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 Lampions, ruban d'or et cornes de brume. [ Azrune ]

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MessageSujet: Lampions, ruban d'or et cornes de brume. [ Azrune ]   Lampions, ruban d'or et cornes de brume. [ Azrune ] Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011, 19:27

Un oiseau chante. C'est un drôle de son. Pas naturel, pas doux, pas léger, pas aigu, pas flutté, ni clair ni vif. Juste lourd. Et rauque. Un grincement aigu, un murmure insupportable. Cet oiseau là est un oiseau triste.

L'oiseau chante. L'oiseau ne vole plus. Quelque chose s'est brisé en lui, et depuis, ses ailes ne le portent plus jusqu'au ciel. Un oiseau qui ne vole plus est-il encore un oiseau ? Un oiseau qui ne sait plus chanter est-il encore un oiseau ? Peut-on être soi-même quand ce qui nous constitue se délite lentement ?
________________________

Je ne sais pas.
Non, je ne sais pas. Je me suis posé la question, comme tout les enfants se le demandent : Pourquoi je vis ? Et, tu vois, je n'ai jamais grandit. Parfois j'ai l'impression de m'être tassé, immobile, perdu dans ce qui était l'Autrefois; souvent, je le pense : je n'avance plus.
Les mêmes questions, paroles, pensées.
Les mêmes gestes, rêves et désirs.
Les mêmes choses.
La même vie. La même vie, perpétuelle, s'enfonçant doucement dans la répétition des quotidiens habituels, une vie juste vide; et absurde.
Une vie juste pour rien.
________________________

C'est un peu dommage, pourrait-on penser, d'avoir offert d'aussi belles ailes à l'oiseau s'il ne sait pas voler. En temps normal, c'est instinctif : on le pousse hors du nid et puis il s'envole. Pour lui, ça ne marche pas. C'est un récalcitrant. Il ne s'incline pas : il ne les comprends pas, ces étoiles qu'on lui promet.
Des réponses.
Voilà ce qu'il veut.

Est-il heureux ?
________________________

Je ne sais pas.
Non, je ne sais pas.
Mais, avant, je savais autre chose.
Moi, Phy, 17 ans, un homme, un apprenti marchombre, moi.
Un dauphin.
Avant.
________________________

Je me tiens, droit, face à l'océan. Un regard d'une certaine finesse percevrait la dissymétrie de ma position : une de mes épaules est infimement plus haute que l'autre, et ma tête est imperceptiblement inclinée sur la droite. Un esprit d'une finesse plus grande encore saurait ce que cela veut dire. Pour moi, le mystère reste entier. Tant pis.

________________________

La Dauphine est partie.

Sa présence, rassurante et chaleureuse, s'est évanouie du fond de mon ventre.
Dans ma poitrine, plus qu'un demi cœur; et plus qu'une demi respiration pour soulever mon torse brunit par le soleil. Dans mes cheveux noirs, descendant sur mes épaules, cet éternel parfum de sel a disparut, et plus aucun murmure sous marin ne vient glouglouter au creux de mes oreilles. Je n'arrive plus à me transformer. Je ne la sens pas décupler mes sens, prendre possession de mon corps, je ne sens plus ce que son instinct lui dicte, je ne sens plus son sang bouillonner dans mes veines. Je ne l'entends plus rire.
Je ne l'entends plus chanter.

La Dauphine est partie.

Je suis seul.
________________________

Je soupire. Le rocher gris sur lequel je me dresse, seul et vertical devant l'horizon sans fin, semble s'enfoncer doucement dans la mer qui monte tranquillement. Les vagues, qui clapotent à mes pieds, viennent de temps à autre me lécher les orteils; et parfois mon regard se pose sur un petit crabe, disparaissant dans les algues. Dans mon dos, silencieuse et déserte, s'étend une longue plage de sable clair. La crique est encadrée par deux grandes falaises de craie blanche. Quelques plantes y poussent. Des oiseaux passent dans le ciel, crient. Le vent ne souffle pas. La mer est d'huile.
C'est beau.
________________________

La Dauphine est partie.
Je ne sais pas pourquoi.
Tout n'a jamais été simple entre nous, mais qui avait prétendu que tout irait bien ? Il y avait eut des hauts et des bas. Beaucoup d'erreurs, d'incompréhension. De l'amour. Beaucoup de vie. Ces derniers temps, l'humain en moi n'avait pas été en grande forme. Alors, j'avais délaissé la Dauphine.
Jamais, jamais, je n'aurais crut qu'elle s'en irait.
Je pensais, naïvement, qu'elle ne le pouvait tout simplement pas.

Mais elle est partie.
________________________

Le soleil décline lentement. Dans quelques heures, il disparaîtra derrière la ligne plate et douce qui marque le début de l'infini. Le ciel, pour le moment d'un bleu très clair, se teintera de cet ocre rosissant dont lui seul à le secret, et, se reflétant dans l'océan brillant, illuminera le monde d'or et de lumière.
Ce sera beau.

Calmement, je lève mes bras, et inspire profondément. Mon corps se détend peu à peu. Mon esprit reste concentré.
Le temps passe.
La mer monte.
Le soleil descend.

Inconsciemment, je me mets à chanter. La mélodie, épurée, jaillit de mon être, s'envole, rebondit et résonne conter les falaises. Bientôt, je ne suis plus entouré que par ça : le chant, le chant, le chant.
Alors, doucement, je me détache de moi. J'oublie mes membres, ma tête, tout; j'oublie ce que mes sens me disent, les odeurs, les sons, les goûts; j'oublie mes souvenirs, j'oublie l'humain.
Et, alors que mon esprit tends à s'évader de mon être, je le retient, et l'invite à plonger au plus profond de moi. Le chant qui s'échappe de ma poitrine s'enfle; murmure sur l'eau, souffle sur le sable et vent entre les falaises.

Au milieu de cette tempête musicale, une simple pensée, plus claire, s'ouvre sur un doux message d'espoir.

Tu es partie, mais je viens te chercher, ma Dauphine, ma belle.
Je viens te chercher.
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MessageSujet: Re: Lampions, ruban d'or et cornes de brume. [ Azrune ]   Lampions, ruban d'or et cornes de brume. [ Azrune ] Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011, 22:25

      [Qu'est-ce que tu disais? Que ton RP n'était pas super? Il est génial!]



    La mer sera sans doute liée à cette journée mémorable pendant un bon moment. Le jour où elle rencontra à la fois une Dame, le Dragon et un être en partie humain mais recouvert d'écailles et sanguinaire, aux pulsions bestiales. Il y avait des jours comme ça, tellement étonnants qu'on se demande parfois après coup si il ne s'agissait pas plutôt d'un rêve. L'oeuvre d'un mélange étrange de danger et de merveilles, avec des miettes de tracas de la vie, comme celui qui l'avait conduite la première fois sur la plage et l'y conduisais une seconde fois.

    Azrune n'avait rien d'une maso, aussi avait-elle décidé de se rendre sur la plage à pied. Elle n'avait rien contre l'escalade, au contraire, elle aimait beaucoup ça, mais comme les falaises de ce coin-ci lui semblaient encore un peu trop dures pour elle, moyenne dans la matière, qu'en plus il s'agissait de descendre, le plus dur, et que pour finir sa blessure au bras n'était pas guérie, elle avait décidé de faire comme une grande partie des Alaviriens : y aller à pieds. Après tout, c'était agréable aussi!

    La plage était comme l'autre : une plage. Avec du sable, de l'eau à perte de vue, à un tel point qu'on se sent obligatoirement minuscule devant une telle immensité. C'était en tout cas le sentiment d'Azrune, qui sourit devant sa propre description, très simpliste, du lieu. Elle avait oublié l'air, si particulier ici, chargé de l'humidité de la mer, porteur d'une odeur bien particulière, le vent qui venait la caresser, la protéger de la chaleur du soleil, impuissant contre ses rayons, ce sable qui, comme l'océan, s'étendait sur une largeur improbable d'infinité, un sable d'une douleur et d'une texture différente aux autres, quoiqu'elle ne s'était pas encore mise pieds nus sur celle-ci pour le constater, ce...

    Ce don incroyable qu'avait la mer de la mettre face à une nouvelle rencontre à chaque fois qu'elle se perdait dans sa contemplation. Elle venait d'entendre un chant, un chant très particulier, difficile à définir. D'où provenait-il? De quoi, ou de qui? Comment pouvait-il emplir ainsi l'espace sonore?

    Sans même réfléchir, Azrune tourna la tête pour repérer le chanteur, ou la chanteuse mais elle penchait plutôt pour le sexe masculin. Elle aurait peut-être du se montrer plus prudente, a chaque fois, les gens qu'elle avait rencontrés par le biais de l'océan étaient... Particuliers. Mais si elle savait apprendre de ses erreurs, elle n'en tenait pas toujours compte lorsqu'il s'agissait de possible danger. Et après tout, l'eau n'était pas encore maudite, pourquoi ne serait-elle pas libre d'aller voir d'où ce son venait? Qui sait, cette fois, elle pourrait tomber sur quelqu'un de potable, peut-être même sympathique et bavard. La mer donne l'espoir et l'espoir fait vivre.

    L'adolescente se mit en marche sur la plage. Elle n'allait pas au hasard cependant, elle venait de repérer une silhouette, bras écartés, face à l'océan et au soleil couchant, distillant ses milles et une couleurs dans le ciel tout aussi infini que le bleu qu'il surplombait. De là où elle était, désormais, Azrune ne voyait plus que ça : une bande de sable, deux univers de couleur séparé par une mince ligne et une silhouette plantée au milieu. Elle eu une moue appréciatrice. Joli tableau. Elle s'approcha mais s'arrêta à plusieurs mètres du garçon, car s'en était un. D'abord parce qu'il pouvait représenter un danger, tous ceux qui chantent et/ou qui aiment la mer ne sont pas forcément des anges, ensuite parce qu'elle n'avait pas particulièrement envie de le déranger, une marchombre l'ayant déjà fait avec elle il y a peu, ce qui avait eu pour effet de lui faire prendre conscience de l'importance du respect des gens et des moments où ils sont plongés dans les méandres de leurs pensées.


      [Tu vas rire, moi aussi je trouve que j''aurais pu faire mieux, c'est contagieux! xD]
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