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 Ce n'est qu'un au revoir [Sollicitation Greffe]

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MessageSujet: Ce n'est qu'un au revoir [Sollicitation Greffe]   Ce n'est qu'un au revoir [Sollicitation Greffe] Icon_minitimeSam 11 Avr 2015, 16:42

Il est là, dressé devant toi dans toute sa puissance et sa noblesse. Roche sombre qui transperce le ciel, pierre ocre au milieu du sable orange. Silence et chaleur règnent, et pas un souffle de vent. Tu te sens minuscule, fragile, tellement vulnérable face à la grandeur de la montagne. Sa masse imposante te surplombe au point que tu te demandes si tu es réellement la bienvenue en ce lieu, craignant qu’elle ne t’écrase à tout instant, indignée par ton intrusion...

*Respire Crystal...*

Tu n’oses pas bouger, incapable de mettre des mots sur ce que tu ressens. Tu gardes le regard fixé sur l’amas de roche qui émerge du sable.

Puissance et Noblesse.
Crainte et Respect.
Le Rentaï.

~ * ~

Comment décrire cette bouffée de joie qui t’envahit quand les trois maîtres te sourient pour t’annoncer que tu viens de réussir ton Ahn-Ju ? C’est un immense sourire sur ton visage qui leur répond.

Tu mets un moment avant de réaliser réellement que tu as obtenu l’Ahn-Ju et tout ce que cela représente. Le souvenir d’une conversation avec ton Maître revient et avec lui des mots qui prennent soudain tout leur sens.

Greffe.
Rentaï.

Les lames d’Erwan, les mains de Færen. Une partie de soi-même qu’une grosse montagne perdue au fin fond du désert des Murmures est capable de révéler. Jusqu’à maintenant, tout ceci ne représentait pas grand chose pour toi. C’était quelque chose d’irréel, que les plus forts possèdent, mais que toi, jeune apprentie, tu ne pouvais pas encore avoir. Dans ton esprit, l’image du Rentaï et la notion de Greffe s’apparentaient plus à une légende, à un rêve, qu’à une réalité proche... Et pourtant... Toutes ces légendes viennent de prendre une forme bien réelle. Ce rêve devient possible !

En te couchant cette nuit là, tes pensées se tournent par delà les Montagnes de l’Est, vers le Désert des Murmures, le Rentaï... la Greffe. Vas-tu vraiment faire ce voyage ? Auras-tu le courage d’affronter cette montagne ?
Tu sombres petit à petit dans un sommeil profond dont les songes sont peuplés de vent chaud, de sable et de magie...

~ * ~

Une légende... Oui, voilà, tu te tiens face à une légende. N’es-tu pas encore en train de rêver ?

~ * ~

Sur le dos de Pirouette, cette jeune jument que tu as acheté juste avant de passer ton Ahn-Ju, tu regardes une dernière fois l’Académie derrière toi. Ton prochain cours aura lieu à ton retour, tu as le temps pour effectuer ce qui sera le voyage le plus marquant de ta vie.
C’est ton premier grand voyage avec Pirouette - celui d’Al-Chen à l’Académie ne compte pas vraiment - et tu sens la pouliche piaffer d’impatience. Quand tu effectues enfin une légère pression sur ses flans pour la faire avancer, elle s’élance en hennissant joyeusement, t’arrachant un sourire. Direction le Rentaï.

Souhaitant prendre ton temps et profiter de ton voyage, tu choisis de ne pas tracer tout droit vers les Montagnes de l’Est, mais de faire un détour par l’Arche, en longeant le Pollimage. Tu l’atteins en début de soirée, quand le soleil disparait à l’horizon, juste à temps pour voir l’Arche s’embraser des couleurs d’or et de feu du coucher de soleil. Le spectacle est éblouissant et tu ne te remets en route que lorsque la nuit est totalement tombée et que les étoiles brillent dans le ciel. Tu rejoins alors une auberge au pied de l’Arche où tu passes la nuit avant de repartir aux premières lueurs de l’aube le lendemain, non sans avoir auparavant rempli tes sacs de provisions.

Si tu as fait un détour pour observer l’Arche, tu choisis en revanche d’éviter Al-Jeit et ses rues bondées de monde. Tu n’as jamais vu la capitale, mais elle n’est pas le but de ton voyage et tu n’as pas envie de te laisser engloutir par le flot de nouvelles choses à découvrir, à voir ou à visiter, que la ville pourrait te proposer.
Il te faut presque deux jours pour atteindre enfin les Montagnes de l’Est, moins imposante à cet endroit de l’Empire que dans le nord. C’est en fin d’après-midi que tu frappes à la porte d’une cabane de bucheron pour demander l’hospitalité pour la nuit et un box pour Pirouette pour la fin du voyage. Elle est encore jeune et, bien qu’endurante, le rythme que tu lui imposes la fatigue rapidement et tu préfères donc ne pas l’emmener dans le désert. Elle sera mieux ici, où elle pourra reprendre des forces pour le voyage du retour.
Un jeune homme charmant, grand et bien bâti, avec des bras munis de muscles puissants, t’ouvres la porte en souriant à travers les mèches brunes qui lui tombent dans les yeux.

- Bonsoir ! Comment puis-je être utile à une jeune demoiselle aussi charmante que vous ? Vous vous êtes perdue ?

En croisant le regard aguicheur qu’il te lance - derrière ses cheveux en bataille, il cache de très beaux yeux verts émeraude soit dit en passant - tu ne peux t’empêcher de lever les yeux au ciel. Ah ! Ces hommes qui ne peuvent pas imaginer qu’une jeune femme peut être débrouillarde et voyager toute seule sans être forcément en danger permanant. Tu lui adresses ton plus beau sourire pour lui répondre.

- Absolument pas. Je voulais juste abuser de votre générosité en vous emprunter un lit et un peu de nourriture pour la nuit. Et un box pour ma jument.
- Ah ! Mais bien sûr que vous pouvez abuser de ma gentillesse ! Pour une jolie fille comme vous, j’en ai à donner ! Passez-moi donc votre jument, je vais l’installer confortablement. Vous restez longtemps ?
- Elle oui, peut-être six ou sept jours, je vous dédommagerai. Moi, je repars demain.


Tout en continuant à bavarder, tu l’accompagnes jusqu’au box où Pirouette passera la prochaine semaine. Garrël Alwane, se présente-t-il, ne semble pas bien méchant et à l’air de savoir s’occuper d’un cheval avec douceur. Il est juste un peu... envahissant avec une femme. Il ne te lâche pas des yeux de toute la soirée et va même jusqu’à te proposer de dormir avec lui ! Il te faut d’ailleurs user d’arguments pour lui faire comprendre que tu préfères dormir sur une paillasse devant la cheminée, que cela ira très bien, que oui cela sied à une jeune femme.
Tu le quittes le lendemain, soulagée et rassurée quant au sort de ta pouliche. Tu reprends la route le cœur léger, l’excitation montante... Que vas-tu découvrir là-bas ?

~ * ~

Il t’a fallu plus deux jours pour traverser les montagnes et pas loin de quatre jours pour arriver. Si la traversée des montagnes a été agréable - un paysage splendide, une faune et une flore riche - cela n’a pas été le cas de la traversée du désert. Elle a durée quatre longs jours, où les journées étaient de plus en plus chaudes et les nuits de plus en plus froide. Au matin du quatrième jour tu as bu ta dernière goutte d’eau, te maudissant de ne pas avoir prévu une gourde plus grande. Tu ne mangeais plus que des galettes de niam et de la viande séchée, ce qui te donnait encore plus soif et qui a fini par te dégoûter définitivement des galettes de niam. Tu étais fatiguée, à bout de force, à tel point que tu te demandais régulièrement si tu allais vraiment atteindre le Rentaï et si cette foutue montagne existait vraiment.

Et te voilà, face à ce gros tas de rochers. Si l’on oublie le fait qu’il se dresse là, en plein milieu du désert, le Rentaï n’a rien de particulier. Il est juste imposant et il fait peur. Mais tu y es, enfin, et la soif et la fatigue ne sont plus que des souvenirs.

*Tu as réfléchi à la Greffe que tu voudrais ? Même si je sais que tu ne choisis pas, mais tu as certainement des idées, non ? *
*Je n’y ai pas vraiment songé parce que, en effet, si le Rentaï me l’accorde, ce qui n’est pas sûr du tout, ce n’est pas moi qui choisirais.*
*Peut-être que si, en un sens...*
*Comment ça ?*
*Et bien si cette montagne est aussi puissante qu’on le dit, si elle révèle vraiment une part cachée de nous, elle doit pouvoir sentir ce dont tu as envie. Et si les Greffes n’étaient en fait un choix, même inconscient ?*
*Pourquoi pas... Je ne sais pas...*
*Peut-être que Færen aimait beaucoup le feu et que, intérieurement, il se disait qu’il aimerait bien pouvoir jouer avec... Et voilà ! Si j’ai bien compris, le Rentaï trouve toujours ce qui correspond le mieux à une personne... Alors, partie cachée ou souhait, y’a-t-il vraiment une différence ?*
*Ça se tient...*
*Alors ? Qu’est-ce que tu aimerais toi ? Au pire, si ce que je dis est faux, quelle importance ? Tu n’auras pas ce que tu souhaites et alors ? Tu n’as rien à perdre à désirer quelque chose. On a bien le droit de rêver non ?*
*Tu as raison. Et bien... je ne sais pas...*

Tu réfléchis, tout en scrutant attentivement la montagne, comme si tu voulais percer à jour son mystère...

*En fait, tu sais, je ne veux rien... *

Une larme roule soudain sur ta joue.

*Crystal ? Ça va ?*

Tu hoches la tête doucement.

*Tout ce que je voudrais Leïla, c’est avoir la possibilité de te revoir, de te serrer dans mes bras encore une fois... Tout ce que j’aimerais c’est que tu puisses vivre toi aussi, que tu puisses sentir toutes ces odeurs, toutes ses sensations... Que tu entendes tous ces sons... *
*Je suis là Crystal. Je vis dans ton cœur et dans ton âme. Je suis toujours là. Une part de moi à survécue et vit en toi. *
*Mais ce n’est pas pareil... Je voudrais revoir tes longs cheveux blonds éblouissants, plonger mon regard dans tes grands yeux verts et entendre à nouveau le son de ta voix... Tu me manques Leïla...*

Les larmes ruissèlent désormais sur tes joues. Je ne sais pas quoi te dire... T’avouer que toi aussi tu me manques ? Que je ne sais pas où je suis, que j’ai peur de disparaître à jamais ? Que, grâce à toi, je m’accroche à la vie, mais que, au fond de moi, je sais qu’un jour il faudra que je lâche prise, mais que cela me terrifie ?

*Crystal...*

Dans l’air soudain, un murmure s’élève. Quasi imperceptible. Tu cherches des yeux d’où il peut bien provenir. Il n’y a toujours pas la moindre petite brise... Ton regard tombe sur l’ocre des pierres et tu te sens soudainement attirée vers elles.
Du revers de la main, tu essuies tes larmes et te dresses fièrement face au Rentaï. Tu avances doucement vers la montagne, laissant tomber un à un tes vêtements. Pourquoi ? Parce que tu le sais, tu le sens. Tu es nue quand tu arrives au pied des rochers et que tu poses une main sur le flan de la montagne. La pierre est brûlante sous ta paume mais tu ne la retires pas. Tu lèves les yeux vers le ciel, d’un bleu immaculé, dépourvu de nuage et tu souris tristement au soleil avant d’entreprendre l’ascension du Rentaï.

*Crystal ! *

Dans ta tête, je hurle. Je me sens partir. Je perds le contact avec ton esprit...

*Arrête-toi !*

Tu stoppes ton escalade, une lueur de panique au fond du regard, toi aussi tu as senti.

- NON ! Leïla !

*Crystal...*
*Leïla... Je... qu’est-ce qu’il se passe ?*
*Je n’en sais rien ! J’ai l’impression que plus tu montes, plus je disparais... Je... Je crois...*
*Le Rentaï veut nous séparer ! Je vais redescendre Leïla, tant pis pour cet gros rocher, tant pis pour la Greffe, je m’en fou, je ne veux pas te perdre !*
*Non Crystal, ne fait pas ça... Je... c’est peut-être qu’il est temps pour moi de partir... Tu es vivante, profite de la vie sœurette. Tu as réussi ton Ahn-Ju et tu as la possibilité de prétendre à la Greffe alors fonce, ne gaspille pas ta vie pour moi... Je suis morte, je ne devrais même pas être là... Grimpe !*
*Non, non... Je me fiche du Rentaï, il existe des marchombres qui n’ont pas de Greffe, certains n’ont même pas l’Ahn-Ju ! Alors je m’en fou, je veux rester avec toi ! Je ne veux pas que tu t’en ailles... *
*Grimpe Crystal. Il t’appelle. Vas-y, laisse-moi...*

Les larmes inondent de nouveau ton visage. Oh ! Crystal, crois-moi, j’ai peur... Je ne veux pas moi non plus, mais... Mais il faut que tu vives, que tu profites de ta vie, que tu avances sur la Voie aussi loin que tu pourras, je ne peux pas être continuellement en travers de ton chemin...

*Laisse-moi mourir ma sœur...*

- NON ! Comment peux-tu dire ça ?

Oh ! Si tu savais combien cela me coûte de prononcer de tels mots...

*Crystal. Fais-le pour moi. Vis pour moi, soit heureuse et meurt vieille, quand tu auras vu un maximum de chose. La vie te réserve encore bien des surprises, il y a tellement de choses à voir et à apprendre... S’il-te-plait Crystal, laisse-moi partir et vis à fond, va jusqu’au bout de tes rêves. *
*Mais...*
*Peux-tu faire ça pour moi Crystal ? Peux-tu m’offrir ce dernier cadeau ? *

Dans le silence, tu hoches doucement la tête.

*Merci. Je t’aime Crystal.*

Le murmure résonne de nouveau dans tes oreilles. Tu reprends ton ascension presque à contre cœur. Presque. Quelque chose t’attire vers le sommet. Quelque chose qu’il ne faut pas que tu dénigres mais qu’il faut que tu suives. Suis ton instinct Crystal, suis ta Voie et vis ta Vie.

Petit à petit, tes pensées deviennent flous pour moi. Je ne te perçois plus, je ne te sens plus. Le néant m’entoure, m’enlace... et m’engloutit. Peu à peu, je sombre dans l’abime.

~ * ~

*Merci. Je t’aime Crystal.*

Sa présence dans mon esprit diminue peu à peu jusqu’à disparaître totalement. Le fil qui nous unit devient de plus en plus mince puis, soudain, il se rompt et Leïla disparaît totalement.

- Moi aussi je t’aime ma sœur.

Je ne retiens pas mes larmes. Je continue de monter vers cette chose qui m’attire, suivant ce murmure qui m’envoûte, sans pour autant réussir à détourner mes pensées de ma sœur. Je me sens seule malgré le murmure qui gagne en intensité.

C’est étrange, j’ai l’impression d’être scindée en deux. D’un côté il y a cette part de moi qui pleure la mort de Leïla et sa disparition, qui en veut au Rentaï de me l’avoir enlever et qui n’a qu’une envie, c’est de redescendre. De l’autre, il y a le murmure. Et c’est le murmure qui gagne. Cette part de moi qui l’entend ne peut pas se détourner de lui, complètement à sa merci. Elle se rappelle aussi la promesse que je viens de faire à ma sœur. Vivre. Elle se rappelle qui je suis et pourquoi je suis là. Voilà pourquoi elle l’emporte, pourquoi mes mains et mes pieds continuent de me faire grimper, toujours plus haut, pourquoi petit à petit mes larmes se tarissent et que la première part se recroqueville dans un coin au fond de moi. Parce que je sais pourquoi je suis là.

Une faille s’ouvre soudain devant moi et je m’y engouffre sans hésiter. J’avances à tâtons dans un couloir de pierre, guidée par le murmure qui résonne maintenant tout autour de moi et plus seulement dans ma tête.
J’arrive au bord d’un bassin, dans une pièce éclairée par quelques failles dans la roches qui laissent passer la lumière du soleil. Des minces filets de lumières tombent sur l’eau, la faisant briller de manière irréelle et mystérieuse. Le murmure est là, toujours plus présent autour de moi. Toujours plus puissant en moi. Il m’invite.
Je me glisse délicatement dans l’eau fraiche avec une dernière pensée pour Leïla.

C’est promis sœurette, je vais vivre et profiter des richesses que la vie m’apportera. Je ne t’oublierai jamais, comme je n’oublierai jamais qui je ne suis.

Je suis Marchombre.
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Le Rentaï
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Le Rentaï


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Date d'inscription : 29/08/2009

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MessageSujet: Re: Ce n'est qu'un au revoir [Sollicitation Greffe]   Ce n'est qu'un au revoir [Sollicitation Greffe] Icon_minitimeMer 22 Avr 2015, 12:21

Murmure.
Le monde entier est murmure.
Murmure du monde qui roule sur le sable et danse avec le vent. Qui tourbillonne et s’envole avant de se laisser porter par un courant invisible.


Danse.
Pas de danse esquissé dans l’ombre d’une montagne.
Circonvolutions qui se diffusent partout et nulle part. Qui ne se contente pas d’exister mais qui sont.


Chant.
Harmonie d’un souffle et d’une pensée.
Echo, souvenir d’une autre qui vient de s’éteindre.


Non.
Qui se transforme.
Devient murmure à son tour, invisible, indicible.
Présence éternelle.
Présent éternel.



Peau de cristal, peau fatale
Contact du cœur et de l’esprit
Peau de cristal, peau fatale
Contact de l’âme.




Le Murmure devient souffle, le souffle devient cri.
Enveloppe un corps, glisse sur la peau, déconstruit.
Reconstruit.
Invente.
Donne vie.
Et doucement…



Peau de cristal, peau fatale
Contact du cœur et de l’esprit
Peau de cristal, peau fatale
Contact de l’âme.




La greffe qui t'a été attribuée est la suivante :
Citation :
La peau de Crystal peut, à raison d’une fois par jour et durant une poignée de secondes, avoir l’effet d’un toucher paralysant lorsqu’elle entre en contact avec la peau de son adversaire. Elle aura en même temps la sensation d’un affaiblissement et, contre coup de son toucher, une sensation de brûlure d’intensité croissante à l’endroit où sa greffe se sera activée.

Merci de ta compréhension, de ta patience... et félicitations !
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MessageSujet: Re: Ce n'est qu'un au revoir [Sollicitation Greffe]   Ce n'est qu'un au revoir [Sollicitation Greffe] Icon_minitimeJeu 23 Avr 2015, 19:09

~ * ~ Crystal ~ * ~

Je flotte.
Je flotte dans le Murmure.
Un visage apparait... puis s’éteint.

Leïla...

Je flotte.
Le Murmure m’enveloppe, chante et danse autour de moi.
Où suis-je ?

Le Rentaï...

Et puis soudain, une douleur fulgurante, lancinante.
Une brûlure.
Ma peau s’embrase et je ne suis plus que flamme.
Flamme dans le néant.
J’ai envie de hurler mais mon corps ne m’obéit pas, il se contente de flotter.

Enfin, je l’aperçois.
Cette lumière...

~ * ~ Leïla ~ * ~

Je flotte.
Je flotte dans le Néant.
Suis-je morte ?

Non.
Pas encore.
J’entends un son... un chuchotement...

Peau de cristal, peau fatale
Contact du cœur et de l’esprit
Peau de cristal, peau fatale
Contact de l’âme.

Si j’avais eu des sourcils, je les aurais froncé à cet instant. D’où provient cette comptine ?
Un cri résonne. Non pas dans le néant qui m’entoure, mais en moi, dans mon âme.
Liée à tout jamais à une autre.
Crystal...

Une lumière.
Qui m’attire...
Je tends tout ce qu’il me reste d’âme vers elle et m’y accroche de toutes mes forces.

~ * ~ Crystal ~ * ~

Mon corps n’est que douleur.
Ma peau n’est que feu.
Vais-je mourir ?

Cette lumière...
Elle vient vers moi, m’enlace et m’envahit.
Je m’abandonne à elle.

Je n’ai plus mal.

Et soudain, j’ouvre les yeux.

*Crystal ?*

~ * ~ Leïla ~ * ~

Un millier de sensations déferlent autour de moi, au cœur de mon âme qui résiste encore à la mort.
Comment expliquer ce que l’on ressent quand c’est par le corps d’un autre ? Ce ne sont pas des sensations physiques puisque mon corps à moi n’existe plus, mais des sensations de l’âme. Je n’ai pas mal, je ne ressens pas la fatigue, je n’ai pas soif, pourtant je sens tout cela dans le corps de ma sœur. Je vois à travers ses yeux et je peux lire dans ses pensées.
Ma Crystal, si la mort elle même n’a pas réussi à nous séparer, tu crois vraiment qu’un gros tas de roches en serrait capable ?

~ * ~

Tu ouvres soudainement les yeux, la surprise l’emportant sur la douleur, la fatigue et la soif.

- Leïla ?

Un immense sourire se dessine sur ton joli visage.

*Oui Crystal, je suis de retour.*
*Leïla ! Mais alors, le Rentaï... Tu ne...*
*Visiblement, il n’a pas réussi à me faire lâcher prise... Ou alors peut-être que ce n’était pas son but.*
*Comment ça ? *
*Peut-être avait-il envie d’être seul avec toi pour cette étape importante de ta vie.*
*La Greffe ! *

Tu te redresses subitement, prenant soudain conscience de l’endroit où tu te trouves et de ce qu’il vient de t’arriver.

- Aïe...

Ta rencontre avec le Rentaï ne t’a pas laissé sans séquelle : c’est simple, tu as l’impression d‘avoir entièrement brûler, toute ta peau te démange comme si tu avais été plongée dans les flammes. Tout ton corps est engourdi, tes muscles sont tiraillés par les courbatures comme si tu avais trop forcé après des semaines sans t’entraîner. Tu n’as pourtant fait qu’escalader une grosse montagne...
Après le feu et la fatigue de ton corps, c’est la soif qui surgit. La gorge sèche, tu te relèves doucement, tremblante, pour chercher une source... Par chance, tu en découvre une juste au pied du Rentaï, à quelques pas de là. Une fois désaltérée, tes idées te semblent plus clair. Tu t’assoies sur un gros caillou rouge sombre et tu essaies d’analyser la situation.

*Alors. J’ai gravi cette fichu montagne, tu as disparu - et j’ai bien cru que je ne te reverrais jamais, mais non, te revoilà ! *
*Raconte, qu’est-ce qu’il s’est passé là haut ?*
*Euh...*

Tu te redresses, interdite. Au fait, as-tu obtenu la Greffe ? Tu regardes tes mains, tes bras, tes jambes, à la recherche d’un indice.

*Je... je n’ai pas demandé ça à Erwan, comment on sait si on a la Greffe ou pas... Je pensais que ce serait évident... Enfin, je ne sais pas trop à quoi je m’attendais. Pas à ça en tout cas...*
*Mmm... mais ce n’est pas ce que je te demandais. Raconte-moi ce que j’ai raté, qu’as-tu fais quand je n’étais plus là ?*
*Et bien, j’ai grimpé. J’ai suivi cet étrange murmure, je me sentais attirée par lui et je n’ai pas cherché à le contrer, je me suis laissée guider. Je suis arrivée dans une espèce de grotte, où il y avait un petit lac, j’ai plongé dedans et...*

Tu fronces les sourcils, incapable de te souvenir de quoi que ce soit entre le moment où tu es entrée dans l’eau et celui où tu t’es réveillée, à part cette sensation de brûlure.

*Et toi ?*
*Moi ?*
*Oui toi, que t’est-il arrivé ?*
*Et bien... C’était le vide total. Et puis il y a eu cette lumière et j’étais de nouveau là, en toi. *
*Ah... Et tu... tu n’as aucun moyen de savoir si j’ai eu la Greffe ou pas ? Tu es dans mon corps quand même, il n’y a rien qui a changé ? *
*Attend ! Il y avait aussi cet espèce de chuchotement... Que disait-il déjà ? Ah ! Je ne m’en rappelle plus... Un truc avec la peau je crois...*

Tes yeux parcours ton corps, encore nu d’ailleurs, cherchant sur ta peau un indice. Tu hausses les épaules.

*Peut-être que le Rentaï ne me l’a pas accordée cette Greffe. Tu es là, je ne t’ai pas perdue, c’est tout ce qui compte pour moi. Je me fiche pas mal de cette montagne en fait. *
*Pourquoi alors je sens quand même cette pointe de déception en toi ?*
*Mais...*
*Chut Crystal, c’est normal d’être déçue. Tu as fait tout ce chemin pour la Greffe et finalement tu penses que tu n’as rien eu. *
*...*
*Et bien ce n’est pas vrai. *
*Hein ? De quoi ?*
*Tu ne repars pas les mains vides. D’abord parce que l’expérience que tu viens de vivre, je pense, va t’en apprendre beaucoup sur nous, sur notre lien. Pendant un moment, tu étais seule, sans moi. Ce n’était peut-être pas pour cette fois, mais un jour, je devrais accepter mon sort et affronter mon destin. Un jour, je vais devoir partir, pour de bon cette fois. Peut-être que le Rentaï te voulait seule, peut-être ne souhaitait-il pas que j’interfère dans votre échange, mais peut-être aussi qu’il devait te montrer que sans moi, tu es capable de vivre et d’être heureuse. *

Tu ne réponds rien, laissant ton regard océan se perdre dans l’étendue infinie de sable.

*Arrête de te morfondre Crystal. Tu étais sur le point de me dire adieu pour toujours et finalement, ce n’est pas le cas. N’y penses plus pour le moment, je suis là.*
*Tu as raison. Bon, je pense qu’il est temps de rentrer. Où sont mes vêtements ?*
*Crystal.*

Un souvenir fugace. Une comptine chuchotée dans le néant. Ces bribes de souvenirs ne t’appartiennent pas et pourtant... Je sais maintenant qu’elles te concernent.

Une douleur intense. Une brûlure qui parcourt ta peau. Crois-tu que cette sensation n’a aucun sens ?

*Quoi ?*
*Le Rentaï te l’a accordée, la Greffe. Je ne sais pas ce que c’est, mais crois-moi, je sais que tu l’a obtenu.*
*Hein ?!*
*Je le sens en toi... comme une évidence, fais moi confiance.*

Tu regardes la roche ocre du Rentaï interloquée. Ainsi donc, il t’aurait accordée la Greffe ? Tu hésites, tu ne sais pas si tu dois me croire et te réjouir ou si tu dois plutôt te résigner...

*Tu es sûre ?*
*Certaine.*

Tu hoches la tête pour toi même, décidant de ne plus y penser pour l’instant et tu pars en quête de tes habits. Une fois que tu les as retrouvé, tu les enfiles rapidement, remplis ta gourde à la petite source de la montagne et prends le chemin du retour.

Au loin, le soleil descend doucement derrière l’horizon et le ciel éclate dans des couleurs flamboyantes.

~ * ~

Trois jours plus tard, tu retrouves enfin un peu de végétation et tu savoures du regard les bosquets qui reprennent leur droit sur le désert çà et là. Tu ramasses au passage quelques baies que tu sais comestibles, cela te changera des galettes de niam !
Le lendemain, quand au moment où la nuit tombe, tu redécouvres avec plaisir la forêt dense des montagnes et tu sais que tu n’es plus très loin de Pirouette. Un frisson d’excitation te parcours alors que tu songes au moment où tu vas enfin retrouver ta petite pouliche.

Tu frappes à la porte de la petite cabane de bucheron deux jours après et Garrël t’ouvre avec un grand sourire, une lueur de soulagement au fond des yeux.

- Ah ! Mademoiselle Crystal ! Enfin ! Je m’inquiétais pour vous, vous m’avez dit six ou sept jours et ça fait presque deux semaines que vous êtes partie ! J’étais en train de regretter d’avoir laissé une jeune demoiselle toute seule...
- Bonjour Garrël ! Moi aussi je suis heureuse de vous revoir,
le coupes-tu avec un grand sourire, j’ai été plus longue que prévu, mais tout va bien et je sais me débrouiller toute seule, comme vous pouvez le voir, je suis une grande fille.

Tu lui adresses un clin d’œil en lui tendant la main, réprimant un soupir, coupant court à son baratinage.

- Ah ! Je suis heureux de vous voir saine et sauve, vraiment, continue-t-il en prenant ta main, le danger rôde vous savez et pour une jeune fille comme... Ah !

Tu serres sa main un peu fort en lui lançant un regard dur, pour qu’il comprenne qu’il en fait trop. Il ne se contente d’ailleurs pas d’arrêter de parler : son cri s’étouffe dans sa gorge et il se fige soudain. De ton côté, tu retires vivement ta main qui te brûle comme si tu venais de la plonger dans le feu. Tu grimaces de douleur tandis que la brûlure s’intensifie.

*Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Et qu’est-ce qu’il lui arrive ?*

Tu secoues ta main en soufflant dessus, tout en fixant le jeune homme paralysé, dont seul le regard horrifié te signale qu’il vit encore. Et puis, quelques secondes plus tard, aussi fugacement qu’il s’est figé, Garrël s’écroule au sol. Tu te précipites vers lui.

- Ça va ?

Il hoche la tête en fronçant les sourcils, t’adressant un regard interrogateur. Tu hausses les épaules. Tu ne comprends pas plus que lui.

- Et toi ?

Tu baisses les yeux sur ta main. La douleur est encore présente, mais s’estompe peu à peu.

- Ça va... Je... je suis désolée, je ne sais pas ce qu’il s’est passé...
- Tu as dû me serrer tellement fort la main que tu as bloqué un nerf... et voilà !
- Euh...


Tu ne te souviens pas d’un nerf ayant cet effet là dans la main... Mais bon, autant le laisser croire à cela, parce que, au fond de toi, quelque chose de te dit que cela à un rapport avec une grosse montagne perdue dans le désert...

- Tu as de la poigne ma parole ! Je comprends mieux pourquoi tu te ballades toute seule sans être effrayée ! Mais quel genre de fille es-tu ?
- Le genre qui aime bien voyager.


Tu lui adresses un clin d’œil avant de changer de sujet pour demander comment va Pirouette et si tu peux passer la nuit ici avant de repartir à l’aube.

- Évidemment ! Une fille qui broie les poignets des bucheron ça ne court pas les rues ! Et qui serais-je si je laissais une demoiselle, aussi forte soit-elle, dormir dehors ? J’ai une minimum d’éducation, moi !

Et c’est avec un grand sourire qu’il t’ouvre sa porte en grand pour te laisser entrer.

~ * ~

Le soleil n’est pas encore levé quand tu pars, remerciant une dernière fois Garrël d’un signe de la main pour tout ce qu’il a fait pour toi. L’Académie est encore loin et, pour tout avouer, tu es pressée d’y être... Tu as quelque chose d’important à raconter à Erwan...

*Tu vois, j’avais raison...*
*Oui... Donc si j’ai bien compris, je paralyse les gens d’un contact, sauf que ça picote un peu après...*
*Je crois que c’est cela oui ! C’est pour ne pas que tu en abuses je pense.*

Un sourire étire tes lèvres. Le Rentaï t’a acceptée, il t’a accordé la Greffe. À cet instant, tu te sens plus Marchombre que jamais. La Voie s’étend loin devant toi, toujours plus belle, toujours plus loin. Vers l’Infini.









[Merci pour la Greffe !!! Very Happy Elle est super ^^]
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