Présentation de Kaizo Morden

Nom : Morden
Prénom : Kaizo
Age : 19ans
Camps: Marchombre
Particularités : Cicatrice le long du dos partant de l'épaule droite.
Lieu de naissance : Al-Jeit
Famille : Sa famille est actuellement inconnue, son père et sa mère adoptifs résident à Al-Jeit. De même que ses amis. Il n'a pas d'autre parents.


Caractère : Il est du genre eu sociable, il met du temps à faire confiance ce qui peut expliquer son nombre restreint d'amis. Il est obstiné et impulsif, ne lâchant jamais prise si il sait avoir raison ou être dans son bon droit. Il est cependant d'une loyauté sans faille et lorsqu'il échoue sur quelque chose il continuera de retenter jusqu'à réussir. Il aime les animaux, surtout les oiseaux, volants où le vent les portes et déteste que l'on lui dise ce qu'il doit faire. Cependant il sait quand faire preuve d'humilité et agir en conséquence.


Physique : Kaizo est de taille moyenne, a les cheveux noirs tout comme ses yeux. Il a une musculature fine et entretient sa forme physique. Il a une longue cicatrice le long du dos partant de son épaule droite, celle ci est  très marquée car la blessure était  assez profonde. Kaizo évite de montrer sa cicatrice aux autres, donc malgré le fait qu'il sache nager il ne s'est jamais baigner avec personne. Son visage est plutôt fin, on pourrait penser à un gamin mais son regard suggère toujours qu'il évalue la situation et est assez intimidant  . Il est doué au combat rapproché et a pour habitude de porter des tenues de couleur sombres ou à capuche qui cachent sont visage. Celles-ci sont souvent faites de tissu ou de cuir.


Accessoires et AnimauxKaizo porte toujours une dague sur lui, c'est le seul objet laissé par ses parents et ne possède aucun animal.

Je m'accroupis dans une ruelle d'Al-Jeit et sentai la pluie ruisseler sur mon visage, elle était douce, un peu comme une caresse. Je ne sais pas combien  de temps je suis resté là, réfléchissant aux quelques mots donnés par cet homme, adossé au mur alors que je restais là sans bouger : "L'Académie au Lac Chen". Je ne connaissais aucune académie aux alentours du lac Chen. C'était possiblement une mauvaise blague ou bien cet homme savait-il ce qu'il disait ? Il était sérieux, je détournai mon regard et lorsque je le cherchai à nouveau des yeux il avait disparu. J'étais perdu, ne sachant pas quoi faire ni où aller, si je rentrais maintenant que se passerait-il ? Je retournerais à ma vie de tous les jours ? Cette routine que je déteste, que je ne souhaite pas subir ? Ce que je veux c'est m'affranchir des limites que la capitale impose, des limites qu'une routine ordinaire impose. Vivre au jour le jour, ne pas se préoccuper de demain, vivre chaque instant à fond et profiter. Je refusai d'entendre certains qui en rigolaient ou disaient qu'il n'y avait pas de place pour la rêverie et toutes ces idées, car c'est cette routine qui assure une "longue vie". Je refusai d'entendre cela par des personnes se satisfaisant de l'acquis, d'une situation quel qu’elle soit sans aller plus loin, d'atteindre un but et continuer d'avancer même une fois celui-ci atteint, car on peut trouver un autre but plus haut.

Aujourd'hui je ne connais pas mes parents, j'ai été trouvé un soir devant le palier d'une maison avec une dague cachée sous la couverture dans laquelle j'étais emmitouflé, maman m'a recueilli et élevé. Mon père n'était que très peu souvent à la maison et lorsqu'il rentrait cela n'était qu'en coup de vent. J'ai eu une enfance souvent entrecoupée de périodes où je me battais régulièrement. Etant peu sociable et de nature solitaire, je ne m'entendais qu'avec peu de personnes mais en qui j'avais une entière confiance. Quand j’eus dix-huit ans, j'ai participé à des combats de rue organisés dans certaines rues malfamées de la capitale. Ces combats au début était rudes et je perdais souvent, mais depuis cela m'a permis de m'endurcir et de devenir plus fort pour affronter la réalité. Surtout lorsque un de ces gars vous prend en traître après une défaite et vous gratifie d'une longue estafilade dans le dos après avoir été battu.

Actuellement deux questions se posent à moi, si je vais à cette académie qui y trouverais-je ? Et m'offrira-t-elle ce que je recherche ? Il me semble qu'en fait j'avais bel et bien entendu parler d'une académie, une académie de marchombres, ces personnes libres, discrètes et omniprésentes à la fois. Si j'ai envie de liberté, peut être devrais-je commencer par là. Je levai la tête contemplant les derniers nuages tracer leur route sans fin à travers le ciel. Ce jour-là, il y a un an, je ressentais la même chose, ce besoin de partir.

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C'était il y a un an, je venais d'atteindre la majorité, j'avais eu le droit à un repas de fête le midi, et en fin d'après-midi j'avais voulu partir, je m'étais rendu aux portes d'Al-Jeit. Une légère brise soufflait, un vent de liberté, d'aventure et un souhait de découvrir le monde. Oui j'en avais envie. J'allais partir, mais pensant à mère, père et mes amis je revins sur mes pas. Je me promis de partir un jour, je rentrai à la maison. Rassemblant mes parents autour de la table je me levai et leur demandai de m'écouter :

-Maman, papa, je veux partir, je pense avoir besoin d'encore un peu de temps, mais je veux partir. Je veux savoir ce qui est arrivé à mes parents, et qui ils étaient. Je garde cette pensée à un endroit dans ma tête. Un jour je partirai.

Je vis bien que cela choqua ma mère, mais mon père resta impassible, ses mains posées sur la table en bois. Il me toisait du regard, me jugeait et me regarda dans les yeux. Je lisais bien de la colère et peut être un peu d'inquiétude, et il prit la parole :

-D'accord, tu veux partir alors fait comme tu le souhaites, je t'encourage à prendre tes décisions toi-même, mais sache que partir sans la moindre ligne de départ, sans idée d'où aller ne sert à rien et te conduira à te perdre. Réfléchis bien à cela.

Je comprenais bien ce que disais mon père, ma mère resta interdite. Je montai dans ma chambre et repris ma routine pendant un temps.

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Me voilà maintenant debout, la pluie passée, le beau temps revenu et, toujours, cette brise. Un murmure porté par le vent me parvint :

-Rend toi à l'académie, trace-toi une route, suis ta voie. Et vis.

Ainsi je partis pour l'académie, d'après les indications de cet inconnu, elle devrait se trouver près du Lac Chen. Je partis simplement, le peu d'affaires que j'avais étais dans un sac et à ma ceinture cette dague qui ne me quittait jamais. Le soleil m'accompagna durant tout mon voyage, en effet une fois arrivé au bord de cette gigantesque étendue d'eau miroitante, je ne puis que profiter de ce spectacle. Les rayons du soleil se reflètent dans l'eau et donnaient cette impression d'un lac scintillant. Une vision de paix, de beauté et d'harmonie. Juste comptait le moment, prendre le temps. Profiter, humer ce doux parfum de plaines et de nature. Je repris mon chemin et arrivai enfin en face d'un bâtiment, un édifice jouxtant le sud-est du lac. Je me dirigeai vers l'académie, un sourire aux lèvres, accompagné de la brise dans mon dos.
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