êtes là et, choquant je sais, j'en ais rien à foutre, cela dit quelqu'un doit garder un oeil sur ce petit sauvage et jusqu'à maintenant t'es le chef de votre petite bande de je sais pas trop quoi, alors tu t'assure qu'il déconne pas, d'acc... Voïmakas..?

Il me fixe un instant, puis attrape Rybris par l'épaule et sert assez fort pour faire grimacer ce dernier, qui le fixe d'un regard noir qu'ils se rendent bien l'un l'autre... Puis Voïmakas hoche la tête alors que la nana - Hien quelque chose - lève les yeux au ciel...

...Ces gamins sont doués, mais ils sont arrivés de nulle part et ils en savent un peu trop sur cette bande pour de simples orphelins...

...Je sais pas pourquoi, mais je me méfie d'eux tous, mais surtout, surtout de Voïmakas. Je suis certain que lui, de ces trois, si jamais on se rencontrent adultes... Ça ne seras pas beau.

Comme deux titans qui se rencontrent alors que l'un n'est pas encore tout à fait à son meilleur. L'instinct qu'un jour, il y aura un choque... Et que ce jour là, qui que ce soit, quelqu'un mourra.

Et ses yeux... Ses yeux me disent qu'il le sent aussi.

Les autres appelleraient ça des superstitions stupides, des idioties de vieillard, mais parfois il faut comprendre que la seule chose sensée en ce monde est que le monde en question ne fait aucun sens.

Listen,
It was a bit of a shock for me too...

...Life needed a bit of madness but,
Why should death be any different..?

But I think the stress is getting to you a little bit,
You need to unwind you...

...You're a freshly born fawn,
Trying to find your legs in a world that just...

...Doesn't make sense.

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Wilford Motherloving Warfstache

Markiplier

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J'observe le camp, où la plupart des gens dormes doucement.

Nous avons tous décidé que nous préférions dormir à la belle étoile que dans les lits supposément confortables du palais... C'est presque une insulte pour ces petits nobles, mais nous sommes plus en sécurité en dehors de ces murs, avec le nombre de gardes qui voudraient bien nous embrocher.

Et puis à part Rybris, que ses compères ont vites corrigés et fait taire, tout le monde as vite compris qu'il valait mieux se distancer de tout ça.

Mais je sens toujours pas ces gosses sortit de nulle part... Ils sont des combattants sans pareil, surtout pour leur âge, d'accord c'est plus tout à fait des ados, mais jeunes adultes ou non, on apprends pas à se battre comme eux si facilement... Sauf moi et Yuna, je ne crois pas que beaucoup d'entre nous pourraient arrêter le duo que forment Rybris et Voïmakas, alors que dire du trio formé quand leur coup de foudre mutuel se joint à la dance..?

...Je sais pas d'où ils viennent et j'aime pas ça.

Demain, me dis-je, je les rencontrerait.

Tout les trois ensemble, question d'obtenir des réponses claires, nettes et précises.

Parce que j'ai l'impression qu'éventuellement, ils vont disparaître comme ils sont apparus et, ce jour là, ils partirons avec trop d'information sur les autres membres de la bande à mon goût...

...Seuls Verkil, Yuna et moi même n'avons pas d'habitudes qu'ils pourraient relayer à notre nombre toujours croissant d'adversaires et d'ennemis et je n'aime vraiment pas ça...

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