AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  RèglementRèglement  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Pacte VS L'Ordre
Bienvenue sur Chaos VS Harmonie !

Tu pourras ici incarner un personnage de ton choix, Marchombre ou Mercenaire, et le faire évoluer dans l'univers du forum.
Cours pour améliorer les capacités de ton personnage, aide en RPG, Hors RPG et jeux, tu ne peux que t'amuser avec nous !

Si tu ne connais rien à Gwendalavir, cela ne t'empêchera pas de te joindre à nous, car un récapitulatif de tout ce qu'il y a à savoir est disponible dans le contexte

En espérant te compter très bientôt dans nos rangs,
L'équipe
Le Pacte VS L'Ordre
Bienvenue sur Chaos VS Harmonie !

Tu pourras ici incarner un personnage de ton choix, Marchombre ou Mercenaire, et le faire évoluer dans l'univers du forum.
Cours pour améliorer les capacités de ton personnage, aide en RPG, Hors RPG et jeux, tu ne peux que t'amuser avec nous !

Si tu ne connais rien à Gwendalavir, cela ne t'empêchera pas de te joindre à nous, car un récapitulatif de tout ce qu'il y a à savoir est disponible dans le contexte

En espérant te compter très bientôt dans nos rangs,
L'équipe
Cours Envoleurs
Cours Marchombres
Panneaux
Votez (1)
Votez (2)
Votez (3)
Votez (4)
Tops Sites


Le Pacte des Marchombres VS l'Ordre des Envoleurs
 

Tous les membres prennent un an !

En ce début d'année scolaire, merci de consulter ce sujet !

Si d'ici trois semaines, vous n'avez pas ajouté l'année à votre personnage,
vous serez sorti de votre groupe.
Si d'ici un mois cela n'est toujours pas fait, cela sera un avertissement !


N'oubliez pas de poster pour nous notifier de vos modifications !


-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 

 You can't resist us... (Libre)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Tsukia Til'Werin
Groupe Furdh
Tsukia Til'Werin


Nombre de messages : 349
Citation : ''All I want is a little of the good life, all I need is to have a good time...''
Date d'inscription : 22/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Oeil droit bleu, l'autre noir. Utilise le Zui Quan, un art martial utilisant les mouvements imprévisibles d'un saoul comme base.

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeSam 26 Jan 2019, 03:21

J'observe la caverne, c'est la troisième de ce type que l'on trouvent, c'est comme si Gil savait parfaitement où était chaque caverne longeant les dentelles. Celle-ci nous emmerdent un peu plus par contre, ça semble être un réseau de grottes pour passer de l'autre côté des montagnes.

Une joie pour un voyageur qui devrait normalement rejoindre la passe de la goule.

Une emmerde pour nous qui devons traquer un type semi-animal... Parce que dehors, il ne prends pas vraiment le temps de couvrir ses traces, mais sur la pierre, c'est plus ardu de le suivre.

Au moins on manques pas de lumière, me dis-je alors que Rybris fait apparaître une petite boule lumineuse au dessus de sa paume.

Au début on ne s'est pas parler beaucoup, juste assez pour confirmer qu'il n'avait pas revu Stenam depuis l'incident avec Sylvan et qu'il n'était pas au courant que c'était un piège.

Le ''Rybris'' que j'ai vu tuer Sylvan et presque m'attaquer était une illusion, utilisée par une dessinateur de haut niveau pour cacher sa propre apparence.

Mais ça ne m'avance pas plus que cela, au fond, puisque ni lui, ni moi, ni son ''collaborateur'', dont il m'assure que ne pas connaître le nom est un avantage pour moi, ne savent qui oeuvre ainsi dans l'ombre.

J'observe, à ma taille, l'arme du jour.

Ryb s'est mit en tête que je dois trouver ''mon style'', du coup il me donne une arme de son choix, trouvée je ne sais où, à tout les jours, parfois il change en plein milieu de journée, d'autre fois, il en fait durer une deux jours.

Aujourd'hui il est loufoque cela dit, sérieux, un fouet avec des lames..? C'est limite suicidaire, se servir de ce truc.

Certes, c'est rapide et, dans ses mains à lui, j'ai vu ce truc devenir un serpent insaisissable qui semble attraper ses cibles pour mieux les blesser, les égorger, les tuer.

Mais dans mes mains à moi, ça m'as juste refilé un paquet de petites coupures quand il revenait vers moi. D'accord, quand il m'as presque tuer, Ryb est intervenu à chaque fois, mais quand même, c'est n'importe quoi..!

Du coup je soupire en entrant dans le tunnel, parce que si on rencontrent un animal, là dedans, qui n'aurait pas rencontrer notre animal traqué favoris, ou pire, si on rencontrent un Gilou, je vais être mal, me dis-je en ouvrant malgré tout la marche.

Son entraînement est rude, mais après tout, c'est bien moi qui lui ais demander...

...C'est moi qui ais dit ''Apprends moi à te tuer''.

Au début il as rit, puis il as compris.

Si je peut me battre contre lui, alors je peut me battre contre Gil, Seren, Stenam, quiconque attends dans l'ombre et contre le fantôme des noëls passés.

Et il m'as dis lui même qu'il m'apprendrait, si je le souhaitait, à me battre pour tenir, pour survivre.

Mais que si je souhaitais vraiment devenir assez forte pour pouvoir, un jour, chasser de l'envoleur du calibre de Seren, parce qu'il m'assure qu'il y en as d'autre de son niveau et bien pire, ou même de chasser du mentaï, parce qu'il est au courant de ma ''rencontre'' avec Bastian, alors je devrais d'abord finir ma formation.

Parce qu'il n'apprendrais rien aux ''gamines innocentes qui n'ont pas encore leurs crocs''.

Et aussi parce que, selon lui, si je crève en pleine formation, ça lui causerait des problèmes dont il n'as pas besoin, une potentielle vengeance de maître marchombre, dit-il, alors que si je crève une fois avoir finit ma formation parce que j'ai été chercher les noises à un ex-mentaï, ça réduisait les risques.

Je vois pas en quoi, mais peut-importe.

Je lui ais bien demander ce qu'il voulait dire par ''Qui n'as pas ses crocs'', mais il veux rien dire, peut-importe à quel point j'insiste...

...Cette traversée des cavernes va être longue...


When everything you do,
Don't seem to matter,
You try but it's not use,
Your world is getting blacker.

When every time you fail,
Has no answer,
Every empty promise made,
His own reminder...

...No one can make this better,
Take control,
It's now or never,
Are you sick of it..?

Raise your hands,
Get rid of it,
While there's a fighting chance,

Are you over it?

Bored to death?

Have you had enough regret?

Take a stand, raise your hands..!

Je couvre mes yeux d'une main devant l'attaque imprévue du soleil.

Le chemin était moins sinueux que nous ne l'avions pensé, et beaucoup plus court, du coup.

J'observe le paysage, nous ne devons pas être bien loin du pollimage.

Gil ne semble pas se déplacer de jour, sa bête intérieure semble préféré la fraîche noirceur de la nuit, mais en entendant des bruits légers de combat, nous échangeons un regard et commençons à courir en même temps.

Avec un peu de chance, nous sommes plus près du but qu'anticipé et c'est Gil en train de massacrer un pauvre idiot... Ou plutôt un groupe de pauvre idiots, vu les bruits.

Pourtant, quand nous arrivons assez près du combat pour voir les combattants, il n'y as pas de Gilou, seulement ce qui semble être des brigands en train de tenter d'appliquer leur mode de vie par la force.

Je vois même pas qui ils attaquent, me fiche un peu de qui est la victime, je tire le fouet en maudissant une fois de plus Rybris d'avoir choisit une telle arme et la lance vers un des brigands, qui as crut une bonne idée de nous rajouter à leurs cibles.

Heureusement, Ryb m'as appris comment me servir de ce truc mieux que je le pensais et je fait mouche au même moment où mon idiot de collègue du moment ne s'élance pour passer à l'attaque de son côté.

Je sais pas trop pourquoi on se bats, et ça me va.
J'ai besoin de faire passer du stress, de me sentir vivante, de me laver l'esprit de ce surplus de pensées.

Le fouet claque dans un souvenir de mon temps passé à être ''esclave''.

C'est con, je déteste cette arme, mais je l'aime bien aussi.
L'ironie d'utiliser un fouet me plais, je suppose.
Je préfère quand même un glaive.


Sleeping in the shadows,
Could be making history,
Walk
Through the fire,
Walk
On the water,
Used to be a slave,
But now you are a conqueror.
Walk
They can take my heart,
They can take my breath,
When they pry it from my cold, dead chest
This is how we rise up,
Heavy as a hurricane,
Louder than a freight train.

This is how we rise up,
Heart is beating faster,
Feels like thunder,
Magic,
Static,
Call me a fanatic,
It's our world,
They can never have it..!

This is how we rise up,
It's our resistance...

...You can't resist us!
Revenir en haut Aller en bas
Keilan Fil'Areen
Groupe Uklin
Keilan Fil'Areen


Nombre de messages : 149
Date d'inscription : 19/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Syndrome d'Asperger

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeSam 26 Jan 2019, 19:21

- Une chambre.
- T’as de quoi la payer, gamin ?


Le nez dans mon écharpe, je soupire et fouille mes poches. L’aubergiste en profite pour m’examiner attentivement. Il doit voir un type jeune et déluré, avec une tignasse de cheveux bruns qui s’échappent de la capuche que je n’ai pas pris la peine de baisser. Je sens le poids de son regard et je n’aime pas ça du tout, alors je me dépêche de sortir ma bourse et de tirer sur le cordon pour attraper une poignée de pièces triangulaires que je pose sur le comptoir en bois massif.

- C’est trop pour une seule chambre, ça.
- Je veux aussi des informations.
- Quel genre ?
- Je cherche un travail. Temporaire. Bien payé.
- Je vois…


L’aubergiste fait glisser les pièces de son côté pour les récupérer, puis il se détourne et s’affaire derrière son bar.

- Je te sers quelque chose, pendant qu’on y est ?
- Non.


Pas soif. Je reste immobile sous mon manteau, le visage à moitié dissimulé par l’écharpe enroulée autour de mon cou comme une protection contre le monde. Le tenancier hausse les épaules et continue de farfouiller dans ses tiroirs. Au bout d’un moment, il laisse échapper une exclamation victorieuse et pose une petite affiche sous mon nez. Comme j’esquisse le geste de l’attraper, il la retient et cherche mon regard. Ça commence à m’énerver.

- C’est pas à la portée d’un débutant, croit-il bon de me prévenir.

A mon tour de hausser les épaules. Je ne suis plus un débutant.

- Bon, dit-il finalement en lâchant le papier. C’est toi qui vois de toute façon. Tiens, ça c’est la clé de ta chambre. La cinquième à droite, au premier. La fenêtre est capricieuse, force pas en l’ouvrant.

La clé dans la main, le papier dans l’autre, je gravis les marches grinçantes de l’escalier en colimaçon et traverse le couloir jusqu’à atteindre la porte indiquée. Elle aussi est récalcitrante quand je tente de l’ouvrir – j’y parviens d’un bon coup d’épaule et la referme dans mon dos. La chambre est propre et sobre. Un lit, une chaise, un meuble avec une vasque fendue sur le rebord et un miroir écaillé. Pas le grand luxe, mais ce n’est pas ce que je cherche alors ça me va. Sans prendre la peine d’ouvrir mon manteau, je baisse ma capuche, libérant le flot de boucles qui retombent devant mes yeux, et m’assied au bord du lit pour examiner ce que l’aubergiste m’a donné.

C’est une mission pour chasseurs de prime : une bande de coupe-jarrets à débusquer et à éliminer pour empocher une jolie somme. Le papier échoue sur le lit alors que je me redresse. Habitude nouvellement acquise, je vérifie que le glaive fixé en travers de mes reins coulisse bien dans sa gaine ; les poignards dissimulés dans mes manches subissent le même examen. Je réajuste mes mitaines, baisse ma capuche sur mes yeux et ouvre la fenêtre, après quelques secondes de lutte contre le mécanisme voilé.

Ce n’est pas bien haut et il fait nuit noire. J’attends que la rue soit déserte pour me laisser tomber sur le pavé inégal, accompagnant ma réception d’une roulade pour éviter les blessures. Les heures passées en compagnie de Kaünis portent leurs fruits ! Je jette un coup d’œil à l’intérieur de l’auberge qui se remplit de monde, et d’où s’échappe un délicieux fumet. Rien ne presse, j’ai le temps de manger si je le désire, mais je préfère m’enfoncer dans les ténèbres.

Invariablement solitaire.


* ~ * ~ *


Si Kaünis avait été là, elle m’aurait félicité, je crois.
Avant de me flanquer la dérouillée du siècle.

Parce que je suis en train de tout rater.

Ça a bien commencé pourtant : j’ai trouvé le repaire dans les galeries qui s’enfoncent dans les Dentelles Vives, débusqué la bande et fait le ménage. Ils n’étaient que cinq, j’aurai dû trouver ça étrange. J’ai trouvé ça étrange… juste avant que les renforts arrivent, armés jusqu’aux dents. J’ai pris la fuite. Pour ça aussi, Kaünis m’en aurait fait baver. Si je m’en sors, elle le fera, c’est évident.

Si je m’en sors.

Pour l’instant, je cours pour me laisser le temps de réfléchir à mes possibilités. J’en voix onze, j’en élimine aussitôt huit parce que je n’ai pas le niveau requis pour faire ce qui me passe par la tête. Je ne suis pas un débutant, d’accord, mais je ne suis pas non plus un guerrier de la trempe de mon maître. Je file comme une flèche entre les arbres. Un carreau se plante dans l’écorce d’un tronc alors que ma tête se trouvait sur la trajectoire, une demi-seconde plus tôt. Vite, vite, réfléchis…

Trois options. La première est de loin celle que j’apprécie le moins : continuer de fuir jusqu’à trouer de l’aide. La seconde consiste à me cacher quelque part, mais comme ces idiots me collent au train, je risque d’avoir du mal à la mettre en place. La troisième est au-dessus de mes moyens, mais sans doute la plus réaliste : je me retourne et je lutte pour ma survie. Ça, je sais faire. Et puis, quitte à en baver…

… je freine, mes chaussures glissent sur la terre encore gelée par un matin qui frémit à peine, et pivote pour balancer mon poing fermé dans le menton de l’homme qui s’est jeté sur moi. Mâchoire brisée, ça lui apprendra. Les autres ne perdent pas leur temps. Ils attaquent sans me laisser aucun répit. Ils sont meilleurs combattants que ce que j’avais envisagé. Un coup de lame déchire mon manteau au niveau de l’épaule. Un coude caresse ma pommette.

Je me démène pour rester hors de portée. Curieusement, les mots de Kaünis résonnent comme si elle était là, en train d’observer la scène de son air à la fois tranquille et narquois ; ils me donnent la force de donner tout ce que j’ai, tout ce que je sais dans cette mêlée qui n’en finit pas. Je ne suis plus un débutant ! Un an plus tôt, j’aurais été tué sans l’ombre d’une chance. Je ne peux pas affirmer que je vais m’en tirer, mais au moins je ne me laisse pas faire et surtout, je leur mène la vie dure, à ces bougres. Ils en bavent au moins autant que moi.

Je virevolte mais je fatigue, je le sens. Le combat ne durera pas éternellement. Ils sont trop nombreux et je ne suis pas assez doué pour leur tenir tête encore longtemps. Un coup vicieux chasse l’air de mes poumons, suivi d’un deuxième qui m’envoie me fracasser contre un arbre. Au sol, je grogne, passe la langue sur ma lèvre abîmée, goûte le sang qui coule de la plaie. Je prends appui sur mes mains pour me redresser. Allez, Kei. Encore. Tiens encore un petit peu…

Un homme se dresse au-dessus de moi. Il tient une masse entre ses mains. Ça va faire mal. Je serre déjà les dents, il sourit, savourant déjà ce qui va suivre… et se fige dans ce rictus affreux quand un pieu énorme s’enfonce dans son dos pour émerger de son ventre. Un peu bêtement, il baisse les yeux pour observer cette excroissance incongrue. Puis il s’écroule. Je me redresse sur mes jambes un peu tremblantes et regarde mes adversaires se démener non plus pour me tuer, mais pour affronter les deux personnes qui viennent de leur tomber dessus sans prévenir.

Les deux personnes. Un type qui semble danser tant il bouge vite. Une femme qui utilise un genre de fouet pourvu de lames en son extrémité. Elle me dit vaguement quelque chose, mais ce n’est pas le moment de s’égarer : récupérant mon glaive, je m’élance et fait de mon mieux pour me racheter, puisque j’en ai l’occasion inespérée.

Enfin, il ne reste plus qu’un larron encore en vie. Il s’en aperçoit aussi et tourne les talons. Je plante mes talons dans le sol, arme mon bras, maîtrise mon souffle, détend mes muscles… le poignard s’enfonce entre ses omoplates, le fauchant en pleine course. Il bascule dans un cri de douleur, mais quand je m’approche pour récupérer ma lame, il est déjà mort.

- Joli coup, commente l’homme qui accompagne la femme.

Oui, je suis d’accord. De ce côté-là aussi j’ai progressé. Mais je reste méfiant comme jamais et, mon poignard récupéré, je recule, les bras levés, les doigts serrés sur mon glaive, en garde.

Prêt à me défendre jusqu’au bout.
Revenir en haut Aller en bas
Tsukia Til'Werin
Groupe Furdh
Tsukia Til'Werin


Nombre de messages : 349
Citation : ''All I want is a little of the good life, all I need is to have a good time...''
Date d'inscription : 22/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Oeil droit bleu, l'autre noir. Utilise le Zui Quan, un art martial utilisant les mouvements imprévisibles d'un saoul comme base.

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeMer 20 Fév 2019, 03:27

Rybris est prêt à partir, après tout, on s'est juste rajouter parce qu'on as été d'acc pour dire qu'on va prendre chaque opportunité de baston comme un entrainement obligatoire.

Cela dit, quand je me retourne pour celui le mec qui semble très méfiant, je le reconnais.

Toujours légèrement beau gosse... Et toujours le nez dans son écharpe.

Mais surtout, toujours méfiant.

Lui, il ne m'as pas reconnu.

Comment le pourrait-il, sachant que j'ai mon attirail d'ailes de corbeau, incluant le masque facial et la capuche..?

Il doit à peine pouvoir discerner mes yeux.

Quand je m'avance vers lui, Ryb soupire.

On as dis TOUTES les opportunités de baston, non..?

Mais cette fois, je range le fouet à ma taille.

D'abord, je ne veux pas blesser Keilan pour rien.

Ensuite, je n'en aurais pas besoin...

...Si j'avais soudain besoin d'une arme pour me défendre contre Keikei, comment diable pourrais-je un jour espérer pouvoir suivre et créer ma propre voie, mon propre monde..?


Allowing the sky and sea to amass energy for me,
To split heaven and part the earth,
To create a new world,
To fight for my aspirations...

Watching the stature and grandeur of jade coloured waves,
At the same time watching the vastness jade coloured sky,
Let our noble spirit soar...

J'approche doucement, sa garde est un peu rigide.

Je crois qu'il fatigue. Remarquez, j'le blâme pas, il s'est débattu comme un diable et, maintenant, il se retrouve face à face avec un duo inconnu, fort possiblement plus dangereux que ses assaillants passés.

Sa première attaque, quand j'arrive assez prêt pour être atteinte, est beaucoup plus précise que la première fois, la seconde vient beaucoup plus vite, sa garde est bien plus stable.

Il as fait d'énormes progrès.

Je sais pas qui lui apprends, mais qui que ce soit, c'est du sacré bon travail, me dis-je en me glissant sous sa lame.

Je balance mes paumes dans son torse, ça lui coupe le souffle une seconde, mon pied cueille son ventre à ce moment, le repoussant de quelques pas, je crois même l'entendre grincer des dents.

Pour l'instant, je ne suis qu'une attaquante inconnue, à ses yeux.

Parfait pour s'amuser un peu en lui permettant d'apprendre deux trois trucs par lui même, non..?


Tranquil as a forest,
But on fire within.

Once you find your center,
You are sure to win...

Once a sweating, pale, pathethic man,
And you didn't have a clue...

...Somehow they've made a man out of you..!

Il se débrouille bien, on dirais qu'il se rappelle quelque chose, je suis pas sûr quoi, à tout bouts d'champs. Dans ces moments là, il devient comme plus rapide, plus fort, il me repousse légèrement.

À son niveau, me dis-je, il est parfait pour tester un style que je ne contrôle pas parfaitement.

Je recule d'une pirouette, me retourne...

...Enlève ma capuche, puis mon masque.

J'vais laisser repousser mes cheveux, je crois, leur longueur me manque.

Je tends la main à Ryb, qui, soupirant toujours, me passe une des larges gourdes que j'ai laisser par terre, sur mon sac de voyage, à ses côtés.

Je la débouche en me l'envoie dans le gosier rapidement.

Puis je me retourne.

Peut-être qu'il va me reconnaître, peut-être pas.

Mais mon audace, elle, je crois pas qu'il l'ais oublier, me dis-je en prenant position, tanguant sur mes pieds, sourire au lèvres...

...Alors, Kei, on dansent..?


Za wen ni de bu lu,
Ni xin yao jian ding.

Kai kuo ni de xiong jin,
Giu sheng yao jue xin...

Dan xiao you hai pa xin luan ru ma,
Ni jing huang mang ran wu zhu...

...Yao cheng wei nan zi han bu ren shu..!

Les mains sur les genoux, presque aussi fatiguée que Keikei, je reprends mon souffle un instant.

Alors... Ça boom... Keilan..?

Parce que t'as l'air en forme, au moins..!
Revenir en haut Aller en bas
Keilan Fil'Areen
Groupe Uklin
Keilan Fil'Areen


Nombre de messages : 149
Date d'inscription : 19/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Syndrome d'Asperger

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeVen 22 Fév 2019, 23:36

Quand elle attaque, je suis prêt. Je me doutais que ma chance n’était pas aussi grande. Je suis débarrassé de mes poursuivants mais à la place, je dois affronter deux guerriers d’une tout autre trempe ! Pour l’instant, l’homme qui a complimenté mon lancer de couteau reste en retrait. Il semble plutôt vouloir assister au combat en tant que spectateur. Je ne suis pas sûr d’en être satisfait ; s’il ne juge pas utile de se joindre à la bagarre, c’est qu’il a confiance en les capacités de la fille.

Eh bien, le moins qu’on puisse dire c’est que je ne lui facilite pas la tâche ! Je me maintiens autant que possible hors de sa portée. Puisqu’elle a choisi de se battre sans armes, je profite de mon allonge pour lancer mes lames en avant. Coup de glaive, coup de poignard, en garde. Je ne parviens pas à la toucher. J’ai l’impression qu’elle s’amuse. Elle virevolte, s’approche, se dérobe et je ne tranche jamais rien d’autre que du vide. Je m’épuise pour rien.

- Bien ! Plus souple sur tes jambes. Toi aussi, mon garçon.

Surpris, je marque un temps d’hésitation. Je rêve ou bien ce type est en train de donner une leçon ? Pour un peu, on croirait un maître et son élève… le sang se glace dans mes veines.

Un maître.
Son élève.

Je suis trop distrait pour comprendre que j’ai un temps de retard. La fille en a profité pour se glisser sous ma lame. Elle perce ma garde, se coule contre moi, ses mains sont sur mon torse, puis son pied et je vole en arrière, le souffle coupé. Pas le temps ni le réflexe d’amortir ma chute. Mon coccyx en prend un coup, mon ego aussi. Je me redresse aussitôt, plus vindicatif que jamais, bien décidé à lui rendre la monnaie de sa pièce à cette…

… cette…

- Alors… ça boom… Keilan.. ?

… Tsukia ?


* ~ * ~ *


Je me suis assis dans l’herbe, en dépit de mon postérieur encore un peu sensible. Mon glaive a retrouvé sa place dans son fourreau, mon poignard également. Le calme est revenu dans la clairière, mon souffle s’est apaisé.

Pas ma curiosité.

Maintenant que j’ai reconnu Tsukia, je m’interroge. Est-ce que c’est son maître, l’homme – Rybris, a-t-il dit – qui se tient près d’elle ? Pourquoi ce masque et cet accoutrement ? Et surtout, pourquoi cette lassitude que l’on devine sans mal sur ses traits ? Elle est fatiguée. D’accord, elle vient de me donner une raclée mais je me comprends.

- Merci, je lâche en sortant le menton de mon écharpe, et quand la tête de Rybris se tourne vers moi, je désigne les alentour d’un mouvement vague de mon bras – pour, heu…
- T’avais du pain sur la planche mais tu t’en serais sorti sans nous.


C’est sans doute un peu étrange, mais je ne ressens pas d’exagération dans ses paroles. Il ne cherche pas à me faire plaisir ni à me rassurer : il expose un fait.

- Vous… Est-ce que vous…
- Ça lui arrive de faire des phrases complètes, parfois ?
demande Rybris à Tsukia.

Ça me vexe. Je serre les poings, prend une grande inspiration et me lance :

- Vous êtes le maître de Tsukia ?

Silence, d’abord.
Et puis un grand éclat de rire.

Je me sens ridicule, alors je replonge dans mon écharpe. Je ne comprends pas bien l’humour, alors si on ne m’explique pas…
Revenir en haut Aller en bas
Tsukia Til'Werin
Groupe Furdh
Tsukia Til'Werin


Nombre de messages : 349
Citation : ''All I want is a little of the good life, all I need is to have a good time...''
Date d'inscription : 22/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Oeil droit bleu, l'autre noir. Utilise le Zui Quan, un art martial utilisant les mouvements imprévisibles d'un saoul comme base.

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeSam 23 Fév 2019, 00:03

L'homme calme enfin son rire alors que sa jeune compagne tends une bouteille d'eau au jeune homme pour lui permettre de se désaltéré.

Aussi loin que possible du compte..!

Je suis un...Voyageur.


C'est un envoleur, Ryb.

Ah bon! Ah bah ça change tout alors, je suis un voyageur, dans ce cas...

...Un voyageur des spires. Rybris Torasil, Mentaï.


Cette façon que tout ceux qui connaissaient ce terme avaient de se tendre en l'entendant, il ne s'en lasserait jamais, se dit-il.

Let's start a riot tonight,
A pack of lions tonight,
In this world,
He who stops,
Won't get anything he wants...

Play like the top one percent,
Til nothing's left to be spent,
Take it all,
Ours to take,
Celebrate because...

...We are the champions..!

Je m'étire longuement.

C'est bien de retrouver Kei, il me plait! C'est comme un petit hérisson tout curieux mais qui se fiche en bouboule de pics si on l'approche trop.


Ryb m'aide temporairement...

Disons simplement que l'on traque quelqu'un qui mérite une paire de claques.


Et trois quatre coups de poignards...

Rybris..!

...De petit poignard..?

Mon coude s'enfonce dans ses côtes et il exagère un mouvement comme s'il souffrait le martyre.

Ah que de cruauté, pauvre de moi..!

Je soupire en me retournant vers Keilan.

Pas sûr ce que tu fais dans le coin, mais on s'apprêtaient à faire une pause déjeuner, tu te joins à nous..?

J'vais chercher du bois.

J'attrape Rybris par l'oreille avant qu'il ne s'éloigne.

Oh que non, tu nous laissent pas le nettoyage! Toi t'as l'imagination alors tu t'occupe de nous débarrasser des cadavres et NOUS on va chercher du bois et chasser pendant que tu installe le campement comme le gentil petit mentaï que tu es..!

Il se frotte l'oreille en jurant pendant qu'il se dirige vers le premier cadavre...

...Naméoh! Faudrait pas non plus me prendre pour plus idiote que je suis hein!

D'abord on chassent, puis on miam, puis on fais mumuse un peu avec Keikei parce que c'est marrant, puis ensuite on traqueras Gil.

Une fois qu'il seras redevenu lui même, on retrouve le mec qui se fait passer pour Ryb.

Après tout...

...Faut bien que j'le remercie...


After all of the stealing,
And cheating you probably think that,
I hold resentment for you,
But uh uh,
Oh no,
You're wrong...

'Cause if it wasn't for all that you tried to do,
I wouldn't know just how capable,
I am to pull through,
So I want to say thank you...

'Cause it makes me that much stronger,
Makes me work a little bit harder,
It makes me that much wiser,
So thanks for making me a fighter..!

Made me learn a little bit faster,
Made my skin a little bit thicker,
Makes me that much smarter,
So thanks for making me a fighter!

Nous marchons depuis un petit moment, à la recherche d'un animal digne d'un repas, quand je stoppe enfin pour me retourner vers Keilan.

Il as l'air d'avoir des questions qu'il as pas oser demander, alors autant en profiter pendant que nous sommes seuls..!


Alors maintenant que grandes oreilles est hors de porté, ça roule..? T'as l'air d'avoir un truc en tête, si t'as des questions, hésite pas, balance..!

...Et j'te préviens, si tu hésite, j'te frotte les oreilles..!


Je frotte mes index sur mes pouces de façon évocative et je vois immédiatement l'éclat dans ses yeux qui dit ''Nion''.

C'est meugnon.

Il m'avait manqué, il est marrant, Keilan! Et puis avec son écharpe, il as toujours l'air d'une peluche..!
Revenir en haut Aller en bas
Keilan Fil'Areen
Groupe Uklin
Keilan Fil'Areen


Nombre de messages : 149
Date d'inscription : 19/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Syndrome d'Asperger

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeSam 23 Fév 2019, 11:32

J’ai bu trop vite et, du coup, je sursaute. J’ai l’impression que ça amuse cet homme, Rybris, bien que je ne comprenne pas vraiment pourquoi. Un Mentaï, dit-il ? Déjà entendu parler, jamais rencontré – jusqu’à aujourd’hui. Certains au Domaine rasent les murs en les croisant, parait-il. Moi je vois seulement un type un peu à l’ouest, qui s’esclaffe pour pas grand-chose et qui semble apprécier Tsukia.

Elle m’explique qu’il l’aide, ils cherchent quelqu’un apparemment. Pour le tuer ? J’essuie l’eau qui coule sur mon menton, rend la gourde à Tsukia. J’ai plutôt l’impression qu’elle s’inquiète pour l’homme en question. Ils plaisantent, leur complicité est difficile à saisir, surtout pour moi. Je me demande si je ne vais pas les laisser à leurs petits jeux quand Tsukia me propose de déjeuner avec eux.

Je réfléchis. Je préfère la solitude à la compagnie, mais ils ont l’air d’en avoir envie, alors je me dis que ça peut être le moyen que je cherche pour les remercier de m’avoir sauvé la vie. J’accepte. Après avoir empêché Rybris de s’en aller en douce, Tsukia m’entraîne dans une partie de chasse ; après un dernier regard inquisiteur en direction du « Voyageur des Spires », je la suis.

Impression familière. Elle ne ressemble pas du tout à Kaünis, mais alors que je m’enfonce dans les broussailles à sa suite, je pense à mon maître. Je n’ai pas emporté d’arc. Mon regard glisse vers le fouet enroulé à sa ceinture. Drôle d’arme ; pas sûr que je la choisisse un jour. Je me suis habitué au glaive qui pèse très légèrement sur mes reins. J’ai quand même davantage l’habitude de me battre à mains nues. C’est ce que je préfère, conscient de chaque muscle que je peux solliciter, des innombrables possibilités qui sont miennes depuis que je forme mon corps aux côtés de Kaünis.

Le soleil joue dans les branches. Je trouve ça étrange avant de me souvenir que nous ne sommes pas à Ombreuse, mais dans un petit bois qui dévale les pentes des Dentelles ; les résineux ne sont pas aussi menaçants puisque la lumière du jour les éclaire. L’air est vif et piquant. Je remonte mon écharpe et laisse Tsukia discuter. Elle est bavarde. J’écoute sans écouter. C’est-à-dire que je l’entends et que je comprends ce qu’elle raconte, mais c’est sur mon environnement que je me concentre.

L’odeur de la terre et des pins. Les racines noueuses qui jaillissent du sol inégal. Les rayons du soleil qui dansent sur le sol. Je scrute les alentours, à la recherche de tout indice prouvant la trace du gibier que nous chassons.

- Alors, maintenant que grandes oreilles est hors de portée, ça roule.. ?

Je fronce les sourcils. Tsukia sait-elle qu’un bon chasseur est un chasseur silencieux ?

- T’as l’air d’avoir un truc en tête, si t’as des questions, hésite pas, balance.. ! Et j’te préviens, si tu hésites, j’te frotte les oreilles.. !

Je me fige. Je ne veux pas qu’elle touche à mes oreilles. Un bref instant le souvenir des mains de Kaünis, dans mon dos, éclate dans ma mémoire. Vif, mais déjà envolé, il ne déclenche aucune crise – heureusement. Je grogne et me remets en route.

- J’ai pas de questions.

J’en ai toujours, si, mais aucune qui me paraisse liée à la situation actuelle. Encore que… Je lui jette un rapide regard. Cette tenue, ce compagnon de route, ce fouet, il se passe quelque chose dans la vie de cette drôle de fille, mais plus que tout, c’est son absence de sourire qui m’intrigue. Elle plaisante, elle rit avec les yeux, je ne sais pas vraiment comment expliquer ça autrement, mais elle ne sourit pas comme dans mon souvenir, c’est pour ça que, quand elle a ôté son masque, je ne l’ai pas reconnue aussitôt.

Elle a changé.

- Vous cherchez qui ?

Tant pis pour la chasse. Je n’ai pas très faim, de toute façon.
Revenir en haut Aller en bas
Tsukia Til'Werin
Groupe Furdh
Tsukia Til'Werin


Nombre de messages : 349
Citation : ''All I want is a little of the good life, all I need is to have a good time...''
Date d'inscription : 22/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Oeil droit bleu, l'autre noir. Utilise le Zui Quan, un art martial utilisant les mouvements imprévisibles d'un saoul comme base.

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeSam 23 Fév 2019, 18:38

Qui.

Toute une question, pour un type qui n'en as pas..!

Je passe ma main dans mes cheveux un instant, soupirant.


Un maître envoleur un peu con, un peu trop bavard quand il le faut pas, pas assez quand il le faut, grogneur invétéré et pas fiche de se garder hors des ennuis...

...Un cabochard...


Mon cabochard.

...Un ami...

Un amant..?

Je soupire de nouveau, depuis quand c'est moi, la victime des interrogatoires..?

Depuis que je me suis lancée corps et âme dans tout ça sans même me poser les vraies questions, me dis-je.

Je n'ais jamais demander à Gil ce qu'il pense vraiment de moi, je me suis imposer comme on imposes un boulet, puis quand je l'ais réaliser, quand le boulet as un peu éclater, j'ai fais quoi?

Pleurer et couru dans ses bras.

''Bwaaaah aideuh moi gileuuuuh''.

Comme une connasse.

Et maintenant, en grand partie par ma faute, il est quelque part, en train de faire je ne sais quoi, de se perdre lui-même un peu plus tout les jours.

Et pendant ce temps, je prends le thé avec un mentaï qui as une bonne part de responsabilité pour son état.

Je me cache encore derrière les autres comme une gamine.

Comme une sale, putain de gamine.

Je me rends soudain compte que j'ai serrer les poings si fort que mes jointures sont blanches et que ma mâchoire était assez serrée pour qu'on ne puisse même pas y infiltrer une feuille de laitue.

C'est à ce moment précis que je décide de ce que je vais faire en retrouvant Gil.

De ce que je vais dire.

De ce que je vais lui demander.

Je m'apprête à tenter de donner une réponse plus complète quand, suite à notre silence du moment, un lièvre sort des fourrés que nous approchons lentement et s'élance.

Deux couteaux parfaitement ajustés, lancés par réflexe, quitte nos mains, à Keï et moi.

Quand nous approchons de notre proie, certes bien plus maigre que si l'ont avaient attraper un cerf, je finis enfin par donner une réponse plus standard.


Giliwyn Sangrelune.

C'est le nom du mec que je cherche.


Puis une lumière m’apparaît en pensées... Il n'y as pas grand chance, me dis-je, c'est minime, mais... Et si...

Dis, tu connaîtrait pas une envoleuse du nom de Kaünis, à tout hasard..?

Kaünis... Euh... Gilzibobnob..?

Non c'était pas ça euh...


Je me fouilles les méninges.

J'vous jurent, ces Alaviriens, pas fiche d'avoir des noms faciles à se souvenir!

Il me réponds, avec un air curieux, qu'il connait bien une Kaünis, donc je m'approche avec un air probablement trop contente, vu sa façon de rentrer son nez dans son écharpe aussi vivement que si je lui avait fait un câlin sans prévenir.

Entre lui et Ciel, c'est fou ce que les peluches peuvent ne pas aimer les câlins..!


Vraiment!?

Tu saurais pas où elle est à tout hasard? J'veux dire, euh... Enfin, c'était son élève, à une époque, tu vois, alors je me dis qu'elle connais peut-être certaines planques..!


Ah bah en tout cas il as l'air encore plus curieux, d'un coup.

Un jour, faudrait que je lui présente Gil.

Correction.

Faut surtout pas, parce que Gil c'est un grand méchant loup et Keikei c'est qu'une peluche.

Mais depuis quand je me fie à ce qu'il ''Faut'' ou ''Faut pas'' que je fasse, hein!?

Puis, bien sûr, il m'informe qu'il est pas au courant.

Rien d'étonnant, j'veux dire, j'sais pas où est Lou, Syn, Gros-Vilain-Chat, Lyke, Aivy-vy la vie ou Liblib et ils savent pas où je suis...

Donc rien de particulièrement étonnant, me dis-je malgré tout un peu déçue.

Même si elle en avait eu aucune idée, de où Gil s'est planté les racines, une copine de traque comme Kaünis, ça aurait été TRÈS utile...

... Beaucoup plus que ce bavard de Ryb dont je suis sûr qu'il me cache un truc.


Bon.

Bah rentrons, l'autre plouc devrait avoir finit de préparer un feu, le connaissant, il y as du thé et du café, si tu préfère ça à l'eau...

...Et bien sûr, pour les trucs ''plus fort'', j'suis là.


Mais pas complètement, parce que j'ai des trucs à quoi penser, pour le coup.

Comment diable trouver un Clair-De-Lune enfoiré qui veux pas se faire trouver..?
Revenir en haut Aller en bas
Keilan Fil'Areen
Groupe Uklin
Keilan Fil'Areen


Nombre de messages : 149
Date d'inscription : 19/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Syndrome d'Asperger

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeDim 10 Mar 2019, 14:33

« Maître envoleur ».

Deux mots qui n’en forment qu’un dans mon esprit. Kaünis. Evidemment, ce n’est pas d’elle que parle Tsukia, puisqu’elle évoque un homme, mais moi, c’est à mon maître que je pense, l’espace d’un instant. Je ne pense pas toujours à elle, pourtant. Quand nous ne sommes pas ensemble, j’ai tendance à l’entendre dans ma tête. Il y en a qui appelle ça des « souvenirs ». Je crois plutôt que cette fille arrive à me hanter même quand elle n’est pas là.

Est-ce que c’est pareil pour Tsukia ? Je la regarde en coin. Oui, elle a l’air d’être hantée, elle aussi. Quand elle parle de lui, ses yeux brillent, s’illuminent, et puis soudain une ombre passe, comme si la réalité reprenait soudain ses droits. Elle le cherche, il a disparu. Je comprends qu’il lui manque… je ne sais pas vraiment ce que ça fait. Habitué à ne pas ressentir, je ne suis pas frustré ni triste à cette idée, simplement curieux.

Que ressent-on quand quelqu’un nous manque ?

Mon frère ne me manque pas. Il était là quand j’étais tout petit, et puis un jour, il est parti. J’ai pris son nom. Son identité aux yeux d’un monde qui ne fera jamais la différence de toute façon. Ma nourrice ? Je sais que sans elle, je ne serais pas là aujourd’hui, mais est-ce qu’elle me manque ? Non. Naya ? Frémissement imperceptible. Naya ne me manque pas, mais il a laissé son empreinte en moi. Le viol, ça ne marque pas que la chair. Darwen ? Je ne sais pas. Je ne crois pas. Comme tous les autres, il a croisé ma route, et il est reparti. Même si les « souvenirs » que j’en garde sont plus clairs que tous les autres.

Aah… des couleurs. C’est comme ça que je ressens les gens, comme ça que je vois leur empreinte. Il y a des couleurs en moi. Darwen, c’est un blanc aussi immaculé que la neige. Mais Kaünis, c’est aussi vert que ses yeux. C’est à la fois électrisant et apaisant. Tsukia, c’est bleu vif, comme son œil droit. Je m’aperçois qu’elle est encore en train de parler, et que j’ai raté deux ou trois éléments au passage. Je secoue la tête, me concentre. Je lui dois bien ça !

- Giliwyn SangreLune. C’est le nom du mec que je cherche.


SangreLune ? Ma mémoire visuelle se souvient de tout : le nom inscrit en lettres calligraphiées sur le tableau d’affichage, proche de celui de Neige Mecedora. L’homme aux cheveux sombres passant dans un couloir et marmonnant dans sa barbe, pestant contre « ce crétin de SangreLune même pas foutu de payer son loyer comme tout le monde ». La fille, dans la salle d’armes, qui expliquait « qu’un maître, Gil SangreLune, a mis le feu ici, lors d’un cours ! ». Un fantôme, dont le nom est sur toutes les lèvres mais qui n’est jamais là.

Un fantôme qui manque à Tsukia.

- Dis, tu connaîtrais pas une envoleuse du nom de Kaünis, à tout hasard… ? Kaünis… heu… Gilzibobnob… ? Non c’était pas ça heu…
- Kaünis Gil’Ozh ?


Je m’arrête, elle en fait autant. Je fronce les sourcils. On parlait de Giliwyn SangreLune. Quel rapport avec Kaünis ?

- C’est mon maître, dis-je sans détour.
- Vraiment !? Tu saurais pas où elle est à tout hasard ? J’veux dire, heu… Enfin, c’était son élève, à une époque, tu vois, alors je me dis qu’elle connaît peut-être certaines planques… !

Je fronce encore plus les sourcils. Il m’arrive parfois d’avoir du mal à envisager certaines situations. Kaünis, élève ? C’est pratiquement impossible pour moi, bien que je n’en doute pas une seule seconde – évidemment qu’elle a été élève un jour. Je n’arrive simplement pas à imaginer mon maître trimant sous les ordres complètement fous d’un autre.

Mais du coup ça m’intrigue. Ce fantôme de SangreLune n’est pas une légende puisqu’il existe réellement, toutefois il en a les caractéristiques.

- Elle ne me dit jamais où elle va quand on se sépare. Mais je pourrai lui poser la question.

Tsukia est déçue, je le devine à son énergie qui retombe comme une bougie sur laquelle on souffle pour l’éteindre. Elle propose de rentrer. Mon besoin de solitude passe derrière la faim qui fait gronder mon estomac, alors je la suis sans protester.

- Tsukia, fais-je soudain en m’arrêtant alors que nous ne sommes plus très loin du campement. Giliwyn SangreLune et Kaünis sont des maîtres envoleurs. Si j’ai bien compris, Rybris était un Mentaï. Moi, je suis un mercenaire en apprentissage. Alors toi… pourquoi tu t’approches de nous ?

Une question se dessine dans mon esprit. Etrange et sans réponse.
Pourrais-je tuer Tsukia si je le devais ?

Comme j’ai tué Naya ?

- Et toi, pourquoi tu t’approches d’elle ?

La voix aussi impromptue que joyeuse de Rybris me fait sursauter. Je ne l’ai pas entendu se glisser dans mon dos ! Alarmé, je bondis sur le côté, une main sur le manche de mon glaive. Il éclate de rire, paumes tournées vers moi en signe d’apaisement.

- Désolé gamin, je ne voulais pas t’effrayer. Alors, qu’en dis-tu ? As-tu déjà observé la question sous cet angle ?
- J’étais en train de la reformuler,
j’explique, un brin vexé, en relâchant légèrement la pression de mes doigts sur mon arme.
- Je t’ai pris de court, alors. Vraiment navré. Qu’est-ce que ça donne ?
- Je crois que ça donne « pourquoi pas ? », mais alors dans cas-là…
- … ça signifie que tu te tiens devant un champ de possibles. Des possibles que tu n’as pas encore envisagés.


Rybris sourit. Il a l’air d’apprécier cette petite gymnastique de l’esprit qui m’est familière, puisque c’est ainsi que j’appréhende le monde. En fait, je crois qu’il comprend ma façon de procéder. C’est rare, ça mérite de s’y attarder.

- Un tueur peut-il repousser ses pulsions ?
- Qui est le tueur, selon toi ?
- Celui qui tient l’arme.
- Exemple intéressant,
souligne Rybris en jetant un coup d’œil à ma main qui n’a pas complètement lâché mon glaive, dans mon dos. Continue.
- La proie n’est pas forcément une proie. Tsukia n’a pas peur de nous.
- Pourquoi le devrait-elle ?
- Parce que…


Parce que… ? Je réfléchis à toute vitesse.

- Parce qu’elle n’est pas une fille du Chaos.

Nouvel éclat de rire. Ce Rybris est étonnant.

- Principe réducteur, mais logique, étant donné ton esprit manichéen. Keilan, sache qu’il y a chaos et Chaos. Le Chaos avec un grand C, c’est celui que tu sers. Un idéal. Un rêve de fous sans doute, mais qui se tient néanmoins. Et il y a le chaos, c’est-à-dire une réalité complètement folle.
- Je ne comprends pas.
- Tsukia est complètement folle, et elle est réelle. Elle sème le chaos sur son passage. On s’y habitue !


Je regarde Tsukia, perplexe.

- Tsukia est chaotique… mais elle ne sert pas le Chaos. Et Giliwyn SangreLune lui manque.

Enième éclat de rire.

- On peut le dire comme ça, oui ! Tu me plais, gamin. Allez, viens manger un morceau avec nous !

Sans comprendre pourquoi je plais à cet homme, je finis par leur emboîter le pas.
Revenir en haut Aller en bas
Tsukia Til'Werin
Groupe Furdh
Tsukia Til'Werin


Nombre de messages : 349
Citation : ''All I want is a little of the good life, all I need is to have a good time...''
Date d'inscription : 22/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Oeil droit bleu, l'autre noir. Utilise le Zui Quan, un art martial utilisant les mouvements imprévisibles d'un saoul comme base.

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeJeu 04 Avr 2019, 04:50

Le silence.

Une vertu que Gil as tenter de m'apprendre à multiples reprises.
Qu'il brisait dès que je l’atteignais, par peur de ce qu'elle signifiait.

En ce moment, elle prends le dessus sur mon être même si la joute mentale et verbale dans laquelle s'engagent Rybris et Keilan est fort intéressante.

J'observe ce fouet, que je tente d'utiliser de façon plus naturelle, c'est une arme hors du commun, j'imagine déjà une centaine de façon de s'en servir, c'est une mort silencieuse, qui peut étrangler, pendre, attaquer de nulle part, mais dans un combat rapprocher, impossible de bloquer ou dévier, si je pourrais la portée, ça ne serais jamais une arme permanente, pour les combats face à face.

Puis je repense à une leçon de Giliwyn sur les armes, sur mes armes, sur comment mon katana n'était pas une arme standard, qu'elle était élégante et difficile à utilisée, loin des sabres frontaliers qui étaient généralement faits très solide, pour servir à la fois d'arme et d'outil pour bloquer, de comment Gil m'as expliquer qu'il avait un jour connu un homme un peu bizarre qui utilisait la courbe inorthodoxe de l'arme pour dévié chaque attaque avec un mouvement si minime qu'il semblait improbable que l'homme soit indemne.


Shinobi.

Je lève un regard accusateur.

On avais dis qu'il ne s'incrusterait pas dans mes pensées. Une règle simple qu'il vient de briser. Je sais pas de quoi il parle, mais je ne vois pas pourquoi il sortirait un mot bizarre pour rien sinon.


Désolé, désolé, j'ai pas pu résister, t'es jamais si calme que ça...

...Un combattant utilisant un katana de façon à dévié les attaques plutôt qu'y faire face, utilisant l'ombre et la surprise pour décimer l'adversaire et ne portant aucune armure visible, j'ai connu un homme comme ça une fois, drôle de type, une vraie épine dans le pied, rapide comme un enfoiré et capable de carrément couper une épée en deux.

Par intérêt, je lui ais demander d'où il tirait son art, il s'est contenter de sourire en disant ''La réponse se trouve dans le soleil levant'' et de dire qu'il était ce que l'on appelaient un ''Shinobi'', un genre de mercenaire, je crois, il parlait d'un code d'honneur et d'un truc à propos de servir un maître, pas trop sûr ce que ça voulait dire.

Il avait un terme pour les nana, aussi, mais je sais plus trop ce que c'était, un truc à propos de... Kun? Ou était-ce des fraises..?


Je l'observe les yeux à moitié fermés.

Je sais plus s'il est sérieux ou s'il tente de créer une histoire pour sonner intéressant et, honnêtement, je suis pas sûr du quel je préfère.


Pas sûr que Giliwyn soit le bon maître pour t'apprendre ce genre de truc cela dit, il as un style rarement très subtile...

Moins subtil qu'un mentaï qui as fait exploser le bureau d'un de ses pairs à coup d'éclairs..?

Il semble surpris, rare commodités que sa surprise, et se renfrogne.

Comment tu sais ça, merde...

Je lève les yeux au ciel, comme si j'allais révélé mes sources (Merci Angie)...

...Puis je pense à un truc un peu stupide.


Dit Keikei, question un peu bizarre... Si je te disais de choisir une arme qui te fait au moins légèrement penser à moi, ce serait quoi..?

Après tout, ça pourrait donner un point de vu unique.
Revenir en haut Aller en bas
Keilan Fil'Areen
Groupe Uklin
Keilan Fil'Areen


Nombre de messages : 149
Date d'inscription : 19/02/2016

Feuille de personnage
Age: 20
Greffe: Non
Signe particulier: Syndrome d'Asperger

You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitimeJeu 18 Avr 2019, 09:13

Le silence.

J’aime bien, ça me rassure. Quand les gens parlent, en général, il me faut un moment pour comprendre ce qu’ils expriment, ou bien alors je panique en ne sachant pas quoi répondre (et il faut toujours répondre quelque chose). Mais visiblement, c’est rare que Tsukia le soit autant, alors Rybris intervient.

Pourquoi les hommes doivent-ils toujours abîmer ce qui leur fait peur ?

Je l’écoute d’une oreille distraite, d’abord parce qu’il ne s’adresse pas à moi, ensuite parce que le pain que je mange est bon. Quelques miettes attirent des oiseaux aux couleurs miroitantes. Je les observe avec intérêt quand soudain, je m’aperçois que Tsukia me fixe. Et voilà, j’ai raté sa question. La bouche encore pleine, je lui demande de répéter – elle le fait, elle est gentille. J’avale mon pain en réfléchissant à ce qu’elle attend de moi.

Un avis martial. Comment veut-elle que je sache une chose pareille, moi ? Les deux seules armes qui ont jamais forcé mon respect sont le sabre de Naja (il a symbolisé mon affranchissement personnel, mais je ne l’utilise pas) et le glaive qui est fixé en travers de mes reins (si je dois lui attribuer un symbole, c’est celui de mon apprentissage auprès de Kaünis). Mais je n’imagine pas Tsukia avec un glaive.

Ils attendent une réponse. Mon cœur s’emballe, mon souffle se raccourcit, je reconnais les signes avant-coureurs d’une crise d’angoisse, sauf que Kaünis n’est pas là cette fois, elle ne pourra pas m’aider, je suis tout seul, je ne vais pas…

Jolis ces oiseaux, n’est-ce pas ?

Je sursaute. La voix de Rybris… dans ma tête ! Effaré, j’en oublie de paniquer. C’était l’effet escompté sans doute, parce qu’il sourit innocemment.

- Keilan, tu n’es pas obligé de répondre. Tsukia oublie parfois qu’elle doit apprendre certaines choses par elle-même.
- Je vais répondre.


Mon aplomb soudain me surprends, surtout que je n’ai aucune idée de ce que je peux répondre à cette drôle de question, moi ! Mais j’ai la sensation que c’est une demande importante pour elle. Qu’il ne s’agit pas d’une simple lubie ou d’une question légère. C’est plus profond. Je ne sais pas comment l’expliquer, c’est… fondamental, et puis c’est tout.

Une arme associée à Tsukia. Je ne la connais pas assez pour ne pas me tromper. Rybris n’a pas l’air de s’en fâcher, au contraire ; un peu rassuré, je pèse le pour et le contre, interroge le pourquoi et le comment, suppose, calcule, reviens sur ma décision, tente autre chose… Les oiseaux picorent toujours mes miettes. Je respire mieux.

- Un bâton.

Le silence nous rattrape, rempli de surprise. Je sens qu’ils me dévisagent et je n’aime pas ça, alors je remue pour changer de position et lance un morceau de pain aux oiseaux.

- Je t’imagine bien avec un bâton. Long, mais sécable en deux. Illusoire parce que visiblement sans danger, mais redoutable entre tes mains. Plus joli qu’un fouet et plus subtile qu’une lame.

Elle voulait une réponse, c’est ce que je viens de lui donner. J’ai terminé de manger. Est-ce que je peux m’en aller, maintenant ?

- Un bâton casse, intervient alors Rybris d’un ton doux, presque rêveur.
- Un fouet s’emmêle, je réplique, déterminé.
- Mais est-ce qu’un bâton peut tuer ?
- Autant qu’il peut aider.
- Un bâton, on peut le mettre dans les roues pour empêcher quelqu’un d’avancer,
acquiesce-t-il en se grattant pensivement le menton. Oui… c’est une idée qui se retient !

Je sens le coin de ma bouche se relever légèrement. Je ne sais pas pourquoi, mais ce qu’il vient de dire me fait plaisir. Mais moi, je dois reprendre ma route, alors je lance une dernière poignée de miettes aux oiseaux et je me lève.

- Au revoir Tsukia. J’espère que tu vas retrouver ton ami.

Je le pense vraiment.

- Au revoir Rybris.

Je ne sais pas trop quoi ajouter, alors je n’ajoute rien. Il se contente de rire.

- A bientôt, gamin ! Sois prudent mais continue de voir le monde avec tes yeux. C’est une chance incroyable.

Perplexe, je hausse les épaules, ignorant quoi répondre à cela, et m’éloigne tranquillement. Mais avant de disparaître sous la frondaison des arbres, je me retourne et fais un signe de la main dans leur direction.


[Je m'arrête là du coup, parce que je vais sans doute bientôt lancer le retour du Cabochard ^^ et je ne sais pas du tout d'où est-ce qu'il sort ce bâton, mais c'est Kei, et il est têtu, alors voilà xD]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





You can't resist us... (Libre) Empty
MessageSujet: Re: You can't resist us... (Libre)   You can't resist us... (Libre) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
You can't resist us... (Libre)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Aussi libre... que moi !
» [-16] I can always see them coming... [Libre]
» En chemin... (libre)
» Give me something to get rid of it [ Libre ]
» For the heart I'll never have [Libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Pacte VS L'Ordre :: A l'extérieur :: Le Sud :: Dentelles Vives-
Sauter vers: