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 De miel et de bois, valse de Lune attablée ['Khian]

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AuteurMessage
Alaia Tendor
Groupe Nudii
Alaia Tendor


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De miel et de bois, valse de Lune attablée ['Khian] Empty
MessageSujet: De miel et de bois, valse de Lune attablée ['Khian]   De miel et de bois, valse de Lune attablée ['Khian] Icon_minitimeDim 16 Juil 2017, 23:56

Leurs nuits avaient été courtes et leurs journées bien remplies, pourtant plus que d’aspirer au repos c’était la compagnie des Hommes et la chaleur des tavernes que les Itinérants cherchaient en ces murs.
Alaia, elle, savait qu’elle ne pourrait de toute façon pas fermer l’œil tant qu’elle n’aurait pas exploré plus avant la formidable construction qui semblait être une excroissance même de la roche des Marches.
La Citadelle.
Déjà enfant elle et Aodren ne manquaient pas d’imaginer les exploits des Frontaliers et des Sentinelles qui y vivaient, se décrivant en chuchotant les terribles batailles qui ensanglantaient la plaine alentours et mimant les escarmouches tendues par de vils Rais dont ces guerriers légendaires sortaient inévitablement vainqueurs.
Un spectacle bien différent mais tout aussi énergique l’avait tenue en alerte aujourd’hui, ballet de marchands, de biens, de chapardeurs et de curieux qu’elle avait surveillé du haut d’une proche bâtisse, prête à bondir pour régler quelque différent ou épingler une main baladeuse. Ils s’étaient déjà arrêtés dans quelques fermes mais rien qui fut comparable à l’agitation du lieu et ce surcroit d’attention l’avait laissée aussi épuisée que vibrante de curiosité.
Elle avait gouté la saveur d’une cité qu’elle souhaitait dorénavant croquer à pleines dents, explorer de fond en comble.

La caravane, lui avait dit Erik, resterait ici trois jours, le temps pour ses habitants de venir profiter des denrées transportées par les marchands et pour eux de s’assurer que la glace ait définitivement interdit tout passage aux guerriers cochons qui pourraient se montrer gourmands face au convoi. Par deux fois déjà ils y avaient été confrontés, victorieux à chaque fois, deux rencontres suffisamment violentes pour qu’Alaia prenne toute la portée de leurs raids sur la lente procession, spécialement puisque, partie au moment de la première attaque, elle avait pu comparer combien sa présence changeait la donne dans un affrontement aussi chaotique et contraignant.
Dans un certain sens, la ruche qu’était devenue la place du marché lui avait rappelé les combats une fois que, réunis en petits groupes, l’assaut était devenu une multitude de petites batailles entre lesquelles elle avait navigué, lançant un poignard, déviant une lame, fauchant une cheville ou parant un coup. Elle portait encore un bandage sur son bras droit, plus par précaution à présent car la plaie s’était bien refermée, là où la lame d’un Rai avait trouvé sa chair sur le chemin de la nuque d’une Itinérante.
Quelques autres parmi la caravane portaient également les marques de leurs affrontements, mais deux semaines et demi s’était déjà écoulée et les plaies les plus bénignes affrontaient déjà le soleil et les regards des Frontaliers qui ne manquaient pas de demander des nouvelles des villages traversés. L’apprentie avait senti dans ses échanges avec les Hommes de la Citadelle une réelle sollicitude envers leurs compagnons nordiques, une attention qu’elle n’avait jamais sentie dans les gestes rudes des soldats des grandes villes de l’Empire. Le point de départ de son profond respect pour ces femmes et ces hommes, plus solide que l’admiration diffuse d’une gamine ignorante.

C’est pour chercher cette atmosphère, se plonger dans cette mentalité qu’elle s’était décidée à arpenter la ville d’abord par les rues avant que par les airs, adressant aux tours et toits la promesse silencieuse de sa venue prochaine.
D’abord, elle déambulait parmi la population, aussi variée découvrait-elle que celle d’une ville : si ici tous vivaient sous la menace du froid et des Rais, ils étaient aussi bien fermiers, marchands, ménestrels que guerriers. Et si le titre révérencieux de Frontaliers n’était accordé qu’aux défenseurs de l’Empire, elle ne vit nul signe d’un déséquilibre des forces entre les membres de la Cité : ici tous savaient que la survie de tous dépendait de chacun.
Au fur et à mesure de ses pérégrinations, un sourire s’était accroché à ses lèvres : elle aimait cet endroit. Elle aimait ces gens. La véracité de leurs actes plus que le mou confort ou le soupçonneux accord qu’elle avait jusqu’à présent rencontré. Ici, l’Homme était le meilleur ami de l’Homme. Ici elle trouvait une conscience aiguë de la valeur de la Vie.

C’est baignée de cette sensation qu’elle passa la porte du Premier Flocon, accueillant pareillement la chaleur, la lumière et les rires qui se portèrent à son encontre lorsqu’elle en ouvrit le battant. L’ambiance était festive en ce début de saison morte pour les hommes de la Citadelle, seul moment de l’année où la montagne et la glace prenaient le relai dans le rôle de première ligne de défense. Beaucoup de tables étaient déjà garnies d’assiettes remplies d’un mélange de viande et de légumes dont l’odeur flottait dans la pièce au milieu de celle des êtres humains qui la peuplaient. Un mélange épicé qu’elle inspira à plein poumons.
Elle prit le temps de circuler entre les tables, ne s’attendant pas à trouver un visage familier mais cherchant plutôt à saisir au vol un fragment de la vie de tous ces habitants réunis dans un même bain de camaraderie. Les quelques soiffards qui ronflaient sur leurs tables ne parvinrent pas à entamer le tableau tant qu’elle était charmée par cette atmosphère qu’elle n’avait, se rendit-elle compte, jamais côtoyée : à Al Vor il était impensable qu’elle aille seule dans un bouiboui où elle n’aurait trouvé que des ennuis et la compagnie du bois et d’Aodren lui suffisait. Elle apprécia durant son petit voyage de pouvoir se couler aussi assurément entre ces personnes dont elle sentait la puissance mais qu’elle ne craignait pas, remerciant en pensées Gracieuse qui lui avait ouvert les portes de ce monde.
Du Monde.

Elle finit par s’installer dans le coin de la taverne le plus proche du comptoir et le plus éloignée de la cheminée où une groupe bruyant de joueurs s’affrontait, qui aux dés ou aux cartes, qui dans des jeux de force ou de rapidité. Perchée sur une chaise qui balançait doucement sur deux pieds, elle observait les visages des premiers groupes et les performances des seconds, peu à peu fascinée par le jeu de puissance qui animait un terrible bras de fer. Chacun des opposants, arc-bouté au-dessus de la table, le visage rougi par l’effort, jaugeait et défiait l’autre comme deux serpents. Alaia tentait de percevoir à travers leurs gestes et les regards qu’ils échangeaient les rapports de force, les points de pression, les clefs de leur étrange chorégraphie.
L’équilibre entre les deux titans fut rompu lorsqu’avec un cri victorieux l’un des colosses abattit les deux poings sur le bois qui émit un claquement sec pour sonner la fin de l’affrontement. Cet éclat décisif s’était déroulé très vite par rapport au temps d’équilibre qui avait précédé et la jeune fille n’était pas certaine de saisir les raisons de ce basculement. Elle redoubla d’attention alors que s’ouvrait la prochaine manche.
Qui fut battu rapidement, qui tint puis s’effondra, qui connu une lente descente emperlée de sueur, elle observait. Les bras, les coudes, les poignets, les visages, les regards… Elle tentait de capturer cette scène pour en comprendre les mécanismes. Comprendre comment l’un devenait vainqueur, ce qu’il avait pris au vaincu, et réciproquement. Les couples se succédèrent sur la table jusqu’au moment où elle se proposa, s’attirant des regards et des rires dont elle ne tint pas compte, le bleu profond de son regard braqué sur son adversaire déjà sept fois vainqueur et qui lui adressa un sourire qui se fana alors qu’elle se posait sur sa chaise comme un rêve et se mettait en place avec une froide détermination, présentant son bras gauche comme le droit était toujours meurtri.
L’issue du match n’avait pour elle aucune importance, elle se concentra uniquement sur le rythme des vagues de force qui se déployaient de l’épaule jusqu’à la main, ondes auxquelles elle s’opposa puis qu’elle chercha à déséquilibrer. Il perçut avant elle sa faille et soudain ce fut comme si on l’avait privée d’appui : elle se retrouva le bras ouvert comme un coquillage, surprise mais éminemment intéressée. Parce qu’elle avait senti la perte elle tenait un fil pour remonter la source.

– Encore.

Elle se replaça en garde alors même que son vis-à-vis cherchait du regard un neuvième adversaire. Il la regarda, surpris et autour d’eux les discussions se firent plus lointaines : ceux qui étaient vraiment inclus dans le cercle avaient compris que l’enjeu n’était pas une joute, et ceux qui n’en étaient pas se voyaient exclus d’une façon suffisamment subtile pour que leur bruit devienne une palissade entre les opposants et le monde extérieur.
Lentement son adversaire se remit en garde, et tentant de la prendre par surprise pour finir cet assaut qui lui semblait suspect. Mais elle avait lu sa méfiance et absorba le choc, ne descendant que de cinq grands centimètres au lieu de se voir vaincue. Elle profita même de sa surprise pour s’offrir le luxe de gagner un centimètre, éprouvant la poigne de son adversaire, l’épousant pour mieux la sentir. Sentir les cals, sentir la force, sentir les muscles qu’il utilisait le plus souvent par leur dessin plus franc : elle percevait confusément une foule d’indices sans arriver à les ordonner pour en faire un raisonnement cohérent. Elle se bornait pour le moment à des jeux d’articulations et de muscles qui lui permettaient d’absorber l’énergie qu’elle recevait et camper sur ses positions. Une situation précaire, elle le sentait, tant elle tenait à une formidable dépense d’énergie. Tout était affaire de rythme et d’endurance, de concentration et de dextérité, pourtant il lui manquait encore une clef pour gagner. Pour faire basculer la balance comme son avant-bras bascula, lentement mais sûrement, vers sa défaite.
Cette fois nulle revanche ne lui fut accordée : à peine avait-elle posé son coude tremblant sur la table, faisant jouer ses doigts pour détendre ses muscles, que les larges mains l’avaient gentiment repoussée.

- Laisse les autres jouer un peu.

Il avait retrouvé son ton assuré, mais dans son attitude et la manière dont il la repoussait elle sentait une sorte de réserve : comme un homme écarte un chien dont il ne sait exactement s’il va le mordre mais dont il est certain de sa capacité à le faire. Elle leva la tête et se trouva le centre de regards qu’elle n’appréciait pas et en même temps recherchait. Si son attirance pour la façon de vivre de ce peuple la poussait vers eux elle était contente de trouver dans leur posture une attention qui montrait qu’ils avaient compris qu’elle n’était pas là que pour décorer. Elle acquiesça et se retira, satisfaite de ce qu’elle avait récolté et décidée à mûrir ses observations de ce qu’elle avait ressenti…

- D’accord, mais la prochaine fois que tu perds j’ai le droit à une nouvelle chance.

La proposition était née d’elle-même sur ses lèvres alors que son regard se posait sur une silhouette atypique visiblement intéressée, et intéressante. L’occasion de la voir se mesurer au champion de la soirée ou à quiconque pourrait le battre valait largement cette retraite stratégique, mais elle ne tenait pas à gâcher l’opportunité de cette soirée : elle avait senti un poisson et comptait bien le traquer jusqu’à le ferrer ou se sentir suffisamment avancée pour laisser le temps lui donner les clefs manquantes à sa compréhension.
Elle retrouva sa chaise comme un chat repu son perchoir, observant le balai des souris qui reprenait lentement, chassant par des remarques et des rires les quelques instants de flottement qu’elle avait instaurés. Comme l’avait dit Gracieuse, l’aura pouvait faire beaucoup, et elle se sentait ce soir d’une nature expensive.
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