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 Keilan

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Keilan Fil'Areen
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Keilan Fil'Areen


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MessageSujet: Keilan   Keilan Icon_minitimeJeu 24 Déc 2020, 15:09

Journal de Keilan
On m’a dit qu’écrire pourrait m’aider. A mieux me connaître, pour commencer, et à m’exprimer. Bien que j’ignore comment une plume et un bout de papier peuvent accomplir ce qu’un être de chair et d’os n’est pas en mesure de réaliser, je tente l’expérience : je tiens à vérifier cette hypothèse de l’écriture personnelle. Pour l’instant, rien de spécial. J’écris et si cela n’est pas désagréable, je n’irai pas jusqu’à affirmer que je me sens soudain plus transparent ou plus sociable.

En fait, écrire me permet juste de poser mes pensées quelque part. C’est une drôle de réalité mais qui n’est pas inintéressante ; je suis seulement frustré, je crois, que mon poignet, ma main, mes doigts, ma plume n’aillent pas aussi vite que mon esprit. Comment retranscrire fidèlement ce qui bouillonne dans ma tête ? Rien qu’en posant cette unique question, une dizaine d’autres ont émergé. L’écriture a ses limites. Je ne sais pas si je vais continuer.






Greffe

- Qui es-tu ?
- Question inutile.
- Pardon ?
- Mon nom n’est-il pas écrit sur votre fiche ?


Et puis je sais que j’ai déjà croisé cet homme au moins deux fois depuis que je suis arrivé ici, alors pour qui se prend-il ? L’homme en question n’a visiblement pas l’habitude qu’on lui réponde de cette façon. Avec insolence, diraient la plupart des gens. Avec naturel, selon moi.

- Bien. Alors dis-moi, Keilan, est-ce que tu…
- Non.
- Heu… non ?
- Non : je n’ai pas la moindre idée de ce que j’attends de vous.


J’imagine sans mal le regard noir de Kaünis et cette idée me tire un vague sourire. Là encore, je suppose que l’on peut interpréter une forme d’impertinence que je suis pourtant loin d’affirmer : je regrette de n’avoir pas su répondre à cette exigence, mais je n’ai pas réussi à me décider. Pour connaître ses désirs il faut d’abord se connaître soi-même, or je ne suis toujours pas certain de qui suis.

De qui je veux devenir.

- Ce n’est pas grave : tu m’as déjà fourni ce dont j’ai besoin.

C’est à mon tour d’être surpris par deux faits bien distincts : d’abord, la voix auparavant faiblarde de l’homme semble avoir gagné en assurance. Plus ferme, plus chaude. Un rapide coup d’oeil en direction de son visage me dévoile un sourire amusé et un regard perçant. Deuxième évidence : cet homme en sait davantage sur moi qu’il ne l’a laissé paraître. Je crois même qu’il sait ce que moi j’ignore. Ai-je sous-estimé la puissance des Mentaïs ? Ce ne serait pas la première fois…

- A présent, je veux que tu ne prononces plus la moindre parole. Le silence est plus révélateur que bien des choses, n’est-ce pas ?

Question rhétorique, le silence étant ma spécialité. Que cet individu l’ai deviné en seulement quelques minutes me laisse perplexe. Ou bien je suis devenu totalement prévisible, ou bien cet homme est plus futé que je l’avais imaginé. Dans le doute, j’obéis et m’efforce d’apaiser les battements rapides de mon coeur : je suis coup à l’affût, poussé par une indiscutable curiosité et guidé par l’irrépressible envie de découvrir ce que mon interlocuteur a en tête.

Son regard croise le mien. M’emprisonne.
Non… me retient, tout simplement.

Je m’abandonne.



Journal de Keilan

Voilà bientôt trois ans que je marche dans les pas de Kaünis. Et un an que je tiens ce journal presque quotidiennement. Si j’ignore encore les effets véritables de cette écriture régulière, en revanche je sais que j’y ai pris goût : j’aime les rituels et celui-ci en est un que désormais je n’exclue pas de mes journées.

Depuis deux jours, Kaünis et moi tentons de percer les mystères du royaume Raïs. Enfin, moi surtout, parce que mon maître semble très bien savoir où elle se trouve et où elle va. Ce n’est pas la première fois que je quitte Gwendalavir, mais force est de constater que cet endroit n’a strictement rien à voir avec le pays Faël : tout ici est désolation. L’air est épais comme la cendre que nous foulons et sans mon écharpe, je passerai mon temps à tousser à cause des fumées de souffre.

Il aurait pourtant fallu me tuer pour que je ne suive pas Kaünis. La perspective de croiser des guerriers cochons m’est moins pénible que celle de me retrouver seul. Paradoxal, je sais, d’autant que ces derniers mois j’ai fui le Domaine et les grandes villes ; la présence de mon maître est devenue essentielle, si non vitale. Faut-il y voir une forme de dépendance ? Possible. La savoir non loin de moi suffit à m’apaiser. Qu’il est loin, ce jour où son toucher pourtant bienveillant a déclenché une crise de panique !

Je n’en ai pas eu depuis longtemps.

Chaque pas que je fais avec elle me fortifie. Je commence à me dire que ce carnet n’est rien ; c’est dans ses yeux que je perçois mon reflet. J’y vois un garçon, non, un jeune homme aux cheveux longs et au regard farouche ; un envoleur en devenir, capable de courir trois heures sans s’essouffler, de s’infiltrer dans un palais sans se faire repérer, d’affronter une poignée de guerriers sans broncher.

De tuer un marchombre.





Assassinat
Les mains dans les poches de mon pantalon, je déambule dans les larges boulevards d’Al-Chen. Le ciel nocturne étend son voile piqueté d’étoiles que les lumières de la ville font pâlir. Je respire. Enfin. Il y a quelques heures, j’ai quitté précipitamment le Domaine, enfourchant un cheval pour galoper aussi loin que possible.

La faute à mes pairs. Après être revenu victorieux de ma première mission officielle en tant qu’envoleur, je me suis senti écrasé par le poids du protocole, abasourdi par les félicitations et étouffé par les murs de l’école. J’ai fui. Ce n’est pas la première fois ni la dernière, ce n’est pas non plus inhabituel depuis qu’un certain Giliwyn SangreLune a fait ses preuves en la matière, alors je ne me fais pas de souci : on se débrouillera très bien sans moi.

Ce soir, je tiens seulement à profiter de ma réussite - seul. Je n’ai besoin de personne pour être pleinement satisfait. La jeune marchombre que j’ai tuée était douée mais j’ai su démontrer ma supériorité, et elle n’a pas pu m’empêcher d’intercepter la caravane qu’elle accompagnait. J’ai joué de mon glaive avec la maestria héritée de l’enseignement de Kaünis, après avoir infiltré sans mal le convoi et trompé la vigilance des soldats.

Je peux être fier de moi.

Mon pas ralentit devant une auberge dont les larges fenêtres éclairent la rue, sans pour autant m’arrêter ; la faim ne me taraude pas suffisamment pour que je m’installe à une table. Quant à mon gosier, il se contentera aisément de l’eau de ma gourde. Je quitte le centre ville animé et gagne tranquillement les quartiers plus reculés. Alors que je me faufile dans une ruelle à peine éclairée, mon sixième sens s’éveille.

Je plonge sur le sol et roule sur les pavés juste à temps pour ne pas être heurté par la flèche qui me visait. Je me redresse, le dos contre un tonneau à demi éventré, et balaie les environs du regard. Les toits. Mes assaillants se trouvent là-haut et la lâcheté de leur position me tire un soupir. Pourquoi l’Homme est-il persuadé que plus il se trouve en hauteur, moins il est en danger ?

Ma paume protégée par le cuir d’une mitaine, je saisis délicatement un morceau de verre brisé dont je me sers pour déceler mes ennemis. Je repère ainsi l’archer dissimulé dans l’ombre d’une cheminée. Son arc bandé, il attend que je sorte de ma cachette. Le chat de gouttière qui jaillit d’une pile de caisses m’offre la distraction que je cherchais et je me redresse alors que l’archer décoche son trait vers ce qu’il pense être sa cible. La flèche manque le chat de quelques bons centimètres. Mon étoile de jet, en revanche, se fiche dans la gorge de l’homme qui bascule dans le vide et s’écrase sur le pavé.

Je n’ai pas le temps de m’enorgueillir de ce lancer : un bras puissant s’enroule autour de mon cou. Je pivote aussitôt et me coule hors de l’étau mortel. Mon écharpe se déroule. Je saisis son extrémité et sans la lâcher, répond aux attaques de mon assaillant. C’est un duel silencieux et rapide, avec pour seul témoin le sourire orangé de la lune. L’éclat d’une lame étincelle brièvement et déchire le cuir de ma tunique, entamant légèrement la peau au niveau de mon épaule gauche.

- Toujours pas capable de m’empêcher de te faire mal, crache Teig, mon ennemi de toujours.

Je ne réponds pas, trop occupé à lutter pour défendre ma vie. Je ne saurais jamais pourquoi Teig m’a pris en grippe. Cette nuit, après de nombreuses tentatives, il semble prêt à me tuer pour de bon. Je perçois sa suffisance, la confiance qu’il place en ses capacités. Elles sont là, c’est vrai : il a toujours eu un coup d’avance sur moi.

L’écharpe s’enroule autour de ma gorge et tout à coup, je me retrouve en train de manquer d’air. Ce salaud est en train de m’étrangler. Il serre si fort que la laine se tord et craque. Des points noirs dansent devant mes yeux tandis que des spasmes me secouent de la tête aux pieds. Est-ce que je vais mourir là, dans cette rue sordide ?

- La différence entre toi et moi, Fil’Areen, c’est que tu n’es qu’un avorton de mercenaire, souffle Teig au creux de mon oreille.

Il aurait pu se contenter de m’étouffer mais c’est sans compter son envie incommensurable de me surpasser. De me prouver sa supériorité. Il lève une main devant mon visage congestionné, replie les doigts et me désigne la lame qui, témoin du savoir-faire de Mentaïs, jaillit de sa peau.

- Adieu, Kei.

L’acier transperce mes vêtements au niveau du ventre.

Avant d’être stoppé dans un tintement métallique.

Stupéfait, Teig relâche imperceptiblement son étreinte et tente de me porter un nouveau coup ; j’ai déjà bougé. Je ne suis pas très précis, étant donné que je suis à deux doigts de m’évanouir, mais il y a assez de puissance dans mon geste pour que je fasse basculer Teig par-dessus mon épaule. Il m’entraîne dans son élan et nous roulons tous les deux dans les flaques d’eau de la rue.

La main greffée de Teig s’abat une nouvelle fois. Et cette fois encore, elle ne peut passer outre la peau très fine, mais indestructible qui me recouvre. Mon propre poignard, en revanche, se fraie un chemin entre les côtes de l’envoleur. Je fais pivoter mon poignet d’un geste brusque, lui arrachant un hoquet de douleur, et me dégage sans douceur. Entre deux quinte de toux, je le regarde en train de gémir, recroquevillé sur le sol, tandis qu’une tache sombre se dessine sur ses vêtements.

- La différence entre toi et moi, dis-je d’une voix rauque en me penchant sur lui, c’est que moi je vis, connard.

Il écarquille les yeux en sentant le fil de mon poignard sur sa gorge. Il ne bouge plus lorsque je me redresse, à bout de souffle. Le film métallique qui m’enveloppe brille un instant dans la pâle lueur de la lune, avant de s’estomper doucement. C’est la première fois que ma greffe me sauve la vie. Je crache sur le cadavre étendu à mes pieds, récupère mon écharpe et m’en vais sans un regard en arrière.




Journal de Keilan

On ne va pas se mentir : la vie est devenue plus facile après la mort de Teig. Je parle du Domaine. J’y ai vécu un véritable enfer tout au long de mon apprentissage, victime de la méchanceté sans limite d’un crétin et de ses amis… Mais les nouvelles vont vite. Je ne suis plus désigné du doigt pour être démoli au détour d’un couloir ; en survivant à Teig, j’ai acquis le respect et même la crainte de la plupart de ses relations.

C’est une chose de le vivre, et une autre de l’écrire ici. Je crois que je commence à comprendre quelque chose, d’ailleurs, à propos de ce que l’on m’a dit quand on m’a conseillé de tenir ce journal. Mais comme il s’agit de simples spéculations, je vais les taire encore un peu, histoire de me pencher sérieusement sur la question.

Sinon, Lwin est rentré hier. C’était son premier voyage avec son élève ; il a promis de me raconter cette aventure en détail et autour d’un repas. Je dois le retrouver dans quelques minutes. Je suis heureux de passer du temps avec lui. Nos impératifs tendent à nous éloigner l’un de l’autre, mais je n’oublie pas qu’il est le seul, ici, qui se soit opposé aux démonstrations de force de Teig. Et puis…

Non.
Cela aussi, je décide de ne pas l’écrire.

Pas maintenant.
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