Nom : Ysil
Prénom : Dolce, surnommé Dol'
Age : 27 ans
École : Domaine
Particularités : La greffe de Dolce est un disque circulaire très tranchant qui sort tout autour de son bassin lorsqu'il le souhaite.
Lieu de naissance : Sur une île qui appartient à l'Archipel Alines, mais bien plus au Sud. Elle s'appelle l'île aux Femmes.
Famille : 3 lignes minimumDolce n'a connu son père que les cinq premières années de sa vie, car ce dernier a été tué en mer lors d'une tempête. Cependant, ce n'était pas tant son père son précepteur, mais plutôt son oncle, du côté maternel. En effet, les traditions de l'île des Femmes veulent que les Femmes possèdent la terre, et les hommes la mer. Ainsi, seules les Femmes appartiennent à des clans, et ce sont elles qui dirigent toute forme d'autorité sur le plancher des vaches. Zeru, l'oncle de Dolce, donc, le frère de sa mère, l'a éduqué durant toutes ses années passées sur l'île, mais pourtant la relation entre les deux hommes n'est pas spécialement profonde : tissée de respect, ce n'est pas pour autant que Dolce ne remet pas constamment en question l'autorité autoproclamée de Zeru sur lui. Maintenant adulte, cela fait plusieurs années qu'ils ne se sont plus revus.
La mère du jeune homme est la Sage de son clan, le clan du Dauphin. Elle se dénomme Fougue, prénom représentant parfaitement son caractère. Dolce a six soeurs, quatre plus âgées et deux plus jeunes. Dans l'ordre de l'âge, viennent : Liberté, Féconde, Liesse, Joyeuse, - Dolce - , Tendresse et Belle. A peine un an sépare chaque enfant.
Ainsi, entouré de soeurs, et qui plus est sont toutes plus ou moins prétendantes à passer un jour Sage du clan, Dolce n'a jamais eu vraiment le choix, et cela a énormément façonné son caractère, et il entretient de bonnes relations avec elles toutes.
Description physique : 7 lignes minimumPlutôt grand, sans être immense, Dolce doit frôler le mètre quatre-vingt-dix. Sa carrure de guerrier a beau être imposante et large, il n'en reste pas moins extrêmement souple et capable. Ses épaules, carrées et musclées presque à outrance, roulent sous sa peau cuivrée, attirant bien souvent le regard des jeunes femmes – ou de femmes plus âgées – lorsqu'il les dénude, en été ou lorsqu'il travaille intensément. Son buste est large, monté en V, résultat d'années de labeur et d'entraînements divers, autant de pirate lorsqu'il était plus jeune que d'Envoleur ou plus tard, de Maître Envoleur. Chacun de ses muscles apparaît clairement sous sa peau halée, autant au niveau de son torse que de celui de ses jambes. Il a façonné chaque parcelle de son physique pour être plus fort, plus endurant, plus puissant, et plus séduisant. C'est pourquoi, au final, il n'a pas d'énormes muscles nervosés, mais des formes rondes et bien définies malgré cela...
En venant du Sud, extrême Sud, le soleil tape bien plus fort sur la peau, et les gens sont naturellement plus hâlés, les peaux plus cuivrées, plus dorées, et c'est bien de cette teinte cuivrée dont a hérité Dolce.
Le visage du jeune homme est plutôt triangulaire, avec une ligne de mâchoire assez saillante mais, si elle est ferme et dure, elle reste harmonieuse. Il possède des pommettes hautes, et des yeux d'un vert clair perçant. La seule particularité que possède Dolce, il la cache en gardant les cheveux très courts sur le crâne... En effet, ses cheveux sont d'une couleur vert, vert forêt, à la fois piquant et calme. Mais coupés courts, on a l'impression qu'ils sont plus noirs, sur sa peau foncée, et il se fait ainsi moins remarquer...
Généralement, il arbore des vêtements moulants, en cuir fin. Ses pantalons se fondent dans ses mouvements, d'un cuir souple et brillant, le plus souvent noirs et parfois blanc, lorsqu'il veut se faire remarquer. Il aime aussi porter des t-shirts moulants, avec des cols en V qui dévoilent une partie de sa musculature impressionnante...
Description de caractère : 7 lignes minimumAvant tout et contre tout, Dolce est comme son prénom l'indique, doux comme un agneau. Non pas soumis, ni naïf, mais doux et serein, toujours empreint de calme et de tendresse, dans toutes les situations possibles. S'il perd son sang froid, c'est que vous l'avez vraiment poussé à bout, et que vous avez franchi les limites de votre propre vie et de votre propre entêtement. Et encore, lorsque l'on parle de sang-froid, avec Dolce, c'est une manière de dire lorsqu'il commence à plisser les yeux d'agacement et qu'il soupire de manière outrageuse. Et s'il se met à élever la voix... Il faut vous attendre à ce qu'il vous tranche la tête, tout simplement, ou alors il vous dédaignera, persuadé que vous ne méritez pas son respect, et que sans doute le mériterez-vous jamais.
S'il donne un nombre étonnant de chance à tout un chacun qui peut le chercher, ou qui ne parvient pas à faire telle ou telle chose, qui n'arrive pas à évoluer, s'il est doux et prévenant, qu'il y va avec calme et une inébranlable assurance rassurante, une fois son courroux réveillé, vous ne pourrez plus l'approcher de crainte de ne pas en sortir vivant...
Ayant été élevé par son oncle, mais dans une maison pleine de femmes et de jeunes femmes et jeunes filles, Dolce est particulièrement à l'écoute de ces dernières, et leur donne un rang dans son estime bien plus élevé que les hommes, au premier abord. Pour lui, une femme aura toujours bien plus de valeur qu'un homme, et le fait que son mentor eût été une femme a encore plus imprégné cette idée en lui. On doit contenter les femmes, toujours, leur accorder une importance inédite, toujours tout donner pour les rendre heureuses, car ce sont les femmes qui ont le pouvoir, et qui sont les plus à-mêmes à le manipuler sans en abuser, sans être aveuglée et avilies par ce dernier.
Cependant, ce n'est pas pour autant que le jeune homme ne profite pas de ce que peuvent lui offrir ses yeux. S'il a été doté de la vue, c'est bien pour voir. Et si une femme fait mine de s'intéresser à lui, il la suivra jusqu'au bout de la nuit pour la contenter, et lui offrira ce qu'elle veut, et pas moins, plus s'il le peut.
Pourtant, le Chaos vit bel et bien en lui : c'est un pirate de naissance, il aime le sang, le combat, la douleur et le chaos. Il sait que les hommes sont aveuglés par leurs instincts, qu'ils sont soumis aux désirs de la terre, tous sans exception. Et s'il trouve un certain équilibre en lui avec ses croyances féminines, en harmonie avec lui-même, c'est bien pour le Chaos qu'il lutte : faire comprendre au monde que les hommes ne sont que des marionnettes du destin, et qu'ils ne pouvaient se racheter qu'en se sacrifiant...
Accessoires et animaux :Dolce possède deux armes assez spéciales qui viennent de l'île aux Femmes : ce sont des disques extrêmement tranchants, évidées en leur centre où passe un axe ouvragé pour tenir dans un poing fermé.
De même, le jeune homme est toujours accompagné, ou presque, d'un jeune furet dénommé Fu, et de sa jument qu'il a lui-même éduquée.
Histoire : 15 lignes minimumLe soleil frappe. Il frappe, fort. Il frappe, puissant. Il frappe, encore et encore, inlassablement, continuellement, pour faire s’arque-bouter les hommes sous son rayonnement. Il a le droit à sa suprématie. Il est suprême, après tout !
Vole ce qui est et n’est pas. Tu avances, tu continues, toujours vers l’avant. Tu frappes, tu sautes, tu surprends, pour ne jamais reculer. Tu réfléchis, tu analyses, tu modèles, avant de faire quoi que ce soit. Comprends chaque chose, chaque être, chaque réaction, et alors tu pourras continuer sans aucune brume dans le coeur.Dolce s'essuie le front du revers de la main, tout en soupirant. Il lève les yeux vers le ciel, d'une limpidité effarante. Il fait chaud. Très chaud. La chaleur est écrasante. Pourtant, la volonté de l'homme ne vacille pas une seule seconde. Il ne fait pas ce pèlerinage pour rien. Peut-on qualifier cela de pèlerinage ? Il a décidé de se rendre au Rentaï. Il veut savoir ce qu'y trouvent les Marchombres, comment ils obtiennent leur greffe, avant d'aller accepter la sienne. Il sait qu'il n'a pas le choix. C'est simplement que cette ignorance le gêne. Peut-être n'y trouvera-t-il rien de plus. Mais dans tous les cas, il aurait essayé, et ne repartirait que plus expérimenté. Il n'avait rien à perdre.
Si. Sans doute sa vie.
Mais il ne la perdrait pas.
Dans ce cas-là... pourquoi la voyait-il défiler sous ses yeux, alors que sa bouche était aussi sèche que le désert qu'il traversait ?
§§
- D'où viens-tu ?
- Du Sud.
- Plus précisément ?
- D'une île pirate nommée l'Île des Femmes.
- Pourquoi l'avoir quittée ?
- Pour tout un tas de raisons qui ne vous regarde pas.
- Tiens donc, et pourquoi ?
- Je l'ai décidé ainsi.
- Très bien...La femme se gratte le menton un instant, son regard fléchissant vers le ciel avant de se reposer dans celui de Dolce. Ce garçon avait un potentiel extraordinaire, il le voyait dans chacun de ses gestes fluides et parfaitement contrôlés. Un immense potentiel destructeur et instructeur.
- Que connais-tu du Chaos ?
- La violence, la haine, la colère et l'ambition.
- Et qu'en penses-tu ?
- Je ne pense pas, j'agis.Un autre sourire, plus franc.
- Que comptes-tu faire de ta vie, Dolce ?
- Ne m'appelez pas par mon prénom.
- D'accord.
- Parcourir de nouveaux horizons. Continuer à apprendre, inlassablement.
- Je peux t'apporter bien des connaissances, si tu me suis.
- Dans votre histoire de Chaos ?
- Oui.
- D'accord.§§
Un pied, puis l'autre. Un pied, devant l'autre. Encore. Ne penser qu'à l'avant, qu'au futur, pas au passé. Ne prêter aucune attention, juguler les émotions et les sensations qui l'étreignaient. Pour continuer à avancer. Il a bu la dernière gorgée d'eau à sa disposition quelques secondes auparavant. L'ombre immense du Rentaï se découpe devant lui. Un léger sourire flotte sur son visage, alors qu'enfin il trouve l'ombre des arbres. S'il y a de la végétation, c'est qu'il y a de l'eau.
§§
- Sens la force de l'eau. Comprends-là. Renverse là. §§
- Pourquoi s'échiner à dresser cet animal, alors qu'il est clairement dangereux ?
- La patience est une qualité qui te fait encore défaut, apprenti. C'est ainsi qu'on l'acquiert. Parce que cet étalon peut devenir doux comme un agneau...
- Il suffit de savoir s'y prendre.Dolce pose son regard sur la jeune femme, la seconde apprentie de son Maître. Ils apprennent ensemble, passent leur temps côte à côté pour avancer sur le chemin du Chaos. Pourtant, elle est loin de posséder l'aura du Chaos. Elle est volontaire, ambitieuse, froide parfois, mais a un penchant étonnant pour la nature et les animaux. Et alors que Dolce ne parvenait même pas à faire un pas dans l'enclos sans que le cheval ne fuitât au galop, elle entra dans le rond de longe et s'approcha sans crainte de l'étalon, qui frémit tout juste des oreilles, allant même jusqu'à poser son nez sur l'épaule de Gazia.
Douceur et patience...
§§
Une main, puis l'autre. Un pied, puis l'autre. L'ascension est facile, rapide. Ce n'est même pas une épreuve, c'est une évidence. Comment certains Marchombres ne peuvent-ils pas avoir la Greffe, si cela consiste simplement à monter en haut de cette montagne sacrée ? Il va bientôt le découvrir.
Et lorsqu'il arrive au sommet, il explore chaque recoin de roche. Entre dans tous les boyaux. Atterrit à chaque fois dans des culs-de-sac. Ne comprend pas. Il sent cette force sourde de la montagne, comme si elle était vivante. Comme si elle protégeait ses entrailles d'une manière ou d'une autre...
§§
- Dolce Ysil, es-tu prêt à recevoir ta greffe ?
- Je le suis.
- Pose tes mains sur les miennes.
As-tu une quelconque idée de ce que tu veux ?
- Non, aucune.
- Dans ce cas... Laissons parler l'Imagination.Dolce cligne des yeux un instant, inspire longuement.
La douleur, fulgurante, remonte le long de son échine. Il a l'impression que son bassin va exploser, que tous ses os se brisent soudain. Pourra-t-il marcher ? Il doute un instant que s'en être remis à l'Imagination ne soit une erreur. Puis, lentement, la douleur se fait plus sourde, moins directe, et il arrive enfin à reprendre son souffle. Il n'a déjà plus mal...
§§
Jungle d'Hulm. Un endroit terrifiant, un endroit étonnant, un endroit parfait... pour un pique-nique, comme le disait si bien Merwyn ! Dolce sentit un sourire étirer ses lèvres alors qu'il finissait la carcasse du lapin qu'il avait attrapé la veille au soir, légèrement grillée et croustillante à souhait. Il aurait presque pu délaisser sa carrière d'Envoleur pour devenir cuisinier !
Mais il en avait décidé autrement. Il repartait pour le Domaine, après six ans à errer dans Gwendalavir, en quête de savoir. Le savoir, il l'acquerrait en le transmettant...
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Sam 12 Mar 2011, 23:11
