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 Présentation de Theia Locklear

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3 participants
AuteurMessage
Theia Locklear
Maître Envoleur à l'essai
Theia Locklear


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MessageSujet: Présentation de Theia Locklear   Présentation de Theia Locklear Icon_minitimeJeu 10 Mai 2018, 03:19

Présentation de Locklear Theia
Identité
Nom : Locklear
Prénom : Theia
Age : 27
Camps:Envoleuse (Maître)
Particularités :Yeux dorés, as été élevée à la fois par un Thül nommé Theran Locklear et un forgeron frontalier hors de l'ordinaire nommé Dil'Duran, élevée en grande partie dans la jungle d'hulm.
Lieu de naissance : Inconnu, as été adoptée et élevée pendant 6 ans au bords du lac Chen par un guerrier Thül, puis plus de 15 ans dans la jungle d'hulm
Descriptions
Famille : Mes parents biologiques, j'en ais rien à foutre.

Ils m'ont abandonner, alors autant dire qu'ils sont pires que les Thüls qui voulaient me tuer pour ''m’épargner'' une vie trop dure.

J'ai jamais eu de mère, par contre j'ai deux pères et ça valait grandement l'échange!

Theran, mon premier papa, était Thül et il m'as appris à en être une aussi, à être fière de mon héritage adoptif. Selon Dil'Duran, même dans la mort il as refuser de tomber par terre, c'était un grand homme qui garde à jamais une place dans mon coeur et dont je porte fièrement le nom de famille.

Dil'Duran, justement, c'est mon second père, sûrement le plus grand forgeron de l'empire, de bien plus encore selon moi, il m'as un jour révélé être celui qui as découvert comment forger la vargelite, bien qu'un supérieur ne lui ais piquer sa découverte et toute la gloire et le profit qui en as découler...

Il m'as appris à être frontalière, et plus encore.

Je suis un bébé Alavirien.

Je suis une fillette Thül.

Je suis une femme Frontalière.

Je me nomme Theia Locklear Duran, et ceci est MON histoire.


Caractère : Le gagnant décide qui as raison.

Cette pensée est potentiellement l'une des seules choses liant inexorablement son apprentissage Thül et celui, mi frontalier, que Theia as reçu.

Là où son premier père, cela dit, y voyait un amalgame de divinités formants le monde, où chaque être occupait une place dans un panthéon énorme du haut duquel trônait sa fille, Dil'Duran, lui, y voit simplement une vision du monde ciselée par une vie dure, remplie de souffrance, de guerre et de survie.

Certains diraient que c'est sans coeur et égoïste, mais Theia as appris à penser avant tout à sa propre survie, même si cela doit être au dépend de celle des autres.

Après tout, si treize personnes meurs de faim alors que la quatorzième survit en gardant toute la nourriture pour elle même, il n'y en aura qu'une seule pour dire ce qui s'est ''vraiment'' passé...

...Le victorieux décide de la vérité, tel en va l'histoire du monde.


Physique :Née d'une mère Alavirienne, Theia est petite, particulièrement puisqu'elle dit à qui veut l'entendre, et à ceux qui ne veulent pas, qu'elle est Thül.

La seconde chose, parfois la première, qui frappe, ce sont ses yeux de couleurs or. En partie la raison pour laquelle les Thüls ne voulaient pas tous d'elle, un tel trait n'étant pas particulièrement bien vu chez certains des plus conservateurs et traditionalistes d'entre eux.

Ses vêtements favoris sont un drôle mélange d'un habit de voyage traditionnel Thül couplé à une fourrure de loup et des brassards frontaliers ainsi que des bottes et une armure faits d'un cuir particulièrement rare de par la difficulté de l'obtenir et celle, encore pire, de le mouler : un cuir de brûleur.

Ses cheveux, long, noirs et droits, lui donne selon certains un air plutôt ''noble''.


Accessoires et AnimauxUn couteau d'os et une cape de voyage en peau de loup ne la quitte jamais, une hache, arme de prédilection du clan Thül de son père et, par conséquent, d'elle même, ne la quitte jamais non plus.

Son arme primaire, cela dit, elle l'as forgée elle même, sous le tuteurage de son seconde père Dil'Duran. Une épée que n'importe quel combattant d'expérience qualifierait de ''Trop grande, trop lourde, trop large, juste trop quoi.'' du noir reluisant de la vargelite, Theia as appris à la maniée comme si elle ne pesait guerre plus qu'une simple épée courte en causant plus de dommages qu'en serait capable la plupart des Thüls armés d'un hache de guerre.

Elle transporte aussi quelques armes secondaires, tel une dague additionnelle, en acier, ainsi que toute une panoplie de forgeron incluant un lourd marteau accompagné de toute un assortiment de pinces de toutes sortes et quelques couteaux de lancer.
Histoire

L'hitoire n'entre pas dans le post, trop longue, donc je vais la postée en suite...
Derrière l'écran
J'ai connu le forum :Autre
Présence sur le forum : De 3 à 6 /7


Dernière édition par Theia Locklear le Jeu 10 Mai 2018, 08:08, édité 2 fois
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Theia Locklear
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MessageSujet: Re: Présentation de Theia Locklear   Présentation de Theia Locklear Icon_minitimeJeu 10 Mai 2018, 03:53

Histoire


Je m'appelle Theran Locklear.

Je suis un Thül de taille respectable, ami du chef de guerre Märn Eaghan, cousin éloigné d'un autre chef de guerre nommé Qark.

De toute ma vie, je n'avais pas pris de décisions vraiment importante, content de suivre mon chef dans ses choix, jusqu'à ce jour fatidique où une femme, inconnue de tous, est venue et nous as confié sa fille.

Märn, comme la plupart des guerriers, étaient de l'avis pragmatique. C'est pas une Thül, donc c'est pas notre problème, donc on as qu'à la laisser là, dans son panier avec sa couverture. Soit elle crève de faim, soit quelqu'un la trouve.

Comme nous étions en pleine expéditions en terres peu visités, il aurait donc appliqué la ''merci'' de la tuée sur place pour lui épargner une mort plus douloureuse.

Les Thüls sont un peuple fier, dur, forgé dans le feu des combats dans l'acier des traditions et de millénaires de pratique. Mes parents m'ont appris peu de choses, laissant le monde m'apprendre le reste.

Mais personne ne m'as jamais appris à tuer les enfants ou les innocents, ni à rejeter une potentielle guerrière.

Remettre en question la décision de son chef de guerre est un acte de grand déshonneur, le menacer encore pire.

Le pire acte possible, outre le meurtre, consiste en levé son arme contre son chef.

Je suis un guerrier Thül.

Et quand la hache de Märn Eaghan descendit dans un arc de mort vers le panier contenant le poupon, ce fut mon arme déshonorée qui l'arrêta. Ma voix profane qui le menaça s'il osait lever la main sur cette enfant. Mon bras hérétique qui donna le coup d'épée lui tranchant la tête quand il eu émit sa sentence inexorable.

Je me nomme Theran Locklear, et ceci est mon histoire.


Once I was just five years old my papa told me :
''Go make yourself some friends or you'll be lonely''
Once I was just five years old...

...It was a big big world, but we thought we were bigger,
Pushing each other to the limits, we were learning quicker...

Dit papa, pourquoi on as pas le droit d'approcher et de parler aux gens de la tribu qui se pointe tout les ans?

Je soupire, déposant ma hache aux côtés de la grosse pile de bois que ma fille adoptive tente tant bien que mal de corder plus vite que je ne le coupe, enfin, elle tentait, avant de s'arrêter pour une de ses questions.

Elle parle peu, pour une enfant de son âge, mais comme d'habitude, elle ne parle pas pour rien, sa question est pleine de sens et demande une réponse approfondie.

Une réponse que je ne suis pas prêt à lui offrir, pas encore.

Elle me regarde du haut de ses sept ans, les bras croisés comme si c'était elle la géante et moi l'enfant qui devrait être intimidé, je lui sourit malgré moi alors même que je vois la ''Tribu'', mon ancien groupe, passé sur le chemin, avec une caravane plus loin derrière.

Quelques un nous observent une seconde, la plupart avec de la haine dans les yeux, même les enfants, si rare dans ce genre de groupe, qui les accompagnent nous observent avec la même rage.

Et ma fille leur renvoi bien, ne cherchant pas pour une seconde à se cacher.

Je m’apprête à lui répondre quand j’aperçois un des garçons attraper une roche grosse comme son poing et sourire méchamment. Je vois d'ici la scène et tente de courir dans le chemin avant que le projectile n'atteigne mon enfant, bien que je sache que je vais arriver trop tard.

Pourtant, elle me vois, se retourne, aperçoit la roche...

...Et l'attrape au vol.

Comme ça, comme si c'était normal, ta-dam que j'ai une belle pierre! Elle l'observe une seconde... Puis la lance droit vers le gamin, qui la prends en pleine tronche.

Une partie de moi est fière.

L'autre, complètement livide.

Un des guerriers se retourne vers nous et tire son épée en faisant un pas vers ma fille, probablement le père de ce petit sauvage.

J'attrape ma hache de guerre et me place devant elle, les mains sur la tête de mon arme dans un message clair. L'homme hésite une seconde, grince des dents, puis retourne avec son groupe en rangeant son arme. Je soupire en mettant un genou en terre, observant ma fille qui tente de cacher sa main. Je l'ouvre délicatement, découvrant une vilaine coupure, probablement faite en attrapant cette roche, et je commence à la soigner avec quelques herbes et un bandage tout en lui rappelant la seule explication que je lui donne pour cette haine.


N'oublie jamais ce que nous sommes, Theïa, nous sommes des exiles, et ce ne sont pas une tribu, mais bien une bande de guerre, je te l'ais déjà dit...

Elle croise les bras à nouveau en me regardant droit dans les yeux, un sourcil relevé, non satisfaite de la réponse.

Non papa, c'est une tribu, parce qu'ils ne sont que des sauva--

Elle ne termine pas sa phrase, je ne l'ais pas frappé fort, à peine assez pour faire bouger sa tête, pourtant elle porte la main à sa joue avec des yeux pleins d'incompréhension et de larmes en me fixant.

Soit respectueuse, Theïa, je t'ai déjà dit que ce ne sont pas des sauvages, il s'agit là de nos frères et sœurs, de notre race, qu'ils aiment ça ou non, que tu aime ça ou non, nous sommes tous Thüls.

Mon regard s'attendrit alors que je déplace légèrement sa main, observant sa joue même pas rouge, et applique un onguent comme s'il y avait la plus vilaine blessure au monde, ce qui n'est pas faux.

La blessure du cœur, c'est la plus grande qui existe.


Menteur.

J'ouvre grand les yeux en l'observant. Elle as toujours été rebelle, mais jamais au grand jamais ma fille n'oserait ne serait-ce que sous-entendre quelque chose d’irrespectueux à mon égard... À moins de se sentir profondément trahie.

Tous les enfants de la caravane, tout les Thüls, sont plus grands que moi! J'ai la taille d'un alavirien! T'es qu'un menteur et un tricheur, t'arrête pas de dire que je suis ton égale et tu ose même pas me dire que je ne suis pas Thül!

THEÏA!

Trop tard, elle s'est déjà enfui en courant, je tente de la suivre, mais elle passe dans le bois non loin et utilise les chemins les plus bas, que seul une petite sourie comme elle pourrait suivre rapidement. Je soupire donc et sort l'épée courte que je traîne avec moi, plus une machette qu'autre chose depuis que j'ai quitté la bande, et me prépare à de longues recherches... Et à une longue conversation.

Je voulais garder ma fille pour moi tout seul, ne pas lui avouer la terrible vérité, la voir encore me regarder avec de grands yeux plein d'admiration, l'entendre dire ''Mon papa c'est le meilleur''... Mais il est temps de répondre à ses questions. Advienne que pourra.

Pourtant, je la trouve plus rapidement que je le pensais, elle est là, à peine trente mètres plus loin qu'où je l'avais perdue de vue, assise en tailleur, boudeuse, et je m'assoie à ses côtés en commençant. Elle as droit de savoir la vérité, me dis-je en parlant, un poid se levant de mes épaules et un autre, plus lourd le remplaçant... Aujourd'hui, peut-être que je vais perdre pour de bon la confiance de ma fille, après tout, je suis un traître et un meurtrier...

Pourtant, à la fin de mon récit, elle me sourit et sèche ses larmes du revers de ses petites mains... Puis me surprends encore une fois quand elle me dit enfin ce qu'elle en pense.


J'le savais bien, que c'était mon papa le plus fort..!

Thor Odin's son,
Protector of mankind,
Rise to meet your fate,
Your destiny awaits.

Theran, Locklear's son,
Protector of mankind,
Rise to meet your fate,
Ragnarök awaits...

L’homme soupira en remontant le harnais de fortune sur ses épaules.

Ça faisait un moment qu’il vivait ainsi, seul, hors du temps et loin de la civilisation, pourtant, il lui arrivait parfois de regretter l’époque où il avait quelqu’un avec qui parler.

Mais le souvenir encore trop frais de ce que la civilisation lui avait fait, de ce qu’elle avait fait à la femme qu’il aimait, aussi, rendait pour lui impensable l’idée de retourner vivre en ville ou, pire, à la citadelle.

Le frontalier souleva un sourcil en entendant un autre souffle. Quelqu’un l’attendait chez lui, mais qui..? Les gens sachant où il s’était installer se comptaient sur les doigts d’une main et ce facilement, avec des doigts en surplus…

Et puis il avait quitté la citadelle moins d’un an auparavant, même s’il s’était vite fait à son nouvel environnement…

...Les personnes qui étaient au courant étaient principalement mineures.

Quand le frontalier aperçu le Thül, gigantesque, qui se tenait contre le mur externe de sa maison avec difficultée, il grogna malgré lui.

Les Thüls : on coupait les liens avec les frontaliers et ils y voyaient une occasion de venir pisser le sang sur votre parquet.

N'apportant que peu d’attention à l’étranger, le frontalier continua de tirer son fardeau jusqu’à un petit atelier de dépeçage qu’il avait confectionner et y laissa la carcasse.

Il comptait ignorer ce type, rentrer, puis le laisser à ses affaires.

Sauf que quand il passa à côté, une main se referma sur son tabard.

Petite, courte, trop petite pour être celle de l’homme.

Il baissa les yeux pour voir la main, frêle, d’une alavirienne, ou une frontalière, difficile à dire vite comme ça, qui devait avoir tout au plus six ans, probablement moins, qui l’avait attrapé dans son sommeil. Elle avait de la terre sur les joues, des égratignures un peu partout et elle semblait être dans un sommeil plus douloureux que réparateur.

Et merde, se dit l’homme en observant le géant dans les yeux, faibles. Ce type était mourant et franchement, le frontalier espérait qu’il ne lui demande pas ce qu’il croyait qu’il lui demanderait.


Theia… Son nom est… Theia…Locklear...

S’il vous plais étranger, ne… Ne laissez… Ne laissez pas ma fille mourir…


Le géant attrapa l’épaule de l’homme, serrant un instant.

Il avait été soldat, frontalier, exilé par son propre choix, mais il n’avait jamais été père, il n’avait pas ça dans le sang.

Pourtant, il attrapa le fragile paquet que constituait la jeune fille dormant et fixa les yeux de cet étranger qui changerait sa vie à jamais. Hocha la tête.

Le mot merci fut la dernière chose que Theran Locklear prononça avant de s'effondrer.

Le frontalier observa le soldat, gigantesque, qui même dans la mort tenait toujours son immense hache, puis l’enfant qu’il tenait dans ses bras et entra dans la maison pour la déposer sur le lit, la couvrir de la seule couverture qu’il avait et sortit de nouveau pour couper du bois.

Il s’était exilé, mais il n’était pas sauvage. Un guerrier Thül demandait un bûcher et il comptait faire le plus grand possible, même si tout ce qu’il y avait autour risquait d’y passer…

...Cet homme le méritait, il était père.


Time
Will come
When you'll have to rise
Above the best and prove yourself
Your spirit never dies…

...Farewell, I've gone to take my throne above.

But don't weep for me
'Cause this will be
The labor of my love...

L’homme apporta les deux assiettes dans la chambre, autant être là quand la petite s'éveillerait, il ne comptait pas lui cacher qu’elle ne reverrait jamais son père…

...Dans ce monde, il valait mieux s’y faire rapidement.

Il avait à peine entamer son repas quand elle ouvrit les yeux et se redressa lentement. Le frontalier lui fourra une assiette remplie de nourriture sous le nez et elle paru déboussoler un instant. Quand elle parla, il remarqua un accent fort, puissant. Cette gamine n’était pas une gamine des rues ou une citadine, se dit-il, elle n’avait pas le langage de ceux-ci.

Où… Suis-je..? Où est mon papa..?

Ton père est mort hier juste après m’avoir demander de m’assurer que tu ne meurs pas.

C’est du siffleur et des légumes que j’ai fais pousser moi même, mange, tu en auras besoin.


Certains auraient dit que c’était sans coeur, mais l’homme, habitué à la vie militaire, n’avait jamais eu de grands cours de civilités.

Pourtant la gamine ne pleura pas, enfin pas vraiment, une larme coula sur sa joue, mais elle ne cria pas, comme les enfants de son âge avaient tendance à faire, ni ne s’apitoya sur son sort.


Je… Partirais demain alors…

Pour faire quoi?

Je sais pas.

Moi, je sais.


Elle lève la tête, curieuse.

Pour ramasser du bois, j’en ais besoin vu le bûcher pour ton père… Oh et c’est quoi ton nom complet?

Theia Locklear…

À partir de maintenant, je te prends sous mon aile, mais en échange tu porteras mon nom de famille aussi, en secret si tu veux, tu te présente comme tu veux, c’est d’accord?

Elle hésite un long moment, puis hoche la tête avant même de me demander ce qu’est mon nom, en fait elle me surprend avec sa question, car elle semble se ficher de mon nom.

C’est quoi mon nouveau nom..?

Theia Locklear… Duran.


Elle répète le nom plusieurs fois puis rigole avant de me sourire.

J’aime bien! Et puis j’ai jamais eu de maman alors à la place j’aurais eu deux papa! C’est mieux comme ça de toute façon, les filles c’est toujours en train de se foutre du maquillage!

Elle grimace en disant cela et j’éclate de rire malgré moi. Un enfant, c’est si pur… Après tout, il semble bien que j’aurais quelqu’un à qui parler qui me fera de la conversation intéressante.

Et bien mange alors, ma grande! On as du pain sur la planche demain!

Oh fait c’est quoi ton nom et tu fais quoi dans la vie? Et puis on est où d’abord hein dit?

Une question à la fois, mais sinon je suis forgeron… Nous sommes en pleine jungle d’hulm.

Je me nomme Dil’Duran, mais tu peux m’appeler comme tu veux, petite.


Bon ben je vais t’appeler papa alors! C’est plus simple et puis si c’est toi qui est mon adulte, maintenant, tu fait partie de ma famille! Ça te plait d’être un Thül, maintenant?

J’éclate encore de rire. Décidément, elle est pleine d’énergie… Elle me rappelle Dana, me dis-je en répondant à une autre de ses questions.

Après tout, j’ai si peu souvent eu une compagnie que je pouvais apprécier, maintenant la vie me donne la chance d’avoir cette potentielle apprentie…

...Et Thül, frontalier, alavirienne, tout ça on s’en moque, au fond, d’une façon ou d’une autre, quand j’en aurais fini avec elle, elle pourra confectionner les armes les plus étranges et les plus spéciales sans problème, tuer un brûleur avec une main attachée dans le dos, exploit que j’ai l’intention d’essayer dans une semaine ou deux, et surtout, de survivre en plein milieu de cet endroit.

Je me nomme Laur'Dil ''Allan'' Duran, et ceci est mon histoire.



Born underground,
Suckled from a teat of stone.

Raised in the dark,
The safety of our mountain home.

Skin made of iron,
Steel in our bones,
To dig and dig makes us free,
Come on, brothers, sing with me..!

Je soulève la pièce de fer et l’observe un instant, mon regard glissant sur la lame. Elle est parfaitement droite, j’ai réussis, j’ai enfin réussis à faire le traitement thermique d’une lame en vargelite!

J’attrape le manche que j’ai confectionné un peu plus tôt et l’installe, avec la garde et le pommeau, puis frappe de mon marteau sur ce dernier pour tout bien sceller en place. J’observe l’épée, fière de moi, puis la dépose un instant pour faire une gravure à l’acide sur le manche, mais dans ma hâte j’en renverse sur mes vêtements, alors je repose tout en jurant et retire tout ça. Papa va vraiment pas être content, j’ai saloper un tablier en cuir de brûleur, c'est pas exactement facile à confectionner, le cuir est trop dûr…

Justement, il entre dans la forge et je me retourne, même s’il va me passer un savon, je lui saute dans les bras pour un câlin, ça fait une semaine qu’il est partit alors hein, il me manque!


Salut Papa! Tu m’as manqué! Désoler, j’ai un peu saloper mon tablier par accident, c’était l’acide à vargelite, donc ça as passer au travers vraiment facilement…

Tu oublie l’acide ou le tablier et tu te fou un truc sur le dos jeune fille, non mais les jeunes j’vous jure, ça prends même plus le temps de s’habiller, je suis supposé réagir comment moi, en me bouffant ma gamine de quinze ans, torse nu, par la gueule, hein!?

Euh, avec un sourire?

Il soupire et je lui fait une grimace en passant un simple tabard à manches que j’ai confectionner plus tôt ce mois ci, puis m’approche pour lui embrasser la joue… Et je vois qu’il tient mon arme dans les mains, l’examine, donne un ou deux coups dans le vent puis il se retourne vers moi, alors je déglutit un instant. La dernière fois que j’ai tenté de forger la vargelite, il as briser la lame parce que c’était trop brouillon pour porter le nom Dil’Duran, selon lui.

Il se retourne vers moi, puis me fiche la lame dans les mains.


Enlève le tabard après tout, il semble que tu forge mieux quand tu porte moins de vêtements.

Puis il marche tranquillement vers l’arche de pierre menant à la cuisine.

Je reste un instant interdite puis sourit et fait une légère révérence.


Merci, maître.

C’est la première fois que papa me complimente sur une de mes oeuvres.

Je n’ais donc qu’un choix : devenir encore meilleure pour qu’il le fasse tout le temps..!


In a crooked little town,
They were lost and never found.


Fallen leaves, Fallen leaves, Fallen leaves,
On the ground…

I hitched a ride,
Until the coast,
To leave behind,
All of my ghosts.

Searching for something,
I couldn't find at home...

J’observe la terre, vierge, autour de moi.

Dire qu’il y as de ça moins d’un an j’aurais pleuré si papa m'avait fiche à la porte, en ce moment je comprends qu’il n’y as simplement plus rien que je puisse apprendre à rester au nid, et puis il as pas tord, si je compte devenir forgeronne, il me faut mon propre atelier.

Je croyais d’abord m’installer dans les plaines de Shaal, mais même là, il y avait trop de villages à mon goût, tout le monde veut sembler vouloir être un ami alors qu’ils se fichent de vous, en vrai, les maréchaux ferrants prétendant apprécié de rencontrer quelqu’un qui sait comment se servir d’un marteau, mais m’offrant tout un apprentissage, comme si j’avais besoin d’être emprisonné chez un vieux croulant qui ne s’intéresse à moi qu’à cause de mes courbes, sérieux!

Et puis je suis forgeronne, moi, je ne fais pas que faire des fers à chevaux!

Du coup je me retrouve à choisir un endroit aussi fou, possiblement aussi dangereux, que celui où vis mon paternel, que celui où j’ai passer le plus gros de mon enfance.

Les marais D’Ankai sont parfaits, pour ma future forge.


I feel I've come to realize,
How fast life can be compromised.

Step back to see what's going on,
I can't believe this happened to you,
This happened to you…

It's just a problem that I'm faced with,
Am I not the only one who hates to stand by..?

Complications that are first in this line,
With all these pictures running through my mind…

L’homme passa devant l’aile des maîtres sans s’arrêter, ne se formalisant pas de ses ‘’Confrères’’ qui marmonnait en le voyant se promener ainsi dans les couloirs le plus naturellement du monde après tant d’années loin du chaos.

Il ne se formalisa pas non plus d’un mentaï qui le reconnut et s’apprêtait presque à lui demander ce qu’il venait faire dans le coin, se contentant de continuer sur sa lancée et d’entrer dans un bureau, sans frapper à la porte, qui causa à tous de détourner le regard.

Peux de gens voulaient y entrer, de gré ou de force, moins de gens encore y serait entré sans frapper pour avertir son occupant.

Voïmakas était un homme dangereux, après tout.


Voï! Mon pote, ça roule? La famille et les chaussures aussi? Bien, bien, parfait, m’en fiche, j’ai un service à te demander.

Après toute ces années, le mentaï qui était, contrairement à lui, rester au service du chaos ne se formalisait toujours pas du manque de révérence de celui qui avait un jour parcouru le chemin de l’imagination à ses côtés, se dit l’ex Mentaï devenu ex envoleur.

En fait il ne daigna même pas lever la tête, symbole qu’il était occupé, assez occuper ou assez contrarié pour ne pas vraiment vouloir l’écouter, se dit Rybris en continuant malgré tout, il n’avait pas été fiche dehors, donc le mentaï gardait encore une oreille ouverte, il fallait bien son retour après plus de dix ans pour attiser sa curiosité, à cette vieille branche..!


Oh oui moi ça va, merci de demander, j’ai vu que mon fils s’est fait une base improvisée sous l’ombreuse, faut croire qu’on est tous fou, dans la famille, bon, trève de bavardage, je voudrais que tu rajoute une élève, dans un groupe ne contenant qu’elle, mais pas besoin de la fiche sur le panneau d’affichage, elle connait pas le domaine. Theia Locklear, le nom.

L’homme avait, même en continuant d’écrire, soulever un sourcil. Forcément, un type qui as quitter pour ne plus avoir à prendre de cours et qui revient en mode ‘’Ouais faudrait foutre un nouveau groupe merci!’’ ce n’était pas trop commun…

Je vais aller la chercher cette semaine, je pars ce soir, oh et Voï..?

...C’est la fille de Dil’Duran.


Cette fois-ci, la plume du mentaï se figea un instant et celui-ci daigna enfin lever les yeux pour jauger son interlocuteur, il le fixa pendant au moins une minute avant d’enfin hocher la tête et retourner à sa paperasse, au même moment où le maître nouvellement réaffecté sortait du bureau, rencontrant Hien au moment où il ouvrait la porte.

Hien! Ma grande! Toujours aussi charmante, je vois, je dois partir mais je reviendrais prendre le thé un de ces jours, promis, mais pas besoin de préparer les tasses ou les feuilles, tu me connais, je ne bois jamais quelque chose offert par une jolie fille!

Il l’évita souplement en ricanant, en fait il ne buvait jamais quelque chose offert par qui que ce soit. Trop dangereux. Surtout que si cette fille était à moitié aussi dangereuse que son paternel, même pendant cet apprentissage, il devrait se méfier…

...Mais après tout, peut-être serait-elle une des rare à survivre à un apprentissage avec lui sans devenir folle…

...C’était rare qu’il soit autant intéressé par une potentielle recrue, au point de la lancer dans ce monde qu’était le domaine, avec tout ses risques. De ses dix derniers élèves, trois avaient survécus à l’entraînement et l’un d’eux avait tué les deux autre avant de s’attaquer à lui, il suspectait d’ailleur une machination de mentaï haut placer dans tout ça, alors cette Theia en aurait pour son argent…


Everybody's got their problems,
Everybody says the same things to you.

It's just a matter how you solve them,
And knowing how to change the things you've been through

Je tire lentement du bois que j’ai couper plus loin dans le marais, il y as un nombre surprenant d’arbres, dans cet endroit, dans le harnais attaché à mon torse vers ma petite forteresse de fortune.

Ça commence à ressembler un peu à l’atelier de papa, même s’il me reste beaucoup de travail pour l'agrandir, en ce moment j’ai qu’une salle où j’ai rapidement assembler une table et une chaise, mais pour agrandir faudra que je remonte au nord pour trouver de la pierre pour les fondations et pour faire un four avec, donc ça serait sûrement pas avant la semaine prochaine que je pourrais commencer les travaux. C’est dommage, y’as pas de brûleurs, dans le coin, j’vais peut-être devoir déplacer mes activités dans le coin du plateau d’astariul après tout, sans leur cuir si résistant, pratiquer l’art façon Duran va pas être facile… Si seulement y’avait une forêt pas loin où je ne risquerais pas de rencontrer un paquet de faëls.

Encore que remarquez, avoir une panoplie de clients non loin serait utile.

Je sors de mes pensés en sentant une odeur de brûler.

Ça sent le feu, mais comment diable un feu pourrait-il commencer dans un endroit si humide..?

Je défais mon harnais, le récupère dans mon sac et cours vers ma nouvelle maison pour la trouver en train de brûler et un connard tenant encore un briquet de pierre juste à côté.


Oh c’était chez toi? J’espère ne pas trop déranger, je venais passer une commande…

J’hausse un sourcil pas très amusée.

Alors dans ces marais les salopards aussi, ça pousse? Intéressant


Nah, de toute façon je comptais déménager, y’as pas assez de bestioles, dans le coin.

Intéressant, et si je brûle cet atelier là aussi..?

Je laisse souplement mon sac tomber par terre, en sortant simplement l’énorme marteau de forge que mon père m’as donner en cadeau.

Un cadavre, ça peux rien brûler du tout…

Il me sourit comme ce qu’il est (Un con) et remet son briquet dans sa poche. S’il était plus jeune, il serait assez mignon pour que je pense à le fiche au lit - qu’il vient de brûler de toute alors c’est pas vraiment possible - mais voilà, il est trop vieux, de loin, même si à son regard, je ne suis pas sûr qu’il soit de cet avis.

Start it up,
Turn it on,
We can ride this storm.

A grip of hope in our hands,
For the coming dawn.

Up to our necks in complexities,
Causing us to pause,
As we collect our thoughts…

J’observe la nouvelle forge, sous mes yeux, c’est déjà mieux qu’avant en moins d’un mois… Avec trois salles distinctes, j’avoue que si, au début, les faëls se méfiait et qu’un messager est même venu voir ce que je voulais à la forêt, quand j’ai simplement expliqué que je voulais faire une forge ils ont tout de suite moins douté de mes intentions.

Surtout après que je leur ais fait cadeau d’une dizaine d’arcs et de flèches fait selon leurs coutumes. Papa m’as expliquer il y as longtemps comment faire l’arc étrange, petit et pourtant tellement puissant et rapide, de ce peuple. L’un d’eux, semblant plus vieux, est même venu me voir pour une réparation sur un couteau qui portait la marque familiale! Quand il as remarqué que j’apposait presque la même sur mes armes et que je lui ais dis que mon père était forgeron, il as fait 2+2 et il semble bien que ça donne quatre, parce qu’après ça, les éclaireurs faëls ont même commencé à venir me voir de temps à autre et je me suis fais quelque potes.

Mais c’est un peuple fichtrement intelligent : ils n’aiment pas Rybris, m’ont-ils avouer en l’ayant aperçu un jour. Je rigole en y repensant, je l’aime pas du tout non plus, ce mec, mais voilà, s’il as brûlé ma forge dans les marais, il m’as aussi aider à reconstruire ici, m’as passer une commande très bizarre - une épée qui résisterait à l’électricité tout en étant conductrice - et il m’as aussi fait une offre énigmatique, il m’as simplement donner une phrase qui, selon lui, as été prononcée par ‘’Le plus grand cabochard un peu con et attachiant que le monde ais porter.’’

Une phrase qui, je ne sais pas trop pourquoi, m’as parler au plus profond de moi même, au point où je l’ais graver dans du bois et l’ais accrocher dans ma forge, dehors, où j’ai fais un plancher rudimentaire en pierres pour pas que ça prenne feu.

‘’Il y as, dans le chaos, une liberté absolue’’

Je sais pas pourquoi, mais cette phrase me rappelle toujours le travail à la forge, ce chaos de pensés, de feu, d’alcool, d’huile et de coups de marteau.

Là, je suis libre, devant l’enclume.

Et il m’as dis qu’il pourrait s’arranger pour que je le sois toujours, si je lui accordait quelques années de ma vie.

Il m’as donner une semaine pour me décider, c’est à dire jusqu’à demain.

J’ai déjà pris ma décision… Et c’est pour ça que je ne suis pas étonnée quand je vois arriver Gillian, une amie faël, qui as accepter de surveiller la baraque pour pas qu’elle soit trop hors d’état à mon retour. Pourtant quand j’ouvre la porte je suis surprise, parce qu’il y as bien une dizaine de faël, là.

Si on m'avait dit un jour qu’une poignée de faëls viendraient me souhaiter bonne chance dans un voyage…

Rybris m’attends à la sortie de la forêt et, quand je le vois, je remarque qu’il est accompagné d’un mec plus jeune qui est en train de lui parler et, quand je les rejoins, il m’observe d’un regard pas très chic et assez clair, ce type payerait cher pour me voir sans mes vêtements.

Je place mes choses sur le cheval que mon nouveau ‘’Maître’’ m’indique et me retourne, l’autre est pas très loin alors je l’approche sans bruit, souffle légèrement dans son cou, le faisant stopper ses mouvements en plein milieu, puis je fais claquer légèrement mes lèvres et il frissonne, ça me fait sourire. Toujours marrant comment un mec qui est pas habitué aux femmes indépendantes est facile à impressionner.

Je lui pique un clin d’oeil quand je passe à côté de lui.

Je sens encore son regard sur mes hanches longtemps après avoir rejoint Rybris pour établir où on va exactement.


I took a cheap shot,
A clean miss.

Burnin' my defenses with the shakin of her hips,
And then she...

Moves in,
A quick kiss,
Breathing down my neck,
She had me wrapped around her wrist…

Maal, coupe les tendons de Theia, bras et jambes, ensuite on pourra s’amuser un peu avec avant que tu n’ais à la tuer. Fait ça et t’auras des mentaïs ce dont on as parler.

J’expire bruyamment devant le sourire sûr de lui de ce crétin.

Apparemment, Rybris l’as piqué à un autre maître ‘’Moin marrant’’. Il était déjà à la moitié de sa formation, quand je l’ais rencontré à l’orée de la forêt.

Et maintenant, il semble que je sois son examen.

S’il m'immobilise, il obtient je sais pas trop quoi au domaine et, en prime, fait de moi ce qu’il veux faire depuis le premier jour. Il as encore la marque, sur sa main, d’où mon marteau l’as frappé la première fois qu’il as tenté de me violer, pendant la nuit.

Pas marrant pour lui, papa m’as toujours appris à ne dormir qu’au quart, même avec son silence, j’ai entendu sa respiration.

Mais il est beaucoup plus avancé que moi, pour le coup, si je me fie à Rybris. Autant dire que celui-ci as décider qu’il n’avait pas besoin de moi après tout hein..? Et bien on ne se débarrasse pas d’une Thül si facilement, surtout pas une Duran.

Il attaque à pleine vitesse, sa saloperie de couteau, plus scalpel qu’autre chose, entre les mains alors qu’il fait bon nombre d’attaques extrêmement rapides et dangereuses.

Chacune d’elles vise un nerf ou un tendon, dans mes bras ou mes cuisses.

Pourtant même s’il est apparemment tellement plus avancé sur la voie du chaos, il est plutôt lent.

Non, d’accord, il est rapide.

Mais je le suis plus.

Il n’as jamais réussis à rattraper Rybris, pendant les entraînements, il ne le touche jamais, et si je prends plus de coups que lui, au moins moi je le touche, alors qu’il aille au diable. Il feinte du pied, l’idiot, comme s’il allait s'embarrasser d’un coup de pied alors que sa cible sont mes bras et mes jambes, puis descend sa lame avec un rictus satisfait. Merde, je peux pas déplacer ma jambe assez rapidement, et avec une jambe en moins, autant dire qu’il aurait déjà gagner, ce salopard.

Son couteau perce la chair.

Je grimace.

Ma main repousse la lame alors que mon autre lui pique un couteau, qu’il porte à sa taille, et lui enfonce dans le crâne. Il ouvre grand les yeux dans la demi seconde avant de mourir quand l’arme traverse sa tête.

Puis s'effondre.

Je ne retire pas le couteau et me retourne vers mon ‘’maître’’ - son vrai titre devrait être ‘’traître’’ - et me remet en garde.
Lui, j’ai peu de chances de le battre…

...Mais je dois essayer.

Pourtant il se contente d’aller fouiller dans ses sacs de selle et de sortir sa trousse de premier soin, la lançant à mes pieds.

Je l’observe, méfiante.


Dit moi, Theia…

Oui, oh grand saligot..?

As tu déjà entendu parler de la greffe..?

I try to…

Break loose,
Tight grip,
Knocking me unconscious when she bit her bottom lip.

It was a…

Lost cause,
A fast fight,
She ain't taking any prisoners,
And she's through playing nice..!

L’homme apposa doucement sa signature sur le formulaire sous ses yeux, en sortant un autre.

Orlan Mi’karn ne s’occupait que d’une greffe à presque tout les dix ans. Il avait d’autres chats à fouetter et, généralement, faisait partit des rares mentaïs qui tentaient de déchiffrer les tômes du chaos, une tâche ardue qui le laissait vider à toute les fois. Les textes étaient en développement permanent, au point où une phrase pouvait changer de sens d’un jour à l’autre si l’on ne faisaient pas attention, plusieurs dessinateurs avaient vidés leurs ressources de pouvoir pour finir en état végétatif après avoir tenté de lire trop de ces textes.

Pourtant, il était dûr de refuser un service à un Trio tel que Voïmakas, Hienovarainen et Rybris Torasil. Il ne savait pas trop ce que Hien venait faire là dedans, ni pourquoi exactement Voïmakas ne s’occupait pas de cette greffe lui même, mais quand on entraient dans son bureau pour trouver deux maîtres envoleurs et un des mentaïs les plus puissants en train de vous attendre, et bien c’était un signe que c’était très important.

Il avait d’abord cru qu’il s’agissait d’une rencontre à propos de l’enquête qu’il menait avec Voïmakas, il suspectait depuis longtemps, avec son confrère, qu’une faction tierce, au sein des mentaïs et des envoleurs, oeuvraient dans l’ombre pour tenter de contrôler les servants du chaos, mais s’était corriger lui même en apercevant la troisième roue du carrosse que Rybris était. Il s’agissait d’un envoleur particulièrement doué, avec des contacts qui auraient pu être utiles, mais Voïmakas ne l’aurait jamais inclus dans cette recherche, pour la simple raison que même au domaine, ils étaient incertains d’à qui faire confiance, alors quelqu’un de l’extérieur qui était considéré comme un traître par la plupart des mentaïs..?

À la place, ils lui avait demander de s’occuper d’une greffe.

Lui!

Comme s’il n’avait pas déjà assez de choses à faire…

...Pourtant, il n’avait pas réussit à dire non à ce trio redoutable, et le voilà qui remplissait de la paperasse en attendant l’arrivée de l’apprentie en question, une certaine ‘’Theia’’.

La porte vola sous l’effet d’un coup de pied et une jeune femme entra, les mains dans les poches.

Le mentaï soupira légèrement. Ce genre d’entrée était la signature de deux des maîtres les plus détestés du domaine : Rybris Torasil et Giliwyn Sangrelune.

Giliwyn n’avait pas de groupe aux dernières nouvelles, il était devenu maître il y avait de cela un an environs, peu de temps après le début de l’apprentissage de cette jeune fille, en fait.

Jeune femme, corrigea en pensée l’homme. Du haut de ses 18 ou 19 ans, il ne savait plus trop, elle avait fière allure et un charme qui devait avoir rendu fou plus d’un homme. Il croisa les mains sous son menton pour l’observer, puis se leva et s’approcha… Savait-elle au moins pourquoi elle était là..? Elle n’avait encore rien dit…


Bon alors on y vas? C’est que j’ai pas toute la journée…

...J’sais pas quoi demander, alors on va faire simple : je veux pouvoir foutre à genoux même le plus grand des Thüls pour qu’il demande sa maman, ça roule, ça, comme truc?


Le dessinateur souleva un sourcil.

Elle n’avait pas hésité, certains auraient été insultés, mais lui, il trouvait cela rafraichissant, une envoleuse qui savait penser par elle même, qui ne priait pas à genoux pour la greffe. Même si ce genre de chose devenait de plus en plus rare, les temps changeait, pour le mieux selon lui.

Attrapant les mains de la jeune femme, il se plongea dans l’imagination, cherchant le meilleur chemin, celui correspondant le plus à cette énigme qui ne savait pas quoi demander.

Le mentaï se sentit emporté malgré lui dans un genre de tourbillon, aperçut les spires s'effondrer autour de lui, dus s’extirper de l’imagination en vitesse et ouvrit grand les yeux en observant l’apprentie.

Non, ce n’était pas elle qui l’avait repousser, elle tapait du pied, impatiente, elle n’avait pas dessiner pour le faire sortir des spires, mais alors… Quoi, se dit l’homme en y replongeant.

Il tomba sur le même chemin parmis les spires, le parcourant à toute vitesses, pourtant quand il arriva à la profondeur où se trouvait habituellement les possibilités de greffe, il ne trouva rien, juste une drôle d’image mentale d’un homme travaillant avec un marteau et une enclume.

Quand cette image l’observa, il eu l’impression que quelqu’un le sondait profondément, puis il comprit. C’était un phénomène que certains d’entre eux étudiaient, certaines personnes, par une version étrange du don de l’imagination, en niait l’existence, d’une façon si efficace qu’elles étaient leurs propres gommeurs.

C’était, cela dit, si rare que peux de gens, même parmis les mentaïs haut placés comme lui et Voïmakas, n’en connaissait l’existence.

Forcément, depuis le fameux mythe du ‘’Tueur de mentaïs’’ remontant à la dernière guerre entre la citadelle et une sous faction du chaos, ça aurait causé beaucoup de question, si l’on avait dit que ce mythe avait bien existé et que, quelque part, il y avait un homme qui portait une épée et un marteau de guerre énormes avec le pouvoir de nier les effets directs de l’imagination, tel les illusions.

Il avait eu l’honneur, ou la malchance, d’être un des rares à survivre lors de cette bataille, à voir l’homme à l’oeuvre.

Allan Duran, lui semblait-il, était le nom du seul homme qu’il avait rencontré avec ce drôle de don.

Cette jeune femme n’était pas de son niveau, puisqu’il accédait quand-même aux spires l’affectant, mais il ne doutait pas du fait qu’un mentaï moins puissant aurait trouvé impossible le voyage dans les sphères les plus éloignées menant à la greffe sur une telle femme. Si elle arrivait à perfectionner son don, elle pourrait faire de grandes choses, mais elle deviendrait aussi très dangereuse…

...Il devrait en parler à Voïmakas, se dit-il, pour décider de ce qu’ils feraient de cette information.

Pour l’instant, il observa les possibilités s’offrant à lui, puis sourit.

Cette fille avait une véritable tempête d’énergie en elle, et le mentaï s’enfonça dans la voie qui s’ouvrait devant lui, commençant son dessin.

Il ouvrit les yeux, puis prononça une seule phrase pour cette apprentie en lui lâchant les mains.


Il faut parfois se demander… Est-ce un don, ou une malédiction..?

Son pas sur le côté fut dessinée avant que sa question ne trouve une réponse.

And in the paths of ash,
Another bond of burden seek,
See the pale moon paint the sky in frost.

And in the lives long past,
In the cinders of the weak,
Lie the failures of the lost.

Fires fade.

The dimming of the embers,
Wake from your sleep again…

Fires fade.

Wills of steel to temper,
Come reignite this hopeful flame...

L’assassin ricane en s’approchant doucement. Dire qu’il m’as désarmé si facilement, et Rybris qui n’est jamais là à temps.

Il passa sa lame le long des boutons de ma chemise et je grimace quand il la déchire et l’ouvre sur ma peau nue, un regard lubrique sur le visage. Je tente de le frapper, mais en moins d’une seconde il m’écrase de tout son poids avec un couteau sous ma gorge.

Je le sens tenter d’enlever son pantalon, puis il tente de déboutonner le miens.

Je me mords la langue pour ne pas crier, moi, qui dit toujours être forte, j’ai une tempête sous le crâne, suis-je faible? Suis-je indigne de papa? Des Thüls, aussi? Du chaos? Et ce mentaï, m’as-t-il refusé la greffe à cause de ça?

Mon cerveau chauffe, chauffe, ça chauffe trop, la rage, la honte, la peur, j’ai chaud, trop chaud, même s’il as retiré ma chemise et pousse en ce moment sur mon pantalon, toujours trop chaud, beaucoup trop chaud…

...Explosion.

J’entends un cris de peur et de douleur, j’ai l’impression d’être perdue dans une tempête d’émotions, je vois le monde bouger comme si je ne contrôlais plus mon propre corps, le mec s’écarte en regardant ses mains, noires cendre, brûlés, et je vois mes mains lui attraper le visage, je le vois crier en tente de me repousser alors que sa peau devient orangée, sans même savoir pourquoi ou comment je sais, je sais que son sang bouille sous sa peau, puis ses yeux horrifiés commencer à s’exorbiter encore plus et, soudain, la dilatation du liquide à l’intérieur fait exploser les deux globes oculaires en même temps que son cris ne s’arrête. Quand je le lâche pour reculer de quelques pas, il s'effondre, une fumée âcre et une odeur de chair brûlée s’échappant de son visage.

J’observe mes mains, d’où s’échappe une légère odeur de brûlé… Elles sont intactes.

Si je me sentais pas si exténuée, j’en rirais, pourtant je tombe à la renverse malgré moi… Droit dans les bras d’un Rybris encore essoufflé de m’avoir rattrapée, sûrement qu’il as découvert que j’étais suivie après m’avoir dit de partir devant.

Il me couche lentement sur le sol, plaçant sa cape de voyage sur moi. Je tente de parler, de lui demander si c’est ça, la greffe, mais il dépose un doigt sur mes lèvres pour m’intimer le silence et je tombe dans les bras de morphé sans m’en rendre compte…


Should the fires fade,
Silent sigh,
Final hymn.

And the world comes tumbling down,
Cold kings clutch crumbling crowns...

Fires fade,
The dimming of the embers.

Wake from your sleep again…

Le dessinateur est hilare, derrière son mur de glace, certain de m’avoir échappé en se cachant dans cette caverne. Dire que j’ai dus le poursuivre si loin au nord, me dis-je en écrasant la neige pour me rapprocher du mur, épais, d’eau gelée qu’il as fait sortir de nulle part.

Sûrement que c’est plus facile à faire apparaître, dans cet environnement, qu’un mur de pierre…

...Je range mon arme et il semble certain que je vais abandonner la traque, au moin pour l’instant, mais Rybris as été clair : Pour passer au prochain cours, je dois tuer cet homme cette semaine, sinon je peux retourner les mains vides à ma forge.

Je dépose les mains sur la glace, frigorifiante, et entrouvre la porte, au fond de mon crâne, qui bloque normalement la greffe, ce pouvoir qui as failli me brûler entière plus d’une fois.

La glace commence lentement à fondre alors que je vois l’homme arrêter de ricaner et reculer d’un pas. Moi j’avance.

Le mur disparaît devant moi, me laissant passer, le type est acculé au mur de sa caverne et renforce son mur, alors je prends mon arme et la colle sur le mure, infligeant toute la force de ma greffe sur le métal, le tournant rouge vif alors qu’il perce la glace dans un craquement… Puis s’enfonce dans le coeur de ma cible qui observe impuissant et paniquant.

Je laisse l’arme là, j’ai exagéré sur la chaleur de toute, la lame as commencé à fondre et le manche n’as plus vraiment de forme non plus.

Je m’écarte et entends déjà les pas de Rybris qui approchent. Ainsi qu’un bruit de chaînes que j’aime pas du tout, me dis-je alors qu’il dépose justement de lourdes chaînes dans la neige à mes pieds.


Retire ton manteau, attache toi les pieds et les mains avec ça, on va faire un peu d’escalade et ensuite je verrais si je rajoute aussi une chaîne pour le cou, comme laisse.

Woke up this morning with a knife up to my head,
Somebody help me,
She wants me dead...

Woke up this morning with the devil near my bed,
In the air, everywhere, in my maze and in my head.

She wants me dead...

J’observe la lettre une fois de plus…

...Dire que ce couillon m'annonce la fin de mon apprentissage par papier..!

Et en plus il ose me donner un dernier test, monsieur je sais tout.

Je lis une fois de plus cette dernière phrase, tout en bas.

Ton dernier test, pour que je te reconnaisse comme m’ayant surpasser, est simple ; Traque moi, trouve moi et tue moi.

Tu obtiendrais mon accord dans mon sang ou bien tu ne l’auras jamais, quoi que le protocole dise.

Bonne chance, apprentie.


Et en plus il a foutu la lettre sur une autre, que j’ai ouvert la veille, qui indique que les mentaïs on une mission pour moi… Sérieux, c’est à se demander s’il sait que c’est lui, qui leur as indiqué que j’avais fini mon apprentissage… Mais pour le coup je soupire et place mes affaires dans mon sac de voyage.

Je peu enfin retourner à ma forge… J’me demande si les faëls en prennent toujours soin… Sûrement pas, après tout, ça fait plus de temps que le ‘’un à deux ans’’ prévu…

...Pourtant j’ai envie de croire que oui… Tout comme j’ai pas mal envie de rendre visite à p’pa… Mais bon, j’ai tout mon temps, après tout, cette mission peut bien attendre quelques mois…

...Non?
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Kaünis Gil'Ozh
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MessageSujet: Re: Présentation de Theia Locklear   Présentation de Theia Locklear Icon_minitimeJeu 10 Mai 2018, 16:52

Niah. Vala. Tout ce que j'ai à dire Razz

Évidemment que tu es validé ! Dès que j'accède à un pc chez moi, je te mets dans ton groupe !

Amuse toi bien Very Happy
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MessageSujet: Re: Présentation de Theia Locklear   Présentation de Theia Locklear Icon_minitimeVen 11 Mai 2018, 01:53

Merci espèce de Ts'liche adorafreuse Razz

On va voir si je suis aussi bon pour faire des maître que des persos qui font chier Gil Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Présentation de Theia Locklear   Présentation de Theia Locklear Icon_minitimeVen 11 Mai 2018, 16:55

Je confirme mon Syles, c'est vraiment chouette - tu t'es surpassé, quand je pense que Theia devait disparaître, je suis bien contente de la retrouver !

Gil te grogne à la figure, mais on sait tous que c'est comme ça qu'il témoigne son affection Rolling Eyes

C'est bon, tu es validé !
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MessageSujet: Re: Présentation de Theia Locklear   Présentation de Theia Locklear Icon_minitime

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