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 Présentation de Daos Loner

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4 participants
AuteurMessage
Daos
Sans groupe



Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 13/01/2017

Feuille de personnage
Age: 25
Greffe: Non
Signe particulier: Bracelet de cuir avec une boucle de métal en forme de feuille

Présentation de Daos Loner Empty
MessageSujet: Présentation de Daos Loner   Présentation de Daos Loner Icon_minitimeDim 15 Jan 2017, 23:44

Présentation de Loner Daos
Identité
Nom : Loner
Prénom : Daos
Age : 24
Camps : Marchombre
Particularités : Aucune
Lieu de naissance : Village sans nom, situé entre Titiane et le Pollimage
Descriptions
Famille : Son père se nomme Waldan. Âgé d'un peu plus de cinquante ans, fort et bien bâti, ses cheveux bruns parsemés d'argent, Waldan est le chef incontesté du village. Considéré par les autres villageois comme un homme juste et enjoué, il n'en demeure pas moins implacable lorsqu'il s'agit de faire preuve d'autorité. Il exerce la profession de forgeron, possède également de bonnes connaissances en menuiserie, et a passé quelques années en tant que soldat dans l'armée impériale.

Sa mère, Arzmaëlle, est une femme quarantenaire, rieuse et vive d'esprit. Grande connaisseuse des propriétés des plantes de la région, elle s'occupe de soigner les villageois lorsqu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher l'aide des rêveurs de Titane. N'ayant pas sa langue dans sa poche, elle est également en charge des négociations avec les caravanes d'Itinérants qui se présentent régulièrement au village pour y vendre des denrées provenant de la ville.


Caractère : Calme, solitaire, réservé, discret, rêveur, silencieux.,, Daos n'est pas quelqu'un que l'on pourrait qualifier de « sociable », chose étonnante si l'on tient compte du fait qu'il a passé la plus grande partie de sa vie dans un petit village à la communauté soudée. Il passe beaucoup de temps perdu dans ses propre réflexions, rêvant, s'interrogeant, se posant l'éternelle question « pourquoi ? ». Très intéressé par le monde qui l'entoure, il n'a, dès l'adolescence, presque jamais passé de temps à jouer avec d'autres enfants, privilégiant l'observation, ou encore l'exploration des alentours du village, et ce malgré les règles édictées par ses parents. Ces nombreuses promenades n'ont fait que renforcer son amour et son admiration de la beauté de la nature.

Ayant très tôt commencé à travailler à la forge avec son père, il possède des connaissances correctes dans ce domaine, et est capable de forger aussi bien des essieux que des outils, ou même des armes, d'une qualité convenable. Il a, de même, quelques connaissances dans le domaine médical, capable de faire un cataplasme de plantes, de recoudre ou encore de préparer certaines infusions basiques.

Après avoir cédé à de nombreuses crises de colère dans son enfance et son adolescence, Daos s'est juré de rester le plus calme et le plus pragmatique possible, et de toujours chercher à analyser une situation plutôt qu'adopter un comportement impulsif. Il exerce ainsi un excellent contrôle sur ses émotions.

Toujours à la recherche de la vérité, Daos ne s'est jamais lié d'amitié avec qui que ce soit, faisant preuve d'un peu trop de franchise.

N'étant pas naturellement porté sur la violence, Daos n'hésite toutefois pas à se défendre avec férocité lorsqu'il le juge nécessaire, et a du mal à considérer la notion d'abandon.


Physique : Daos est un jeune homme au physique banal, les cheveux châtain et la peau tannée par le soleil. Dans son enfance, il considérait certaines parties de son visage comme trop efféminées : le contour légèrement arrondi de sa mâchoire, ses lèvres peut-être un poil trop épaisses pour un homme, son petit nez « en trompette »... Malgré tout, les années passant, il en vint à oublier ces menus détails.
Ses épais sourcils renforcent la profondeur de ses yeux, plutôt ronds et d'un marron très sombre, parfois presque noir.
Il ne se soucie que rarement de sa pilosité faciale. Ainsi, il n'est pas rare de le voir porter une barbe de plusieurs semaines avant d'intégralement la raser, passant alors de trente à seize ans en apparence.
Que ce soient ses parents, ses amis, les autres villageois ou encore de parfaits inconnus, tout le monde le lui a déjà fait remarquer : son expression le fait souvent apparaître comme en colère, soucieux, ou en phase d'intense réflexion. Daos n'a jamais cherché à faire quoi que ce soit à ce sujet, se contentant d'un haussement d'épaules signifiant clairement « C'est ainsi qu'est mon visage, faites avec. ».
De taille moyenne (environ un mètre soixante-quinze), il n'en est pas moins aussi bien bâti et large d'épaules que son père. Ses déplacements le montrent leste, avec un bon sens de l'équilibre. Plutôt large de hanches, mais sans trop de graisse grâce au travail d'endurance qu'il accomplit quotidiennement depuis plusieurs années.


Accessoires et Animaux Daos n'apprécie pas beaucoup les chevaux, et même s'il reconnaît leur utilité pour les voyages, il n'est pas un bon cavalier.
Il possède un bracelet en cuir avec une boucle de métal (non précieux) travaillée en forme de feuille , qui lui a été offert par son père.
Histoire


- Concentre-toi un peu, Daos !

Le garçon émit un grognement, la bouche fermée, signalant son assentiment. Son père soupira, et reporta son attention sur l'ouvrage de son fils.

Posé sur l'enclume, luisant d'un éclat rosé presque blanchâtre, le couteau prenait lentement forme sous les coups répétés du marteau. Le lourd outil s'abattait, rebondissait légèrement et heurtait de nouveau, doucement, la forme brûlante tenue entre des pinces. Le marteau s'élevait de nouveau, et le cycle recommençait. Inlassable, implacable. Le métal frappait le métal, chaque tintement ponctué d'un grognement dû à la fatigue, accompagné de quelques gouttes de sueur venant s'évaporer face à la chaleur brûlante.
Waldan se devait de reconnaître que son fils se débrouillait plutôt bien.

Le jeune garçon s'attaquait à présent au tranchant de l'outil. Un coup. Deux coups. Trois, quatre... Douze...


- Bien, retourne-le à présent, ordonna Waldan.

Daos s'exécuta, et reprit son travail. Le fil de l'outil devenait de plus en plus fin, obéissant aux ordres qui lui étaient dictés par le contact répété du marteau. Puis vint le coup de trop. Le fil fut subitement déchiré, entamé sur près de la moitié de la largeur de la lame, rendu …

- Fiente de Ts'liche ! S'écria le garçon, jetant en l'air pinces, marteau et ex couteau-en-devenir.

… Inutilisable. Le maître forgeron se précipita vers les pinces et se saisit du morceau de métal rougeoyant, le plongea dans le tonneau rempli d'eau qui se trouvait derrière lui et hurla :


- Tu es fou ?

- Quoi, par-ce que j'ai raté un couteau ? Renchérit Daos.
- Bien sûr que non, explosa son père ! Réfléchis un peu au lieu de te comporter comme un enfant ! Les murs sont en bois, le tonneau est en bois, il y a de la paille à proximité ! C'est le village entier qui pourrait brûler avec des gestes pareils ! Est-ce qu'il t’arrive parfois de...

La bouche de Daos s'ouvrit sous le coup de la stupeur. Il n'avait pas réalisé, il n'avait pas...

- … Penser aux conséquences ? Acheva Waldan, sur un ton plus mesuré.

Bien sûr qu'il aurait dû y penser. Il avait eu tort d'agir ainsi, tort de répondre à son père. Il lui fallait maintenant s'excuser, reconnaître son erreur. Pourtant, ses sourcils se froncèrent, et il s'exclama :


- Et toi, tu penses que c'est facile pour moi ? C'est la première fois que je forge un couteau, tu me lâches des conseils au compte-goutte et à ma première erreur tu te mets en colère ? La prochaine fois, trouve un autre apprenti !


Sur quoi, il se détourna de son père abasourdi, jeta son tablier par terre, et s'en fût.

***

Aucun de ces arguments n'était valable, et il le savait. Il aurait dû reconnaître son erreur. Il y avait pensé, il le savait.
Et pourtant, le voilà qui se dirigeait vers l'entrée du village, énervé, comme à son habitude. Énervé contre cette forge, cette profession, son père, énervé contre... Lui-même. Comme d'habitude.
 
Ne prêtant aucune attention aux habitations faites de bois et de chaume, Daos ne put toutefois ignorer l'agitation dont faisaient preuve les villageois proches de l'entrée.


- Que se passe-t-il ?
- Une caravane d'Itinérants approche du village,
répondit Eric, le vieux tanneur aux cheveux gris.
- Merveilleux, grommela Daos.

Les Itinérants formaient un groupe qui passait sa vie dans les expéditions de caravanes. Faisant des allers-retour entre les plaines sauvages et les cités Alaviriennes, ils emportaient avec eux denrées et produits en tout genre aux villages trop éloignés des cités pour s'en procurer régulièrement. Accompagnés d'une solide escorte, ils se rendaient de village en village, selon le trajet de leur expédition. Ils vendaient leurs produits aux villageois, qui payaient parfois en monnaie, parfois en usant du troc.
L'arrivée d'une caravane provoquait toujours une grande pagaille dans des villages isolés et enlisés dans leur quotidien. Les enfants courraient dans tous les sens, les adultes s'adonnaient au commerce, puis organisaient un grand banquet avec les intrépides voyageurs.


*Comme s'il n'y avait pas assez de villageois, voici... Deux fois plus de gens !*
songea hargneusement Daos.
Il fendit la foule qui s'amassait à l'entrée du village, repoussant les plus jeunes d'un coup d'épaule, se glissant entre les plus grands, et se dirigea vers un bosquet situé non loin de là.


***

Était-ce le bruissement des feuilles, presque inaudible ? Le léger craquement des branches sous la minuscule brise, ou encore le bruit de sa propre respiration ? De plus en plus régulière. Progressivement débarrassée de ces tremblements dus à la colère, pour enfin devenir lente. Mesurée.
Le calme s'infiltrait dans son esprit, tout comme l'air dans ses poumons. Puis vint la honte.


*14 ans... J'ai 14 ans, et je hurle de frustration pour un coup de marteau de trop.*

Le soleil se couchait, teintant le ciel d'orange. Perché sur une haute et épaisse branche d'arbre, Daos contemplait les nuages avec lassitude. Il aurait tant voulu pouvoir apprécier le jeu d'ombres et de lumière qui se déroulait dans le ciel, les formes chatoyantes des nuages baignés dans la lumière d'ultimes rayons de soleil. Il ne parvenait pas à saisir la beauté du ballet que décrivaient les rares feuilles chutant de la cime des arbres.
Son esprit restait focalisé sur son idiotie, sa puérilité et son impulsivité.


*Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez-moi ? Pourquoi dois-je toujours me mettre en colère pour des choses aussi banales ?* se demanda-t-il.

- Tu es jeune, ça passera.

Le garçon émit un glapissement de peur en sursautant, tenta de se retourner pour voir l'origine de la voix, se sentit glisser de la branche sur laquelle il se tenait...
Une poigne ferme saisit son épaule, et le maintint en équilibre sur la branche. Daos leva la tête vers celui -ou celle- qui avait failli le faire tomber.

Il aperçut un visage rieur au menton marqué d'une fossette, encadré par une crinière de cheveux miel et bouclés. Son regard fut happé par des yeux d'un vert brillant, plus profond encore que celui de la forêt.
L'homme devait avoir une quarantaine d'années, tout au plus. Vêtu de cuir sombre, il irradiait d'une grâce féline. Abandonnant son sourire pour un air sérieux, il baissa les yeux vers le sol, et poursuivit :


- Tu devrais te tenir à cette branche. Je ne sais pas si tu comptes descendre immédiatement, mais je suis sûr que tu préférerais éviter de le faire en chutant d'une dizaine de mètres.

Reprenant ses esprits, Daos se saisit de la branche, assurant son équilibre. La main relâcha son épaule. Il contempla avec stupéfaction l'homme qui se tenait à ses côtés, et balbutia :

- Co... Comment...

L'inconnu leva un sourcil. Daos déglutit.

- Comment avez-vous fait pour monter jusqu'ici ?

- Je pensais que c'était évident, sourit l'homme. J'ai escaladé l'arbre.

Daos fronça les sourcils. L'étranger était-il en train de se moquer de lui ?

- Je voulais dire, comment avez-vous fait pour monter jusqu'ici, sans faire le moindre bruit ?

L'homme se contenta de s'asseoir, et de s'adosser au tronc tout en souriant.

- Là aussi, je pensais que c'était évident. J'ai, silencieusement, escaladé l'arbre.

Le jeune garçon ferma les yeux. *Oui,*, pensa-t-il, *il se moque de moi.*.

- Et qui êtes-vous ?
- Je m'appelle Oturo.


Pas de précision supplémentaire. Daos soupira.

- Et que faites-vous ici, monsieur Oturo ?
- Je t'en prie, pas de « monsieur », appelle-moi simplement par mon nom, Daos. Ton père a prononcé ton nom,
enchaîna-t-il en voyant les yeux écarquillés du garçon. Quant à ce que je fais ici, eh bien...

Oturo ramena ses jambes contre lui, adoptant une posture en tailleur.

- J'accompagne les Itinérants. On pourrait dire que je fais partie de leur escorte, même si je suis présent pour d'autre motifs qui ne concernent que moi et certaines personnes dont, pardonne-moi, tu ne fais pas partie.
- Et que faites-vous dans cet arbre ?
- Je t'empêche de tomber. Ou, plutôt, t'en empêchais ! Et à présent, je répond à tes questions, tout en contemplant ce magnifique coucher de soleil.


Daos ferma les yeux, affichant clairement son exaspération. Oturo sembla le remarquer, puisqu'il poursuivit :

- Ton père te cherche.
- Et vous vous êtes gentiment proposé de me ramener à lui, alors que je ne suis qu'à une centaine de mètres du village ?
demanda le garçon.
- Non, le contredit l'homme. Je l'ai entendu demander à une femme, que je suppose être ta mère, où étais-tu. Étant assigné au rôle d'éclaireur de la caravane, j'avais pu te voir quitter le village et te rendre dans la forêt, avant que la caravane n'arrive. Ensuite, ne te voyant pas rentrer au bout d'une heure et entendant de nouveau ton père demander à une femme, que je suppose toujours être ta mère, où se trouvait « Daos », je me suis dit que je pourrais aller voir si tu étais toujours ici. Il m'a suffit de demander à l'un des villageois de me décrire Daos, et je suis venu.
- Tout s'explique.


Puis il repensa au moment qui avait précédé sa presque-chute :

- Qu'est-ce qui va passer quand je serai moins jeune ?
- Tes accès de colère.


Daos fixa Oturo d'un regard soupçonneux. En parlant d'accès de colère, il sentait qu'un nouveau n'allait pas tarder à faire son apparition.

- Et c'est en écoutant mon père que vous avez appris ça ? demanda le garçon.
- Non, admit l'éclaireur. Cela faisait partie de la description que j'ai obtenu en donnant ton nom. Du reste, il m'a suffit d'écouter le rythme de ta respiration, d'observer ta posture et la tension dans tes épaules pour en déduire que tu étais sorti du village pour essayer de te calmer. Ce que tu as d'ailleurs réussi à faire avant que je ne te surprenne, et je t'en félicite.

Le garçon baissa les yeux, l'air penaud.

- Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. Je veux dire... Ce n'est pas comme si c'était un énorme problème, une maladie grave ou quoi que ce soit. Ça ne m'empêche pas de vivre, mais ça me rend...
- Triste,
murmura Oturo.

Daos releva la tête. Acquiesça. Cet homme lisait décidément en lui comme dans un livre.

- Je m'énerve souvent pour rien. Une bêtise, une broutille qui ne se déroule pas comme je l'aurais voulu, et je me retrouve à hurler de frustration. J'agis impulsivement, je ne réfléchis pas. Et une fois que je me rends compte que c'était... Puérile, il est trop tard, et la seule chose à faire est de demander pardon aux gens sur lesquels j'ai crié.
- Comme avec ton père tout à l'heure,
s'enquit Oturo ?
- Oui. Il m'apprenait à forger un couteau, mais j'ai donné un coup de trop sur le fil, et il s'est brisé. J'ai jeté le couteau par terre. Je ne m'étais pas rendu compte que le fer était porté au rouge, et que j'aurais pu mettre le feu au village.
- Ç’aurait été peu probable, ton père était présent. Mais j'imagine qu'il voulait t'enseigner les bons gestes à avoir lorsqu'il ne sera pas à tes côtés pour te surveiller.


Oturo étendit ses jambes le long de la branche, et les croisa. Il passa ses bras derrière sa nuque, et prit un air pensif. Fixant un oiseau perché à quelques mètres d'eux, il déclara :

- J'ai connu un jeune homme qui te ressemblait. Lui aussi cédait souvent à la colère pour de puérils motifs. Beaucoup de gens sont dans ce cas, mais bien peu s'en rendent compte, et encore moins cherchent à corriger ce défaut. Tout comme toi, il n’appréciait pas le fait d'être gouverné par ses émotions. A tort ou à raison, la question n'est pas là.
- Et qu'a-t-il fait pour changer cela ?


L'homme eut un sourire, et plongea son regard dans celui du garçon :

- Il s'est fait une promesse. La promesse qu'à chaque fois qu'il se sentirait gagné par un de ces accès de colère, il irait courir.
- Cou... Courir ?
s'étonna Daos en haussant les sourcils.
- Courir, confirma Oturo en reprenant une expression sérieuse. Courir jusqu'à en perdre haleine, jusqu'à ce que le sang lui batte les tempes dans un bruit plus fort que celui de l'orage, courir jusqu'à en avoir les genoux tremblants et les jambes agitées de spasmes. Courir pour tout oublier. Ce qui l'a énervé, son sentiment de honte lorsqu'il cédait à ce type d'émotions. Courir jusqu'à en oublier comment s'énerver.

Daos fixait l'éclaireur d'un air abasourdi. *Courir... Vous vous foutez de moi ?*

- Et... Ca a marché ? demanda-t-il néanmoins.

Oturo décroisa ses jambes et ramena ses pieds contre lui. Tout en se relevant dans un mouvement d'une incroyable fluidité, il répondit :


- En quelques sortes. Au fil des mois, il est devenu un excellent coureur ! Et capable de se maîtriser, ainsi qu'il le souhaitait.


Se plaçant face au vide, au bord de la branche, il garda sa tête tournée vers Daos.

- Je t'ai offert un conseil qui, à ma connaissance, a fonctionné pour au moins une personne. Libre à toi d'en faire ce qui te convient. Je pense que c'est le genre de chose que tu peux parvenir à surmonter.

Son regard sembla alors devenir étrange, plus... Profond. Les yeux, d'un vert éclatant, semblèrent sonder le moindre recoin de l'âme de Daos, examinant sa vie, ses convictions et ses doutes dans le moindre détail. La sensation ne dura qu'une fraction de secondes, mais resta gravée dans la mémoire du jeune garçon.

- Au revoir, Daos. Peut-être nous reverrons-nous un jour.

Sur ces mots, il s'avança d'un pas dans le vide. D'une torsion du buste, il se retrouva tourné face au tronc. Sans ralentir sa chute, il se saisit de multiples dans l'écorce, y plaçant et déplaçant ses mains comme ses pieds à une vitesse ahurissante. Il se coula au sol avec souplesse, comme si sa descente n'avait été qu'un seul mouvement.
L'éclaireur s'éloigna d'une démarche féline, suivi par le regard d'un jeune garçon. Sans faire le moindre bruit.


***

Dix ans plus tard, Oturo faisait avancer sa monture au trot. Son visage désormais mangé par une barbe parsemée de gris, il scrutait tranquillement les alentours à la recherche de la moindre menace pour le convoi qu'il escortait. Un kilomètre derrière lui, les Itinérants avançaient au pas lent dicté par leur caravane, alors que l'éclaireur ouvrait la piste avec l'efficacité née d'une longue pratique.

Il laissait toutefois sa vue errer au loin, tout en flattant de sa main l'encolure de l'alezan élancé qu'il montait. L'automne venait de succéder aux lourdes chaleurs estivales, et les arbres paraient leur feuillage de vives couleurs. Bien que régulièrement aplatie par le passage des chariots des nombreuses expéditions d'Itinérants se rendant en ces lieux, l'herbe se dressait toujours fièrement en direction du ciel, semblant refuser de distinctement marquer une piste. Au nord s'étendait une immense vallée, entrecoupée de quelques bosquets aux couleurs chatoyantes. Du sud au sud-est s'étendait une forêt silencieuse, dont les arbres espacés laissaient entrevoir la forme d'un animal, activement à la recherche d'un abris pour l'hiver approchant. Par-dessus la cime des arbres en bordure de la forêt, à l'est, une légère fumée indiquait la présence d'un village. Le paysage lui était familier. Il était déjà venu ici, de nombreuses années auparavant.

Ce ne furent toutefois pas la beauté des alentours, le chant des oiseaux, le lent et gracieux ballet aérien auquel se livraient les feuilles rougeoyantes tombant des arbres, ni même le sentiment de paix et de plénitude qu'inspirait le paysage qui retinrent l'attention d'Oturo, mais un homme.
Courant à une allure régulière, le visage rougi par l'effort, sa tunique grise entachée de sueur. Le cavalier observa les arrières du coureur. Rien ni personne. Il ne semblait donc pas fuir quoi que ce soit et, de toutes manières, son allure ne traduisait pas la fuite d'un danger.
D'un claquement de langue et d'une infime pression des cuisses, il intima à sa monture de se diriger vers le coureur.


***

Daos courait. Son corps s'élevait et retombait au rythme de ses foulées. Écrasant l'herbe verte sous ses talons, il inspirait et expirait bruyamment. Chaque bouffée d'air frais semblait lui vider l'esprit, comme à chaque fois qu'il s'adonnait à cet exercice. Le sang battant à ses tempes, ses jambes criant grâce et sa respiration saccadée ne semblaient pas l'incommoder le moins du monde. Sa tête secouée à chaque foulée, il n'observait rien en particulier, se contentant d'éviter les nids-de-poule et d'apprécier le calme environnant. Un bruit de sabots l'alerta. S'arrêtant, il tourna la tête en direction du bruit.

Un homme s'approchait de Daos, juché sur un petit alezan lancé dans un trot tranquille. Ses vêtements de cuir sombre tranchaient avec les couleurs de l'automne. Un poignard ceint autour de sa taille, les cheveux mi-long, bouclés et parsemés d'argent, le cavalier épousait à la perfection les mouvements du cheval. Son visage était recouvert d'une barbe de plusieurs jours, qui ne parvenait toutefois pas à dissimuler son air avenant et jovial. Familier.


- Cela faisait longtemps, Daos, lança l'homme.
- Oturo ! s'exclama le jeune homme en reconnaissant l'éclaireur.

***

- Est-ce une coïncidence, ou vous êtes-vous fait, il y a bien longtemps, la promesse d'accompagner une expédition d'Itinérants jusque ici tous les dix ans ?


Oturo eut un large sourire. Les deux hommes étaient assis dans l'herbe aux abords du village. Après avoir reconnu Daos, l'éclaireur était allé faire un dernier rapport au chef Itinérant, lui indiquant la direction du village du jeune homme.
Tous deux observaient désormais le lent défilé de la caravane, entrant dans le village de Daos.


- Je dirais un peu des deux. L'un de mes amis avait besoin de quelqu'un pour accompagner cette caravane. Lorsqu'il m'a annoncé sa destination, je me suis proposé, curieux de voir ce que tu devenais.
- Le voyage jusqu'ici s'est bien passé ?
- Très bien, c'est une région tranquille. Les forêts sont magnifiques en cette saison.
- Elles le sont tout le temps,
murmura doucement le jeune homme.

Oturo acquiesça silencieusement. L'agitation provoquée par l'arrivée d'une caravane d'Itinérants était palpable, tout le village était en effervescence. Les cris des enfants portaient jusqu'au-delà des remparts faits de rondins de bois, le brouhaha des discussions apportant un bruit de fond irritant.

- Pourquoi courais-tu ?
demanda l'éclaireur avec un sourire.
- Pas pour me calmer, si c'est ce à quoi vous pensiez, répondit Daos en lui rendant son sourire. J'ai suivi votre conseil. Courir à chaque fois que je me mettais en colère pour un rien. Courir jusqu'à en perdre haleine.

Le jeune homme eut un petit rire.

- Au début, mes parents pensaient que je devenais fou, à partir d'un coup en lançant : « Je vais courir, désolé, je reviens ».


Oturo le rejoignit en partant dans un éclat de rire, imaginant la situation.

- A force de courir ainsi une, voir deux fois par jour, je m'y suis habitué, poursuivit Daos. Vous l'aviez dit, je suis moi aussi devenu un excellent coureur.
- Est-ce tout ce que cela t'a apporté ?
demanda doucement Oturo.

Daos planta son regard dans celui de l'éclaireur.


- Non. Je me suis assagi. Le calme me convient beaucoup mieux. Cela correspond à l'image que je voulais avoir de moi-même il y a dix ans, mais que je ne parvenais pas à atteindre. J'ai pu profiter de ces longues courses pour me poser des questions, observer, m'ouvrir au monde. En quelques mots, vous avez fait de moi quelqu'un de meilleur.

Il inspira profondément. Souffla.

- C'était un excellent conseil, et je vous en remercie.

Oturo inclina doucement la tête.

- Je t'en prie.
- Lorsque vous m'aviez dit que vous aviez connu un jeune homme qui connaissait le même problème que moi... C'est de vous qu'il s'agissait ?
poursuivit Daos.
- Tu t'en souviens encore presque mot pour mot, je suis impressionné.
- Dix ans, c'est bien trop court pour me faire oublier ma première rencontre avec un marchombre.


Oturo fixa le jeune homme d'un air étonné. Le remarquant, Daos enchaîna :

- Je ne suis certainement pas le plus érudit, ni le plus intelligent des hommes, mais je suis néanmoins capable de faire preuve d'observation, et de réfléchir. Vous vous mouvez sans faire le moindre bruit, vous escaladez les arbres avec une vitesse digne d'un animal, vous montez parfaitement à cheval, et je pense que vous devez savoir vous servir de votre poignard. Même dans un village aussi reculé que le mien, de nombreuses légendes circulent, et certaines concernent les marchombres.

Oturo fronça les sourcils, gardant son regard braqué sur Daos.

- Marcher sans faire de bruit, escalader les arbres, monter à cheval et utiliser un poignard, énuméra-t-il. C'est là ce que les gens pensent des marchombres ? C'est ce qui t'as amené à penser que j'en étais un ?

Le ton de sa voix n'avait pas changé. Il était resté léger, presque rieur. Daos se mit à fixer la pointe de ses bottes, pensif. Comment pouvait-il traduire cette impression avec des mots ? Comment exprimer le fait qu'en quelques minutes à peine, le souvenir d'Oturo s'était gravé en lui ? Comment décrire cette sensation d'avoir fait la plus étrange et singulière rencontre de sa vie ? Comment remercier Oturo de l'avoir, en quelques mots seulement, aidé à reprendre le contrôle de lui-même ?
Le marchombre plaça sa main sur l'épaule du jeune homme. Apaisant. Compréhensif.


- Un marchombre est bien plus que ça. Se déplacer en silence, escalader, combattre... N'importe qui, avec un peu de volonté, est en mesure de l'apprendre. Les marchombres sont des femmes et des hommes régis, définis par et ne répondant qu'à un unique mot : Liberté.


Une douce chaleur semblait se répandre en Daos, créé par le contact de la main d'Oturo sur son épaule, propulsée par ses mots, épandue par leur sens.

- Au cours de ta vie,
poursuivit le marchombre, peut-être apercevras-tu d'autres membres de la Guilde. Beaucoup sont respectables, mais certains usent de leurs maigres capacités pour s'adonner au vol, ou à d'autres activités encore pires. Ce n'est pas ce que sont les marchombres. Les marchombres oeuvrent pour l'Harmonie, et la paix. Ils arpentent la Voie, ardue, périlleuse, infinie. Les possessions matérielles, la richesse, la gloire... Tout cela n'a aucune importance. Seule compte la progression sur la Voie.

La bouche entrouverte, Daos ne savait que dire. C'était un univers paré de couleurs plus chatoyantes que celles des arbres qu'Oturo lui décrivait. Un monde mystérieux qu'il ne pouvait qu'imaginer. Une vie entière qu'il ne pouvait que rêver. Son regard était happé par le vert infini des yeux d'Oturo. Des yeux qui semblaient le percer de part en part, sondant la moindre de ses pensées. La bouche du Marchombre était un arc, et chacun de ses mots était une flèche. Chacune avait trouvé sa cible.
L'âme de Daos.



***

La porte se ferma doucement, dans un grincement presque inaudible. La main sur la poignée, tourné vers le fond de la pièce, Daos contemplait le feu qui craquait dans l'âtre. Cherchant ses mots.

- Papa ?


Waldan tourna la tête vers son fils. Son regard, insondable, se fondit dans celui du jeune homme. Il ne parla pas.

- Je vais partir.

Le forgeron s'approcha de son fils. Posa ses mains sur ses épaules. S'enquit :

- Oturo ?

Daos écarquilla les yeux. Comment...

- Tu as changé, ces dix dernières années. Ce n'est, certes, que le cours normal de la vie, mais... Dès le lendemain de ta rencontre avec Oturo, tu as changé. Il y a quelques heures, tu croisais cet homme pour la seconde fois de ta vie, je vous ai vus à l'entrée du village. Et maintenant, tu m'annonces que tu vas partir, sur un ton qui dénote un voyage bien plus long que ceux que tu entreprends pour te rendre à Titiane aller y chercher des livres. J'aurais eu du mal à croire à une coïncidence.

Le jeune homme eut un sourire triste. Il murmura :

- Ce qu'il m'a dit... M'a touché. Je ne me serais pas plus vu forgeron qu'herboriste, tu le sais.


Waldan acquiesca.

- Mais Oturo... Il m'a parlé d'une Voie. Une Voie que je veux arpenter.

Waldan lâcha son fils, et se rapprocha du feu. Il tendit les mains devant lui pour se réchauffer.

- Dans combien de temps partiras-tu ?
s'enquit-il.
- La caravane va poursuivre son voyage pendant encore une semaine, puis fera demi-tour pour rentrer à Al-Chen. Un jour avant d'arriver au Pollimage, Oturo quittera le convoi et viendra me chercher, je ferai le trajet jusqu'à Al-Chen avec eux. Je ne sais pas si je serai autorisé à revenir vous voir pendant mon... Apprentissage. Mais cela dure trois ans, d'après ce qu'il a bien voulu me dire.

Waldan resta silencieux. Seul le craquement du bois enflammé était audible. Tout le village semblait s'être rapidement endormi après le festin en l'honneur des Itinérants.

- Ta mère ne va jamais vouloir te laisser partir, déclara le forgeron.
- A vrai dire, je comptais sur toi pour m'aider à la convaincre. Et pour prendre soin d'elle tant que je serai parti. Si tu ne t'opposes pas à mon départ, murmura Daos.

Son père braqua son regard sur lui. Sourit.


- Fais ce que te dicte ton cœur. Daos, dit-il doucement, les yeux embués. Mon fils...

Le père étreignit son fils avec force, ne parvenant pas à refouler ses larmes.

***

Éclairé par la lune solitaire, allongé dans l'herbe verte à côté du village, Oturo contemplait les étoiles.  

Derrière l'écran
J'ai connu le forum : Autre. Il n'y a pas l'option "mémoire". Pendant l'un de mes passages à vide pour l'histoire de Daos, je me suis promené sur le forum, avec nostalgie. J'y ai trouvé un sujet : "Joyeux anniversaire à nous tous !", posté par Inwëlle Aïras. Je vais être honnête, j'ai senti une larme perler.
Il y a huit ans (ou sept ?), j'étais là. Je crois que mon pseudonyme de l'époque était "Warran", ou un truc approchant. Je me souviens seulement m'être inscrit alors qu'Inwëlle (elle est l'une des rares dont je me souviens) était encore dans un groupe de novices, ou en tous cas pas encore Marchombre. J'ai peut-être fait partie du troisième, quatrième, cinquième groupe, je ne m'en souviens plus.

Je n'étais pas resté longtemps. Je pense que je n'étais pas assez passionné par l'écriture et le concept de RP pour que mon intérêt survive au-delà des premiers mois de découverte. Quoi qu'il en soit, il y a peu, je me suis souvenu de ce forum. L'idée a tourné dans ma tête, jusqu'à s'y ancrer avec force. Je ne participais pas beaucoup au forum, je ne me souviens pas m'être vraiment lié d'amitié avec qui que ce soit ni avoir participé à beaucoup de RP mais... Voir qu'il a, contrairement à beaucoup d'autres, survécu à l'épreuve du temps... Voir qu'aujourd'hui encore de nouveaux fans de Bottero viennent s'inscrire ici pour la première fois... M'imaginer, alors âgé de seulement treize ou quatorze ans, écrivant ma feuille de personnage sur mon vieux portable Toshiba... Tout cela embue mes yeux de larmes.

N'ayant pas pu le dire à l'occasion des huit ans du forum, je le fais ici : Un joyeux anniversaire à toutes et à tous, un immense merci à Erwan Narcos et à tous les membres pour avoir créé et fait perdurer ce lieu.

P.S : Placer "fiente de Ts'liches est une grande joie pour moi, ce n'est pas le genre de choses que l'on peut écrire tous les jours.

P.S.2 (comme la console) : Par-ce qu'après tout, cette section s'intitule "Derrière l'écran"... Je m'appelle Damien, j'ai 21 ans et vis à Grenoble. J'adore lire (really?), écrire (really again ?), les jeux vidéo, la neige et la guitare.

P.S.3 (comme la console) : Je chercherai une image dès demain, pour mon profil.
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Dernière édition par Daos Loner le Sam 24 Juin 2017, 01:44, édité 1 fois
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Syndrell Ellasian
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MessageSujet: Re: Présentation de Daos Loner   Présentation de Daos Loner Icon_minitimeLun 16 Jan 2017, 20:40

Et... ben... wahou Shocked

Ta fiche, ton personnage, ton écriture me laissent réellement sans voix. Je suis fan ! Je vais défier Rilend en duel pour te prendre comme apprenti, d'ailleurs, et ça va saigner ! Twisted Evil

Pour moi tout est bon, il faut simplement que tu actives ta feuille de personnage et pense à mettre une image de profil.

Welcome again, donc, tu nous fais un honneur immense en revenant parmi nous, merci à toi ! Wink
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Rilend Ansakh
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MessageSujet: Re: Présentation de Daos Loner   Présentation de Daos Loner Icon_minitimeLun 16 Jan 2017, 21:38

Chic, un marchombre *____*
J'aime beaucoup le coup du "je vais courir !", ça me rappelle quelque chose mais je ne saurais dire où je l'avais lu. En tous cas, j'ai bien ri !

Syndrell, je me battrai jusqu'à la mort. Je réclame cet apprenti, si vous m'admettez parmi les maîtres, ô sérénissime ! Very Happy
A part ça, je n'ai rien à rajouter à ce que ma concurrente t'a déjà dit.
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Hièlstan Filsèvres
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MessageSujet: Re: Présentation de Daos Loner   Présentation de Daos Loner Icon_minitimeLun 16 Jan 2017, 22:04

Super jolie fiche dis-donc !
J'ai hâte de voir ça en RP, alors bienvenue parmi nous à nouveau ! Very Happy

(et contente que notre vidéo t'ai plus, haha xD)
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Daos
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MessageSujet: Re: Présentation de Daos Loner   Présentation de Daos Loner Icon_minitimeJeu 19 Jan 2017, 20:50

Merci à vous trois !

Ma feuille de personnage est créé, l'avatar est temporaire.
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MessageSujet: Re: Présentation de Daos Loner   Présentation de Daos Loner Icon_minitimeVen 20 Jan 2017, 00:06

Daos, te voilà enfin validé ! Tu peux d'ores et déjà commencer à Rper. Eclate-toi bien (et n'oublie pas de m'en réserver hein Rolling Eyes)
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MessageSujet: Re: Présentation de Daos Loner   Présentation de Daos Loner Icon_minitime

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