Milo Sahid, Maître Marchombre

- Tiens, assied-toi là Trystan. Tu veux un verre de lait ? Du thé ? Des biscuits ?

- Juste un verre de lait s’il te plait.

J’aidai le garçon à s’installer dans le fauteuil en cuir et partis lui chercher son verre de lait. Trystan était le petit dernier du voisin. Je l’aimais bien ce gamin à l’esprit éveillé et curieux, qui avait toujours une question sur le bord des lèvres. Il était né aveugle, mais il avait l’esprit bien plus ouvert que beaucoup de garçons de son âge. J’adorais les jours où il passait nous rendre visite, à la recherche de réponses et d’images du monde.

Je lui glissai son verre dans les main et m’assit sur le canapé en face de lui.

- Alors, qu’est-ce qui t’amène aujourd’hui ?

- Toi.

J’haussai un sourcil.

- Moi ? Comment ça ?

Les lèvres du petits s’étirèrent d’un sourire énigmatique.

- Tu me jures que tu vas répondre à toutes mes questions ?

- Euh... Oui... bien sûr...

- Juré craché ?

- Oui... Oui, juré craché.

Le garçon boit une gorgée de lait avant de se lancer dans un interrogatoire des plus intrigants.

- Comment tu t’appelles ?

- Mais tu le...

- Chut ! Comment tu t’appelles ?

J’observai le gamin. Il avait l’air sérieux... Quelle idée avait-il donc derrière la tête ? Intrigué, je décidai de rentrer dans son jeu.

- Je m’appelle Milo Sahid.

- Tu as quel âge ?

- Quarante cinq ans.

- Et tu fais quoi comme métier ?

Un sourire effleura mes lèvres. Lui et ma femme étaient des rares personnes à le savoir...

- Je suis Marchombre.

Il sourit. Il souriait toujours. Il ne savait pas ce qu’était une couleur, mais cela ne l’avait jamais empêcher de sourire. Comme si sa tête était déjà rempli de plus de couleurs qu’il n’était possible d’en voir...

- Parle-moi de ta famille...

Un léger rire m’échappa. Où voulait-il en venir ? Cela ressemblait à un interrogatoire de la milice... Mais je devais bien avouer que cela m’amusait.

- Mes parents, Omahël et Icia, étaient fermiers, ils avaient un gros élevage de siffleurs dans les Marches du Nord. Ils sont vieux maintenant, mais toujours en vie aux dernières nouvelles ! J’ai un frère, Malik, qui est destiné à reprendre la ferme quand ils ne seront plus de ce monde. Pour le moment, je crois qu’il ne vit pas très loin avec sa femme et ses deux filles. Je ne leur rends pas visite aussi souvent que je le voudrais, mais je pense souvent à eux. Je me suis toujours bien entendu avec ma famille et, même si je l’ai quitté il y a longtemps, elle a toujours une place dans mon cœur.
Je suis marié depuis maintenant une vingtaine d’année, avec une ancienne danseuse soliste du Ballet Impérial d’Al-Jeit, Svetlana, avec qui j’ai eu une fille... Nina... Mais elle est... elle est morte... Il y a cinq ans... Elle avait quatorze ans.

Une expression de surprise et de tristesse se lut sur le visage de Trystan qui marqua un temps d’arrêt. Je ne lui avais pas parlé de Nina... Je n’en avais jamais parlé à personne d’ailleurs... La blessure était encore béante dans mon cœur.
Le petit garçon posa sa question suivante de manière hésitante.

- Tu... Décris-moi comment tu es ? Je ne peux pas te voir... j’aimerais pouvoir t’imaginer... même si je ne connais pas les couleurs...

- Je suis plutôt grand, je dois mesurer environ un mètre quatre-vingt cinq. J’ai une silhouette fine et musclée. Ma peau a la couleur du chocolat, un brun foncé sous lequel saillent mes muscles, et j’ai le crâne dépourvu du moindre petit cheveu. On m’a souvent dit que j’étais séduisant, que j’avais du charme. Svetlana me répète sans cesse que je suis l’homme le plus beau de Gwendalavir. Personnellement, je ne me pense pas laid, mais je me trouve pleins de défauts... J’ai un nez trop écrasé, des lèvres trop épaisses, des mains trop larges, des pieds trop gros... Après c’est mon avis personnel, demande à Svetlana de me décrire, elle te dirait que je suis un dieu !
Le seul truc que j’aime chez moi et qui, à mon avis, est la source de mon charme, mon atout de séduction, ce sont mes yeux. Ils sont d’un violet sombres, presque noir dans l’ombre, mais avec des reflets plus clairs, tirant sur le mauve quand le soleil les fait briller. Essaie d’imaginer, deux puits aux nuances étranges où ils est facile de se perdre dans leurs méandres...

- Oh... Je ne comprends pas ce que veux dire violet, mais je suis sûr que tes yeux sont pleins de mystères et de magie...

- Oui, on peut dire ça je pense...

- En tout cas, moi je les imagine comme ça, affirma-t-il avec un sourire, et tu t’habilles comment ?

- La plupart du temps je porte un pantalon souple, une chemise en toile, légère, et des bottes de cuir souple. Il m’arrive de me promener pieds nus, mais c’est assez rare, je préfère avoir des chaussures, c’est plus confortable. Par contre, il m’arrivera plus souvent de sortir torse nu, c’est plus agréable, surtout si il fait chaud.

- Et... est-ce que tu peux me décrire ton caractère ? Ne me dis pas n’importe quoi !

- C’est une question difficile, se décrire moralement sans se juger et sans se mentir n’est pas une chose facile... mais je vais essayer pour toi.
Je suis quelqu’un de calme et serein avec lui même, enfin pour le serein, je l’étais. Je le suis peut être encore un peu, ou en tout cas, j’essaie de retrouver cette forme de paix qui coulait dans mes veines, mais je dois avouer que la mort de Nina m’a un peu chamboulé... Je suis devenu un peu mélancolique alors qu’il y a quelques années, j’étais plutôt de nature joyeuse... Bon, il me reste encore un peu d’humour, un humour qui n’a pas toujours un très haut niveau mais qu’est-ce que tu veux, je fais comme je peux ! Je ne suis pas du genre stressé, ou de celui qui se met en colère pour tout et n’importe quoi. Je suis d’ailleurs très rarement en colère (ce qui énerve ma femme parfois soit dit en passant). Par contre, si tu arrives à me mettre en colère, je peux devenir dangereux. J’ai du être une fois vraiment en colère... Non en fait non... Finalement, je ne sais pas ce que ça peut donner de me mettre vraiment en colère... Même à la mort de ma fille, je n’étais pas en colère, plutôt profondément blessé et j’avais la haine, j’étais bouillant de rage, mais je ne me suis pas mis en colère, je me suis effondré et je me suis enfermé à double tour en moi même. Je suis un peu sorti de cet état (je ne prononçais plus un mot, je ne voyais plus personne, c’est pour te dire !), mais je reste toujours quelqu’un de renfermé, je l’ai d’ailleurs toujours un peu été. Aujourd’hui je te parle à toi, je me dévoile, j’ai abaissé toutes mes barrière pour toi... Mais sache que ce n’est pas toujours comme ça...

Je souris. Ce gosse me ferait dire tout et n’importe quoi. Il me ferait raconter toute ma vie en me posant quelques questions simples et banales. C’était ce que j’aimais bien chez lui, cette espèce de magnétisme qui émanait de lui et qui avait autant d’emprise sur moi.
Il hocha la tête à mes paroles et continua.

- Qu’est-ce que tu emportes toujours avec toi ?  

- J’ai un sabre qui est constamment accroché dans mon dos, un sabre de grande qualité, que m’a offert mon Maître juste avant mon Anh-Ju... Un examen déterminant dans la carrière d’un marchombre si l’on peut dire ça comme ça...

- Et est-ce que tu sais monter à cheval ?

- Oui bien sûr ! J’ai même un hongre de 18 ans, un selle français palomino. Il s’appelle Adage.

Trystan marqua une nouvelle pause. Je fixai ses yeux clairs, vides, qui ne regardaient nulle part.

- Milo... Est-ce que tu veux bien me raconter ton histoire ?

Je souris. Quand je vous disais qu’il me ferait raconter toute ma vie en quelques questions...

- Oui, bien sûr...

Je changeai de position, m’installant confortablement, pris une grande inspiration et je commençai à raconter.

- Je suis né une nuit d’hiver dans une ferme isolée dans les Marches du Nord, entre la forêt et la montagne, pas très loin de la source de la Gour. Il y avait un petit village à journée de marche où mon père allait faire les provisions une fois par semaine. Mes parents avait un élevage de siffleurs, des lapins, des poules, etc. Ils avaient aussi un immense potager... et des chevaux. J’ai un frère, Malik, de sept ans mon ainé avec qui j’ai appris les rudiments de l’équitation. Durant mon enfance, mes parents m’ont formé au métier de fermier. C’est à mon frère que reviendra l’exploitation familiale, mais mes parents ont toujours insisté pour que je sache me débrouiller moi aussi. Au cas où, comme ils disaient.
Si aujourd’hui je les remercie de cet enseignement, je n’en ai pas toujours compris l’utilité. Je ne voulais pas passer ma vie dans cette ferme et vieillir là bas. Je rêvais de m’évader, de parcourir le monde... Découvrir l’immense Chaîne du Poll, traverser l’Arche, déambuler dans les rues d’Al-Jeit, voir la mer... Je m’échappais souvent, tantôt dans la forêt, tantôt dans les montagnes à la recherche d’aventures et de sensations... J’ai passé beaucoup de temps à grimper dans les arbres où à escalader les rochers, au grand damne de ma mère. Je sortais à toute heure du jour et de la nuit, cherchant dans les étoiles un moyen de m’enfuir...

Un jour, je devais avoir douze ou treize ans, une jument a mis bas une pouliche alzan pas très en forme... Mon père était sûr que ses jours étaient comptés, mais je suis littéralement tombé sous le charme de cette pouliche et j’ai refusé de la laisser mourir. Mon père m’a simplement dit que si je voulais la garder, je devais m’en occuper et que si elle mourrait, ce ne serait pas son problème. Je l’ai donc soigné, jours après jours, elle a grandi, je l’ai débourrée, je l’ai aidée à se renforcer, à être plus solide. Elle restait toujours un peu fragile et craintive, mais elle survit. Elle devint une magnifique jument en bonne santé, pour ma plus grande fierté. Je l’ai appelé Déesse et c’était la mère d’Adage.

Mais, même avec Déesse à mes côté les jours passaient et se ressemblaient jusqu’au jour où un homme a frapper à notre porte... Et j’ai su que ma vie allait prendre une autre direction.

C’est un soir d’orage, je n’étais encore alors qu’au débourrage de ma jument, j’avais quatorze je me rappelle.  
Un homme étrange est arrivé ce soir là, avec un garçon de dix-sept ou dix-huit ans, cherchant un toit pour passer la nuit. Etant donné le temps qu’il faisait cette nuit là, mes parents n’ont pas hésité à leur donner le gîte et le couvert. L’homme me fascinait. Il avait un je-ne-sais-quoi de mystérieux et de... puissant, qui me donnait envie de creuser au fond de lui pour découvrir son secret.
Je me suis bien entendu avec le garçon et j’ai passé la soirée avec lui. Il s’est levé au milieu de la nuit, silencieux comme une ombre. Intrigué et curieux, je l’ai suivi discrètement. La pluie s’était calmée. Il est allé retrouver l’homme et je les ai vu... danser. Ils se mouvaient tous les deux, en harmonie totale avec la nuit. C’était incroyable. Me sentant de trop, je suis retourné me coucher et le lendemain, ils partaient.

Trois années ont passé. J’ai terminé l’éducation de Déesse et je m’enfuyais toujours plus loin avec elle, guettant derrière chaque arbre si l’homme ne s’y cachait pas. Je continuais de rêver de lui, j’avais envie, j’avais besoin de le revoir. Je voulais savoir qui il était, ce qu’il faisait. Je voulais le suivre, qu’il m’emmène à travers tout le pays, qu’il me montre le monde... J’en rêvais, mais une part de moi savait que cela n’arriverait jamais. Je m’y étais résolu, sans me douter un seul instant que je me trompais. Il est revenu. Trois ans après. Seul. Il m’a sourit et m’a entrainé à part. Il m’a tout dit. Un mot est ressorti de notre conversation, un seul petit mot qui allait changer ma vie à jamais. Marchombre.
Je l’ai suivi, prétextant que c’était un homme de la capitale, qu’il avait du travail pour moi, etc. J’ai fait mes valises et je suis parti avec lui, sur le dos de Déesse.

Je lui ai offert trois ans de ma vie. J’ai passé l’Ahn-Ju, je l’ai réussi, et je suis parti à l’assaut du Rentaï. L’épreuve la plus dure de tout mon apprentissage. J’ai gravi cette imposante montagne, tranquille et paisible, et tout s’est bien passé... Jusqu’à ce que je me réveille, nu, une douleur atroce me parcourant le corps. A part cette douleur, je n’ai remarqué aucun changement en moi. Je suis rentré retrouver mon maître, aucune greffe ne s’est manifestée. Ça a été une lourde déception... L’évidence m’a frappé : le Rentaï ne m’avait pas accordé la greffe.
Je me suis posé dix mille questions, étais-je réellement fait pour cette Voie ? Étais-je vraiment marchombre ? Mon Maître a passé beaucoup de temps à me répondre, à me rassurer et à éteindre mes doutes. Avec ou sans greffe, c’était dans mon cœur que j’étais un marchombre. Et le Rentaï n’avait pas le pouvoir de me supprimer ça. J’ai fini par accepté cela et j’ai continué ma route auprès de mon Maître.
J’ai compris plus tard que le Rentaï, si il ne m’avait pas accordé la Greffe, il ne m’avait pas pour autant rejeté. Il m’a accepté en son sein, il m’a bercé de son murmure apaisant et il a éteint mes peurs. En me faisant douter, il m’a fait réfléchir et il m’a fait comprendre que je n’avais pas besoin de Greffe.
Vois-tu Trystan, pour ceux qui l’obtiennent, la Greffe est comme un prolongement d’eux, une partie de leur âme qui a besoin de sortir. La partie de moi qui avait besoin de s’exprimer, c’est celle qui avait peur. J’avais peur de l’avenir, peur de ce que j’allais devenir, peur de la mort, mais aussi de la vie. Je me suis lancé sur cette Voie, au sein de laquelle je me sentais si bien, mais j’avais peur de l’endroit où elle m’emmenait. J’avais peur d’arriver. Et peur de ne pas être à la hauteur. Le Rentaï m’a fait prendre conscience de cette peur enfouie au plus profond de mon être. Grâce à lui, au lieu de la renier, l’ai affrontée. Je l’ai écoutée, comprise et acceptée. Et je n’ai plus eu peur. J’étais libéré. Finalement, le Rentaï m’a fait le plus beau des cadeaux : il m’a ouvert la porte de la Vie.
Peu de temps après, mon Maître m’a laissé prendre mon envol, seul face à l’océan.

Un an plus tard, j’ai pris mon premier apprenti, Timéo, un orphelin d’Al-Far, plein de promesses. Être maître à mon tour  été une expérience magnifique.

Après j’ai rencontré Svetlana... Et m’a vie a été de nouveau bouleversée. Je l’ai vu un soir danser à Al-Jeit. Elle était magnifique. J’ai eu la révélation que la Voie de la danse et celle des marchombres étaient deux voies semblables par bien des aspects et très complémentaires. Svetlana aurait fait une merveilleuse marchombre, j’en suis persuadé. Mais elle était soliste du Ballet Impériale et ne souhaitait rendre ses chaussons pour rien au monde, bien que la Voie des marchombres aurait pu la tenter en d’autres circonstances. Cela importait peu finalement, entre nous, ça a été le coup de foudre. Je suis resté à Al-Jeit avec elle et nous nous sommes mariés peu de temps après. On a vécu des années splendides... et nous avons eu une merveilleuse petite fille. Nina.
Elle avait une dizaine d’année quand j’ai ramené à la maison ma deuxième apprentie, Léah Ril’Manta, la fille d’un dessinateur de l’Académie d’Al-Jeit. Elle avait héritier du don pour le Dessin, et le sien était certainement plus développé que beaucoup d’autres, mais elle refusait de s’en servir et haïssait tout ce qui avait attrait à l’Imagination. Elle m’a suivi pour fuir le destin que ses parents avait tracé pour elle et elle est devenue une marchombre dont je suis fier, tout comme Timéo.

Les années ont continué à s’écouler et puis est advenu le plus grand chagrin de tout ma vie. La mort de Nina. Elle était née avec une maladie incurable et aucun rêveur n’a pu la sauver... Elle s’est éteinte alors qu’elle avait à peine quatorze ans...

Les jours, les semaines, les mois ont passé, sans que la plaie béante qui s’était ouverte dans nos cœurs ne réussisse à se refermer totalement. Svetlana est arrivée à la fin de sa carrière de danseuse interprète et elle a dit qu’elle aimerait déménager, changer de ville pour ouvrir une école de danse et recommencer une nouvelle vie loin du fantôme de Nina. J’ai accepté. Depuis la mort de notre fille, je broyais du noir, j’avais perdu le goût de vivre... Svetlana m’a proposé de recommencer à enseigner la Voie, que cela me changerait les idées et qu’il fallait continuer à vivre. Pour les vivants, et pour notre fille. Elle n’aurait pas voulu ça.

J’avais entendu parlé de l’Académie des Marchombres, pas loin du lac Chen. Nous avons donc convenu avec mon épouse que nous nous installerions à Al-Chen.
Cela fait maintenant un an que nous sommes ici. Elle a ouvert son école et moi, j’ai trouvé l’Académie... Bon j’avoue, j’ai mis un an à me décider à la chercher... Et bizarrement, je n’ai eu aucune difficulté à la trouver. J’attends maintenant un groupe d’élève, pour recommencer à vivre.

Je me tus. Trystan m’avais écouté avec une attention que je n’avais remarqué que chez lui. Il n’avait pas bronché ni émis le moindre commentaire, se contentant d’écouter. Il sourit.

- Merci Milos... Merci pour ton histoire et je suis sûr que maintenant, tout ira bien pour toi.

Il sourit, but d’une traite la fin de son verre et se leva d’un bond. Je lui tendis sa canne et le raccompagnai jusqu’à la porte. Juste avant qu’il ne parte, je lui posai une question à mon tour.

- Pourquoi toutes ces questions Trystan ?

Il sourit de nouveau.

- J’avais envie de te connaître, vraiment.

J’esquissai un sourire. Ce gosse m’étonnera toujours !

- A bientôt Trystan ! Reviens quand tu veux, la porte de cette maison te sera toujours ouverte !

- Salut Milo !

Il agita sa canne puis se détourna et prit le chemin de sa propre maison. Je le suivis du regard, avant de rentrer à mon tour. Des élèves m’attendaient.



- Où avez-vous connu le forum ?
          - Je suis Éole, votre étoile préférée (j'ai eu la permission d'Erwan pour créer ce compte )

- Présence sur le forum :
          - Je dirais entre 6 et 8

Wouah ! Ce personnage est magnifique, et ta fiche aussi !  
J'adore, j'adore, et dès que possible : RP !  

Pour moi, sans hésiter, tu peux prendre ce troisième personnage (de toutes façons si Erwan t'as donné son accord c'est que ça doit être bon xD)

Merci Kham' !!!

Re-bienvenue !

Personnage très intéressant, et magnifique fiche !

Cependant, pour moi, la nature de ta greffe ne va pas. Déjà, parce que les Greffes sont des extensions des Marchombres, et non des "ajouts" qui peuvent être "annulés". Ensuite parce que les Greffes des Envoleurs relèvent de l'Imagination, et que donc elles ne seront pas affectées par la tienne. Pour moi, cela soulève trop d'incohérences...

Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres, attendons leur avis.

Je comprends Je n'étais pas sûre non plus que ça irait ^^
Si les autres sont aussi de cet avis, j'ai une "solution de secours"

C'est vrai que par rapport aux Envoleurs, je n'y avais pas pensé ; et puis, c'est vrai aussi qu'une greffe fait partie du Marchombre, alors l'annuler... Je ne savais pas trop quoi en penser, mais je suis plutôt d'accord avec Erwan, finalement

Voilà ! ^^
Du coup, j'ai changé le paragraphe concernant la greffe (de "Je lui ai offert trois ans de ma vie" à "seul face à l'océan")

Moi j'ai qu'un commentaire et c'est ça: ÉOLE!

*ahem* je veux dire... J'aime le personnage :3

merci x)

Donc, pas de greffe ? ^^ C'est bien comme ça aussi

non pas de greffe ^^ c'était ma deuxième option si celle là n'était pas accepté

Un deuxième maitre sans greffe? Mais c'est que les marchombres seront bientôt trop faciles à tuer
Beau personnage Eole, qui aura l'honneur de mourir de ma main

Ah pour le moment elle s'occupe de Crystal hein ! Faut pas qu'elle soit trop gourmande la Lamn, sinon elle va faire une indigestion

Et au fait, ça va du coup comme j'ai changé le passage de la greffe ? ^^'

En tous cas, le nouveau passage sur la Greffe me convient! Mais j'attends l'avis d'un deuxième admin sur la question.

Cela me semble donc tout bon, personnellement.
Lanthane : il y a eu plus de Maîtres Marchombres que ça qui n'ont pas eu de Greffes !

Je te valide donc ! Tu es prise en période d'essai.
Amuse-toi bien !

Merciii !