Présentation de Skayla Towen

Nom : Towen
Prénom : Skayla
Age : 16 ans
Camps:Marchombre
Particularités :Aucune
Lieu de naissance : Al-Chen
Famille : Ses parents se nomment Alicia et Frenn, ils aiment critiquer tout le monde et sont très rarement contents. Ils vivent toujours à Al-Chen. Skayla a un frère, Thoam, qui a 19 ans, il est parti vivre à l'âge de 16 ans à Al-Jeit, pour faire des études. Ils s'entendaient assez bien malgré leurs disputes de frères et sœurs, mais lorsque Thoam s'en est allé, Skayla s'est un peu sentie trahie par son frère car c'était le seul qu'elle supportait à la maison. Ne s'entendant plus du tout avec ses parents, le jour de ses 14 ans, elle a fugué, elle s'est réfugiée chez son grand-père dans un village perdu près d'Al-Chen, qui l'a chaleureusement accueilli. Elle le nomme Grand-Pa et l'apprécie beaucoup.


Caractère : Skayla est vraiment gentille, elle sourit à toutes les personnes qu'elle croise et si vous commencez une conversation avec elle, elle vous répondra authentiquement et toujours, toujours, avec le sourire. Même si elle se sent menacée, même si elle est gênée, elle sourira. Par contre, et oui personne n'est parfait, elle est très timide et ne commencera jamais une conversation sauf si la personne est proche d'elle ou si elle s'y sent obligée. Et elle garde ce qu'elle pense pour elle, elle n'ouvre presque jamais la bouche lors d'une dispute et elle ne critiquera jamais personne. Mais souvent son silence dérange... Elle trouve toujours le bon côté de chaque personne rencontrée, mais ne fais pas confiance facilement. Elle est très habituée à être seule, et ne se sent pas très bien au milieu d'une foule. Elle est très motivée et n'abandonne que rarement. Elle n'aime pas se sentir faible mais elle sait que les gens la prendront plus pour une petite fille inoffensive. Elle est à la recherche d'amis.


Physique :Skayla est assez petite, environ 1m50, mais a les épaules carrées et le corps musclé. Ses cheveux sont naturellement rouges, lisses et lui arrivent aux épaules. Ses yeux sont d'un vert discret, il faut bien les regardé avant de savoir de quels couleurs ils sont. Elle a la peau plutôt pâle ce qui éclaircit son visage, et elle a un sourire dessiné sur ses lèvres. Pourtant elle n'est pas toujours heureuse... Elle a une tâche de naissance dans la nuque, rares sont les personnes qui le savent. Ses longs doigts fins font pensés à des mains de pianistes. Elle n'a pas une taille très marquée, elle a des jambes fines qui paraissent longues malgré sa petite taille. Dans son ensemble, elle est mignonne et a l'air sans défense, mais lorsqu'on remarque ses épaules musclées, on peut deviner qu'elle sait se protéger.
Elle porte comme habit un pantalon noir simple et un haut tout aussi simple mais qui varie au niveau des couleurs, elle porte soit du noir, soit du rouge, soit du vert. Elle a dès espèce de bottines noires et pratiques pour marcher dans les forêts, dans les montagnes, dans les plaines, n'importe où. Elle n'a jamais de bijoux sur elle.



Accessoires et AnimauxActuellement elle s'est liée d'amitié avec un loup qu'elle a recueilli petit.

Je suis née le premier jour de l'année, comme un cadeau pour commencer le nouvel an. Et pourtant je ne pense pas que mes parents m'aient considérée comme un cadeau, justement. Ils ont toujours préféré mon frère à moi, mais ne l'ont jamais vraiment aimé non plus. En tout cas je ne sais pas si ils savaient aimer comme des parents aiment leurs enfants, par contre, entre eux, ils s'aimaient et vraiment, sinon comment serait-on venu au monde Thoam et moi ? Ils nous disputaient tout le temps pour aucune raison valable, ils nous laissaient tout faire au niveau des corvées, ou plutôt, nous obligeaient à tout faire ! Franchement vivre seule avec des parents comme cela était impossible ! J'étais en fait très heureuse d'avoir un frère et je pense que lui aussi était heureux d'avoir une sœur. Pour échapper à nos insupportables parents, nous partions souvent chasser en dehors de la ville, mais c'était long et fatiguant de partir à pied durant au moins une demie journée. Nous avons supplié mille fois Alicia et Frenn de nous offrir un cheval ! Mais à chaque fois ils nous répondaient en chœur :

"Pourquoi faire ? Sentir le crottin à longueur de journée et grossir car vous n'irez plus marcher ? C'est hors de question !"

Et c'était comme ça pour tout, quelle que soit la demande. Un jour je leur ai demandé si je pouvais prendre des cours de piano, mère a pris la parole avec un ton moqueur :

"Tu penses que les professeurs de piano tombent du ciel ? Ou juste les pianos ? Tu crois que je vais céder à tes caprices ? Et bien tu as tort, je t'ai mis au monde, respecte moi !"

Je l'ai regardé dans les yeux et me suis forcée à lui sourire.
Un autre jour, bien après, Thoam leur a supplié de le laisser partir étudier à la capitale, ils ont répondu tout abord négativement. Mais pour finir, ils ont bien voulu mais pour cela mon frère a dû négocier, trouver un accord pour qu'ils le laissent partir ; la condition était qu'il parte comme s'il n'avait pas de famille. Il a même dû changer de nom de famille ! Je n'ai pas bien compris pourquoi mes parents ont posé cette condition la...
Je me suis donc retrouvée seule avec eux. Thoam était parti à jamais... Je n'en pouvais plus, je pleurais chaque soir en demandant pourquoi j'avais des parents aussi cruels. Et puis j'ai trouvé la seule solution pour ne plus être triste chaque soir : partir. Puisque mes parents ont toujours détesté le jour de mon anniversaire car c'est le jour où il fallait offrir des cadeaux, ils m'enfermaient dans ma chambre et ne m'ouvraient que pour les repas. J'ai donc décidé de fuguer le jour de mon anniversaire pour mes 14 ans, quelques mois après le départ de mon frère. Sachant que ma chambre se trouvait au deuxième étage, je devais donc me débrouiller pour descendre sans me faire mal, car j'allais m'évader par la fenêtre de ma chambre. Puisque la maison était une maison baroque, il y avait pleins de décorations sur les murs extérieurs ce qui pouvait faciliter ma descente et m'offrir des prises.
Je voulais partir vers le Sud-Est, où se trouvait un petit village de campagne : Naharaza. C'est là que habitait Grand-Pa, mon grand père, qui n'était pas du tout comme son fils. Je voulais me réfugier chez lui en espérant qu'il accepte de me loger et de garder le secret.
Je suis partie le matin après le premier repas, j'ai emporté une gourde d'eau accrochée en bandoulière, mon couteau pour la chasse — même si mon arc aurait été mieux mais je n'ai pas réussi à le prendre discrètement — et une carte de Gwendalavir que j'ai trouvée au hasard dans un tiroir. Je l'ai pliée en quatre et l'ai mise dans la poche de mon pantalon. Une fois dehors je me suis rendue compte que la descente était facile. Puis je me suis dirigée vers le sud-est, un peu à droite de l'endroit où, tous les soirs, le soleil se couche. Impatiente, je me suis mise à courir, ce qui n'était peut être pas très intelligent car je me suis épuisée rapidement. En courant je pensais à mon frère, il me manquait et continuera de me manquer mais au moins lui et moi étions désormais à l'abri de mes parents.
J'étais arrivée sur une petite route en espérant que je ne m'étais pas trompée de chemin. Je ne savais pas combien de temps j'avais couru mais je pensais que c'était long. J'étais maintenant fatiguée comme je l'avais prévu... J'avais déjà bu la moitié de ma gourde et j'avais faim, j'avais l'impression d'être stupide, de croire que j'allais être libérée, heureuse et tout ce qui va avec mais là je me sentais mal, j'espérais ne pas être perdue et pouvoir tenir jusqu'à l'arrivée. Et puis j'avais peur, j'avais pensé que le trajet serait de la rigolade, mais je sursautais à chaque petit bruit en espérant de ne pas tomber nez à nez avec je ne sais quelle créature. Avec mon frère c'était plus rassurant. Soudain, je me suis arrêtée. J'ai entendu hurler un chien, ou plutôt un chiot. Cela venait de la forêt qui était à ma droite. Je me suis dirigée vers le bruit, et puis une fois entrée dans cette forêt j'ai vu un loup étendu sur le sol, baignant dans une marre de sang, et un louveteau qui saignait de la patte en train de japper. Je pensais qu'il essayait en vain de réveiller sa mère... j'ai regardé plus loin dans la forêt et j'ai remarqué les cadavres de deux autres louveteaux. Le seul survivant de ce massacre s'était tu. Il me regardait, peureux mais curieux. Il avait l'air tellement désespéré. Je ne savais pas quoi faire. Je me suis approché du corps de la louve et cela m'attristait, elle était belle. Mais je trouvais ce massacre étrange... Qui tuerait une famille de loup juste comme ça ? Je me suis accroupie et je me suis tournée vers le petit survivant, celui ci s'est dirigé vers moi hésitant. Et puis il s'est collé à moi en jappant. Je l'ai caressé timidement et j'ai analysé sa blessure à la patte. Cela n'avait pas l'air profond et cela ne saignait pas beaucoup. J'ai entendu un grondement sourd, le louveteau s'est jeté sur moi et s'est blotti contre mon ventre. Je l'ai alors pris avec moi avant de retourner sur la route pour continuer mon chemin. Désormais, j'étais une fille folle qui n'avait pas de cheval mais un loup.

Cela fait maintenant deux ans que je vis avec Grand-Pa et Sidko. Et je suis vraiment heureuse, tout me plaît ici, Grand-Pa est vraiment adorable et est content de ne plus vivre seul, Sidko a bien grandi : il a pris de la taille, des muscles et des crocs. Il est plutôt brun, très gentil lui aussi et il m'aide bien à la chasse. Nous nous entendons très bien tous les deux. J'aime bien aussi la maison de Grand-Pa. Mais il se fait vieux, il a maintenant 89 ans et a toujours dit que quelqu'un qui vit jusqu'à 90 ans est une personne forte. Mais je le sens faible. Je pense à tout cela, assise dans l'herbe devant la maison avec Sidko à mes côtés quand une voix s'élève dans mon dos.

"Il faut qu'on parle Skayla."

Je tourne la tête dans sa direction :

"Oui Grand-Pa je t'écoule.
-Je sais que ma vie va bientôt s'arrêter, je l'ai senti cette nuit, mais je ne veux pas que tu vives seule comme moi et j'aimerais que tu tentes ta chance pour faire régner la paix dans ce monde.
-Je...je ne comprends pas...
-Écoutes moi, tu as les capacités pour alors je ne me fais aucuns de soucis, mais s'il te plait promets moi que tu iras là-bas.
-Mais, où là-bas ?
-A l'académie. J'y suis allé jeune, mais je n'ai pas eu le courage de finir mon apprentissage, j'ai échoué. Vas-y toi et Sidko.
-L'académie de quoi ?
-Des marchombres.
-Marchombre ?
-Oui les marchombres sont des humains dotés de capacités physiques assez incroyables et, surtout, ils sont Libres. Je pense que auprès d'eux tu trouveras ce que tu cherches. Je le sens.
-... Tu... Je... Où se trouve l'académie ?
-Tu trouveras dans la cuisine tout ce qu'il te faudra, un sac à dos avec de la nourriture et de l'eau, ta carte avec l'emplacement de l'académie, et ton couteau. Vas-y. Pars.
-Pourquoi ce soir ?
-Je ne veux pas que tu me vois mourir.
-Très bien. Alors je vais te dire adieu Grand-Pa.
-Adieu Skayla."

Intriguée par ses paroles et curieuse de découvrir ces fameux marchombres, je fais donc exactement ce qu'il a dit et m'en vais. Je pleure en partant, je ne comprends pas pourquoi il m'a demandé cela et pourquoi je lui obéis, mais ce qui est sûr c'est que je vais y aller et devenir marchombre. Quelque chose me dit que j'aurais enfin une famille.
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