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 Un miroir trouble aux bords ébréchés [Kaünis]

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2 participants
AuteurMessage
Alaia Tendor
Groupe Nudii
Alaia Tendor


Nombre de messages : 420
Citation : Tout ce que tu ne prends pas ne t'appartient pas de droit
Date d'inscription : 10/05/2013

Feuille de personnage
Age: 27 ans
Greffe: Non
Signe particulier: Eden, son chat en pleine croissance; ne sait ni lire ni écrire

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MessageSujet: Un miroir trouble aux bords ébréchés [Kaünis]   Un miroir trouble aux bords ébréchés [Kaünis] Icon_minitimeLun 17 Juil 2017, 15:26

Le monde était plat, une absence de relief qui mettait vaguement mal à l’aise la jeune femme, habituée aux villes, aux collines de Taj et plus récemment à l’Ombreuse et aux pics escarpés. A sa droite la naissance d’une tourbière, joyeux essaim de roseaux qui bourdonnait sous la brise, à sa gauche des champs à perte de vue, tapis d’or et de vert qui crépitaient sous le chaud soleil de juin. Le climat avait changé à leur approche du lac Chen, d’une façon subtile qu’elle n’aurait perçu si un des Itinérants ne l’avait pas expliqué à un des jeunes membres de la caravane. Une influence qu’elle avait cherchée dans les paysages et le murmure de la nuit, arrivant finalement à force de longs allers et retours à percevoir l’humidité du jour et la douceur des nuits. Elle aimait à saisir ces marques d’un géant endormi, comme elle aurait débusqué une proie de sa cachette à l’oreille.
Plus facile avait été la chasse d’Al Chen, cœur économique de l’Empire qui étendait paresseusement ses ruelles et pontons le long du lac éponyme. Par l’état de la route et la densification des habitations, ils avaient su qu’ils étaient tous proches et avaient poussé leurs bêtes pour gagner l’abri de la cité avant le soir. Ville de marchands, ville de voleurs, ils avaient choisi de prendre le risque de se faire subtiliser quelques marchandises plutôt que de se voir tuer la nuit venue par de plus avides bandits. D’autant plus qu’ils pouvaient espérer négocier auprès des autorités de la ville pour qu’un contingent de soldats soit affecté au moins ce soir à la garde des biens.
Alaia avait tu sa méfiance de semblables gardiens et laissé Erik mener comme il l’entendait les tractations : les soldats n’avaient pas le franc honneur des Thuls ou des Frontaliers, non plus que la latitude pour désobéir à leurs seigneurs.
Laissons les chiens faire leur travail…

Al Chen.
Concentré de couleurs et d’odeurs, la vie nocturne de la vie n’était pas en reste face à sa face diurne et l’approche du plus long jour de l’année brouillait encore la frontière entre les deux mondes. Aux portes et aux fenêtres s’étalaient les bras de géraniums et chèvrefeuilles, clématites et scabieuses qui attiraient une faune bourdonnantes aussi empressée que le flot de badauds était indolent. Les airs étaient partagés avec une petite colonie d’hirondelles qui virait follement entre les cheminées et les lampadaires où les sphères lumineuses commençaient à s’allumer.
Une multitude d’objets, d’animaux, de visages, à laquelle le lendemain la caravane allait ajouter un peu des objets forgés de la Citadelle, des pierres précieuses d’Al Poll, des fruits confits des fermes postées près de Barail, des pépites d’argent d’Al Far… Toutes les ressources convergeaient à Al Chen, et la réputation de ses artisans n’était plus à faire. Par curiosité elle s’attarda sur les boutiques des sculpteurs, des ébénistes, de ceux qui auraient pu être ses confrères et concurrents, caressant la texture du bois en savourant le grain d’espèces qu’elle n’avait jamais croisées. Elle avait repris ses outils durant quelques nuits de leur long périple, creusant de simples branches de quelques motifs floraux pour goûter à nouveau le fil du bois, toucher ses nœuds et apprécier le nouveau regard qu’elle portait sur la matière et son travail. Elle avait constaté avec surprise et joie que si le chemin des envoleurs et ses circonvolutions faisaient battre son cœur, ses doigts la démangeaient toujours lorsqu’elle laissait de côté une œuvre inachevée.
Le bois avait toujours quelques racines ancrées dans sa vie.

Elle s’était également attardée sur les étals de quelques couteliers, comparant leur travail avec ceux qui peuplaient les cités du Nord, peu convaincues des fioritures qu’ils ajoutaient mais appréciatrice face à l’équilibre de leurs lames. L’apprentie n’aimait pas vraiment le fil des lames et préférait de prime abord laisser parler ses coudes, ses poings, ses genoux et pieds mais avait appris au fil de son entrainement à accorder une certaine confiante au métal qui peuplait sa ceinture. Elle évita la main tendue d’un opportuniste et, sa bourse sauve, se glissa dans une ruelle pour se couler le long d’un mur et atteindre les toits. Point ici de verticalité confondante comme seule la Citadelle avait pu lui en offrir jusqu’à présent, le sommet de la ville était à l’image de ses alentours : morne.
Cette cité-ci ne l’attirait pas vraiment : l’apprentie se montrait méfiante des atouts colorés et des sourires polis, surtout lorsqu’ils côtoyaient les regards creux et les haillons puants. Elle avait erré comme un soupir de toits en toits entre les quartiers marchands qui d’en haut se confondaient et ceux plus pauvres près du port, trouvant dans cette disparité le goût de sel qui manquait à l’étendue scintillante qui léchait les rives.
Le lac Chen.
Cœur battant elle s’était approchée. Jusqu’à l’extrême limite d’un ponton désert.
Sans aller plus loin.
Les rôles de prédateur et de proie s’étaient inversés maintenant qu’elle faisait face à un morceau de ciel plongé dans la terre : ses heures de pratiques de la natation avec Gracieuse lui semblaient à présent dérisoires face à l’immensité d’eau qui clapotait à ses pieds et l’écrasait de tout son poids. Une gifle d’humilité qui lui laissait le souffle court et les oreilles assourdies par les battements de son cœur, sans doute était-ce pour cela qu’elle ne perçut pas la présence qui s’approchait d’elle.
Pour cela, ou parce qu’elle la dépassait largement en souplesse et en discrétion, deux joyaux qui paraient une arme aiguisée.
Une envoleuse.


[comme objet je propose un sifflet – qu’elle transporterait autour du cou pour le voyage – et qui permettrait de respirer sous l’eau et dans une certaine mesure dans une atmosphère toxique mais avec un succès mitigé.
Sinon, on peut introduire l’objet qui permet « l’équilibre nuit » du dernier tome, lors de l’affrontement dans les souterrains : j’imagine cela comme des lentilles de vision infrarouge ^^’
A toi de choisir Wink ]
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Kaünis Gil'Ozh
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MessageSujet: Re: Un miroir trouble aux bords ébréchés [Kaünis]   Un miroir trouble aux bords ébréchés [Kaünis] Icon_minitimeMar 19 Sep 2017, 17:42

[ Voilà voilà ! SI quelque chose ne te convient pas, n'hésite pas à m'envoyer un MP Wink ]




Sortez-moi de là ! Quelqu'un, n'importe qui, maintenant, ici ! Syles, mais tu es où ? Tu m'as encore abandonnée ? Et Gil ? Et Silhu ? Et mon père ?
Non, il n'y a personne ici.
Juste le bruit de ma respiration, les battements effrénés de mon coeur, l'odeur dégoûtante de l'humidité qui a pénétré la pierre… Pas même un souffle, quelques gouttes qui tombent parfois, rien de plus.

Mais ça pue la mort.
Et moi, qu'est-ce que je fais là ?

Je secoue un peu mes poignets, le tintement des chaînes retentit autour de moi. Mes yeux s'habituent à la lumière et je commence à distinguer des trucs dans le noir.
Mon regard se pose par terre. Sur ce monticule de vêtements, là.

Terreur.
Absolue.
- SYYYYYLLLLLLES !!!



* *


Kaünis se réveilla brusquement en hurlant, se redressant brutalement dans le lit de l'auberge où elle s'était arrêtée pour la nuit.
Le corps en sueur, le coeur battant la chamade, les lèvres sèches, il lui fallut plusieurs dizaines de secondes pour parvenir à extirper son cerveau de l'onde de terreur pure qui le noyait. S'extirpant des draps tant bien que mal, elle attrapa le verre d'eau près du lit et bu tout son contenu d'un coup, se passant l'avant-bras sur la bouche pour s'essuyer.

Elle détestait être dans cet état.
C'était régulier depuis que Syles avait disparu, plusieurs mois auparavant. Chaque nuit donnait lieu à un nouveau cauchemar, toujours plus sombre, toujours plus terrifiant… Elle secoua vivement la tête, jetant un coup d'oeil par la fenêtre : il faisait toujours nuit dehors.
Dans un soupir, elle se leva quand même, passa son pantalon de cuir sur ses jambes et son faux corset sur son torse, avant de sortir de la chambre pour sortir de l'auberge.

La personne qu'elle était censée retrouver pour remplir la mission que son père lui avait confiée devait arriver dans la journée avec la caravane, et le rendez-vous était censé se dérouler dans la soirée.
Elle devait récupérer ce truc chelou qui permettait de respirer sous l'eau. Tout ce qu'elle avait compris - et à vrai dire elle s'en fichait comme de sa première culotte - c'était un objet de l'Imagination, et bref, les Mentaïs voulaient le récupérer. En vrai, elle s'en tamponnait, elle avait juste besoin de s'occuper l'esprit.

Sortant dans la pénombre du début de journée, alors que le ciel s'éclaircissait déjà, Kaünis se glissa dans les rues où quelques étals étaient en train de faire leurs préparatifs pour la journée. C'était presque vide, mais dans tous les cas il y avait toujours de quoi manger au moins un peu. Elle récupéra de la viande séchée, des galettes de niam et quelques fruits, avant de sortir de la ville pour la journée. Histoire de continuer à s'entraîner.


* *


Alors que l'après-midi touchait à sa fin, Kaünis était littéralement recouverte de sueur et de poussière. Elle repassa par l'auberge où elle avait gardé la chambre pour quelques jours, se nettoya rapidement, avant de ressortir pour trouver la missionnaire qui devait lui refiler le paquet.

Mais alors qu'elle passait un angle de ruelle, elle sentit une présence de l'autre côté de l'angle du mur… S'arrêta un instant, sur ses gardes, une seconde avant qu'une silhouette ne plonge hors de l'ombre pour se jeter sur elle.
Elle rompit d'un pas, parvint à dévier un premier coup de lame, tournoya mais son corps lui rappela qu'elle s'était entraînée toute la journée avec violence, et un muscle de sa taille se tordit avec brutalité, lui tirant un grognement de douleur cuisante. La lame entailla sa joue, traçant une ligne de feu sur sa pommette…
Elle grogna, se reprit, banda sa sangle abdominale malgré son oblique toujours douloureux, passa sous la lame, la retourna et l'enfonça directement dans la gorge de son adversaire. Le sang gicla un instant, tâchant la peau de son décolleté, mais elle secoua la tête et se contenta de s'essuyer la joue vite-fait du dos de la main - et elle étala plus le sang qu'elle ne le nettoya.

Dans un grognement agacé, elle délesta le mec de sa bourse, avant de prendre la direction du ponton où elle avait rendez-vous.
Alors, quand elle arriva et qu'elle y trouva cette nana, absorbée par l'immensité du Lac Chen, elle eut une idée très amusante.

S'avançant sans bruit sur les planches de bois, elle s'approcha par derrière, se mordit la lèvre inférieure…
D'une puissante impulsion, elle poussa la silhouette de ses deux mains dans son dos, d'une force parfaitement calculée et d'une précision parfaite, pour la faire tomber dans l'eau.

Ben oui, hein. Juste au bout du ponton, à ne pas regarder autour d'elle, elle l'avait bien mérité !
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