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 Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne]

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MessageSujet: Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne]   Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne] Icon_minitimeSam 09 Jan 2010, 15:54

Les rayons du soleil dardaient leur puissance sur quiconque osait pénétrer dehors à cette heure de l'après-midi. Le chaleur était telle qu'elle pouvait vite devenir insupportable, et même faire suffoquer une personne en parfaite santé. Pourtant, cela n'avait pas empêché la jeune fille de continuer sa route à travers les forêts et les prairies qui s'étendaient aux abords de la route. Légèrement vêtue, elle portait une fine tunique marron, avec de petits sandales beiges qui harmonisait les tout. Sa démarche était fluide, et sa cadence restait maintenue malgré la fatigue qui aurait dû la prendre. En effet, cela faisait plusieurs jours qu'elle marchait en direction d'Al-Jeit, sans cesser de toujours placer un de ses pieds devant l'autre, ne s'arrêtant dans des auberges que pour la nuit . Son regard vagabondait d'arbre en arbre, observait les papillons voletant près d'elle, se désaltérait de cette nature si belle, si parfaite. Un instant, ses paupières se fermèrent, et seul le son des oiseaux perchés là-haut, dans les cimes des arbres, se faisaient entendre. Elle releva la tête, rouvrit les yeux et cessa un instant de regarder le paysage pour s'asseoir sur un rocher plat qui se trouvait à proximité. Elle en profita pour retirer une pierre qui s'était fichée dans sa semelle. La reposant avec un délicatesse peut-être un peu exagérée, elle en profita pour souffler quelques secondes.

Non qu'elle soit fatiguée, mais de plus en plus impatiente d'arriver à Al-Jeit. Partie depuis longtemps de l'académie, elle souhaitait ne pas rentrer dans plusieurs semaines là-bas, tant que faire se peut. Elle avait aussi très mal évalué sa petite expédition ; pensant qu'elle n'aurait que quelques heures de route pour arriver à Al-Jeit. Elle n'avait donc prit que très peu à manger, encore moins à boire, et sa tenue ne lui serait pas profitable du tout si elle devait se battre. Tout cela était très, mais très moyennement adaptée à une apprentie marchombre ; et plus elle s'observait, plus elle se trouvait idiote de n'avoir pas pensé à ça. La prochaine fois, elle emmènerait une carte, une boussole, de la nourriture et des vêtements pour un mois, et pourquoi pas un GPS. Ce qui ferait qu'elle n'aurait pas besoin de s'arrêter dans chaque village pour y dormir la nuit. Secouant la tête, elle revint au temps présent et dû se faire violence pour repartir aussitôt. Ses jambes dévalant toutes seules la pente qui signifiait la fin d'une longue et dense forêt, elle fut plus attentive à ce qui l'entourait, mais du côté des dangers potentiels. N'ayant qu'un simple poignard sur elle, elle espérait ne pas en avoir l'usage dans les jours qui allaient venir, et ne pas rencontrer d'obstacles à sa progression. Quand à ce qui allait réellement arrivée, elle n'en était pas aussi sûre, connaissant son "incroyable" chance. Aussi fut-elle surprise quand elle aperçut, au détour du sentier qui n'en était pas un, les portes d'entrée de la grande cité d'Al-Jeit. S'arrêtant quelques secondes, elle hésita ; est-ce bien que de rentrer dans une ville dont on ne connaît rien ni personne, où l'on peut se perdre plus sûrement que dans une forêt ? Malgré cette interrogation, son instinct de découverte l'emporta, et ses pieds la menèrent là où elle voulait vraiment aller.

Franchissant les grandes portes toutes de fer et de bois, un frisson lui parcourut l'échine quand elle s'imagina les raisons pour lesquelles tout cela avait été construit. Elle fit cependant profil bas, et marcha dans les grandes ruelles, observant les longues passerelles argentées qui se dressaient au dessus d'elle, regardant de temps à autre les étals des différents vendeurs. Ayant un peu d'argent sur elle, enfin, ce qui lui restait, elle examina de plus près ce que lui proposait un marchand de couteaux, poignards et d'autres armes ressemblant à des sabres-dagues-épées. Sa main soupesa quelques instants un poignard plus long que le sien, sous le regard suspicieux du marchand avant qu'elle ne se tourne vers lui, sans politesse ni détour, essayant de rendre sa voix aussi sérieuse que possible, consciente que d'essayer de marchander avec un homme qui faisait trente centimètres et autant de kilos de plus qu'elle ne serait pas très simple.

- Combien ?

L'homme loucha sur sa marchandise, reprit son couteau dans les mains, fit mine de caresser, observant sa lame fine.

- Cent.

Les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent, tandis qu'elle reprenait contenance. Elle balança un prix à tout hasard, sachant très bien qu'elle se ferait remballer :


- Vingt.
- Mais vous êtes folle ! Une lame de cette finesse, avec un maintien en main confortable, et des...
- Quarante.
- Quatre-vingts.
- Beaucoup trop. Cinquante.


L'hésitation de l'homme se fit sentir, il se gratta sa barbe naissante d'un air interrogatif, puis finit par lâcher :

- Il est à vous.

Elle lui tendit l'argent et attrapa vivement le poignard, continuant ensuite sa marche dans les rues bondées. Le soleil déclinait à l'horizon, le ciel se teintait d'orange et de rouge, formant une couleur unique, miroitante et magnifique. La jeune femme leva les yeux quelques instants, se sentit bousculée, se ressaisit et se faufila aisément dans une ruelle passante mais plus calme. Tandis que les habitants rentrait chez eux, ou dans les auberges où ils avaient loué pour la nuit, elle continuerai de marcher, tant que la nuit ne serait pas noire.
Un mouvement vers sa droite attira son attention, tout en fluidité. Elle serra encore le poignard dans sa main gauche, prête à l'attaque, et continua sa progression, qui se ralentissait petit à petit. Constatant que l'on la suivait toujours, intentionnellement ou pas, son poignard fendit l'air. Ses cheveux volèrent, sa main gauche se leva. Puis elle figea devant l'inconnue...


Dernière édition par Irya Til' Doriam le Sam 30 Jan 2010, 15:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne]   Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne] Icon_minitimeSam 09 Jan 2010, 18:22

Je caressais Rakurai en souriant. Je me demandais comment aimer autant un étalon était possible. Je baissais les yeux et regardais l'éclair qui traversait son flanc. Je me souvenais que Kirin avait était particulièrement séduit par cette éclair. Il aimait l'orage.
Je me dirigeais vers Al-jeit, le sourire aux lèvres. J'avais tellement changé. Une dizaine de moi auparavant, sourire aurait été un exploit pour moi. A présent, il n'y avait pas un instant ou ce sourire quittait mon visage. Ce main la, en me levant, j'étais allé au lac et je m'étais vu, dans cette eau si transparente. J'étais bien plus belle. Mon sourire illuminait mon visage, mes yeux étaient plus violets que jamais et ils brillaient plus.
J'étais allé chercher Rakurai que je n'avais pas vu depuis longtemps. Et j'étais partie. J'en avais profité. Il faisait chaud, le soleil s'étai pointé, me chauffant la nuque dès que je lui tournait le dos et m'aveuglant dès que je lui faisait face.

Al-Jeit apparut enfin devant moi. Rakurai, automatiquement, s'arrêta. Il me connaissait bien, il savait que chaque fois que nous arrivions à destination, j'aimais m'arrêter pour observer la beauté de chaque endroit ou je me rendais. Al-Jeit n'avait pas changé depuis la dernière fois. Il faisait juste plus chaud, le ciel était plus bleu et beau et j'étais plus heureuse et je me sentais plus marchombre que jamais.

Je talonnais Rakurai qui galopa jusqu'à l'entrée de la ville. Je freinais en arrivant. Je détestais ces personnes a qui les gens confiaient leurs chevaux. Je me laissais glisser au sol et soufflais à l'oreille de mon étalon :

- Je te promet de ne pas durer trop longtemps. Je sais que tu n'aimes pas les villes. Ne t'éloigne pas trop...


Je laissais mon doigt glisser le long de l'éclair qui barrait son flanc, sachant que j'imitais les geste que Kirin avait répété quelques mois auparavant.
J'entrais dans la ville. La place du marché était bondé et, me rappelant que je haïssais la foule, je me collais contre le mur d'une maison et m'engageais dans une petite rue perpendiculaire à celle du marché.
Je marchais un bon moment, changeant de rue, appréciant d'être seule et de me sentir libre, tentant en vain d'apprécier la ville que, au plus profond de moi, je haïssais.
Je me figeais.
Une fille m'avait entendu arrivée. Elle s'était retourné si rapidement que je m'étais tout de suite sentit en danger. L'éclair brillant que je vis passer au soleil me fis froid dans le dos. Elle pointait vers moi une arme. Aussitôt, je sortais ma lame et la pointait vers elle.

- Pourquoi m'agresses tu ? Je ne voulais pas te faire de mal ! Je ne t'avais même pas vue ! Tu m'as fait peur !


Qu'elle cruauté de me faire une peur pareille alors que j'étais toujours sur mes gardes lorsque j'étais en ville ! Elle m'avait fait raté un battement ! Je me forçais à inspirer profondément et attendais qu'elle baisse son armes pour baisser la mienne.

Pourquoi avait elle fait cela ? Je ne comprenais pas. Je ne la comprenait pas. Je me demandais si, comme moi, elle ne se sentait pas bien dans cette ville. Si elle avait toujours l'impression d'être surveillé, regardé...
La fille s'était figée, elle aussi, en me voyant. Elle ne semblait pas avoir peur pourtant. Alors pourquoi m'avait elle agressé ainsi ?
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MessageSujet: Re: Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne]   Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne] Icon_minitimeDim 10 Jan 2010, 18:05

Trop de bonheur dans ce monde de souffrance. Combien de temps avais-je pu espérer que la vue me revienne? T’en de temps. Trop de temps. Trop de temps a vouloir l’impossible, a espéré que ce don que j’avais reçu s’éclipse. En fait, j’étais chanceuse. Je ne voyais pas l’extérieur des gens. Je ne voyais que leurs personnalités, souvent si pur et bonne. Je ne voyais que la vérité, et non pas ce qu’il essayait de faire transparaître par leurs corps.

Al-Jeit. Plus grande ville et capital de Gwendalavir. Une heure. Déjà une heure que j’étais la à admirer la porte Saphir. Je ne la voyais pas. Mais elle était écrasante de beauté et extraordinairement mystérieuse. Quel sorte de dessinateur pouvais avoir assez de force pour dessiner ça! Magnifique. Je sentais les différentes teintes de bleus miroiter entre mes doigts qui tenaient l’arc. Je commença doucement à m’avancer. Lentement.

Je sortis doucement l’un de mes poignards attachés a ma cuisse gauche et je le souplessa doucement. Il me conviendrait parfaitement si une longue éraflure ne le rendait pas si fragile. En effet, lors d’un entraînement, une longue ligne creuse s’était frayer un chemin de la pointe a la garde, le rendant beaucoup trop fragile pour être utilisé sans crainte. Et Malheureusement pour moi, j’étais trop habituer à combattre à deux poignards pour le faire avec un seul.

Je m’avança chez un marchant, admirant les lames travailler avec précision. Toute sorte de lames, toute travaillé efficacement. Je chercha un peu, puis tomba sur un poignard de meilleure qualité que mon ancien. Je le souplessa, faisant passer le poignard d’une main a l’autre. Il était parfait. Je regarda ce que j’avais dans les poches. J’avais cent, mais avec l’idée d’une auberge et d’un bon repas dans une auberge, je ne pouvais me permettre de tout dépensé dans une lame. Je me retourna vers le marchant.

- Combien?

Il fronça les sourcils. Il prit la lames, la regarda avec attention. Puis, il lança un prit. Mon dieu, il était fou! Je devrais négocier. Je n’avais pas le choix. A 150, je ne pouvais me le permettre.

- Trente.

- Trente! Mais tu es folle, une telle lame, un maintien en main si confortable et une lame d’une telle finesse, et surtout…


Je soupira bruyamment. Il semblait tellement habitués à répéter les même mots, pour faire monter le prit. Bien sur, trente était bien trop bas, et je ne m’attendais pas a ce qu’il accepte. Mais je n’aimais pas les tirades de ce genre.

- Quarante.

- Cent

- Encore trop. Cinquante.

- Quatre-vingt.

- Soixante. Dernière offre.


Il regarda la lames, hésita. Il était mécontent, mais il savait reconnaître une cause perdue. Avec un grognement il me tendit le poignard et je lui tendit les pièces, laissant du même fait mon vieux poignard sur place. Il n’avait pas écrit « Nous vous débarrassons de vos vielles armes », prêt du marchant?

Je me promena quelque temps. En entrant dans une petite ruelle, j’entendis des lames qui sortaient de leurs endroits habituels, sortant mes poignards, je m’avança doucement, J’entendit un éclat de voix plus loin et je souris.

- Pourquoi m'agresses tu ? Je ne voulais pas te faire de mal ! Je ne t'avais même pas vue ! Tu m'as fait peur !

Une fille de mon âge, environ, par l’intonation, le ton de la voix. Je m’approcha. Je sentais le souffle d’une autre fille de mon âge. J’entendais une musique étrangement familière. Trop familière. Une musique s’accordant sur la mienne, une musique qui m’avait t’en entouré que je n’y prêtais presque plus attention, a l’Académie.

Marchombre. Moins qu’un maître, elle semblait pourtant plus avancer que moi sur la voie, pourtant pas t’en que ça. Les Novices, donc. Peut-être un peu plus, mais pas t’en que ça. Je m’avança sans me caché. Ces jeunes filles n’entendaient pas ce rythme qui rimait d’un coup semblable dans leurs cœurs, dans leurs âmes? Non, bien sur que non. Je ne connaissais personne qui en était capable, sauf peut-être les aveugles, qui percevaient l’âme avant l’apparence.

Je m’avança encore un peu. J’avais remit mes poignards a leurs places. Je ne les dérangerais pas dans cette rencontre. Certain ne savais pas que les mots étaient des armes, les utilisant sans savoir, comme combattre avec un poignard alors que tu crois te battre avec un bout de bois. Certain le savais, et ne parlais pas, de peur de mal les utilisée, et se privais de comprendre et de savoir. Celons-moi, j’étais entre les deux. Les mots son des armes, mais son indispensable pour une aveugle qui veux voir le monde.

- Bonjour à vous deux. Seriez-vous apprentie marchombre ou serais-ce mes sens qui me trompe?

Je souris sincèrement, puis me retourna. Quelqu’un d’autre arrivait. Une musique presque identique, pourtant peut marquer, plus semblable a moi. Un nouvel apprenti? Quelqu’un qui ne sait jamais fait indiquer la voie? Je sentais pourtant une flamme en lui, une flamme éveillé. Il le savait, mais était sûrement au même stade que moi, ces à dire que ces cours n’était pas commencer, mais il était à l’Académie. Qui sait, peut-être sommes-nous dans le même groupe sans le savoir! Quoi qu’il en soit, la principal différence avec ces deux jeunes filles était sûrement cette aura…. Masculine!
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MessageSujet: Re: Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne]   Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne] Icon_minitimeDim 10 Jan 2010, 20:42

Je marchais lentement.
J'étais parti pour Al-Jeit, voulant revoir une grande ville. Surtout que cette fois si, c'était à la capitale.
Je continuais à marcher. Ça allait me prendre au moins deux heures, me rendre là-bas, étant donné que je n'avais pas d'autres transports.
Je regardais autour de moi. Des arbres. Certains oiseaux chantaient leur douce mélodie.
Pendant deux heures, je marchais. N'écoutant que les oiseaux, ne laissant que le soleil pénètre ma peau.
Puis elle se dressa devant moi. La capitale. Magnifique, comme de fait. Je m'avançais lentement, pour pouvoir admirer ce splendide endroit, puis je me décidais à entrer. Les rues étaient pleines de marchands, pleines de personnes. Tous avec une perception différente du monde qui les entourait.
Je continuais à marcher, puis m'arrête à quelques uns des magasins. Je n'y achetais rien, étant donné que j'avais tout ce qu'il me fallait.
Je tournais un coin de rue, quand j'entendis une personne se figeant, un poignard qui fendit l'air, une autre personne stoppant:

- Pourquoi m'agresses tu ? Je ne voulais pas te faire de mal ! Je ne t'avais même pas vue ! Tu m'as fait peur !

Je marchais un peu plus vite, quand une autre personne se joignit au groupe:

- Bonjour à vous deux. Seriez-vous apprentie marchombre ou serais-ce mes sens qui me trompe?

Je m'avançais. Puis je m'arrêtais à mon tour, pour regarder chacune de ces personnes. Trois filles. Deux se faisant face, dont la celle plus à gauche étant celle qui avait attaqué, la celle de droite qui avait eu peur et celle dos à moi était celle qui avait saluée les deux autres filles.
Je me demandais qui pouvaient-elles être. Je souris, puis dis:

- Moi, j'en suis un !

Je m'avançais encore, pour faire face à celle qui n'avait pas été impliquée.
Elles étaient toutes Marchombre, j'en étais certain. Mais en face de moi, elle avait l'air moins avancée sur la voie que les deux autres. Elle ne devait pas avoir commencée les cours.
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MessageSujet: Re: Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne]   Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne] Icon_minitimeJeu 14 Jan 2010, 17:40

Le bras d'Irya s'était baissé quand elle avait entendu le chuintement d'une autre lame, et avait eu confirmation que l'inconnue se trouvant en face d'elle ne lui voulait aucun mal.

- Pourquoi m'agresses tu ? Je ne voulais pas te faire de mal ! Je ne t'avais même pas vue ! Tu m'as fait peur !

- Je suis désolée, je ne suis pas à l'aise ici, je ne connais rien... Vraiment désolée, lâcha-t-elle avec un sourire qui déformait à peine le coin de ses lèvres.

Elle resta pourtant sur ses gardes, ne bougeant plus, ou à peine, quand une autre jeune fille arriva. Au premier coup d'oeil, elle paraissait, à la vue de son corps, du même âge que les deux autres jeunes filles. Cependant, Irya ne remarqua rien d'anormal, jusqu'à ce qu'elle aperçoive ses yeux... Ses muscles se figèrent, et c'est à grande peine que l'air se freilla un chemin à travers ses poumons. Malgré tout ce déluge intérieur, elle resta de marbre, ne laissant filtrer aucun de ses émotions ; car l'intéressée aurait pu mal le prendre en entendant son souffle devenir brutalement heurté.


- Bonjour à vous deux. Seriez-vous apprenties marchombres ou serais-ce mes sens qui me trompe?


Comment pouvait-elle tout savoir à ce point-là, ça en devenait irritant, malgré que ce soit admirable. Irya ne répondit pas, et retint de justesse un soupir qu'elle finit par laisser aller au gré de sa respiration. Elle détourna enfin son regard de la fille aux yeux jaunes et regarda de nouveau l'autre. Brune, les cheveux tombants plus bas que ses épaules menues, en une cascade d'ondulations. Songeant qu'elle n'aurait peut-être pas dû l'agresser dès le début, Irya ne fit pas attention aux pas qui se rapprochaient. Lorsqu'un jeune homme, lui aussi de leur âge, à n'en pas douter, s'approcha, Irya retint de justesse une exclamation.


- Moi, j'en suis un !


Songeant qu'il y avait trop de monde pour elle, Irya s'abstint de tout commentaire pendant quelques minutes. Puis, pensant au fait qu'ils étaient peut-être aussi désorientés qu'elle, elle finit par lâcher d'une voix ferme, avec une once de douceur :

- Oui, je suis une apprentie marchombre. Je pense quand même qu'il vaudrait mieux ne pas révéler notre nature à la ville entière. Vous devez sans doute vous demander pourquoi j'ai réagi aussi brutalement, mais je dois vous prévenir que je ne compte pas vous agresser. Je ne suis pas à l'aise ici, je ne connais rien, donc autant prévenir que guérir.

Elle avait lâché ça d'un ton acerbe qui s'était ensuite adouci, n'ayant pas très envie de révéler sa condition de marchombre aux moindres inconnus qu'elle rencontrait. Mais ils étaient eux aussi indéniablement des apprentis marchombres, elle ne pouvait pas en douter, et ne devait pas douter de ceux qui partageaient la même voie qu'elle, en quelque sorte. Malgré cela, elle n'avait pas besoin de tout partager avec la terre entière, suivant sa propre voie unique à elle-même. Se rendant compte qu'elle tenait toujours son poignard sans sa main, elle finit par perdre patience et le ranger à sa place, sans geste brusque qui aurait pu être mal interprété.

Une bourrasque balaya alors la petite ruelle dans laquelle ils se tenaient tous. Irya frissonna, ce qui était normal, ne portant qu'une fine tunique qui lui arrivait en dessous des genoux, laissant le bas de ses jambes à l'air. Elle se leva, fis deux pas dans une direction, avant de rebrousser chemin. Bizarrement, elle n'arrivait pas à s'extirper de cet endroit, son corps la retenait immanquablement ici. Physiquement, elle ne désirait rien d'autre que rester ici, mais mentalement, elle aurait plus que tout voulu se retrouver seule. Se retrouver libre. Mais elle n'avait plus de contrôle sur son corps, et plus rien n'arrivait à la faire partir. Comme si elle était ancrée près des autres apprentis, incapable de reprendre le contrôle de son propre corps...


Dernière édition par Irya Til' Doriam le Sam 30 Jan 2010, 15:23, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne]   Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne] Icon_minitimeJeu 14 Jan 2010, 20:45

- Je suis désolée, je ne suis pas à l'aise ici, je ne connais rien... Vraiment désolée

Rassurée, je rangeais ma lame et lui sourit. Quelqu'un approcha dans la rue et je me tournais vers elle, persuadée qu'elle nous avez entendu.

- Bonjour à vous deux. Seriez-vous apprenties marchombres ou serais-ce mes sens qui me trompe?

Elle approcha d'un pas plutôt hésitant. Elle devait avoir le même age que la fille qui l'avait presque agressée au début. Elle était plutôt jolie mais lorsque je vis ses yeux, je me figeais. On aurait dit des yeux de serpent ! Je tentais de ne rien laisser paraitre de mon trouble et fis comme si de rien étais.
Je n'eus pas le temps de répondre à la question de la fille. D'autres pas se firent entendre et un jeune homme s'approcha et répondit à la question qui ne lui était pas adressée.

- Moi, j'en suis un !

Je souris, rassurée. Le garçon en était un, la fille qui nous avez posé la question en était surement une aussi. Je ne risquais rien... La première fille, celle qui n'était pas à l'aise, lacha :

- Oui, je suis une apprentie marchombre. Je pense quand même qu'il vaudrait mieux ne pas révéler notre nature à la ville entière. Vous devez sans doute vous demander pourquoi j'ai réagi aussi brutalement, mais je dois vous prévenir que je ne compte pas vous agresser. Je ne suis pas à l'aise ici, je ne connais rien, donc autant prévenir que guérir.

Je lui offris un sourire encourageant. En, réalité, elle me ressemblait pas mal... Ou du moins, elle ressemblait beaucoup à l'ancienne Lahïs. Celle qui avait peur de la ville, des gens, de la foule... Une bourrasque balaya la ruelle et je serrais les dents, pensant que j'allais avoir froid. Mais non. Finalement, je n'avais pas tant changée que ça.
Me rendant compte que l'ont attendait une réponse de ma part, je répondis :

- Euh... Oui, je suis une apprentie marchombre aussi. C'est bizarre de se retrouver tous ici. Vous vous rendez quelque part en particulier ?

J'avais posée cette dernière question sans réfléchir, sans le vouloir réellement. Je rencontrais souvent des apprenties la ou j'allais. Mais je n'en avais jamais vu autant au même endroits. Et en réalité, je n'aimais pas qu'il y ait trop de monde, que ce soit des marchombres ou non. Je n'aimais pas ça. Je voyais bien que la première fille n'étais pas non plus à l'aise. Si les regards n'étaient pas tournés vers moi, j'aurais peut-être sauté sur le toits et je serais partis. Seulement c'était des apprentis ! Il sauraient forcement ou j'étais passée et je ne voulais pas montrer une mauvaise image de moi. J'attendais donc gentiment la réponse des trois apprentis, attendant le moment propice pour m'esquiver...
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MessageSujet: Re: Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne]   Prévoir ne suffit pas... [PV Sokea, Lahïs & Ayne] Icon_minitimeMer 17 Mar 2010, 23:41

Je l’avais déjà vu par le passer mais jamais je n’avais véritablement entrevue cet aspect sombre de cette magnifique ville. J’avais vu la beauté et le château, les gardes en armures et les marchands joyeux. Je découvrais aujourd’hui de versant moins heureux de cette ville. Je découvrais ces garçons, non, c’est enfant des rues, ces tavernes, bien que rares, envahi par des hommes sali par l’alcool et la boisson, cherchant seulement des jeunes filles un peu trop inoffensives. Je voyais la pauvreté des jeunes, leur regard parfois tellement dur qu’on se demande s’ils sont des enfants, parfois tellement perdu qu’on se demande si un jour ils trouveront leur voie.

Ils volaient bien, imperceptible aux yeux des inattentifs, invisible aux yeux des marchands, presque imperceptible par moi, si se n’aurais été que les charges lourdes qui alourdissaient leur pas et leur battement de cœur effréné après avoir voler. Leur souffle après avoir couru, aussi. Le souffle de l’enfant joyeux qui vient de courir et le souffle de l’enfant malheureux qui vient aussi de courir pour ne pas ce faire attraper par un marchand en colère est nettement différent, pour celui qui entend et perçoit. Et rare sont ceux qui en sont capable.

Derrière moi, un jeune homme arriva en répondant à la question que je venais à peine de posé, clamant haut et fort qu’il était apprentis marchombre. Sa voix, son odeur, cette aura qu’il entraînait comme n’importe quel humain, cette aura qui autant que l’ADN ou l’iris des yeux, était différente pour chaque humains, pour chaque animal, pour chaque plante. Pour chaque êtres vivants et pour chaque éléments.

Juste après ou juste avant, car je n’avais pas très bien suivit la conversation, étant plonger dans mes pensés, la deuxième jeune fille, celle qui avait agressé l’autre avec un poignard, avais parlé. Elle venait de répondre à la première et je reconnaissais bien la voix de celle qui n’aimait pas beaucoup les villes ou plutôt les espaces bondés. Et cet endroit commençait sérieusement à l’être. Je ne pouvais comprendre ce qu’elle ressentait, ayant été élevé à la fois dans la foule et dans la solitude, pourtant toujours accompagné de quelqu’un. Elle répondit ensuite a ma question, et je ne put que hocher la tête quand elle dit que nous ne devrions pas dévoiler ce que nous étions à la ville, et compati quand elle ce dit qu’elle n’était pas a l’aise. Cette réaction était tout à fait légitime pour celui qui était habituer à la solitude, et je devais dire que même moi la présence de ces gens qui essayaient peut-être de savoir ce que j’étais. Et je sentais que celle qui venait de parler savait mon "secret". Je lui adressa un sourire discret.

Puis, la première prit la parole, et je ne put aussi que hocher la tête, d’accord avec elle. Puis, je me reposa sa question. Est-ce que je me rendais à quelque part en particulier? Al-Jeit, connaître ces secrets, ces mystères. Acheter un nouveau poignard, aussi. Tout simplement aller à l’endroit le plus réputé pour l’acheter. Faire un voyage, redécouvrir Gwendalavir. Je repensa à cette carte que j’avais, et de ce que j’avais écrit à l’endos et directement dessus. Les endroits que je voulais voir et revoir, ceux que j’avais déjà vus, tout cela me mettait en liste tous les endroits de la carte.

Jusqu’à maintenant, j’étais toujours rester dans l’extrême sud, et je ne me souvenais pas de m’être aventuré plus loin à l’Ouest que le lac Chen. Mon village de naissance était autour de la rivière Voleuse, à une centaine de kilomètre de la grande faille. Et avec Ceriba, c’était entre Fériane et le Pollimage que nous nous étions installé. Oui, c’est deux régions était assez dangereuse. Mais mon village, près de la Voleuse, était protégé par de haute muraille et si elle était en bois, des gardes formé dans le centre du village et bien armé entourais solidement le village. N’importe qui pouvait en sortir. Il était tout de fois plus difficile d’y entrer, pour les étrangers du moins. Car un esprit fraternel bordait les membres du village et tous se connaissait parfaitement. Et avec Ceriba, lui étant Mercenaire et moi assez habituer à jouer de mes poignards, nous étions plutôt bien défendus.

J’ai vécu pour ma part un peu plus loin, peu être cinq kilomètre au sud-ouest du village, toujours en bordant la Voleuse. Je me jura à ce moment d’y retourné, une fois que mon premier cour serais finit. Car si je m’étais éloigné aujourd’hui, je n’avais pas le temps de retourné au village de mon enfance. Je voulais surtout visiter les environs, revoir ceux de mon enfance, voir la jungle d’Hulm en vrai en me moquant des légendes de mon village la concernant, vivre plusieurs jours dans le désert des murmures, traversé la grande faille un fois que je serais grimpé. Revoir l’Ache et le Pollimage, que je n’avais aujourd’hui qu’entrevue. Voir les plateaux et montagnes de l’est, aller à Al-Chen, qui n’était pas si loin de l’Académie.

Puis voir les Dentelles vives et traverser la passe de la goule, voir les Collines de Taj et la fameuse forêt Ombreuse, Aller à Ondisme et Al-Vor en passent par les grandes plaines, Remonter le Pays Faël et traverser la forêt de Barail. Me rendre ensuite a Al-Far et a Tintiane, passant par les plateau d’Astariul et par la plaine de Shaal pour me rendre à Al-Poll, Puis traverser la chaîne du même nom et me rendre à la forêt maison des petit, remonté le Pays Raï et visité l’île des Nimurdes en passent par le Serpentrions des Géants et retraverser le pays des guerrier cochon et aller a l’œil d’Otolep puis aller au Frontière de glace et voir la citadelle des frontaliers et enfin revenir vers le lac Chen. Un voyage que, je me rendais compte maintenant, je ne pourrais accomplir avant la fin de ma formation de marchombre car ce voyage prendrais certainement plusieurs années.

Je savais déjà qu’avec Lohan j’allais visiter la Passe de la Goule, Al-Vor et la Citadelle des Frontaliers. Mais je ne savais rien de plus. Pour l’instant, je releva les yeux vers les deux jeunes filles et le jeune garçon, qui avaient tous environ mon âge. Puis, pour répondre à sa question, je prit mon nouveau poignard puis posa le plat de la lame dans la paume de ma main.

- J’ai acheté ce poignard. J’en voulais un nouveau et cet endroit est rêvé. Je voulais aussi redécouvrir cette ville pleine de mystère. Alors ma destination finale était sûrement véritablement Al-Jeit.

Je laissa un blanc. Puis, je me décida à leur offrir leur nom. Le nom. Tout et rien, pour chaque personne une signification, une importance différente. Pour moi, le seul héritage de ma mère et de mon père, un mot plus charger de souvenir que n’importe quel autre, prononcé parfois pour me gronder, pour me consoler, pour m’aimer, que ce soit par Iso, mon père, ou Ceriba. Un nom dont je n’avais pas peur. Pour moi, le nom a une certaine importance, il n’est pas rien, mais n’est pas tout non plus. Le nom est important, mais je n’hésite jamais a le dévoilé quand je le crois approprier.

- Je suis Sokea.

Aucun ton de demande, aucune question, aucun ton fermé et aucune marque de confiance. Je ne dévoilais pas mon nom a mes ennemies mais en ce dévoilant marchombre ils avaient tous en quelque sorte gagner un peu de ma confiance.




[ Je suis désolé, j'ai vu seulement aujourd'hui que s'était a mon tour de répondre :/ ]
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