Présentation de Izy Zahoba - fiche terminé
Identité
Nom : Izy
Prénom : Zahoba
Age : 20
Camps: Envoleur
Particularités : Il possède des cernes autour de ses yeux.
Lieu de naissance : Al-chen
Descriptions
Famille : Izy a grandi dans une famille heureuse et aimante, son père, sa mère et sa petite sœur de 2 ans sa cadette. Il n’avait jamais été très riche, mais il n’avait jamais manqué de rien, sa mère et son père tenait une boulangerie au cœur d’Al-chen, l’odeur du pain chaud avait rythmé sa jeunesse. Cependant peu de temps après ces seize ans, sa mère décéda d’une maladie, le choc fût brutal et débuta la fin de son enfance. Son père sombra dans l’alcool suite à cela, la boulangerie du fermé et il travaillait comme aide boulanger dans plusieurs boulangeries d’Al-chen et dans certains restaurants ou tout autre endroit où il pouvait se faire de l’argent pour nourrir sa sœur. Puis sa sœur mourut deux ans plus tard suite, le soir de l’événement, il se disputa violemment avec son père et il ne lui a plus parlé depuis.
Caractère : Izy n’aimait pas spécialement se faire remarquer, il suivait ses idéaux, ce que lui dictait son cœur, il vivait parce qu’il ne savait pas que faire d’autres, parce qu’il l’avait promis à sa mère sur son lit de mort, de continuer à vivre. Il espérait rendre le monde un endroit meilleur, il aimait parler en énigme et semblait ne jamais dire ce qu’il pensait vraiment, mais ce n’était qu’une façade pour une peur encrée en lui, celle de s’attacher et que ces personnes l’abandonnent à nouveau, ainsi il essayait d’observer les gens, la société en aidant ceux qui en avaient besoin mais en restant en soi un spectateur. Izy pense que le monde est biaisé, corrompu, laid, que la société laisse mourir des gens dans la pauvreté en laissant d’autre toujours amassé plus de richesse. Il déteste l’injustice plus tout et il n’hésitera pas une seconde à réagir s’il trouve qu’une situation l’est. En parallèle, et bien que cela puisse paraître étrange, Izy est persuadé que les gens sont fondamentalement bons, malgré sa haine profonde des plus riches, il aime énormément les gens et essaye toujours d’aider ceux de son quartier à Al-chen si le peut.
Physique :Des yeux bleu clair, des longs cheveux blancs toujours porté en tresse derrière son dos, de grande cerne qui noircissait son visage si clair et comme une mélancolie profonde qui brillait au fond de ses yeux, sur le coin de sa bouche.
Izy était grand un mètre quatre-vingts, très fin, très musclé, tout en longueur. A force de travailler dans la boulangerie à bouger dans tous les sens. Il est toujours habillé d’une tenue noire composé d’une tunique noir, arborré de rayon blanche en longeur et de bas de manche blanche qu'il utilise pour essuyer sa lame, ainsi que d’un pantalon serré en toile, le tout accompagné d’une écharpe grise. L’expression sur son visage semblait être toujours la même un sourire mélancolique et les yeux comme perdu dans le vide, on pouvait facilement croire qu’il n’écoute rien quand on lui parle.
Accessoires et AnimauxLe seul objet de valeur que possède Izy est un chouchou qui trône au bout de sa tresse, celui est en velours noir cerné de légère perle blanche sur le tour. Il s’agissait de l’élastique favori de sa mère, le seul objet de valeur qu’ils n’ont pas vendu après sa mort, sa sœur le portait chaque jour autour de son bras comme un rappel de son amour, que sa sœur mourut à son tour, il le mit dans ses cheveux. Il possède aussi une dague offerte par son maître assassin durant le moment où il travaillait pour lui.
Histoire
Une enfance heureuse, bercée de jeux, d’histoire racontée au coin du feu, ses parents qui lui apprennent à lire, à écrire. Apprendre à compter en tenant la caisse de la boulangerie, aider son père au fourneau, se battre avec sa sœur pour savoir qui bat le pain et qui décore les gâteaux, jouer avec les enfants du quartier aux billes, à la marelle, à chat perché. Sortir en cachette de nuit avec sa sœur, Iris, avoir peur du noir, mais sentir sa main contre la sienne. Elle avait toujours été la plus courageuse et intrépide des deux, à faire mille bêtises, il la suivait partout et elle était toujours là pour le rattraper malgré le fait qu’elle avait deux ans de moins que lui. Aller à l’école même parfois, pour apprendre à mieux compter, faire les compte, c’est important pour une boulangerie disait toujours sa mère, ils devaient tous les deux apprendre puis qu’il fallait qu’un des deux soit boulanger. Sa sœur en rêvait, elle disait qu’elle prendrait des cours de pâtisserie et qu’elle ferait des si beaux gâteaux que l’empereur en ferait commander, il n’en avait jamais douté.
Un jour, sa mère fit un malaise pendant le travail, ils étaient à l’école à ce moment-là. Son état se dégrada rapidement, le médecin de quartier leur annonça qu’elle avait un problème au cœur, qui ne pouvait être soigné que par un rêveur, ceux-ci étaient rares dans la ville et le voyage était trop loin pour qu’elle n’y arrive à temps. Sa mère mourut à la fin de la semaine, les derniers mots qu’elle lui destina à lui et à sa sœur furent :
- «Mes enfants, mes anges, continuez à vivre, s’il te plaît, pour moi, et Izy essaye d’être heureux. » Il entendit aussi les derniers mots qu’elle prononça pour son père.
- « Prends soin d’eux, je t’en supplie, protège-les, fait qu’il ne manque de rien. » Tant de promesses brisées.
Il avait seize ans depuis quelques mois et sa sœur venait d’en avoir quatorze.
Son père tomba dans l’alcool, dans les jeux d’argent, il le vit même aller aux prostitués.
La boulangerie d’eu fermé car Izy n’arrivait pas à la gérer seul et insistait pour que sa sœur continue l’école, cela provoqua de nombreuses disputes entre eux, elle voulait l’aider à ramener de l’argent, de la nourriture sur la table. Izy ne voulait pas que le rêve de sa sœur soit brisé, il n’avait pas de rêve alors il pouvait bien travailler. Ils finirent par se mettre d’accord sur le fait que sa sœur travaillait à l’école dans le but qu’ils puissent rouvrir la boulangerie en l’honneur de leur mère.
Il devait sans cesse lutter contre son père qui essayait de voler l’argent de ses boulots pour boire et jouer, ils se disputaient presque chaque jour, mais il n’en disait rien à sa sœur.
Un peu après l’anniversaire des seizes ans sœur, celle-ci revient de l’école en fin d’après avec de la fièvre, des mots de ventre et de la toux. Izy voulut l’emmener chez le médecin, mais quand il regarda dans l’endroit où il cachait les économies en cas de soucis, il se rendit compte que la boite était vide, vider par son père.
Izy veilla au chevet de sa sœur jusqu’aux milieux de la nuit, son état empira rapidement, il ne savait pas ce qu’elle avait et n’avait pas un sou pour l’emmener voir quelqu’un qui pourrait les aider, il resta là impuissant à la regarder mourir. Vers quatre heures du matin, elle rendit l’âme. Il rentra dans une rage folle. Il écuma tous les bars de la ville, et au bout de deux heures de recherche, il trouva son père, dans un des bars les moins bien famés de la ville. Il était venu avec dans sa veste un long couteau de cuisine. Il s’approcha lentement vers lui et lui d’un ton froid et accusateur.
- « Iris est morte et c’est toi qui l’a tué, ça ne te suffisait pas de rompre ta promesse auprès de Maman. » Son père balbutia embrumer par l’alcool
- « Iris est… Qu’est-ce que… Tu racontes. » Izy commença à pleurer de rage et à crier dans le bar :
- « Elle a attrapé quelques choses je ne sais pas, elle ne me l’a pas dit tout de suite et tu as volé pour boire encore nos économies, je n’ai pas pu l’amener chez le médecin, c’est toi qui l’a tué » - « Qu’est-ce que tu racontes, ce n’est pas drôle, ce n’est pas une blague » - « Tu crois que c’est drôle, tu crois que je m’amuse ? Au début j’excusais que tu te réfugies dans l’alcool, je te trouvais des excuses parce que je t’aimais, mais tu sais quoi on a tous perdu Maman, J’ai perdu Maman aussi, Iris à perdu Maman aussi et pourtant on a jamais arrêté d’essayer de la rendre fière de là-haut, de veiller l’un sur l’autre, tu nous à abandonner. » - « Arrête, je, écoute-moi… » Izy criait et pleurait.
- « Non, tu vas m’écouter » Il sortit le couteau de sa veste et s’approcha vivement de son père, le couteau frôla la joue de son père, ouvra un trait rouge.
- « J’étais venu ici pour te tuer maintenait que je te vois là, poireau pitoyable, tu n’en vaux même pas la peine et tu vas devoir vivre chaque jour en sachant que tu as trahi ta femme, tuer ta fille et que ton fils te hait. Si tu essaies cependant de te rapprocher de moi, de t’excuser, je te tuerai sans hésitation. » Il se releva, laissant le couteau planter dans le mur derrière son père et sur la joue de celui-ci.
Ces larmes s’étaient transformé en une expression froide, sans pitié, sans dégoût, juste l’information précise qu’il n’hésiterait pas à lui ôter la vie.
Quand il sortit du bar et avança dans la pénombre, il sentit que quelqu’un le suivait, il parcourut une distance suffisante pour ne plus être devant le bar et se retourna calmement, cela ne pouvait pas être un bandit, il n’avait rien sûr lui. Un homme légèrement plus grand que lui, le fixait avec un sourire, il reconnut à sa posture et sa façon de s’habiller qui était cet homme traînant dans les bas quartiers d’Al-chen. Un assassin.
- « Petit, tu as du potentiel, est ce que ça te dirait de me rejoindre, je pourrais t’apprendre les filets du métier, si tu as compris de quel métier je parle, mais tu m’as l’air intelligent, tu sais n’est-ce pas? » Il était dangereux de refuser quoi que ce soit à un assassin, il n’avait pas d’endroit où aller, plus rien à perdre. Il perdit son regard dans la noirceur d’Al-chen. L’assassin se retourna, lui fit signe de le suivre, ce qu’il fit.
***
Un an après cet évènement, Izy était devenu un assassin à son tour, bien sûr il travaillait pour son maître, bien sûr il était encore débutant, mais sa froideur mécanique faisait que son travail était toujours fait, il m’était un point d’honneur à ne tuer aucune personne innocente qui n’était pas un client.
Cependant le milieu l’étouffait, ce n’était que des jeux de pouvoir, des nobles qui payaient son maître pour tuer d’autres nobles, il se fichait de la vie d’un noble, vu qu’un noble se ficha bien de la vie des pauvres, une vie n’a de valeur à ses yeux que si la personne considérait que sa vie n’avait pas plus de valeur de la plèbe. Des fois avant de les tuer, il leur demandait s’il considérait que leurs vies valaient plus que celle d’un domestique qui tremblait de peur dans le coin d’une pièce, toujours ces porcs remplis d’argent répondait oui, toujours il disait au domestique de sortir de la pièce parce qu’il n’avait pas besoin de voir ça, il leur donnait quelque pièce s’excusait de la peur occasionnée. Puis il tranchait la gorge du riche, qui se noyait dans son propre sang. Une mort ce n’est pas beau à voir, mais c’est rapide quand c’est bien fait.
Un jour, il en eut marre, il expliqua à son maître qu’il ne voulait pas continuer pas comme ça, son maître l’écouta jusqu’au bout puis lui dit.
- « Tu es libre de partir, d’assassiner avec tes propres règles, mais je t’ai enseigné pas tout, tu es encore très loin de ma force, cependant si tu fais payer des clients tu devras me donner 50% de ce qu’il te paye ici à Al-chen et 25 % si tu vas dans une autre ville, même si je ne te le conseille pas souvent les assassins n’aime pas la concurrence et je ne peux te protéger qu’à Al-chen. Et cela pendant 10 ans ou si tu suis une formation chez un autre assassin, dans ce cas, tu devras rendre des comptes à celui-ci» Izy acquiesça de la tête, il savait, il en avait déjà parlé plusieurs fois, rester travailler pour lui ou payer le prix. Son maître lui tendit une bourse.
- « Ceci est la moitié de ce que nous avons été payés pour le dernier assassinat que nous avons fait, utilise le pour te trouver un toit. » Il utilisa pour cela, un petit logis sous les combles d’une tour, c’était tout petit, mais la vue était magnifique et il pouvait accéder au toit, il y restait souvent pour observer le coucher du soleil.
Il n’arrêta pas d’être assassin, mais ces clients n’étaient pas les mêmes, il pouvait payer ce qu’il pouvait, une ou deux pièces d’or souvent au maximum. Un mari violent, un violeur, un noble qui abusait de son pouvoir pour maltraiter ces domestiques, un patron qui était violent avec ses employés. Il demandait avant tout une bonne raison et parfois même une uniquement. Petit à petit, il devient connu dans les quartiers pauvres d’Al-chen. Un homme qui pensait qu’il avait le droit de battre des prostitués, un garde corrompu qui faisait pression sur les commerces pour les forcer à leur donner de l’argent où il enverrait les propriétaires en prison, un marchant qui pensait qu’il pouvait faire un trafic d’esclaves. Tous pleuraient en disant qu’il ne recommencerait jamais, il ne les croyait pas, enfin si, il savait qu’il ne recommencerait pas, il pourrait pas le faire, il n’y prenait aucun plaisir, mais il savait que le monde s’en porterait mieux.
Un jour, alors qu’il essuyait le sang d’un violeur de son visage, sur le toit de la tour où il habitait les yeux perdus dans l’orange du soleil. Il sentit une présence derrière lui, ce n’était pas un client, il était plus silencieux que lui, plus agile, c’est comme s’il avait fait exprès de se faire remarquer. La personne s’assit à côté de lui, une femme qui devait avoir un peu moins de trente ans, elle prit son visage dans ses mains et essuya d’un coup de pouce la dernière trace de sang de son visage. D’une voix douce, elle dit :
- « Ton cœur pleure pour la justice, de ce monde si laid, rempli de gens si bon, rejoins-nous, nous pouvons t’aider, tout ira bien, il faut passer par le chaos pour tout reconstruire. » Des larmes commencèrent à couler le long des joues d’Izy, la dame lui sourit et se leva doucement.
- « Prépare tes affaires, tu as dix minutes, puis suis-moi, je t’attends devant la porte de la tour en bas. » Il obéit, rentra dans son appartement, rempli son sac de ses vêtements noir, attacha l’élastique de sa mère dans ses cheveux, ferma la fenêtre, ferma à clé l’appartement, laissa un mot sur la porte pour son ancien maître disant qu’il partait.
Puis il descendit les escaliers de la tour, doucement, essayant de photographier les détails de cet endroit avec la sensation qu’il ne reviendrait jamais. En bas, elle était là, elle attendait, un sourire sur le coin de la bouche, elle ne dit rien, elle se retourna juste et commença à marcher. Et elle le conduisit au domaine.
Derrière l'écran
J'ai connu le forum : C'est Nicolaï de nouveau
et si possible je voudrais devenir l'apprenti de Maxence/Neige/j'ai oublié le nom de son perso maitre envoleuse (il est d'accord, je lui est déjà demandé pour rejoindre le rp avec son autre apprenti, si les modérateurs sont d'accord et l'autre apprenti aussi!!)
Présence sur le forum : 6 /7