AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  RèglementRèglement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Pacte VS L'Ordre
Bienvenue sur Chaos VS Harmonie !

Tu pourras ici incarner un personnage de ton choix, Marchombre ou Mercenaire, et le faire évoluer dans l'univers du forum.
Cours pour améliorer les capacités de ton personnage, aide en RPG, Hors RPG et jeux, tu ne peux que t'amuser avec nous !

Si tu ne connais rien à Gwendalavir, cela ne t'empêchera pas de te joindre à nous, car un récapitulatif de tout ce qu'il y a à savoir est disponible dans le contexte

En espérant te compter très bientôt dans nos rangs,
L'équipe
Le Pacte VS L'Ordre
Bienvenue sur Chaos VS Harmonie !

Tu pourras ici incarner un personnage de ton choix, Marchombre ou Mercenaire, et le faire évoluer dans l'univers du forum.
Cours pour améliorer les capacités de ton personnage, aide en RPG, Hors RPG et jeux, tu ne peux que t'amuser avec nous !

Si tu ne connais rien à Gwendalavir, cela ne t'empêchera pas de te joindre à nous, car un récapitulatif de tout ce qu'il y a à savoir est disponible dans le contexte

En espérant te compter très bientôt dans nos rangs,
L'équipe
Cours Envoleurs
Cours Marchombres
Panneaux
Votez (1)
Votez (2)
Votez (3)
Votez (4)
Tops Sites


Le Pacte des Marchombres VS l'Ordre des Envoleurs
 

Tous les membres prennent un an !

En ce début d'année scolaire, merci de consulter ce sujet !

Si d'ici trois semaines, vous n'avez pas ajouté l'année à votre personnage,
vous serez sorti de votre groupe.
Si d'ici un mois cela n'est toujours pas fait, cela sera un avertissement !


N'oubliez pas de poster pour nous notifier de vos modifications !


Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Emrys Til'Arian
Groupe Lékel
Emrys Til'Arian


Nombre de messages : 38
Citation : Are you drowning or waving / I just need you to save me
Date d'inscription : 09/05/2019

Feuille de personnage
Age: 27
Greffe: Non
Signe particulier: Fuit les autres. Est né femme.

Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Empty
MessageSujet: Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres   Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Icon_minitimeJeu 16 Mai 2019, 20:02

Présentation de Til'Arian Emrys
Identité
Nom : Til'Arian
Prénom : Emrys, né Moira, aussi connu sous le surnom de Lune
Age : 26
Camps: Marchombre
Particularités : Homme trans, dépressif
Lieu de naissance : Al-Jeit
Descriptions
Famille : La chaleur, puis le froid d'une lame qui effleure mon ventre. Ce qui fut, et ce qui est maintenant... Enfin, maintenant. J'ignore comment cela se passe, en mon absence. Sans doute sont-ils heureux d'être débarrassés du monstre. Peut-être me cherchent-ils quand même, leur seule fille.

Ma mère s'appelle Lluvia. Elle a été adoptée par une riche famille, les Dil'Doren, et est originaire des Îles Alines, avec la peau mate et une chevelure d'un roux foncé encadrant deux yeux bleus. Je n'ai pas hérité grand-chose d'elle ; peut-être les traits affirmés de mon visage, la silhouette fine et athlétique. Peut-être mon habilité au combat.

Je tiens surtout de mon père, Asmir, de ses cheveux et de ses yeux noirs. Issu d'une riche famille, il a épousé ma mère dans le cadre d'un mariage arrangé, mais se sont toujours bien entendus. Peut-être s'aiment-ils.

Et puis il y a mon frère aîné, Andrea. Il a la peau mate de ma mère, ses cheveux aussi, et les yeux un peu plus clairs que moi.

Je les ai aimés comme on aime sa famille, et cela me fut retourné. Puis il y eut leur rejet, gravé dans mon âme et ma peau. Je les ai perdus, et, parfois, j'en rêve, la nuit.


Caractère : J'étais innocent, avant. Comme bien des enfants aisés. Je riais, courais, jouais avec mon frère. J'étudiais avec application, et mon percepteur me félicitait pour mes résultats. J'ai appris les codes de la politique, de la haute société, puis, plus tard, l'art du combat. J'étais fier, et je savais ma place assurée dans la société, avec un avenir tout tracé. Un mariage arrangé, pour pouvoir me plonger dans la politique de l'Empire...

Mais il ne reste que des vestiges de tout cela.

Je suis devenu renfermé. Je me perds dans mes pensées, j'esquive les conversations. Je souris rarement, je m'insurge facilement, je suis cassant, sans tact, parfois plein de rage ou de désespoir.

Je déteste les miroirs, l'autorité, la haute société et les nobles. Je suis méfiant, j'évite les gens. J'ai peur que quelqu'un lève le voile et découvre que je ne suis pas complètement un garçon.

Je dors peu, rattrapé par des idées et des souvenirs sombres. Je ne parle pas de moi, je fuis les regards, et quand on me demande mon nom de famille, j'enlève le Til caractéristique de la noblesse, tout comme je mens sur mon âge, me rajeunissant, pour cacher l'absence de traits masculins.

De femme aristocrate je suis presque devenu animal, fuyant, craintif, blessé et montrant les crocs. Animal courant sur une voie, incapable de savoir s'il s'enfonce dans les ténèbres ou la lumière.


Physique : J'ai une taille correcte, dans le mètre 70 peut-être. Je me souviens de ces soirées mondaines où on me disait plaisante à regarder, avec ma peau blanche, mes longs cheveux noirs, mon sourire éclatant, mes formes affinées et mes yeux tels des puits obscurs. Mon goût affirmé pour la couleur rouge, qui ne m'a jamais quitté, m'attirait les regards et rehaussait la beauté que l'on me prêtait.

Mais maintenant, le miroir me renvoie une toute autre image, celle d'un être trop maigre, au visage marqué par des cernes et un air renfermé, et à la peau désormais marquée de cicatrices aux poignets.

Une autre se dessine en arc sur mon abdomen. Mes côtes sont presque saillantes. Nu, j'ai peut-être l'allure d'une bête qu'on a affamé, ou qui a oublié comment se nourrir. Quant à ma poitrine, elle est toujours bandée pour cacher mes seins. Peu de graisse, mais il me reste mes muscles de mercenaire.


Accessoires et Animaux J'ai deux larges bracelets de cuir qui ceignent mes poignets, afin de masquer mes cicatrices. Des vêtements sobres et confortable, un large manteau d'un rouge sombre. Deux courtes épées courbes dans mon dos, volées à ma famille. Un coupe-papier finement ouvragé aux armes familiales à la ceinture.
Histoire

You leave in the morning
With everything you own
In a little black case
Alone on a platform
The wind and the rain

On a sad and lonely face

Mother will never understand
Why you had to leave
But the answers you seek
Will never be found at home
The love that you need
Will never be found at home

Run away, turn away, run away, turn away, run away.

Bronski Beat - Smalltown Boy


Je suis né Moira Til'Arian, petite fille aux yeux obscurs. Ma famille a une haute réputation, accompagnée d'une fortune colossale. J'ai résidé au cœur d'Al-Jeit, dans l'une de ces bâtisses architecturales resplendissantes de beauté et hors de porté des mortels, de la plèbe. J'étais un pur produit de l'aristocratie. Je me souviens des domestiques qui se chargeaient du ménage et du repas, de nous servir, de laver nos vêtements... Toujours des ombres sans nom.

Mes parents étant profondément impliqués dans la politique de l'Empire, je ne les voyais que peu. C'était une nourrice, Myria Morzen, qui s'occupait de moi, petite poupée aux cheveux et aux yeux noirs, mais à la peau blanche. Elle se chargeait également de mon frère.

Nous étions souvent sous la tutelle de notre percepteur, Adamis Verlain. Un homme de la plèbe, disait mon père avec mépris, mais ma mère l'avait choisi, alors il ne rajoutait rien. S'il parlait peu de lui, Adamis était un excellent professeur, et cela suffisait à ma mère, qui n'avait jamais rejeté ses origines modestes et Alines.

Quand je n'étudiais pas, je restais sagement dans ma chambre, jouant avec mes poupées de bois et de céramique, ou lisant un quelconque livre de l'immense bibliothèque familiale. Parfois je rejoignais mon frère pour jouer, et on s'imaginait à la place de nos parents, la place que nous prendrions, évoluant dans le monde obscur de la politique.

Un peu plus âgés, ma mère fit venir un maître d'arme réputé pour nous apprendre à nous battre, notamment à l'épée courbe, arme de son île natale qu'elle affectionnait particulièrement. Cela déplaisait à mon père, mais ma mère avait une emprise de fer sur la maison. Elle désirait faire de nous, ses enfants, des êtres accomplis, comme elle. Érudits, mais sachant se battre. Intelligents, et libres.

Les treize premières années furent heureuses, tranquilles, sans problème aucun. Mon frère et moi étions des enfants prodiges que l'on présentait aux autres, dont l'on vantait les qualités. Le monde des autres, celui de la plèbe, était observable à travers mes livres, mes leçons et les grandes vitres de la maison. Parfois nous visitions la ville, restant dans la richesse des avenues gracieuses d'Al-Jeit.

Puis vint ma puberté ; et si cela ravissait les femmes de la demeure, ainsi que ma mère, qui voyait grand pour moi, elle qui s'était élevée si haut, je commençais à ressentir un malaise indéfinissable.

Chaque matin, je me fixais, face au miroir. Je guettais les changements lents de mon corps, et mon esprit ne parvenait pas à les suivre. Il ne les comprenait pas, les refusait.

Plus le temps passa, plus l'inconfort grandissait. Ravie de me voir devenir femme, ma mère tournait souvent autour de moi, m'achetant d'élégantes et coûteuses robes, me présentant à divers jeunes hommes de mon âge. Elle m'apprenait à me maquiller, me mettre en valeur, et chaque fois, une pointe de dégoût se coinçait dans ma gorge.

J'étais un acteur qui jouait contre son gré. Plus le spectacle avançait, plus mon masque risquait de tomber ; et le public me l'aurait fait payer.

C'est vers mes quinze ans, peut-être, après un énième regard au miroir de ma chambre, qu'une certitude fusa dans mon esprit et s'y planta pour ne jamais en sortir.

Je n'étais pas une fille.

Cette silhouette gracieuse, formée par le combat, aux cheveux de soie et vêtue d'une robe au décolleté presque prude, représentait à la fois une étrangère et quelqu'un de familier. Comme si je voyais double, comme si le miroir s'était fêlé.

Et la certitude qui peu à peu s'enracina dans mon corps m'étouffa.

Je ne suis pas une fille.

Comme on cache quelque chose d'épouvantable dans un coffre, j'ai gardé pour moi ce sentiment qui ne me quittait plus, qui revenait en vagues chaque fois que j'étais ramené à ce que je n'étais plus – n'étais pas ?

Chaque teinte de rouge sur mes joues, chaque jupon finement brodé, chaque fois que mon nom était prononcé, j'étouffais davantage, seul et incapable de savoir quoi faire, quoi dire..

Que devais-je faire ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Étais-je malade ? Fou ? Que dire, et à qui ? Comment redevenir celle d'avant, ou me changer maintenant pour un être un lui ?

J'ai cherché mes propres parades. En cachette, découpant de larges bandes de tissu dans un linge quelconque volé au hasard, j'ai comprimé ma poitrine en les entourant autour de mon torse. Personne ne fit vraiment attention à la réduction de mes seins, mais je me sentais mieux à les sentir un peu cachés des regards. Même si parfois j'avais du mal à respirer, même si parfois je serrais trop fort et me faisait mal aux côtes.

L'acteur vacillait un peu sur son fil, funambule improvisé, mais cela me permettait de tenir à peu près droit, de faire bonne figure. De transformer mes grimaces en sourires. Peu importait que l'on m'habille de riches robes, si dans le miroir je me répétais « tu es un garçon ».

Mais rien ne dure. Je l'ai appris durement.

Ce fut l'irruption soudaine de ma mère dans ma chambre, anodine, mais alors que je vêtais mes bandes, qui fit définitivement basculer mon monde dans les ténèbres.

Le son de la porte s'ouvre et, comme foudroyé, je me tourne lentement. Elle est là, dans l'encadrement, avec une expression indéchiffrable ; ses longs cheveux roux sombres roulant dans son dos, ses yeux bleus comme la glace, et son corps altier maintenu dans un corset pourpre et des jupes noires.

Mains figées, les bandes se relâchent entre mes doigts, se défont lentement d'autour de mon corps, glissant le long de mon pantalon d'escrime pour choir sur le sol. Comme tout mon espoir, quand le regard de ma mère se charge de dégoût.

Ce dégoût... Il est marqué dans mon esprit au fer rouge.

- Que fais-tu ? dit-elle de sa voix basse, tranquille, mais chargée de menace.

Comme si elle ne l'a pas deviné. Comme si elle ne voit pas encore le monstre se cachant sous les longs cheveux noirs.

- Mère...

- Fais bien attention à tes prochaines paroles.

Mais la phrase trop longtemps retenue s'échappe de son coffre, crispe mon ventre et mon cœur et se glisse hors de mes lèvres dans un souffle semblable à un cri.

- Mère... je ne suis pas une fille.

Silence assourdissant. Puis dans un geste fluide, comme une machinerie bien huilée, ma mère avance et me gifle. Si fort, que j'en titube. Avec tant de haine et de dégoût, que j'en tombe à genoux.

- Tu es complètement malade. J'ai donné naissance à une fille, et c'est ce que tu es. Aussi monstrueuse sois-tu, tu vas te comporter comme tel. Tu ne détruiras pas ce que ton père et moi avons mis des années à bâtir par tes caprices et ta... dégénérescence.


Mon univers s'écroule. Yeux écarquillés, je regarde celle qui est censée m'aimer et qui me toise comme si je ne suis plus rien à ses yeux. Elle avance vers moi, prend mes bandes de force, me brûlant les mains et la peau, m’écorchant le cœur.

- Tu vas rester dans ta chambre jusqu'à demain. Au lever, je veux que tu te comportes comme une femme. M'as-tu bien comprise ? Je me moque de ce que tu voudrais. Tu seras ce qu'on t'a dit d'être, Moira.

Sur ces mots, elle part, fermant la porte derrière elle. Le son clair de la poignée se relâchant sonne comme un glas, tandis que je me laisse glisser au sol dans mes larmes.


Mon frère et mon père furent mis au courant, et quand j'arpentais la demeure, je sentais leurs regards peser sur mes épaules. Répondant instinctivement à leur comportement, les domestiques commencèrent à m'éviter, et je me retrouvais seul.

Le monde s'était voilé devant mes yeux. Ma mère m'avait pris toutes mes chemises et pantalons d'escrime, mes romans d'aventure, et des semaines s'écoulaient sans voir ni mon percepteur ni mon maître d'arme.

J'étais seul et reclus. Ma mère me condamnait à des travaux de couture, critiquant chacun de mes pas qu'elle ne jugeait pas assez féminin, me tournant en dérision quand je tentais de me cacher sous ma chevelure.

Puis elle décida qu'une leçon s'imposait ; pour me faire revenir à la raison, ou me marquer de ma monstruosité. Je l'ignore encore aujourd'hui.

- Moira.

Relevant brusquement la tête, je laisse échapper de mes mains le travail laborieux de broderie auquel j'étais astreint depuis voilà des heures. Je croise le regard bleu froid qui me surplombe.

- Mère ?...

Elle me fait signe de me lever et j'obéis aussitôt. Depuis des semaines, je fais tout ce que je peux pour rentrer de nouveau dans ses bonnes grâces ; mais mes efforts sont restés vains jusque-là. Tournant les talons, je la suis jusqu'à notre cour personnelle, où nous sont donnés nos leçons par notre maître d'arme.

Battement de cœur innocent. Peut-être va-t-elle me dire que je peux reprendre les leçons ? Je suis habile aux épées et m'entraîner comme me battre m'a toujours fait vibrer.

Je déchante vite. Une atmosphère plane, délétère et menaçante. Mon frère aîné, qui ne m'a pas adressé un mot depuis que ma mère m'a découvert, se tient là, armé et en habits de combat, épées courbes en main. Son regard clair, semblable à celui de ma mère, exprime un dégoût auquel je ne suis toujours pas habitué.

Où est passé le frère que j'aimais, avec qui je jouais, j'étudiais, je m'entraînais ? Le frère à qui je chuchotais mes secrets, avec qui je me faufilais dans la cuisine pour y chiper des biscuits...

Ma mère me prend durement par l'épaule et me place face à lui. Elle va chercher deux autres lames courbes et me les tend, autoritaire.

Je les prends avec hésitation, essuyant mes mains moites sur mon jupon d'abord. La peur commence à danser sur ma langue. Mon frère est habillé pour se battre, tandis que je suis engoncé dans un corset serré et une jupe qui entrave mes mouvements habituellement souples et fluides.

C'est une autre différence entre mon frère et moi. S'il est dans la puissance, je suis dans la rapidité. Il est montagne, je suis vent. Mais maintenant, je suis entravé comme un simple mortel.

Ma mère se penche à mon oreille.

- Tu veux devenir un garçon, Moira ? murmure-t-elle de son ton calme. Alors prouve-le moi. Bats ton frère.

Je regarde ce dernier, interloqué. Il est déjà en garde, un rictus sur les lèvres. Levant les yeux, je vois les domestiques se presser aux fenêtres, étonnés par la scène. Un regard de ma mère les fait disparaître, et mon père prend leur place, son regard noir, aussi sombre que le mien, froid et inexpressif.  

Je déglutis, affirme ma prise sur mes armes, tente de me mettre en garde... pour être bloqué par ma jupe. Et alors que je tente de faire fi de cet obstacle de tissu précieux, je vois du coin de l’œil mon aîné s'élancer vers moi, force brute instoppable. C'est de justesse que je parviens à me glisser sur le côté pour éviter l'acier, qui ne fait que fendre l'un de mes jupons.

Je suis bon combattant, sans me vanter. Du moins, je sais me battre comme un aristocrate. Mais ce n'est pas un entraînement ou à un combat normal que je suis astreins ici ; c'est à une humiliation.

Je trébuche sur une de mes jupes, et tout se passe comme au ralenti. La perle de sueur le long de mon dos, l'effarement, les doubles lames qui se lèvent en synchronisation pour s'abattre...

L'une des miennes parvient à bloquer sa gauche ; la droite se faufile sous ma garde pour tracer un profond arc de feu et de douleur sur mon ventre.

L'humiliation est terminée, je songe en lâchant mes armes, en tombant à genoux, tenant mon abdomen. Je sens le sang ruisselant entre mes mains, et pendant un moment, avant que l'inconscience m'emporte, je me demande si plus qu'une humiliation, ce n'était pas la mort que ma mère souhaitait pour sa fille monstrueuse.


Mais au final, elle fit appel à un Rêveur, et je fus sauvé, ne gardant de la leçon qu'une cicatrice sombre sur le pâle de mon ventre, éternel souvenir. Ce fut un nouveau début. Humilié et battu, l'on considérait que c'était la preuve que j'étais une fille, et qu'il fallait me faire revenir à ce rôle.

Cloîtré chez moi, faits et gestes surveillés, ma famille avait décidé de me faire redevenir normal.

A table, on parlait de la monstruosité que j'étais. Qu’il n'y avait aucun avenir, aucun espoir pour moi. Que si je ne baissais pas les armes, il serait trop tard. La sentence finale n'était jamais clairement formulée mais la peur, le dégoût des autres, la détresse de la solitude vinrent remplir mon cœur vide.

J'ai lentement commencé à sombrer dans le désespoir. Mes nuits se peuplaient de cauchemars, échos de la réalité – quand je parvenais à dormir. Manger m'était devenu difficile, réfléchir aussi. Je devenais l'ombre de moi-même et bien trop vite, sondant les hauteurs depuis la fenêtre ou l'eau brûlante de mon bain, des idées noires commencèrent à s’immiscer dans mon esprit.

Il suffisait de se laisser tomber. Il suffisait de se laisser couler. Mon regard tombait sans cesse sur le coupe-papier de mon bureau et des pensées incontrôlables me demandaient : est-ce que cela fera mal longtemps, si tu poses la lame sur ton poignet ?

C'est ce que j'ai fini par faire, à la fin d'une autre journée étouffante. Mon frère m'avait violemment jeté au sol en me croisant et me relevant, titubant jusqu'à ma chambre, mon esprit tournant en roue libre, je saisis le coupe-papier et le posais sur ma peau finement veinée de bleu.

Ce fut ma seconde cicatrice. Je compris vite que ces brèves douleurs éloignaient un peu le désespoir, et je m'y plongeai corps et âme pour fuir ma misère l'espace d'un instant.

Cela ne fit qu’amplifier le dégoût des miens à mon égards, alors je bandais mes poignets, à défaut de ma poitrine. Et les semaines, les mois passant, je me sentais coincé sur un chemin sans retour où je ne trouverai que la mort au bout.

Alors, une nuit, comme un sursaut, comme une bouffée d'air salvatrice avant de se noyer à nouveau, j'ai fui. Sur un coup de tête. J'ai pris mon manteau rouge sombre, les vêtements les plus confortables que l'on m'avait laissé, j'ai volé mes deux lames courbes et pris mon coupe-papier. Quelques provisions, de l'argent laissé là, un sac de cuir et je me suis glissé par une fenêtre. Dix-sept ans, je disparaissais sans un mot. Je connaissais la demeure, ses failles, le rythme des tours de gardes.

Disparaître fut aisé.

Et fut fait sans réfléchir.

J'étais un enfant riche, dont les mains ne maniaient l'épée que parce que ma mère avait des origines Alines. Je ne connaissais rien au monde extérieur, et me suis retrouvé livré à moi-même au cœur d'Al-Jeit.

Craignant que ma famille cherche à retrouver le monstre qu'ils tentaient de cacher, je me suis caché dans les plus bas quartiers, bien éloignés de la resplendissante cité que je voyais de mes fenêtres.

Je me suis fait mendiant, capuche baissée, sous le manteau que j’avais recouvert de crasse pour en cacher la richesse. J'ai chipé, parfois, me suis brièvement mêlé à une bande de voleurs avant d'en fuir à nouveau, trop femme.

Mes idées sombres me suivaient et mon manque d'appétit me creusait. Encore une fois, j'ai vu ma voie s'achever dans les ténèbres, désespéré.

Puis, Sonrìa apparut, quelques mois après.

J'étais alors roulé en boule dans une ruelle, le ventre tordu par la faim sans que je ne puisse avaler le fruit que j'avais volé, le serrant fortement entre mes doigts fins.

J'ignore pourquoi elle s'est arrêtée et m'a regardé moi, mendiant parmi tant d'autres. Mais elle m'a tendu la main – une main fine – et m'a amenée avec elle, dans le bordel où elle travaillait.

J'ai encore l'image de ses riches cheveux roux, épais, roulant dans ses reins, de ses yeux d'un vert éclatant et de sa robe d'un gris perle qui ne pouvait ternir la beauté de ses traits, alors qu'elle me faisait entrer dans un établissement coincé au fond d'une ruelle. Je fus alors présenté à la maîtresse du bordel, Eldira.

Grande et altière, lèvres fines et cheveux grisonnants, elle regarde ma maigre carcasse transparaissant derrière mes vêtements avec un rictus d'hésitation. Il est vrai que je ne ressemble plus à rien, avec les cheveux et la peau sale, mon air d'animal traqué et les bandes autrefois blanches autour de mes poignets.

Mais je ne suis pas tombé sur le plus prestigieux des bordels d'Al-Jeit. Ici, les filles vont et viennent, meurent parfois. Ma silhouette maigrichonne, mes yeux obscurs et ma virginité, décide-t-elle, pourraient intéresser des clients.

- Comment te nommes-tu ? demande-elle, et je sais que je ne peux répondre Moira. Alors d'instinct, parce que mon monde est obscurité, je réponds « Lune ».

Une autre voie s'offre à moi, je l'embrasse, ne sachant où aller. On m'attribue ma chambre, bien modeste après la richesse de ma demeure, mais plus confortable que la rue, avec mon propre coffre, où je cache soigneusement mes affaires.

Deux jeunes filles m'emmènent ensuite prendre un bain brûlant. Un peu étourdi, je les laisse me déshabiller, me faire rentrer dans le bassin. Une odeur de savon au thym et à la lavande s'élève, tandis qu'elles brossent mes cheveux, qu'elles frottent ma peau et mes ongles.

Quand je sors de l'eau, je me sens propre, ce qui n'a pas été le cas depuis des mois. Eldira jette un regard agacé aux cicatrices sur mes poignets et mon abdomen, décide que cela ira quand même. Certains clients, dit-elle alors que les deux autres filles grimacent, aiment les jeunes filles faibles au bord du gouffre.

On me vêt d'une robe d'un blanc pur, avec un bandeau noué sous la poitrine pour la faire ressortir, on tresse lâchement mes cheveux, habille mon cou d'une fine dentelle claire. On me donne un petit pain et de l'eau, ainsi qu'une potion que j'avale sans poser de questions.

On m'escorte jusqu'à ma chambre, Eldira me dit d'attendre sagement sur le lit et j'obéis, encore incertain, promenant mes doigts sur les draps soyeux, les yeux errant sur les tentures rouges.

C'est quand la porte s'ouvre que je comprends enfin que je suis passé de mendiant à putain en une poignée d'heures.

Mon ventre se tord alors que je regarde l'homme qui se tient là, semblable à tant d'autres, mais qui a payé pour avoir des droits sur moi. Il ferme la porte et s'approche, mon cœur menaçant d'exploser dans ma poitrine de peur et d'appréhension.

+18:

La porte s'ouvre de nouveau, sur Sonrìa cette fois. Elle referme doucement derrière elle, bras chargés, vient près de moie. Doucement, avec les gestes d'une mère, une mère qui ne serait pas la mienne, elle me nettoie doucement à l'eau chaude, m'enveloppe dans une robe de nuit et un châle. Pendant qu'elle change les draps, je vois la tristesse sur son visage.

Pourquoi est-tu triste, Sonrìa ? C'est toi qui m'a mené ici.


J'ignore toujours si l'on n'oublie jamais sa première fois mais au final, durant les mois où je vécu dans le bordel, les expériences furent peu ou prou similaires et se fondirent dans une brume de souvenirs.

J'appris que la potion que je prenais tous les jours m'évitais de tomber enceinte. J'appris des autres prostituées comment jouer le jeu, comment avoir moins mal, comment façonner son rôle. Je devins si bon acteur que je m'éleva dans la hiérarchie invisible du bordel. Je pouvais parfois choisir le client, je faisais mine de me languir dans le grand salon qui accueillait les hommes. Je gagnais un peu d'argent sur la somme qu'on payait pour m'avoir.

Mais mon avenir se fermait à nouveau. Je ne pouvais rester éternellement ici, je ne pouvais retourner à la rue, et restait la peur que ma famille me retrouve. Monstre dans la demeure familiale, mendiant dans les rues d'Al-Jeit, prostitué dans un bordel... Où allais-je tomber ensuite ?

Les coupures sur mes poignets continuaient, au grand dam d'Eldira, et j'achetais deux larges bracelets de cuir pour les cacher. Cela plut aux clients, au final.

Et comme elle m'a fait fait entrer, ce fut Sonrìa qui me fit sortir.

Jour de congé. Je me repose sur mon lit, feuillette un livre prêté par une autre prostituée. Je ne sors pas, aujourd'hui. Parfois, la peur panique que Moira Til'Ardan soit encore cherchée par sa famille me vient, et je préfère rester cloîtré.

Finalement, ici, j'ai un toit, un lit, un bain, un repas, un peu d'argent. Mais c'est une voie sans issue.

Sonrìa se glisse dans ma chambre après avoir toqué doucement, s'installe près de moi. Sa main glisse sur une de mes mèches pour la mettre derrière mon oreille, dans un geste maternel. Je la regarde. Quel âge a-t-elle ? Elle me semble si jeune ; peut-être vingt-cinq ans. Elle est belle d'une beauté éclatante, mais quand elle me regarde, une lueur triste brise ses yeux émeraude.

- Lune, murmure-t-elle. Tu sais que tu peux tout me dire ?

Je plonge mes yeux sombres dans les siens, y décèle un amour sincère pour moi. Et comme une boîte de Pandore, mes mots m'échappent encore, incontrôlables.

- Je suis un garçon.

Elle hoche la tête – comme si elle s'en était toujours doutée – et prend fermement ma main dans les siennes. Je la laisse faire, surpris. Pas de rejet, pas de dégoût, pas d'incompréhension... Juste son sourire doux habituel et un air lointain sur son visage en triangle.

- Et comment te nommes-tu ?

Je reste bouche ouverte. Je n'y ai jamais réfléchi. D'abord Moira puis Lune, jamais je n'ai envisagé de me trouver un prénom. Un prénom qui m'irait. Un prénom masculin. Pourquoi réfléchir à l'impossible quand on est emprisonné dans un rôle ?

- Je ne sais pas.


Sonrìa effleure ma joue du bout des doigts, comme le ferait une mère pour réconforter son enfant, et j'ai une soudaine envie de pleurer. Parce que ma mère a cessé de faire cela il y a longtemps ; et qu'elle ne le refera plus jamais.

- Tu sais, souffle-t-elle, j'ai eu un enfant, un jour. Parfois, les potions ne fonctionnent pas bien... C'est rare, mais ça m'est arrivé.

Ses traits sont voilés de chagrin.

- Eldira n'a pas trop aimé ça... On n'est pas censées tomber enceintes. Alors elle m'a laissée accoucher seule, en interdisant les autres d'approcher. Seule dans une mansarde où on entrepose le matériel pour le ménage.


Bref silence. Ses yeux brillent plus que d'accoutumé.

- Il est mort-né. L'accouchement était épuisant, douloureux, infernal. J'ai réussi à le prendre dans mes bras, puis j'ai perdu conscience. Et quand je me suis réveillée, il était mort, les lèvres bleues.

Une de ses mains me délaisse pour se crisper sur son ventre. Ses yeux se perdent dans les brumes des souvenirs – ou des cauchemars.

- Sans doute... Sans doute, n'arrivait-il pas à respirer. Il y aurait eu quelqu'un pour l'aider, il aurait peut-être... Quoi qu'il en soit, Eldira était contente, alors j'ai continué comme si cela n'était jamais arrivé, comme si je n'avais pas eu mon enfant dans mes bras. Comme si je n'avais jamais aimé malgré tout cet être qui a grandi en moi.

Elle me regarde longuement.

- Emrys. C'est ainsi que je l'aurai nommé s'il avait vécu. Je t'offre son nom, si tu l'acceptes. Il signifie « l'immortel ».


Emrys.

Emrys.

Le nom sonne doucement. « Immortel » ? Alors que je danse au bord du gouffre, au fond d'un désespoir dont je ne sais comment sortir ? Je fonds en larmes, et elle me prend dans ses bras. Chuchote à mon oreille.

- Il faut que tu partes. Tu es en train de mourir, ici. Je te vois ne pas manger. Je te vois sombrer, comme j'ai pu voir sombrer ma petite sœur puis ma mère. Comme j'en ai vu sombrer d'autres.


Je ne dis rien, surpris. Elle n'a jamais parlé de sa famille. Au final, elle n'a que peu parlé d'elle avant son entrée au bordel.

- Pars, Emrys. Sois toi-même et trouve mieux que ça. Tu vas mourir, si tu restes. Je sais que tu trouveras ta voie.

Elle embrasse ma joue avec douceur et quitte la chambre, me laissant muet.

Partir.

Le mot roule dans mon esprit.

Partir où, cette fois ?

Certes, j'ai de l'argent. J'ai toujours mes armes familiales, même si le manque d'entraînement a dû me rouiller un peu...

Emrys.

Grande inspiration. Je n'hésite pas et bondit du lit pour ouvrir mon coffre. A l'aide de mon coupe-papier, je découpe de larges bandes de tissu dans le drap blanc du lit. Je jette à terre la robe légère de mousseline que je porte, bande ma poitrine. Je récupère un pantalon, une chemise et une paire de bottes achetés lors d'une sortie.

J'attache mon sac à ma ceinture, mes armes courbes dans mon dos. Ma main frôle mes cheveux de soie. Se referme sur le coupe-papier.

Face au miroir, pour la première fois, je coupe les longues mèches qu'on m'a tant envié. Et face au miroir, pour la première fois, cheveux courts en bataille, poitrine invisible sous les vêtements larges d'homme, je crois me reconnaître.

Peut-être... peut-être y a-t-il une voie qui ne soit pas sans issue.

Je finis en prenant mon argent et mon manteau rouge sombre, et sort de la chambre. Le pas déterminé, les yeux brillants, je descends dans le salon ; je sens tous les regards se tourner vers moi, la tension monter dans l'air. Je vois Eldira faire un pas en avant, le sourire de Sonrìa, et avant qu'on puisse me retenir ou qu'un mot ne soit prononcé, je sors du bordel.

Définitivement. J'ai alors vingt-deux ans.


J'ai erré dans les rues d'Al-Jeit, pour tomber sur un convoi marchand en quête de mercenaires pour les sécuriser. Bien qu'un peu rouillé, maigrichon et le visage féminin, je réussis à me faire enrôler en montrant mes armes. Leur étrangeté convainquit les convoyeurs.

Commença quatre longues années où je vécu comme un homme nommé Emrys, plus jeune que je ne l'étais réellement. J'ai eu affaire avec d'autres mercenaires, à quelques bandits, me dérouillant, j'appris à chevaucher, à connaître une autre face du monde extérieur, à y vivre...

Quand je n'avais pas de travail, je louais une chambre dans une auberge quelconque, dormais longuement pour ne pas me regarder dans la glace. Même si la vie était plus simple, même si j'étais dorénavant Emrys, mon désespoir continuait à me ronger, mes bracelets de cuir à cacher mes poignets. Me battre était une échappatoire pour me vider, ne rien ressentir, mais j'étais toujours incapable de manger correctement.

J'atteignis mes vingt-six ans ainsi. J'avais une belle somme d'argent, à force, une petite réputation – Emrys, le mercenaire aux lames courbes, taciturne et solitaire. Je fus engagé pour l'escorte d'un convoi particulièrement précieux, et je l'y croisa.

C'était un homme qui ressemblait à beaucoup d'autres, avec des cheveux châtains tressés, des yeux gris vifs. Mercenaire également, il se démarquait cependant. Souple. Fluide. Efficace. Calme. , et à la fois inatteignable.

Fascinant.

Je ne sais pas ce qu'il a vu en moi, corps moribond à l'esprit en pièces.

Mais après la mission achevée, il me guida vers l'Académie.

Derrière l'écran
J'ai connu le forum : Re-bonjour je suis Neiiiige
Présence sur le forum : 5 /7
Revenir en haut Aller en bas
Emrys Til'Arian
Groupe Lékel
Emrys Til'Arian


Nombre de messages : 38
Citation : Are you drowning or waving / I just need you to save me
Date d'inscription : 09/05/2019

Feuille de personnage
Age: 27
Greffe: Non
Signe particulier: Fuit les autres. Est né femme.

Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Empty
MessageSujet: Re: Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres   Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Icon_minitimeLun 27 Mai 2019, 21:10

[double-poste mais j'ai finiii]
Revenir en haut Aller en bas
Syndrell Ellasian
Admin
Syndrell Ellasian


Nombre de messages : 4573
Citation : "Nom d'une chiure de mouche qui louche !" [Syndrell Ellasian]
Date d'inscription : 05/04/2010

Feuille de personnage
Age: 30 ans
Greffe: Lame qui sort de chaque avant-bras
Signe particulier: Syndrell sait lire sur les lèvres

Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Empty
MessageSujet: Re: Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres   Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Icon_minitimeVen 31 Mai 2019, 10:29

En toute honnêteté, j'ai eu la gorge nouée pendant ma lecture ! Parce que l'écriture est de qualité, oui, mais surtout parce que tu viens de donner vie à un personnage poignant et attachant à la fois. Bravo Neige, et (re)bienvenue !

Etant donné le peu d'activité du forum en ce moment (tout le monde est très occupé en cette fin d'année), je prends la responsabilité de te valider ! Amuse-toi bien ! Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Emrys Til'Arian
Groupe Lékel
Emrys Til'Arian


Nombre de messages : 38
Citation : Are you drowning or waving / I just need you to save me
Date d'inscription : 09/05/2019

Feuille de personnage
Age: 27
Greffe: Non
Signe particulier: Fuit les autres. Est né femme.

Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Empty
MessageSujet: Re: Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres   Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Icon_minitimeVen 31 Mai 2019, 12:34

Merciiii \o/
Revenir en haut Aller en bas
Rilend Ansakh
Admin
Rilend Ansakh


Nombre de messages : 766
Citation : ...
Date d'inscription : 18/03/2009

Feuille de personnage
Age: 36 ans
Greffe: Absorption des coups
Signe particulier: Sa dague fétiche, Talisman. Bien dissimulée sous les cheveux, une cicatrice à l'arrière du crâne suite à une commotion cérébrale. Un pendentif rond, en nacre. Elle se transforme en Panthère noire.

Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Empty
MessageSujet: Re: Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres   Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Icon_minitimeLun 17 Juin 2019, 07:39

J'arrive après la bataille, mais bienvenue et j'approuve ta validation ! =P
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Empty
MessageSujet: Re: Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres   Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Emrys Til'Arian - plongée dans les ténèbres
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Emrys Til'Arian
» Absences de Neige, Emrys, Irae et Asham
» Ajout dans les présentations
» Perdu dans la solitude
» Dix Rêveurs dans la tempête

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Pacte VS L'Ordre :: Entre nous :: Fiches de présentation-
Sauter vers: