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AIDE SHARINE ISILKIV

RECAPITULATIF

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Combat
Sentiments / Sensations
Descriptions
Action
Dialogue
Enchaînement d'idées

QUELQUES PREMIERS CONSEILS

Bonjour / Bonsoir Sharline !

J'ai cru comprendre en lisant ta demande de RP que tu voulais être aidée un peu en tout, mais particulièrement en descriptions de sentiments/sensations et en combat.

Pour s'améliorer dans le domaine des sentiments/sensations, il faut réussir à se mettre à la place de son personnage, à lui donner consistance humaine, et donc à s'imaginer ce qu'il peut ressentir et penser de telle ou telle chose, comme nous le faisons naturellement. Le cheminement interne est très important dans un RP, car il permet aux autres de cerner notre personnage, en tout cas aux lecteurs, évidemment, ce qui permet de mieux rebondir, par la suite.

Au niveau des combats, le plus difficile est de ne pas faire bouger les personnages des autres, tout en faisant bouger le sien, sans contraindre les autres. C'est quelque chose d'assez difficile, et personnellement je pense qu'il vaut mieux bien maîtriser le RP avant de se lancer dans ce genre de situations, nous allons donc revoir tous les autres points avant de s'y coller ^^

EXERCICE

Le premier exercice que je te propose, c'est de décrire une image. Tu vas utiliser cette image, et lui donner une certaine ambiance. Pour cela, il faut que tu mettes à contribution tous les sens - vue, toucher, odorat... - et les sensations d'un personnage, pour donner la connotation que tu souhaites

Bonne chance !

Il est tard, la nuit vient de tomber, je ne vois plus rien. Je n'ai pas peur, je sais que les étoiles vont arriver, et qu'une lune va se lever. J'en suis sûre et certaine. Mais d'un coup, un grondement sourd s'élève, et une lumière foudroyante traverse le ciel. Elle me laisse entrevoir la catastrophe, cette nuit sera sombre. Les ténèbres vont prendre possession du monde cette nuit. Je commence à trembler. Tout éclate. Je me roule en boule. S'enchaine les éclairs, le ciel est de plus en plus noir. Je suis tétanisée, je ne contrôle plus mon corps. Est-ce cela le chaos ?

Désolée, je n'ai pas réussi à faire mieux

Bon, on va prendre les phrases unes par unes, car il n'y en a pas beaucoup ^^

Citation :

Il est tard, la nuit vient de tomber, je ne vois plus rien.

Ici, déjà, je ne vois pas trop le lien entre le début et la fin de la phrase.
Il faut plus développer, si tu veux que tout s'enchaîne. Par exemple, plutôt que de mettre trois mots qui se suivent, décrire le ciel.
Il est tard ne veut pas forcément dire la nuit vient de tomber.
Mais si la nuit vient de tomber, tu peux décrire comment elle est tombée : les couleurs, la transformation du ciel, de la nature, expliquer pourquoi tu n'y vois plus rien : la lune est noire ? Ou bien cachée par les nuages ?

Citation :

Je n'ai pas peur, je sais que les étoiles vont arriver, et qu'une lune va se lever. J'en suis sûre et certaine.

Plutôt que de mettre une virgule, au début, un double point serait plus le bienvenu, car tu expliques pourquoi tu n'as pas peur.
"je sais que les étoiles vont arriver, et qu'une lune va se lever"... Pourquoi ? Que vois-tu dans le ciel ? Pourquoi en es-tu si certaine ? Il faut continuer à développer !

Citation :

Mais d'un coup, un grondement sourd s'élève, et une lumière foudroyante traverse le ciel.

Pourquoi "mais" ? Il n'y a pas d'opposition avec ta phrase d'avant, le "mais" ne convient pas.
Une lumière foudroyante traverse le ciel, qu'éclaire-t-elle ?
Un grondement sourd s'élève, qu'est-ce qu'il fait en toi ? Te rappelle-t-il des choses, des souvenirs ? Quelles sortes de souvenirs, si c'est le cas ?

Citation :

Elle me laisse entrevoir la catastrophe, cette nuit sera sombre.

A oui, et pourquoi ? Quelle catastrophe ? La nuit est toujours sombre, ou presque, pour celle-là le serait-elle plus qu'une autre ?

Citation :

Les ténèbres vont prendre possession du monde cette nuit.

Encore une fois pourquoi ? Comment ? Les ténèbres font partie de la nuit, en un sens... Développe toutes tes idées !

Citation :

Je commence à trembler.

A trembler de quoi ? De peur ? De froid ? Pourquoi ?

Citation :

Tout éclate. Je me roule en boule.

Se rouler en boule pourquoi ? Pour échapper à quoi ? Pour se protéger de quoi ?

Citation :

S'enchainent les éclairs, le ciel est de plus en plus noir. Je suis tétanisée, je ne contrôle plus mon corps. Est-ce cela le chaos ?

Une contradiction, dans la première phrase : si les éclairs zèbrent le ciel, il ne peut pas être plus noir, mais au contraire éclairé par la lumière que ces derniers diffusent... Pourquoi tétanisée ? De peur ? De froid ? Devant la beauté du ciel ?
La dernière phrase, interrogation, est bien placée, et donne une bonne chute, je n'ai rien à dire là-dessus ^^


En règle général, tu ne développes vraiment pas assez. Et je tiens simplement à te faire remarquer que sur ce forum, le nombre de lignes minimum en RP est de 10, donc tu ne pourras pas poster quelque chose d'aussi court ! ^^

On dirait que tu as fait cela à la va-vite, que tu ne t'es pas appliquée. Je préfère que tu mettes plus de temps et que tu fasses cela bien, plutôt que de privilégier la rapidité à la qualité. C'est ainsi que l'on progresse : en prenant son temps. En tout cas, je trouve bien étrange ce RP, car il n'est largement pas du même niveau que ta fiche...

J'aimerais que tu recommences, en prenant en considération toutes les remarques que j'ai pu te faire. Tu as de bonnes idées, mais tu ne les développes pas assez, il ne faut jamais craindre d'en faire trop, au contraire !

Bonne chance !

La nuit venait de tomber. Personne ne fut surpris, puisqu'elle arriva doucement. A la disparition du soleil, le ciel pris une teinte rosée, cependant, le noir arriva. J'avais l'impression que la nuit s'épaississait, qu'elle devenait impénétrable. Le vent se leva, et emporta des nuages au dessus de la grottes où j'étais assise en attendant quelqu'un. Mon rendez-vous n'avez finalement pas eu lieu, car personne n'était venu. Peut être avait elle vu la météo ? Au fur et a mesure que les minutes passaient, ma vue se réduisait, comme à leurs habitudes, les ténèbres prirent le dessus. Je n'avais pas peur pourtant : je savais que la lune ne tarderait pas à se lever, et les étoiles éclaireraient le ciel sombre, ce phénomène est une évidence, je l'ai vu souvent, j'aime regarder la beauté du ciel la nuit. Mais nous devions être un soir de nouvelle lune, car je ne l'aperçus pas.
D'un coup, un grondement assourdissant s'élève, et une lumière jaillit d'un nuage, traversant le ciel. Elle me laisse entrevoir un spectacle, des nuages amassés, prêts à exploser, pour mettre le feu à tout ce qu'ils vont toucher grasse à la foudre. La pluie ne restera surement pas en retrait non plus, cela signifie donc que je ne pourrait rentrer chez moi ce soir.
Il fait froid, et je tremble. Je m'étais levée pour admirer ce ciel d'une splendeur sans égale, et je décidai de me rassoir. La nuit est vraiment glaciale, un frisson s'empare de moi. Je n'ai apporté aucune veste pour me réchauffer, je vais donc greloter tout le temps que je passerai ici.
Tout éclate. Je me roule en boule. La surprise de l'orage qui commence vraiment à se déchainer provoque en moi un sentiment d'insécurité, je reste donc repliée sur moi même, me protégeant du monde extérieur.
Le bruit régulier que produise les gouttes d'eau en tombant me réconforte et je me relevai. Une fois debout, je remarque que les éclairs s'enchainent, déchirant le ciel, l'illuminant par leur éclat, la rendant plus beau par leur beauté peu commune. Je reste bouche bée, tétanisée devant ce spectacle inouï, qu'il faut avoir vu, pour saisir toute sa magnificence. Est-ce cela le chaos ?


Oui, pour te répondre ce rp n'est pas à la hauteur de ma fiche de présentation, car elle je l'ai préparée avant de m'inscrire sur le forum pour ne pas dépasser le délai de fiche, car il m'a fallut plus d'un moi et demi pour la réaliser. J'ai donc refait cette description en me servant de tes remarques, j'espère que ce sera mieux (cela ne peux pas être pire).

Et bien, je pense moi que c'est déjà vraiment mieux ! Tu vois, en s'appliquant, on fait de belles choses !

Par contre, cette fois-ci, il y a plus de fautes d'orthographe et d'accord... T'es-tu relue ?

Je pense que tu as compris le principe du développement, je vais donc te donner un autre exercice que celui-là ^^

Citation :

Cela fait plusieurs jours que tu avances en terrain inconnu, dans l'immensité des plaines Raï. Le paysage est magnifique, mais à chaque seconde une troupe de ces guerriers cochons peut surgir...

J'aimerais que tu développes particulièrement les sentiments de ton personnage. Là, en l'occurrence, il va falloir parler de prudence, de qui-vive, d'angoisse aussi, de ces sentiments de crainte. Tu peux aussi prendre le loisir de décrire le paysage, fais ta propre histoire, mais fais-le avec envie !

Bonne chance ! ^^

Mon souffle était court, rapide et irrégulier. Je n'arrivais pas à calmer cette respiration. Le paysage était certes magnifique, mais la race qui vivait là était vraiment hostile, peu accueillante et si inhospitalière que celui qui se faisait repérer finirait en morceaux. Mon cœur lui était affolé, je n'avais jamais pensé que le chemin serait si long.
J'avais décidé, quelques mois plus tôt, de partir en expédition, non dans le territoire raï, je ne suis pas suicidaire, mais dans la forêt maison des Petits. En effet, toutes les légendes que l'on m'avait racontées me donnaient envie d'aller voir de mes propres yeux ce lieu magique. Et puis peut être verrai-je le fameux joyau qui se nommait … heu, je ne m'en souviens plus. Le seul chemin était de passer par cet endroit maudit.
Une branche craqua, et je sursautai. Il ne fallait pas que je me perde dans mes pensées si je voulais ressortir d'ici vivante. Je me concentrais donc d'avantage sur ma route, j'étais sous le couvert des arbres, à l'ombre, heureusement, car en ce début d'après-midi, le soleil cognait fort. Au centre de cette végétation, un chemin, où la terre était retournée, c'est ce qui m'avait incité à l'éviter, je ne voulais pas croiser un guerrier cochon. Enfin, un ce n'est pas le problème, mais une horde serait plus compliquée à combattre, et la fuir serait un exercice tout aussi difficile.
Un cri lointain. Je fait un bond de côté et me retourne. Personne, un soupir m'échappa. Ce n'était pourtant pas fini, le voyage venait juste de commencer. Je marchai tout le jour, j'étais fatiguée, mes jambes endolories, mais j'avais trop peur pour m'arrêter. Je fis craquer une brindille, m'effrayant moi même, une goutte de sueur perla sur mon front, j'étais littéralement terrorisée. Mon cœur battait si fort, que j'ai peur que quelqu'un puisse l'entendre. S'il continue, il risque de sortir de ma poitrine. Je sens sur mes épaules une charge, lourde, et j'ai du mal à la porter, elle n'est la conséquence d'une seule question qui trotte sans cesse dans mon esprit : vais je m'en sortir vivante ?
La panique a prit le dessus, je n'arrive plus à la brider. Des larmes coulent en silence sur mes joues. Je monte dans un conifère pour y passer la nuit, il faut que je dorme, demain ça ira mieux.
Mon sommeil fut secoué, peu reposant, et pas réconfortant. La lueur de l'aube me réveilla, et je repartis vers ma destination. J'avais hâte d'arriver, de sortir de cet endroit maudit. Je me disais aussi, qu'après, il faudrait refaire le même chemin dans l'autre sens, chemin dont je ne voyait pas la fin.
J'étais sale, mes cheveux, collés à mon cou par de la transpiration me gênaient, j'avais de la terre partout sur le visage et sur le corps, je vivais un enfer de chaque instant. Lorsque que j'aperçus une ombre, et qu'une silhouette se dessina devant moi, je cédai à toute ma frayeur, poussant un hurlement, puis tout devint noir. Je m'étais évanouie.



Tu as raison, j'ai oublié de relire ma description, veux tu que je la corrige ?

Comme Rubis, je trouve que cela est vraiment mieux que ton premier essai. Sans doute le sujet que je t'avais donné ne t'inspirait pas, je me trompe ? ^^

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire que tu corriges ta description, surtout que maintenant tu as commencé un nouvel exercice. D'ailleurs, par rapport à ce dernier, je ne vais pas reprendre les phrases unes à unes, cela serait trop long mais surtout inutile. Cependant, il y a quelques points qui m'ont sauté aux yeux :

1) Les concordances de temps

En effet, plusieurs fois tu as des phrases dans un certain temps - en général l'imparfait, ou le passé en général - et tu viens mettre des verbes au présent, ou alors au futur ! Ce qui donne vraiment une impression bizarre... Par exemple

Citation :

Le paysage était certes magnifique, mais la race qui vivait là était vraiment hostile, peu accueillante et si inhospitalière que celui qui se faisait repérer finirait en morceaux.

Le dernier verbe est au futur, et cela ne va pas dans ta phrase, cela crée une dissonance, tu ne trouves pas ? Ici, il aurait plutôt fallu mettre " aurait fini " qui est un conditionnel passé, et qui donc sera plus accordé à la phrase dans sa globalité.

2) Les changements de temps

Pendant ta narration, tu changes plusieurs fois de temps, tu sembles hésiter entre le passé ou le présent. Tu commences au passé, pour passer au présent, pour à nouveau revenir au passé, avec des phrases au présent au milieu. Il faut faire attention à cela. Que tu veuilles mettre un passage au présent pour le rendre plus 'vivant' mais il faut faire attention à cet effet de style dans lequel on se perd parfois...

3) La ponctuation

Elle est souvent bien placée, mais parfois elle manque, et cela casse le rythme de tes phrases, parce soit il manque une virgule, soit elle est mal placée.

Citation :

Mon cœur, lui, était affolé, et je n'aurais jamais pensé que le chemin serait si long.

Par exemple, au lieu de

Citation :

Mon cœur lui était affolé, je n'avais jamais pensé que le chemin serait si long.

Comprends-tu la différence ?
Il y a d'autres phrases où la ponctuation est mal placée, et c'est en te relisant que tu dois sentir cela. Si tu n'y parviens pas, le meilleur moyen est de te relire à haute voix, pour comprendre le rythme de ton texte, et le faire sentir au travers de ton écriture encore plus profondément.


Je te propose donc de reprendre ton texte et de le corriger avec ce que j'ai pu soulever. Tu verras, au début c'est difficile de comprendre, et après, avec l'habitude, cela se fera de plus en plus naturellement ! ^^

Mon souffle était court, rapide et irrégulier. Je n'arrivais pas à calmer cette respiration. Le paysage était certes magnifique, mais la race qui vivait là était vraiment hostile, peu accueillante, et si inhospitalière, que celui qui se faisait repérer aurait fini en morceaux. Mon cœur, lui, était affolé, et je n'aurais jamais pensé que le chemin serait si long.
J'avais décidé, quelques mois plus tôt, de partir en expédition, non dans le territoire Raï (je ne suis pas suicidaire), mais dans la forêt maison des Petits. En effet, toutes les légendes que l'on m'avait racontées, me donnaient envie d'aller voir de mes propres yeux ce lieu magique. Et puis peut être aurais-je pu voir le fameux joyau qui se nommait … heu, je ne m'en souviens plus. Le seul chemin était de passer par cet endroit maudit.
Une branche craqua, et je sursautai. Il ne fallait pas que je me sois perdue dans mes pensées, si je voulais ressortir d'ici vivante. Je me concentrais donc d'avantage sur ma route, j'étais sous le couvert des arbres, à l'ombre, heureusement, car en ce début d'après-midi, le soleil cognait fort. Au centre de cette végétation, pour ne pas croiser un guerrier cochon, j'évitais un chemin, où la terre était retournée. Disons que, en rentrer un n'aurait pas été un problème, mais une horde, par contre, aurait été plus compliquée à combattre, et la fuir aurait été un exercice tout aussi difficile.
Un cri lointain. Je faisais un bond de côté et me retournais. Personne. Un soupir m'échappa. Ce n'était pourtant pas fini, le voyage venait juste de commencer. Je marchai tout le jour, j'étais fatiguée, mes jambes endolories, mais j'avais trop peur pour m'arrêter. Je fis craquer une brindille, m'effrayant moi même. Une goutte de sueur perla sur mon front. J'étais littéralement terrorisée. Mon cœur battait si fort, j'avais peur que quelqu'un puisse l'entendre. S'il continuait, il risquait de sortir de ma poitrine. Je sentais sur mes épaules une lourde charge, j'avais du mal à la porter. Elle n'était que la conséquence d'une seule question qui trottait sans cesse dans mon esprit : vais je m'en sortir vivante ?
La panique avait prit le dessus, je n'arrivais plus à la brider. Des larmes coulaient en silence sur mes joues. Je montai dans un conifère pour y passer la nuit, il fallait dormir. Demain je serai surement mieux.
Mon sommeil fut secoué, peu reposant, et pas réconfortant. La lueur de l'aube me réveilla et je repartis vers ma destination. J'avais hâte d'arriver, de sortir de cet endroit maudit. Je me disais aussi, qu'après, je devrais refaire le même chemin dans l'autre sens, chemin dont je ne voyais pas la fin.
J'étais sale, mes cheveux, collés à mon cou par de la transpiration, me gênaient. J'avais de la terre partout sur le visage et sur le corps. Je vivais un enfer de chaque instant. Lorsque que j'aperçus une ombre, qu'une silhouette se dessina devant moi, je cédai à toute ma frayeur. Je poussai un hurlement, puis tout devint noir. Je m'étais évanouie.


Et voilà, j'ai tenté de faire ce que tu m'avais dit avec plus ou moins de succès, c'est vrai que des phrases clochaient.